Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #292 : Quand un budoka s’envole…

Un hommage à un budoka passionné qui a dédié sa vie aux arts martiaux, du Judo au Sambo en passant par le MMA. À travers son parcours, il a fédéré amis et élèves, laissant une trace indélébile dans la communauté martiale. Une célébration de ses défis, rires et enseignements.

Nous sommes des pratiquants d’arts martiaux et de sports de combat. Nous partageons avec les autres sur un ring, un tatami, dans un dojo ou une salle de sport. Nous sommes liés par la souffrance physique, partageant nos bons comme nos mauvais jours. Nous savons qu’en entrant dans notre salle d’entraînement, les choses changent.

Et puis, il y a ces jours, ces départs, ces absences. Ceux qui partent pour un moment ou s’éloignent, et ceux que l’on ne recroisera plus jamais. La vie du budoka s’éteint un jour, une soirée, une nuit. Aussi forts que nous puissions développer nos corps et nos esprits, aussi passionnés et acharnés dans nos disciplines, il y a un combat que nous ne gagnerons jamais.

Ce moment où la mort décide que ces instants de rencontres, d’affrontements et de partage doivent cesser. Un budoka s’en est allé. Un judoka qui, un jour, a découvert que les Russes avaient une façon de lutter qui correspondait davantage à sa recherche, à sa voie. Le Sambo est devenu central dans son entraînement, avec ses voyages, ses défis, et cette facette où, une fois la glace brisée, le cœur des hommes diffuse une chaleur bienveillante.

Un géant, amateur de défis dans les luttes et même en karaté, qui voulait conclure sa carrière sportive avec ce qui nous a accompagné dans notre génération de budoka : le MMA. Une idée pour boucler la boucle, de celui qui fut enfermé dans son Judo avant de découvrir la multiplicité dans le Sambo.

Cependant, il restera cette ouverture, ce cercle incomplet. Mais au fond, n’est-ce pas une façon de laisser l’espace à ce que David cherchait à accomplir ? Une porte, une ouverture pour ceux qui sont venus découvrir le Sambo, une voie où il aimait fédérer, rire et prendre du plaisir. Dans cette incomplétude, les conseils, les techniques, les moments, les sourires et les blagues prennent leur place.

C’est cette fusion et ce lien avec ses amis, sa famille et ses élèves qui donne sens à ce cycle martial et à celui de sa vie. Un cycle qui se referme en laissant beaucoup de lui, dans un peu de tout ce qu’il a pu croiser.

Si vous souhaitez soutenir sa famille, j’ai mis en place une cagnotte Leetchi, que je fermerai la semaine prochaine pour remettre les fonds à sa famille :
https://www.leetchi.com/fr/c/cagnotte-pour-la-famille-de-david-heran-1479589
Oshi Shinobu (Osu) à la famille privée et martiale de David.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net


Martial Reflections of a Hypnofighter #292: When a Budoka Takes Flight…

We are martial artists and combat sports practitioners. We share moments with others in a ring, on a tatami, in a dojo, or a gym. We are bound by physical pain, sharing both our good and bad days. We know that as we step into our training space, things change.

And then there are those days, those departures, those absences. Those who leave for a while or drift away, and those we will never meet again. The life of a budoka extinguishes one day, one evening, one night. No matter how strong we build our bodies and minds, no matter how passionate and relentless we are in our disciplines, there is one battle we never win.

That moment when death decides that those encounters, confrontations, and shared experiences must end. A budoka has left us. A judoka who, one day, discovered that the Russians had a way of wrestling that aligned more closely with his search, his path. Sambo became central to his training, with its journeys, challenges, and that unique facet where, once the ice is broken, the warmth of men’s hearts shines through.

A giant, fond of challenges in wrestling and even karate, who wanted to conclude his athletic journey with what has followed us through our lives as budoka: MMA. An idea to close the loop, to complete the cycle of a judoka devoted to his discipline’s doctrine, but also a sambist open to the differences and intricacies of the combat world.

However, there will remain that opening, that incomplete circle. But isn’t it, at its core, a way to leave space for what David sought to achieve? A door, an opening for those who came to discover Sambo, a path where he loved to bring people together, laugh, and enjoy himself. In this incompleteness, his advice, techniques, moments, smiles, and jokes find their place.

