Réflexions de Pank / Instantané #439 : Se donner le droit d’échouer

Vous le savez, je suis un professionnel de l’échec (https://chk.me/lpNSpur). Je pense que nous devons toujours prendre en compte l’échec dans tout ce que nous entreprenons et faire confiance à notre capacité d’antifragilité.

Cependant, c’est assez douloureux, fatiguant et cela demande des efforts pour se relever, soigner notre ego, parfois notre corps et nos finances. C’est un jeu que beaucoup abandonnent, et c’est aussi pour cette raison que de nombreux coachs vous harcèlent avec la notion de sortir de votre zone de confort.

Mais pour qu’on décide de quitter notre sécurité, il faut pouvoir se dire que l’on va y gagner quelque chose, et c’est la campagne marketing qui est vendue. Pourtant, il serait plus honnête de dire que nous allons probablement plus perdre que gagner dans notre vie. Il y a certainement des exceptions, mais je nous place dans le camp des gens « normaux ».

Je repense à un discours que j’ai trouvé sympa de Xavier Niel, qui explique qu’il n’a de cesse de se louper sur ses propositions. Et il insiste pour que les jeunes essaient et acceptent d’échouer pour encore recommencer.

Je trouve son conseil excellent. Il est peut-être juste utile de prévenir que ça va piquer et d’être prêt à cela. Et je reviens sur la seconde chose essentielle quand on est équipé pour « l’échec total » : savoir faire des chutes, les ukemis.

En judo et dans d’autres arts martiaux, on apprend à chuter, car on se fait souvent « laver » (oui, comme dans une machine à laver) et on reçoit un choc violent contre un sol qui, par nature, sera toujours plus solide que vos os et votre chair. Mais chose extraordinaire, on peut subir des milliers de chutes au fil des années de pratique et ne pas avoir de séquelles (enfin, pas trop), parce que nous avons une expertise : celle d’absorber les chutes.

Alors oui, osez. Soyez prêts à échouer, et peut-être pourriez-vous juste y ajouter, au préalable, un entraînement aux chutes…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous. Be One Pank https://www.pank.one/blog


English Translation

Reflections by Pank / Snapshot #439: Giving Yourself the Right to Fail

You know, I am a professional at failing (https://chk.me/lpNSpur). I think we must always consider failure in everything we undertake and trust in our capacity for antifragility.

However, it is quite painful, tiring, and requires effort to get back up, to mend our ego, and sometimes our body and finances. It is a game that many people give up on, and this is also why many coaches bother you with the notion of getting out of your comfort zone.

But for us to decide to leave our security, we must be able to tell ourselves that we will gain something from it, and this is the marketing campaign that is sold. Yet, it would be more honest to say that we will probably lose more than we will gain in our lives. There are certainly exceptions, but I place us in the camp of « normal » people.

I’m thinking back to a speech by Xavier Niel that I found great. He explains that he constantly fails with his proposals. And he insists that young people should try and accept failure in order to start all over again.

I find his advice excellent. It might just be useful to warn that it will sting and to be ready for it. And I come back to the second essential thing when you are equipped for « full failure »: knowing how to perform breakfalls, the ukemis.

In judo and other martial arts, we learn to fall, because we often get « washed » (yes, like in a washing machine) and we take a violent hit against a ground that, by nature, will always be stronger than your bones and flesh. But the extraordinary thing is that you can undergo thousands of falls over years of practice and not have any lasting injuries (well, not too many), because we have an expertise: that of absorbing falls.

So yes, dare. Be ready to fail, and maybe you could just add, beforehand, some training in breakfalls…

Take what is right and good for you. Be One Pank https://www.pank.one/blog

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #382 : Être Prêt à l’Échec

Cet article explore l'importance de l'échec dans le parcours martial. Il met en lumière comment la résilience et la capacité à se relever après les défaites sont essentielles pour la croissance et le développement personnel du combattant. L'article souligne que chaque échec est une opportunité d'apprentissage et de remise en question, guidant le pratiquant vers sa propre voie dans les systèmes de combat.

Nous allons connaître des échecs dans notre cheminement martial. Nous n’allons pas toujours parvenir à exécuter les techniques, nous allons perdre des combats, parfois de grandes compétitions. Nous pouvons aussi être confrontés à l’échec physique, avec les blessures. Il est impossible d’aborder la vie, et encore moins le combat, sans prendre en compte la possibilité de ne pas y parvenir.

Et c’est sûrement ce qui nous enseigne le plus. C’est cette faculté que nous développons, la résilience, qui nous rend antifragiles. Cet élément qui, dans notre vie, nous montre que bien que nous ayons été tant de fois projetés, frappés et soumis, nous nous relevons pour reprendre l’entraînement.

