Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #448 : Une Nouvelle Génération de Masters

Il est amusant de constater que le circuit de compétition IBJJF Masters n’est plus la suite d’une « carrière » adulte, mais bel et bien un cheminement sportif à part entière. Des pratiquants qui ont commencé à plus de 30-35 ans et qui, à l’inverse de ce que l’on voit dans tous les sports de combat qui visent les enfants pour créer des athlètes, se développent dans une optique adulte.

C’est une chose assez rare. On a souvent la vision des sports pour les jeunes et, même si je pense que les grands athlètes seront, à de rares exceptions, des jeunes, notre BJJ sportif arrive à faire vivre une expérience de sportifs avec un investissement très important de la part de personnes adultes qui ont un job, une famille, et puis ce hobby qui, pour certains, devient une obsession.

Si une chose est aussi marquante, c’est que, sur le territoire américain, les Masters, à 80% minimum, sont dopés. On pourrait se dire que c’est stupide, comme je le faisais remarquer, surtout pour les pratiquants qui ont commencé jeune. Les masters sont les « joueurs du dimanche », c’est l’après-période de compétition. Mais pas pour cette nouvelle génération de plus de 30-35 ans.

C’est parfois une étape qui leur permet de se rattraper dans le sport parce que peut-être des responsabilités plus jeunes ne leur ont pas permis de vivre ces expériences de « sport sérieux ».

Du coup, il y a deux types de compétiteurs : les masters qui ont commencé à ces tranches d’âge, déterminés et moins usés que les masters qui le sont devenus en passant par le monde compétitif parfois depuis l’enfance. Deux générations du même âge mais avec des états d’esprit très différents : l’un veut performer comme l’autre l’a souhaité plus jeune, et qui aime à continuer le jeu de la compétition, alors que pour lui cette période « sportive de compétition » est passée.

Pour les « jeunes » masters, par contre, ils sont et vivent comme des athlètes proches du haut niveau avec des objectifs pris très au sérieux.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #448: A New Generation of Masters

It’s amusing to note that the IBJJF Masters competition circuit is no longer a continuation of an adult « career » but rather their athletic journey. Practitioners who started at over 30-35 years old and who, unlike what we see in all combat sports that target children to create athletes, develop with an adult perspective.

This is quite rare. We often have a vision of sports for young people, and even if I think that, with rare exceptions, great athletes will be young, our competitive BJJ manages to offer an athletic experience with a very significant investment from adults who have a job, a family, and then this hobby which, for some, becomes an obsession.

One equally striking thing is that in the US, at least 80% of Masters competitors are doped. One might think it’s stupid, as I used to point out, especially for practitioners who started young. Masters are the « Sunday players »; it’s the post-competition period. But not for this new generation over 30-35 years old.

Sometimes it’s a stage that allows them to catch up in sports because perhaps younger responsibilities didn’t allow them to live these experiences of « serious sport. »

Consequently, there are two types of competitors: Masters who started at these age brackets, determined and less worn out than Masters who became so by moving through the competitive world, sometimes since childhood. Two generations of the same age but with very different mindsets: one wants to perform as the other wished when younger, and who loves to continue the game of competition, whereas for him this « competitive sports » period has passed.

For the « young » Masters, however, they are and live like near high-level athletes with very serious objectives.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #308 : L’amateurisme doit rester notre cœur de cible

En France, les sports de combat professionnels peinent à se développer, laissant la place à un amateurisme structuré. Inspiré par des initiatives japonaises comme le Rizin, cet article explore comment les organisations MMA françaises mettent en avant les amateurs pour préparer une nouvelle génération de combattants, tout en offrant des leçons à tirer de ces pratiques.

En France, nous avons un problème : le sport professionnel dans les arts martiaux est quasiment inaccessible. Même si l’on aime parler de combats professionnels, il s’agit souvent d’amateurs affrontant des professionnels. Quand je parle d’amateurs, je fais référence au fait que la majorité des combattants ne tirent que très rarement leurs revenus des organisations de combats ou des primes associées à leurs affrontements.

Nous disposons d’un tissu associatif qui met en avant la formation d’amateurs. La plupart ne feront qu’un passage modéré par la compétition et rencontreront d’importantes difficultés s’ils souhaitent devenir professionnels dans le sens d’une rémunération exclusivement liée aux combats.

Au Japon, avant un événement comme le Rizin — successeur du Pride bien que moins populaire —, deux journées sont organisées autour de l’événement. Si cela peut sembler inutile à certains, ces journées incluent des tournois amateurs en BJJ, et parfois même en shooto (ce qui n’est pas le cas cette saison).

Ces journées servent de tremplin, offrant un aperçu des futurs affrontements. Elles permettent aux amateurs de découvrir de nouvelles têtes, peut-être de futures stars dans quelques années. C’est aussi l’occasion de créer un pré-show attirant un public plus large.

En France, nos organisations de MMA réalisent une belle initiative en mettant en avant des combats amateurs avant les événements principaux plus professionnels. Bien que l’audience puisse parfois être dispersée ou peu attentive, cela reste une porte ouverte pour une nouvelle génération, leur offrant un aperçu de ce qu’une organisation professionnelle peut proposer.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #308: Amateurism Must Remain Our Core Target

In France, we face a problem: professional sports in martial arts are nearly inaccessible. Even though we like to talk about professional fights, it often comes down to amateurs facing professionals. When I mention amateurs, I refer to the fact that most fighters rarely derive their income from fighting organizations or the earnings associated with their matches.

We have an associative structure that prioritizes the training of amateurs. Most will only engage moderately in competitions and will struggle greatly if they aim to become professionals in the sense of exclusively earning their income from fights.

In Japan, before an event like Rizin — the successor to Pride, albeit less trendy — two days are organized around the main event. While this may seem unnecessary to some, these days often feature amateur tournaments in BJJ and sometimes even shooto (though not this season).

These days serve as a springboard, offering a preview of upcoming clashes. They allow amateurs to discover new talents, perhaps future stars in a few years. It is also an opportunity to create a pre-show that draws a larger audience.

In France, our MMA organizations have initiated a commendable practice by showcasing amateur fights before the more professional main cards. Although audiences can sometimes be sparse or inattentive, this still provides a gateway for the next generation, giving them a glimpse of what a professional organization can offer.

Take inspiration from what feels right and meaningful to you.

Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #78 : Les Jeunes Combattants Sont Incroyables

L’ère d’Internet a véritablement révolutionné le paysage des arts martiaux. Les jeunes générations passent des années à visionner des vidéos, à consulter des tutoriels et à regarder des combats de MMA et d’arts martiaux modernes. Cette avancée a propulsé la nouvelle génération vers des niveaux de compétence inédits.

J’ai la chance d’affronter régulièrement de jeunes combattants en BJJ, en Luta, en MMA et en boxe. Et franchement, ils sont nettement meilleurs que moi. C’est incroyable de voir comment, en l’espace de quelques années, ils développent des aptitudes naturelles, accumulent des connaissances provenant de diverses sources en plus de leurs cours, et atteignent des niveaux de condition physique impressionnants.

Nous avons également la chance de compter parmi nous des jeunes dotés d’une grande détermination. Les médias dépeignent souvent la nouvelle génération comme étant paresseuse et dépourvue de courage. Rien n’est plus éloigné de la vérité pour ceux qui ont choisi de s’investir dans les arts martiaux modernes. Ils s’entraînent bien plus assidûment que les générations précédentes.

Ils disposent de davantage de salles d’entraînement, de séances de pratique libre, d’open mat, et peuvent se rassembler facilement grâce aux réseaux sociaux. Ils s’investissent pleinement lors des cours, parfois en suivant plusieurs séances dans la même journée.

En ce qui concerne les disciplines récentes, ils bénéficient également de structures de progression et de cours de qualité, ce qui représente un atout indéniable. Les premières générations devaient parfois se débrouiller seules pour s’entraîner en MMA. Aujourd’hui, des programmes de formation de haut niveau sont disponibles.

Les fédérations elles-mêmes sont de plus en plus actives. Que ce soit pour nous, avec la CFJJB (Confédération Française de Jiu-Jitsu Brésilien) ou la FMMAF (Fédération de Mixed Martial Arts Française), nous avons désormais de nombreuses compétitions et rassemblements. Cela crée un cadre fédéral qui permet de mesurer réellement les progrès et suscite l’envie de s’impliquer davantage, que ce soit en arbitrage, en organisation, etc.

Dans les années à venir, nous verrons émerger de véritables talents. En tant que passionnés et enseignants, il est essentiel que nous prenions en considération les désirs de nos jeunes élèves. Comme je le mentionnais à Dao, parfois, lorsque nous rencontrons des prodiges en herbe, nous avons tendance à les pousser, alors qu’ils ne souhaitent peut-être que passer des moments agréables entre amis, pratiquer simplement un sport et prendre du plaisir.

Nous devons simplement proposer sans imposer. Même si ces prodiges ne brillent pas nécessairement en compétition, ils trouveront en notre communauté un lieu de vie et de socialisation sportive qui les mettra en valeur. Être doué et passionné ne signifie pas obligatoirement vouloir faire de la compétition.

Pour nous, les anciens, il est également enrichissant de partager avec cette génération qui nous dépasse, car elle nous pousse à progresser et à monter en compétence. Cela nous incite à élaborer de nouvelles stratégies et à offrir une résistance accrue.

Vivement la maturité de nos disciplines contemporaines.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous, 

Be one

Pank 

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Hypnose et Parents #17 : Génération fragile ? A cause du cadre parental ! Faite leur confiance !

Une réflexion sur les présupposés sur la nouvelle génération.

Site : https://www.hypnoseparents.fr/

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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