Réflexions martiales d’un Hypnofighter #457 : L’Impact des Projections au Sol

Le dernier UFC a rappelé un élément martial important, parfois oublié dans une dynamique sportive. Almeida a pu emmener Volkov au sol comme il le souhaitait. On peut valoriser cette capacité à maîtriser un adversaire au sol, un peu comme on l’a mis en avant durant la période « self-defense » du Gracie Jiujitsu.

Seulement, si une fois au sol je ne finalise pas, et dans une configuration de combat urbain, outre le danger d’être à terre, il n’est pas si simple de placer une clé ou un étranglement lorsque l’opposant/agresseur bouge dans tous les sens pour se relever, soit pour fuir, soit pour reprendre l’attaque.

On a observé la même chose au niveau sportif : pas de soumission, mais pire, pas de percussions. Au final, le Brésilien perd son match alors qu’il a contrôlé. Et c’est là que l’on peut revenir aux origines du BJJ, le Kodokan Judo. En Judo, on parle de projection : on cherche à faire percuter l’opposant au sol.

Cette frappe complexe que peuvent être ces techniques de projections, autant dans la rue qu’en cage, peut tout changer. Si vous avez déjà chuté dans la rue, sur une plaque de glace – et je ne parle pas des accidents de vélo ou de trottinette – vous avez possiblement ressenti quelques douleurs et peut-être même vous vous êtes blessé. Si vous avez eu la chance d’être sur des tatamis avec de bons judokas ou lutteurs, là aussi, même si on est sur un tatami, préparé avec nos connaissances des ukemis (brise-chute), on peut subir un choc important et se retrouver amoindri en énergie, voire assommé.

En MMA, il faut choisir : soit on veut montrer une efficience de l’amenée au sol en faisant percuter avec une projection, soit accepter que le takedown soit « inoffensif » mais qu’ensuite, il faille frapper ou soumettre l’opposant pour marquer les juges sur l’efficacité de cette phase de combat.

Un questionnement stratégique en fonction des disciplines initiales des combattants.

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Martial Reflections of a Hypnofighter #457: The Impact of Takedowns

The last UFC reminded us of an important martial element sometimes forgotten in a sporting dynamic. Almeida was able to take Volkov to the ground as he wished. We can value this ability to take an opponent to the ground, much like it was promoted during the « self-defense » period of Gracie Jiujitsu.

However, if once on the ground I don’t submit, and in an urban combat setting, besides the danger of being on the ground, it’s not so simple to apply a lock or choke when the opponent/aggressor is moving frantically to get back up, either to flee or to resume the attack.

We saw the same thing in sports: no submission, but worse, no strikes. In the end, the Brazilian lost his match despite having controlled it. And this is where we can return to the origins of BJJ, Kodokan Judo. In Judo, we talk about projections: we seek to make the opponent hit the ground.

This complex strike that these projection techniques can be, both in the street and in the cage, can change everything. If you have ever fallen in the street, on a patch of ice – and I’m not talking about bicycle or scooter accidents – you have likely felt some pain and perhaps even injured yourself. If you have been fortunate enough to be on tatami mats with good judokas or wrestlers, even there, even if we are on a tatami, prepared with our knowledge of ukemis (breakfalls), we can take a big shock and find ourselves diminished in energy, or even knocked out.

In MMA, one must choose: either one wants to demonstrate the efficiency of a takedown by making the opponent hit the ground with a projection, or accept that the takedown is « inoffensive » but that afterward, one must strike or submit the opponent to impress the judges on the effectiveness of this combat phase.

A strategic questioning depending on the initial disciplines of the fighters.

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Réflexions de Pank / Instantané #395 :Captivité dans les transes problématiques

Le texte explore la manière dont nous sommes constamment influencés par des transes, en particulier celles qui sont problématiques et nous enferment dans des états négatifs. Il souligne l'importance de prendre conscience de ces transes pour limiter leur impact destructeur.

Nous ne cessons de passer d’une transe à une autre. Il est rare d’être hors communication entre le conscient et le subconscient en ayant un facteur de jugement bas, plutôt que d’être dirigé par ses transes (souvent déséquilibrées).

Il y a malheureusement dans notre quotidien, en plus des transes neutres que nous vivons sans que cela nous dérange, celles qui sont problématiques, celles qui nous enferment dans des émotions négatives, ou des états d’esprit voire des comportements destructeurs pour soi ou les autres.

Nous pourrions nous dire qu’il suffit de sortir de sa transe avec une petite rupture de patterns et le tour est joué. Seulement, ce ne sont pas des transes hypnotiques, c’est-à-dire dans le cadre hypnotique avec un opérateur qui dirige la session avec un commencement et une fin. Nous sommes dans ces transes du quotidien et plus encore ces transes personnelles de notre quotidien.

Des heures de perfectionnement dans nos transes personnelles qui ne sont malheureusement pas toujours sympathiques et positives. Être dans une transe problématique nous fait tourner en rond avec des autosuggestions qui n’ont aucune notion rationnelle mais qui impactent notre corps et nos émotions.

Certaines vont jusqu’à la dépression, mais la plupart d’entre nous parviennent, en changeant de cadre et de contexte, à entrer dans une autre transe, comme la transe familiale, la transe de cuisine ou de sport. Cela permet de décrocher sans se laisser trop abimer par ces patterns automatisés.