Nous développons une capacité à vivre sous un stress qui nous fait commettre des erreurs, des luttes aussi avec notre ego qui, parfois trop présent dans cet acte humble qu’est l’affrontement physique, nous fait faire des fautes pouvant mener jusqu’à des traumatismes physiques ou psychologiques.

Nous sommes des combattants, nous pratiquons des styles de combat où l’autre est pleinement en opposition pour nous faire perdre, pour nous faire vivre parfois l’échec de manière répétée.

Et pourtant, en devenant de plus en plus experts dans l’art de la chute, ou plus précisément dans la capacité de briser les chutes, nous apprenons aussi à dépasser ce qui, au départ, nous affecte : nos incapacités, nos erreurs, nos défaites.

Puis nous nous relevons, parfois un peu agacés, attristés, mais toujours remotivés à tenter de faire mieux. Chaque randori, chaque kumité ou chaque match nous offre une expérience, une remise en question vers ce DO qui est le nôtre, et totalement personnel : notre voie dans notre vision des systèmes de combat.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #382: Being Ready to Fail

We will experience failures in our martial journey. We will not always succeed in executing techniques, we will lose fights, sometimes major competitions. We may also face physical failure, with injuries. It is impossible to approach life, let alone combat, without considering the possibility of failing.

And that is surely what teaches us the most. It is this faculty that we develop, resilience, that makes us antifragile. This element that, in our lives, shows us that although we have been thrown, hit, and submitted so many times, we get up to resume training.

We develop an ability to live under stress that makes us make mistakes, struggles also with our ego which, sometimes too present in this humble act that is physical confrontation, makes us make mistakes that can lead to physical or psychological trauma.

We are fighters, we practice fighting styles where the other is fully in opposition to make us lose, to make us experience failure repeatedly.

And yet, by becoming more and more experts in the art of falling, or more precisely in the ability to break falls, we also learn to overcome what initially affects us: our inabilities, our mistakes, our defeats.

Then we get up, sometimes a little annoyed, saddened, but always motivated to try to do better. Each randori, each kumite, or each match offers us an experience, a questioning towards this DO which is ours, and totally personal: our path in our vision of combat systems.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #379 : L’Art de la Contingence : Naviguer les Imprévus de la Vie

L'auteur, fort de son expérience dans les arts martiaux, partage une réflexion sur l'importance de préparer des plans alternatifs face aux imprévus de la vie. Il compare la vie à un randori où les stratégies initiales sont souvent mises à mal. L'anticipation des difficultés permet de rester humble, d'éviter les ruminations négatives et de se concentrer sur la recherche de solutions pour surmonter les obstacles, voire retourner la situation à son avantage. L'obsession de la victoire à tout prix est critiquée au profit d'une approche plus flexible et adaptative.

Dans mon filtre du monde, la vie apparaît souvent comme une lutte constante. Chaque entreprise semble être un affrontement pour concrétiser mes désirs et atteindre les objectifs que je me suis fixés. Cependant, ma pratique quotidienne des combats physiques m’enseigne avec force que mes plans ne se déroulent que rarement comme prévu.

Car, à l’image d’un randori, la vie suit son cours sans se soucier de ma modeste personne. C’est comme élaborer une stratégie pour un match et réaliser dès les premières secondes qu’elle ne se déroulera probablement pas comme imaginé. De ce fait, je me prépare à ce que je ferai lorsque les choses tourneront mal, allant même jusqu’à accepter de cesser l’opposition pour simplement suivre l’impact ou la projection de la vie.

Je vais donc me diriger vers une situation non désirée, et il y a alors un laps de temps, celui où je lâche prise pour accompagner le mouvement, qui me laisse l’opportunité de réfléchir à mes actions une fois « touché », mais avant de subir un K.O. ou une immobilisation.

Cette anticipation des situations problématiques les plus courantes permet d’abord d’admettre une certaine humilité face à nos actions et d’éviter de sombrer dans des états négatifs et des ruminations liées à l’échec. L’objectif est de rester concentré sur l’essentiel pendant ce moment critique : trouver une solution pour se sortir de cette mauvaise posture, voire renverser la situation et reprendre l’avantage.

J’observe depuis des années que l’obsession de ne voir que la victoire peut engendrer une rigidité et une pression inutiles. Cet état d’esprit empêche de prendre du recul et de se distancer de la situation pour identifier les meilleures options à exploiter.

Certes, ces choix ne seront pas les plus confortables et demanderont souvent beaucoup d’énergie. Mais, à l’instar d’un combat, ils nous permettront de retrouver une position neutre et structurée pour continuer à progresser vers nos objectifs.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

The Art of Contingency: Navigating Life’s Unexpected Turns

In my perception of the world, life often appears as a constant struggle. Every endeavor seems like a confrontation to realize my desires and achieve the goals I have set for myself. However, my daily practice of physical combat strongly teaches me that my plans rarely unfold as expected.