It is this fusion and connection with his friends, family, and students that gives meaning to this martial cycle and to the cycle of his life. A cycle that closes while leaving much of him in all he touched.

Oshi Shinobu (Osu) to David’s private and martial family.

If you wish to support his family, I have set up a Leetchi fund, which I will close next week to hand over the funds to his family:
https://www.leetchi.com/fr/c/cagnotte-pour-la-famille-de-david-heran-1479589

Take only what is good and right for you.

Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net

Réflexions de Pank / Instantané #46 : Le métier de praticien, bien plus que des séances

Lorsque l’on se lance dans ce métier, nous avons en tête le nombre de consultations que nous serons en mesure de réaliser. Nous comptons notre temps de travail en fonction de nos rendez-vous. Hier, lors d’un podcast sur l’argent avec des amis (https://youtu.be/tFao4A9J9m), nous avons pris un moment pour expliquer que le quotidien ne se résume pas seulement aux rencontres avec nos clients.

Il est spécifique à ce type de métier de passer de nombreuses heures à travailler sans aucune rémunération. Lorsque nous proposons une consultation entre 70 et 80 euros, nous pourrions à tort penser que notre taux horaire est équivalent. Cependant, cette somme payée par le client représente les heures d’études, de recherches, d’apprentissage, de rencontres et de diverses prestations depuis le début de notre pratique, sans que cela ne se traduise par un gain financier.

Le métier de praticien englobe autant le rôle de prospecteur, de vendeur, de publicitaire, d’élève que celui d’opérateur de séances. De plus, le cadre de travail est souvent bien différent de celui d’une boutique ou d’un emploi salarié. Il n’y a aucune garantie pour quoi que ce soit. Il n’est pas certain que les gens parlent de nous, ni que nous ayons des rendez-vous prévus pour les semaines à venir. L’incertitude peut être dérangeante pour la sérénité au quotidien.
Il est vrai que vous organisez votre journée comme vous le souhaitez, mais au départ, c’est surtout comme vous le pouvez. Les horaires de travail ne correspondent pas forcément à ce que vous aviez initialement prévu. Les clients aussi ont un emploi du temps chargé, ce qui entraîne des demandes pour des jours et des créneaux qui ne sont pas nécessairement ceux que vous auriez souhaités.

En plus de la compétence technique qui est constamment remise en question et perfectionnée, il y a une tension constante entre les moments sans séances, où l’on cherche comment en avoir, et les moments où il y en a, où l’on cherche à aider au mieux les personnes qui viennent nous voir.

Avec le temps, il est important de trouver ce qui est le plus juste pour nous, pas seulement ce qui nous rapporte des revenus. Il est vrai que certaines séances peuvent être très lucratives, comme des vaches à lait. Mais êtes-vous entré dans ce métier pour finir par reproduire le même schéma de séances encore et encore, en utilisant les mêmes mots pour gagner votre vie ?

Dans notre domaine, de nombreuses personnes se lancent, mais beaucoup finissent par arrêter leur activité par ennui et avec la sensation d’être enfermées dans une usine à scénarios. Entre « je prends du plaisir dans mon travail » et « je dois avoir un revenu suffisant pour vivre », il y a un écart. N’oublions pas que le praticien passe de longues journées, seul. Lorsqu’il n’a pas de clients, il étudie, travaille sur sa communication, réfléchit à ce qu’il pourrait mettre en place… Dans ces moments de liberté, il y a un poids qu’il faut prendre en compte. Une ambiance sans interaction, une autonomie qui fait que les autres sont rarement conscients de ce que vous faites.

Il n’y a pas de machine à café ni de point de rassemblement des praticiens. Même les groupes ne permettent pas cet exutoire. Ainsi, vous gérez votre quotidien, parfois très intense avec des séances intenses, et les jours où les choses se déroulent à un autre rythme, avec d’autres obligations, tout en gardant à l’esprit que vous devez continuer à faire ce que vous aimez pendant de nombreuses années encore.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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HnO Hypnosophie #282 : Les psychopratiques un monde de passion ?

En parlant la semaine passée avec Jimmy et Julien, j’ai eu deux conversations assez proches sur un élément qui pose une vraie question : est ce que notre métier d’accompagnement crée de la passion ?

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Sites :
http://www.apprendre-hypnose.org/
http://www.hno-hypnose.com
http://www.laboratoire-hypnose.com