Prendre conscience de ses transes bloquantes ne sert pas à résoudre le problème, mais nous offre déjà un ensemble d’informations sur lesquelles nous allons pouvoir travailler petit à petit pour limiter voire empêcher la mise en place de ces transes automatiques. Cela peut demander du temps parce que ces habitudes de transes sont souvent bien ancrées.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #395: Captivity in problematic trances

We constantly shift from one trance to another. It is rarer to be out of communication between the conscious and subconscious with a low judgment factor than to be directed by one’s trances (often unbalanced).

Unfortunately, in our daily lives, in addition to the neutral trances we experience without it bothering us, there are those that are problematic, those that lock us into negative emotions, or states of mind, even destructive behaviors for oneself or others.

We might tell ourselves that all it takes is to get out of our trance with a little pattern interruption and that’s it. However, these are not hypnotic trances, that is, in the hypnotic setting with an operator who directs the session with a beginning and an end. We are in these everyday trances and even more so these personal trances of our daily lives.

Hours of perfecting our personal trances which are unfortunately not always pleasant and positive. Being in a problematic trance makes us go around in circles with self-suggestions that have no rational notion but which impact our body and our emotions.

Some go as far as depression, but most of us manage, by changing the setting and context, to enter another trance, such as the family trance, the cooking or sports trance. This allows us to disconnect without letting ourselves be too damaged by these automated patterns.

Becoming aware of one’s blocking trances does not solve the problem, but already offers us a set of information on which we will be able to work little by little to limit or even prevent the establishment of these automatic trances. This may take time because these trance habits are often well established.

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Be One
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Réflexions de Pank / Instantané #394 : Réflexions sur un mode d’expression intense

L'auteur explore sa tendance à s'exprimer avec intensité, voire agressivité, et comment cela affecte sa communication avec les autres. Il analyse les efforts qu'il déploie pour modérer son ton et l'impact limité de ces efforts.

C’est assez amusant de s’observer et de constater que, sur plein d’éléments, on n’est pas tout à fait dans les clous. J’aime parler quand j’en ai envie, le problème c’est que je dois souvent parler quand je n’en ai pas envie. La communication devient alors un exercice et c’est sûrement pour cette raison que j’ai pris plaisir à apprendre l’hypnose ou la PNL, parce que ça me donne une “stimulation” dans cet exercice.

Je m’impose d’observer, de comprendre les patterns de langage, les intentions, les indices paraverbaux. Le problème reste que ça me saoule quand même de papoter ou de devoir répondre à des injonctions ou questions des protagonistes que je croise ou que je rencontre. Coup de chance, j’aime tellement mon boulot que ça ne m’arrive pas dans mon quotidien pro.

Dans ma prosodie, je me rends compte que, depuis gamin, je tente de ne pas parler trop fort et surtout de façon “énervée”. Seulement, quand je ne suis pas attentif sur cette notion, je me mets à gueuler. Quand je m’exprime, on peut avoir l’impression que je veux péter la gueule à mes interlocuteurs (bon, ça c’est vrai, mais je n’en ai pas la capacité).

Comme je le remarque après, je me capte que les auditeurs et interlocuteurs ont l’impression que je les agresse ou que je peux leur en vouloir, alors que, factuellement, je suis plus animé par ce que je veux faire passer comme message que par la façon dont ce dernier va être perçu.

D’ailleurs, c’est une des raisons pour lesquelles j’aime la provocation, ça facilite l’impact du message, et donc ça peut me faire terminer plus rapidement ma partie de l’échange. Parce que si j’aime parfois parler, je préfère me taire. Gueuler est mon mode normal et être agressif est ma façon normale de parler, certainement pour terminer rapidement l’échange.

C’est amusant de voir tous les “efforts” anodins pour beaucoup que nous mettons chacun d’entre nous en place pour être le moins dérangeant pour les autres et de voir que ce n’est quand même absolument pas suffisant, voire jamais perçu.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #394:  Reflections on an Intense Mode of Expression

It’s quite amusing to observe oneself and realize that, on many things, you’re not quite up to par. I like to talk when I feel like it, the problem is that I often have to talk when I don’t feel like it. Communication then becomes an exercise and that’s probably why I enjoyed learning hypnosis or NLP, because it gives me a « stimulation » in this exercise.

I force myself to observe, to understand the language patterns, the intentions, the paraverbal cues. The problem remains that it still annoys me to chat or have to answer injunctions or questions from the protagonists I meet or come across. Luckily, I love my job so much that it doesn’t happen to me in my professional life.

In my prosody, I realize that since I was a kid, I’ve been trying not to speak too loudly and especially not in an « angry » way. However, when I’m not paying attention to this notion, I start yelling. When I express myself, people may get the impression that I want to punch my interlocutors in the face (well, that’s true, but I don’t have the ability).

As I notice afterwards, I realize that the listeners and interlocutors have the impression that I’m attacking them or that I might be mad at them, when, factually, I’m more driven by what I want to convey as a message than by how it will be perceived.

Moreover, that’s one of the reasons why I like provocation, it facilitates the impact of the message, and therefore it can make me finish my part of the exchange more quickly. Because if I sometimes like to talk, I prefer to be silent. Yelling is my normal mode and being aggressive is my normal way of talking, certainly to end the exchange quickly.

It’s amusing to see all the « efforts », trivial for many, that each of us puts in place to be the least disturbing to others and to see that it’s still absolutely not enough, or even never perceived.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
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Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
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