Because, like in a randori, life follows its course without regard for my modest self. It’s like developing a strategy for a match and realizing in the first few seconds that it probably won’t go as planned on paper. Consequently, I prepare for what I will do when things go wrong, even accepting to cease opposition to simply follow the impact or projection of life.

I will therefore move towards an undesired situation, and there is then a lapse of time, the one where I let go to accompany the movement, which gives me the opportunity to think about my actions once « touched, » but before suffering a knockout or immobilization.

This anticipation of the most common problematic situations allows first to admit a certain humility in the face of our actions and to avoid falling into negative states and ruminations related to failure. The goal is to remain focused on what is most important during this critical moment: finding a solution to get out of this bad situation, or even reverse it and regain the lead.

I have observed for years that the obsession with seeing only victory can create rigidity and unnecessary pressure. This mindset prevents taking a step back and distancing oneself from the situation to identify the best options to exploit.

Certainly, these choices will not be the most comfortable and will often require a lot of energy. But, like in a fight, they will allow us to regain a neutral and structured position to continue progressing towards our objectives.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #323 : La peur d’essayer

La peur d’échouer peut nous paralyser, mais elle fait partie intégrante de nos expériences de vie. Essayer malgré la peur est un acte courageux qui nous permet de grandir. Cet article explore l’impact des échecs, la force des tentatives, et l’importance de reconnaître nos succès, même les plus modestes.

Nous pouvons tous avoir des raisonnements où nous pensons que les tentatives que nous faisons sur des projets ou actions inconnus nous mèneront à l’échec. Et il ne faut pas se mentir, c’est souvent le cas. Nous allons cumuler un paquet d’erreurs, de frustrations et d’échecs sur les projets ou les ambitions que nous avons.

C’est souvent un jeu avec notre ego. Nous pensons pouvoir atteindre ou réaliser certaines choses, et puis la réalité nous ramène à des résultats très éloignés de nos attentes. Du coup, nous pouvons entrer dans une démarche où nous n’essayons plus grand-chose, préférant nous enfermer dans une phase de retenue.

Nos récits intérieurs nous entraînent à penser que, de toute façon, nous n’y arriverons pas. Et alors ? Ce n’est pas la fin du monde, peut-être juste la fin d’une illusion, mais rien de plus. C’est difficile parfois, et nous n’arriverons jamais sur certains projets. Cela fait aussi partie de la vie.

Nous ne pouvons pas réussir dans tous nos projets ou dans tous les domaines de notre vie. Mais ce n’est pas une raison pour s’empêcher de vivre. Les tests, les tentatives, font partie intégrante de nos expériences de vie. Si nous restons uniquement sur des idées, sans jamais passer à l’action, nous entrons dans un marasme intérieur et un mépris de soi.

Et pourtant, à aucun moment nous ne sommes méprisables d’avoir échoué. Nous avons tenté. Il y a aussi tous ces succès que nous ne prenons même pas en compte parce que nous les considérons comme normaux, faciles, ou parce qu’un autre discours intérieur idiot nous fait penser que perdre est insupportable.

Ayez peur, mais essayez quand même. C’est comme un manège à sensations fortes : parfois, vous adorerez, et parfois, vous aurez juste envie de vomir. Mais c’est aussi un des jeux de la vie.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #323: The Fear of Trying

We can all have moments of reasoning where we believe that attempts at unfamiliar projects or actions will inevitably lead to failure. And let’s not lie to ourselves—it often does. We’ll accumulate a series of mistakes, frustrations, and failures in the projects or ambitions we pursue.

It’s often a game with our ego. We think we can achieve or do certain things, but reality brings us back to results far from what we expected. As a result, we might adopt a mindset where we stop trying, preferring to remain in a phase of restraint.

Our inner narratives lead us to think that we’ll fail no matter what. So what? It’s not the end of the world—maybe the end of an illusion, but nothing more. It’s tough sometimes, and we’ll never succeed at certain projects. That’s also part of life.

We can’t succeed in all our projects or in every area of our lives. But that’s no reason to stop living. Tests and attempts are essential parts of our life experiences. If we only dwell on ideas without taking action, we sink into inner stagnation and self-contempt.

Yet at no point are we despicable for failing. We tried. And there are also all those successes we don’t even acknowledge because we consider them normal, easy, or because another foolish inner narrative tells us that failure is unbearable.

Feel the fear, but try anyway. It’s like a roller coaster—sometimes you’ll love it, and other times, you’ll just want to throw up. But that’s part of life’s game.

