Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
On fait souvent une distinction entre le sport de combat et la dimension de la self-défense, qui ne prend pas en compte les règles. En ce moment, nous faisons face à de nombreux conflits armés, et chaque protagoniste estime que l’extermination du camp adverse est juste. Comme dans un match, les combattants veulent éliminer leurs adversaires, souvent de manière impitoyable.
Ce que les arts martiaux et même l’art de la guerre mettent en avant comme une sorte de noblesse ne devient évident qu’après coup, une fois les guerres terminées, avec tous les morts et les atrocités accomplies.
Nous l’observons déjà dans le sport, où la haine et la violence sont facilement exprimées. Et avec des récits datant de décennies ou de centaines d’années, façonnant un désir de détruire l’autre, il ne reste plus ni règles ni honneur.
Les conventions, les armes interdites, et autres restrictions reviennent à dire, lors d’une agression de rue, que le provocateur n’a pas le droit d’être armé ou d’attaquer à dix contre un. Nous le lisons chaque jour dans les actualités : la violence et l’intention martiale sont brutales, sans limite de destruction. Il n’y a pas de règles, seulement des justifications.
Quant aux jugements potentiels, même pour une agression « simple » du quotidien, la justice peine à rendre son verdict. Alors quand il s’agit d’une nation, avec tous les enjeux économiques, la plupart des responsables qui n’auront pas respecté les prétendues règles mourront en paix, comme tant d’autres avant eux, dans un pays à l’abri…
La guerre, le combat brutal nourri par la haine de l’autre, n’aura jamais aucune règle ni limite.
Martial Reflections of a Hypnofighter #270: Rules… Illusions
We often make a distinction between combat sports and the realm of self-defense, which disregards rules. At the moment, we are facing numerous armed conflicts, and each protagonist believes that the extermination of the opposing side is justified. Like in a match, the fighters aim to eliminate their opponents, often ruthlessly.
What martial arts and even the art of war promote as a kind of nobility only becomes evident after the fact, once wars are over, with all the deaths and atrocities committed.
We already see this in sports, where hatred and violence are easily expressed. And with stories dating back decades or even hundreds of years, shaping a desire to destroy the other, there are no longer any rules or honor.
Conventions, banned weapons, and other restrictions are akin to saying, in a street assault, that the aggressor does not have the right to be armed or attack with ten people against one « defenseless » individual. We read this every day in the news: violence and martial intent are brutal, without limits to destruction. There are no rules, only justifications.
As for potential judgments, even for a « simple » daily assault, justice struggles to deliver a verdict. So when it concerns a nation, with all the economic stakes, most of those responsible for not following the so-called rules will die in peace, just as so many others before them, in a safe country…
War, brutal combat fueled by hatred of the other, has and will never have any rules or limits.
Les événements nous montrent que l’humain est violent, et peu importe qui est visé, il y aura toujours une justification à l’expression de cette violence. Chacun de nous trouve des rationalisations pour un comportement si instinctif chez tant de personnes. En tant que personne ayant connu la violence, je réalise que, dans les conflits ou les faits de société actuels, la première réponse qui vient à l’esprit est souvent de répondre à la violence par encore plus de violence.
On comprend pourquoi nous ne vivons plus sous la loi du talion, mais dans un monde parfois trop régulé, qui cherche à offrir une forme de « justesse ». Il faut une grande énergie pour qu’une personne violente parvienne à se recentrer et envisager des alternatives. Face à la haine, à l’injustice, et aux pertes subies, le système cognitif est rarement celui qui prend le dessus.
Comme je l’évoquais il y a quelques jours, il est possible d’éviter l’escalade de la violence si nous avions la capacité d’accepter la défaite. Mais lorsque nous nous sentons agressés, non respectés, et surtout, sans avoir obtenu vengeance ou compensation, cela devient extrêmement difficile.
Pourrions-nous réellement offrir à ceux perdus dans leur violence, ou en quête de celle-ci, une alternative qui les apaiserait ? Si je me mets à leur place, je me dis que tant que « l’autre indéterminé » n’aura pas subi ce qu’ils ont enduré, l’apaisement semble impossible. Pourtant, dans l’esprit, seule la paix est une solution viable.
Pank’s Reflections / Snapshot #275: Can Violence Be Pacified?
Events show us that humans are violent, and regardless of who is targeted, there will always be a justification for expressing this violence. We all rationalize what is so instinctive in many people. As someone familiar with violence, I realize that in current societal conflicts or disputes, the immediate response that comes to mind is often to meet violence with even more violence.
We easily understand why we no longer live under the law of retaliation, but in a world that is sometimes overly regulated, striving to offer some sense of « fairness. » It requires immense energy for a violent person to center themselves and reflect on finding alternatives. When confronted with hatred, injustice, and loss, the cognitive system is rarely the one that comes into play.
As I mentioned a few days ago, it is possible to avoid escalating violence if we had the ability to accept defeat. However, when we feel attacked, disrespected, and especially without receiving vengeance or compensation, it becomes incredibly delicate.
Could we truly offer those lost in their violence, or seeking it, an alternative that could calm them? If I put myself in their shoes, I think that as long as “the other” has not endured what they have suffered, peace seems impossible. Yet in the mind, peace is the only viable solution.
Comme je vous le proposais ce matin dans la vidéo : https://youtu.be/YUuViWuoB4E, les actualités et les réactions des différents groupes peuvent nous permettre de sortir de nos récits. Quand je lis sur les réseaux que de nombreux hommes se défendent avec des #notallmen, je peux comprendre leur point de vue : ils ne veulent pas être assimilés à ceux qui ont déjà été condamnés pour des actes problématiques.
Pourtant, il est évident que beaucoup de nos processus cognitifs et comportementaux sont similaires chez les mâles et les femelles, et ce, depuis des millénaires. Malgré 80 ans de déconstruction massive et l’importance accordée à l’éducation, nous constatons aujourd’hui que quatre générations (en prenant 20 ans par génération) ont été nourries par ces idées que tout est une question d’éducation ou de construction sociale. Pourtant, ces mêmes générations sont témoins du procès de Mazan, des refus d’obtempérer, de la multiplication des féminicides et d’autres comportements aberrants dans la société.
Je reste un homme, et je sais, pour côtoyer beaucoup d’autres hommes, que nous partageons certainement les mêmes défauts et zones d’ombre que les générations précédentes. Bien que beaucoup aient intégré des réactions conditionnées par l’éducation, dès que le stress envahit le corps, tout peut s’effondrer.
Lorsque des pulsions primitives surgissent et que l’incapacité à restaurer le facteur critique se manifeste, comme cela peut arriver dans des relations sexuelles, des comportements abjects et violents peuvent émerger, laissant toute théorie sociale derrière pour ne révéler que l’animalité brute.
Je parle pour moi, en tant qu’homme, et j’admets avoir des pulsions, des envies, des désirs, et même des automatismes destructeurs, voire dangereux pour les autres. Cela fait partie de mon être, et chaque jour, en fonction de ma capacité à me gérer et à éviter de me laisser submerger par mes fonctions primitives, je reste un être social « acceptable » qui ne bascule pas dans l’illégalité.
Cependant, il est très possible qu’un jour, je me retrouve en cellule, incapable de gérer mes pulsions dans une situation dégénérée, particulièrement dans un contexte de violence.
Le travail sur soi et ses ombres est complexe. Une chose est sûre : nous ne sommes jamais à l’abri d’une pulsion prenant le contrôle de notre corps et de notre esprit, nous entraînant dans des actes répréhensibles. Croire que nous sommes au-dessus de cette nature souvent sombre, c’est précisément ce qui nous fait baisser la garde et accepter des comportements déviants qui restent encore tolérables par la société.
C’est à nous de faire les efforts nécessaires, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour le bien commun de notre société. Nous ne devons pas être libres de céder à nos ombres, mais apprendre à nous connaître et à reconnaître nos limites pour garder le contrôle de notre obscurité.
Reflections of Pank / Snapshot #270: Also Being One’s Shadow As I suggested to you this morning in the video: https://youtu.be/YUuViWuoB4E, the news and the reactions of different groups can allow us to step out of our narratives. When I read on social networks that many men defend themselves with #notallmen, I can understand their point of view, not wanting to be equated with those already convicted of problematic actions.
However, it is clear that many of our cognitive and behavioral processes are similar in both males and females, and have been for millennia. Despite 80 years of widespread deconstruction and the importance placed on education, we see today that four generations (assuming 20 years per generation) have been raised with the idea that everything is an educational or social construct. Yet, these same generations witness the Mazan trial, refusals to comply, the rise of femicides, and other societal aberrations.
I remain a man, and I know from being around many other men that we likely share the same flaws and shadows as previous generations. Although many have absorbed conditioned reactions (education), when stress invades the body, everything can collapse.
When primitive urges arise, and there is an inability to reinstate critical thinking, as can happen in sexual relations, abject and violent behaviors can surface, leaving social theories behind to reveal only raw animality.
I speak for myself as a man, admitting that I have urges, desires, and even automatic responses that are completely destructive, even dangerous to others. This is part of my being, and every day, depending on my ability to manage myself and avoid being overwhelmed by my primal functions, I remain a socially « acceptable » person who doesn’t fall into illegality.
Yet, it is quite possible that, particularly in violence, I may one day find myself in a cell for not being able to control my impulses in a situation that spiraled out of control.
Working on oneself and one’s shadows is complex. One thing is certain: we are never entirely safe from an impulse taking control of our body and mind, leading us to reprehensible acts. Thinking that we are above this often dark nature of ourselves is precisely what makes us relax our guard and start accepting deviant behaviors that are still socially acceptable.
It is up to us to make the effort, not only for ourselves but for the common good of the system and society. We should not feel free to let our shadows reign, but rather, we must learn to know ourselves and recognize our limits to maintain mastery over our darkness.
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Une réflexion sur cette notion et ce glissement de la notion -phobie.
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