Take what feels good and right for you.

Be one.
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #136 : Les grades et les défaites

Dans mes précédentes réflexions sur Sensei Togashi du Mumonkai Karaté, j’ai mentionné son arrivée en 5e position au All Japan sans jamais avoir mis les pieds dans un dojo de Karaté, s’étant entraîné seul. En Kyokushin, il est courant de voir des combattants s’essayer selon les règles de l’IKO.

Ainsi, il peut être surprenant de voir une ceinture blanche vaincre une ceinture noire. Nous ignorons souvent le passé des compétiteurs, et un combattant peut avoir des compétences martiales ou des aptitudes physiques méconnues, même s’il n’a jamais pratiqué un style spécifique.

En Jiu-jitsu, des prodiges s’entraînant uniquement avec des vidéos et des amis, sans jamais avoir fréquenté un dojo, peuvent se retrouver dans des compétitions avancées comme les NAGA aux États-Unis et remporter le tournoi.

Les grades indiquent un niveau, mais croire que les ceintures noires ou élevées sont quasi intouchables relève du marketing et est une fausse croyance. Il est bien connu que le premier degré, tel que la ceinture noire, peut être obtenu par des enfants de 14 ans.

Penser qu’un adversaire est invincible est une erreur. Être battu par des moins gradés ou des néophytes n’est qu’une défaite qui invite à la réflexion. Il ne s’agit pas de se concentrer sur la personne qui nous a vaincus, mais plutôt sur une analyse stratégique, tactique, technique ou mentale.

Un échec n’est certes pas agréable, mais il n’est pas nocif si on adopte le bon état d’esprit.

#défaite #échec #grade #ceinturenoire #entrainement #capacité #combat #compétition

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

https://www.passioncombat.net/

Réflexions de Pank / Instantané #141 : Revenons sur les chutes

Je pense que les personnes les plus enclines à vivre une vie épanouissante sont souvent celles qui acceptent qu’elles vont chuter et que parfois l’impact est inévitable.

Pourquoi ? Simplement parce qu’elles se préparent à ce que les choses ne se déroulent pas comme prévu dans le plan et qu’elles peuvent rapidement admettre que la chute n’est que transitoire. Surtout, au lieu de vouloir rester en équilibre, elles accompagnent le mouvement pour éviter le plus de dégâts possible.

Nous savons que parfois les choses ne vont pas bien et que ce que nous pensions être correct ne l’est pas. Il y a deux modalités que nous voyons souvent mises en avant : celle de nier et celle d’affronter. Il existe aussi celle d’anticiper la chute, d’accompagner même les événements.

Nous sommes limités dans nos compétences et souvent nous aimons l’illusion du contrôle d’un monde, mais les faits montrent que nous ne contrôlons pas grand-chose et qu’il est préférable de se maîtriser soi-même et ses attitudes/comportements pour trouver les meilleures solutions aux problématiques.

Comme je vous le partage fréquemment dans la voie du loser, devenir un expert de la chute, être “ukemi friendly”, est une philosophie qui associe maîtrise et lâcher-prise. Comme dans la vie, nous ne pouvons pas savoir ce qui va se passer, même avec de l’anticipation.

Le fait d’accepter de se faire projeter par les événements ne nous dira pas où et comment on va atterrir, mais au moins, nous allons accompagner le mouvement pour être aptes à ne pas se briser et à nous relever le plus rapidement possible.

#ukemi #chute #jiujitsuofthemind #jiujitsudelesprit #brisechute #maitrise #contrôle #vie #serelever

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #141: Let’s Revisit Falling

I believe that the people most likely to lead a fulfilling life are often those who accept that they will fall and that sometimes the impact is inevitable.

Why? Simply because they prepare for things not to go as planned and can quickly admit that the fall is only temporary. Most importantly, instead of wanting to stay balanced, they go along with the movement to minimize damage as much as possible.

We know that sometimes things don’t go well, and what we thought was right isn’t. There are two common responses: denial and confrontation. There’s also the approach of anticipating the fall and even accompanying events.

We are limited in our skills and often enjoy the illusion of controlling a world, but facts show that we control very little. It’s better to master oneself and one’s attitudes/behaviors to find the best solutions to problems.

As I often share in the way of the loser, becoming a fall expert, being « ukemi friendly, » is a philosophy that combines control and letting go. Just like in life, we can’t know what will happen, even with anticipation.

Accepting to be thrown by events doesn’t tell us where and how we will land, but at least, we will go along with the movement to be able to not break and get back up as quickly as possible.

#ukemi #fall #jiujitsuofthemind #jiujitsudel’esprit #breakfall #mastery #control #life #gettingup

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank