Réflexions de Pank / Instantané #251 : Se donner le droit d’avoir tort

Cet article explore la difficulté d’admettre ses erreurs et de se détacher d’un "self" idéalisé. Il souligne l'importance de rationaliser nos erreurs, de surmonter la susceptibilité, et de centrer ce travail sur notre développement personnel. L’auteur encourage à reconnaître que nous avons parfois tort et à voir cela comme une opportunité de croissance.

Il est difficile pour chacun d’entre nous de se dire que nous n’avons pas raison. Et même quand nous ne sommes pas certains, voire que nous sommes à la limite de la mauvaise foi, nous parvenons à ajouter des mots ou des petites phrases, comme des enfants qui gardent en tête que le dernier à parler a raison.

Du coup, cette sensation de ne pas être dans le bon, le juste, ou simplement d’être dans l’erreur peut perdurer pendant des années. Une situation qui nous confronte à notre incompétence, méconnaissance, ou inculture peut presque nous faire remettre en question notre statut.

Statut que nous pouvons assez facilement associer à un « self » idéalisé, c’est-à-dire une perception illusoire de ce que nous pensons être et que nous projetons au monde. Pourtant, il n’y a absolument aucun problème, rationnellement parlant, à ne pas avoir raison.

Nous ne sommes plus des enfants et prendre pour une humiliation un élément plus juste ou une perspective que nous n’avions pas pris en compte ne devrait pas éveiller nos émotions. Il se peut que nous pensions que “le monde” ne nous reconnaît plus (reconnaît en quoi, je ne sais pas) et que nous puissions peut-être être sujets au rejet.

Là encore, quand on est enfant, on se vanne facilement et on peut avoir l’impression d’être méprisé et rejeté, alors que 99,9 % du temps, c’est juste une quête de pouvoir de l’interlocuteur ou du groupe, qui prend son shoot de puissance puis passe à autre chose.

Revenir sur les faits, se dire que nous avons parfois raison, parfois tort, et plus amusant encore, que même si nous sommes certains d’avoir raison, nous pouvons facilement avoir tort dans un autre contexte, nous permet de relativiser. De plus, notre susceptibilité, qu’aujourd’hui on aime appeler « fragilité », devrait simplement être remise au centre de nos travaux personnels.

C’est amusant d’ailleurs de constater que le thème de la susceptibilité est quasiment absent des sessions d’accompagnement alors que, dans un monde qui développe à outrance le « self », nous sommes bien trop souvent susceptibles de mal prendre les remarques ou réflexions. Si, sans même travailler l’illusion de notre « self », nous ne prenions pas la mouche sur tout et admettions que nous ne sommes pas toujours dans le juste, beaucoup de personnes descendraient en pression.

dialogue #selfidéalisé #susceptibilité #snowflex #émotion #rationalisation #centre #association #humilité

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #251: Giving Yourself the Right to Be Wrong

It is difficult for each of us to admit that we might be wrong. Even when we are uncertain, or on the verge of bad faith, we manage to add words or little phrases, like children who believe that the last one to speak is always right.

As a result, this feeling of not being right, just, or simply being wrong can persist for years. A situation that confronts us with our incompetence, ignorance, or lack of culture can almost make us question our status.

This status can easily be associated with an idealized self, an illusory perception of what we think we are and project to the world. Yet, there is absolutely no rational problem in being wrong.

We are no longer children, and taking as an insult a more accurate perspective or a detail we hadn’t considered should not stir our emotions. We might think that “the world” no longer recognizes us (recognizes us in what, I don’t know) and that we might face rejection.

Again, as children, we easily tease each other and might feel scorned or rejected, when 99.9% of the time, it’s just a power play by the other person or group, who gets their boost of power and then moves on.

Reflecting on the fact that we are sometimes right, sometimes wrong, and, amusingly, even if we are certain we are right, we could be wrong in another context, allows us to put things into perspective. Additionally, our susceptibility, which today we like to call fragility, should simply be at the center of our personal work.

It’s interesting to note that the topic of susceptibility is almost absent from coaching sessions, even though in a world that overemphasizes the self, we are far too often susceptible to taking remarks or reflections badly. If, without even working on the illusion of our self, we stopped getting upset about everything and admitted that we might be wrong or that what we think isn’t right, many people would feel less pressure.

dialogue #idealizedself #susceptibility #snowflex #emotion #rationalization #center #association #humility

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #233 : L’intention martiale

En lisant différents ouvrages et façons d’aborder les arts martiaux, je me disais que notre intention à l’entraînement et vis-à-vis de notre pratique change la forme que nous mettons en place. Si nous allons au dojo ou à la salle avec l’intention de nous défouler, ce que nous allons mettre en place sera complètement différent de quelqu’un qui vient pour apprendre à se défendre ou se découvrir soi-même.

Pourquoi le Shotokan de Funakoshi a-t-il peu de lien avec le Shotokai d’Egami Sensei ? Les idées et intentions des fondateurs, partagées ensuite avec les apprenants, orientent la façon de pratiquer. Par exemple, le combat russe de Khoudenkikh diffère de celui du Systema de Ryabko. Les intentions ne sont plus du tout les mêmes : d’un côté, un modèle de self-défense incisif ; de l’autre, un travail personnel avec une touche de défense.

Nous savons que c’est le pratiquant qui donne la forme et le sens qu’il souhaite à son style de combat. Sa personnalité, ses attentes et sa façon d’aborder les choses vont le mener vers une “transformation” ou une assimilation de la méthode étudiée.

Un judoka qui souhaite rester dans une vision plus traditionnelle du judo n’aura pas du tout le même style que celui qui ne pense qu’à la compétition. Celui qui entre dans un dojo d’aïkido parce qu’il aime le style mais veut de l’opposition devra soit mettre son intention de côté, soit trouver un dojo de l’école Tomiki.

Il est aussi important pour nous, pratiquants, de nous interroger sur notre intention à différentes périodes de notre pratique. On voit d’ailleurs des pratiquants d’un style changer avec les décennies, car leurs écoles de base ne répondent plus aux intentions du moment.

Qu’est-ce qui vous pousse à pratiquer ? Qu’est-ce qui motive le fait de rester dans telle ou telle école ? Pourquoi ce style et pas un autre ? Parfois, l’habitude nous fait rester dans des académies qui ne répondent plus à nos attentes. De même, un professeur peut changer sa façon d’aborder son art martial avec son évolution, ses attentes et intentions. Un club qui a formé des champions peut complètement se détourner de la compétition parce que cette facette sportive ne correspond plus à sa vision de la discipline.

Et vous, quelle intention avez-vous dans votre pratique quotidienne ?

Budo #Bujutsu #ArtsMartiaux #Intention #Combat #Compétition #SelfDefense

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

http://www.passioncombat.net

Martial Reflections of a Hypnofighter #233: Martial Intent

While reading various books and approaches to martial arts, I realized that our intent during training and towards our practice changes the form we put into place. If we go to the dojo or the gym with the intention of blowing off steam, what we put into place will be completely different from someone who comes to learn self-defense or to discover themselves.

Why does Funakoshi’s Shotokan have little connection with Egami Sensei’s Shotokai? The ideas and intentions of the founders, later shared with learners, guide the way things are practiced. For example, Khoudenkikh’s Russian combat differs from Ryabko’s Systema. The intentions are no longer the same: one is a model of incisive self-defense, the other a personal development approach with a touch of defense.

We know that it is the practitioner who gives form and meaning to their combat style. It is because their personality, expectations, and approach will lead them towards a “transformation” or an assimilation of the studied method.

A judoka who wants to maintain a more traditional vision of judo will have a completely different style than one who focuses solely on competition. Someone who joins an aikido dojo because they like the style but wants opposition will either have to set aside their intention or find a dojo of the Tomiki school.

It is also important for us, as practitioners, to question our intentions at different periods of our practice. Indeed, we see practitioners of a style change over decades because their foundational schools no longer meet their current intentions.

What drives you to practice? What motivates you to stay in a particular school? Why this style and not another? Sometimes, habit keeps us in academies that no longer meet our expectations. Just as a teacher can change their approach to their martial art with their evolution, expectations, and intentions. A club that has trained champions can completely abandon competition because this sporting facet no longer aligns with their vision of the discipline.

And you, what is your intention in your daily practice?

Budo #Bujutsu #MartialArts #Intention #Combat #Competition #SelfDefense

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

http://www.passioncombat.net

Réflexions de Pank-Instantané #240 : Le NON intérieur

Je vous proposais hier un MP3 pour développer l’impact de votre NON dans votre dialogue intérieur. En cabinet, il y a fréquemment des demandes ou des indices sur la difficulté de dire non aux autres et, plus généralement, d’imposer ses limites sans céder aux diverses pressions. Rappelons que nous sommes des êtres sociaux et qu’un refus peut potentiellement entraîner un rejet, ce pour quoi nous ne sommes pas particulièrement bien programmés. La raison est simple : primitivement, nous souhaitions éviter de nous retrouver isolés.

Réussir à dire non aux autres peut parfois être difficile, surtout quand les personnes en face de nous sont des stratèges de la communication ou des figures d’autorité, voire simplement à cause de la pression sociale. Une chose à laquelle nous ne pensons pas souvent est que, souvent, nous ne réussissons pas à maintenir notre NON envers nous-mêmes.

Nous le voyons avec nos diverses addictions, qu’elles soient alimentaires, numériques, ou liées à la stimulation. Nous pouvons décider quelque chose et, deux heures plus tard, faire l’inverse de notre intention. Je ne parle même pas des influences extérieures : simplement nous-mêmes, nous mettons en place des compromis, voire nous entrons dans des transes fermées qui nous coupent de nos propres auto-suggestions constructives, nous laissant dans un automatisme que nous observons mais sur lequel nous n’avons pas de prise.

Renforcer notre capacité à avoir un NON absolu pour soi-même, sans négociation ni stratégie d’évitement, mais un véritable ancrage qui fait cesser toute activité pouvant nous faire céder. Cesser notre lutte contre les principes d’autorité que nous avons pu internaliser et offrir la possibilité de comprendre que si nous sommes intransigeants et inquisiteurs avec nous-mêmes, ce n’est pas pour nous faire du mal, mais au contraire, pour notre bien.

Comme pendant notre éducation, cela peut prendre un certain temps avant que cela soit effectif. Néanmoins, puisque nous sommes en contact permanent avec nous-mêmes, observant le nombre de fois où nous exprimons un refus dans le monde du travail, de la famille ou plus généralement dans la société, cela peut être un excellent élément pour comprendre l’état que nous vivons quand notre NON est véritablement un NON.

Si vous parvenez à développer, dans les jours ou semaines à venir, un NON qui permet de mettre fin automatiquement à des automatismes physiques, psychiques ou émotionnels, imaginez ce que cela pourrait vous apporter d’incroyablement constructif pour votre vie.

direNON #refus #disciplineactive #Ancrage #Potentiel

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank
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Reflections of Pank-Instantané #240: The Inner NO

Yesterday, I shared an MP3 about the impact of your NO in your inner dialogue. In counseling sessions, there are frequently requests or indications about the difficulty of saying no to others and, more generally, of setting boundaries without yielding to various pressures. Let’s remember that we are social beings and that a refusal can potentially lead to rejection, which we are not particularly well programmed to handle. The reason is simple: primitively, we wanted to avoid finding ourselves isolated.

Saying no to others can sometimes be difficult, especially when the people in front of us are communication strategists or authority figures, or simply due to social pressure. One thing we don’t often consider is that we often fail to maintain our NO with ourselves.

We see this with our various addictions, whether they are related to food, digital consumption, or stimulation. We may decide something and, two hours later, do the opposite of our intention. I’m not even talking about external influences; just with ourselves, we make compromises, or we enter closed trances that cut us off from our own constructive self-suggestions, leaving us in an automatic mode that we observe but have no control over.

Strengthening our ability to have an absolute NO for ourselves, without negotiation or avoidance strategies, but a true grounding that stops any activity that might make us give in. Ending our struggle against the internalized principles of authority and offering the possibility to understand that if we are also intransigent and inquisitive with ourselves, it is not to harm us but, on the contrary, to help us.

Just like during our education, it may take some time for this to become effective. Nevertheless, since we are constantly in contact with ourselves, observing the number of times we express a refusal in the workplace, in the family, or more generally in society, this can be an excellent element to understand the state we experience when our NO is truly NO.

If you manage to develop in the coming days or weeks a NO that automatically ends physical, psychic, or emotional automatisms, imagine what incredibly constructive things it could bring to your life.

SayNO #Refusal #ActiveDiscipline #Grounding #Potential

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank-Instantané #235 : Admettre l’ici et maintenant

Il est difficile, quand nous ne sommes pas bien, de pouvoir admettre ce que nous sommes à un moment T. Régulièrement, et je me retrouve parfois exactement dans le même récit intérieur, nous nions ce que nous sommes à un instant présent. Les systèmes de développement personnel, souvent dans le déni, aiment à préciser : “tu n’es pas telle ou telle chose, mais tu as ceci ou cela”.

En termes plus simples, tu n’as pas à t’identifier à ton pathos, tu es plus que cela. Par exemple, lorsque je parle du cancer que j’ai eu en disant “mon cancer”, certains me reprennent en expliquant qu’il ne m’appartenait pas. Cette habitude, qui part certainement d’une bonne intention, comme celle de ne pas se fixer sur le pathos, n’empêche en rien la réalité du pathos.

Une fois de plus, les faits ne portent absolument aucune considération sur ce que vous identifiez ou non. Ce qui est, est, peu importe l’état d’esprit ou la sémantique que nous utilisons pour biaiser les choses.

Pourtant, si nous n’osons pas nous confronter et admettre qu’au moment d’une consultation ou pendant une période difficile nous sommes : mal, déprimé, dépressif, blessé, abîmé, angoissé, terrorisé, etc., nous ne pouvons pas travailler dessus.

En général, en séance, les personnes disent qu’elles ne veulent plus être dans cet état ou, plus fréquemment, qu’elles ne sont pas les personnes qu’elles sont actuellement. Pourtant, factuellement, elles sont bel et bien cette personne peut-être trop sensible, trop triste ou trop en colère. Elles sont réellement cela et non pas l’image ou l’habitude de ce qu’elles étaient.

C’est comme si un athlète qui s’est brisé la jambe vous expliquait qu’il n’est pas cet être blessé en face de vous, mais un super coureur. Si dans le passé c’était vrai, sur le moment ce n’est plus le cas.

Il y a donc une difficulté entre le passé, ce que nous avons été jusqu’à maintenant, et le futur, ce que nous voulons devenir ou redevenir. Mais il manque souvent ce passage, difficile et clairement pas ok, d’admettre que nous ne sommes plus ce que nous étions et peut-être que nous ne le serons pas. Nous sommes simplement avec un problème à résoudre et nous devons nous focaliser sur ce problème, donc le présent, pour aller vers des hypothèses de solution…

#déni #lignedutemps #faits #récitintérieur #présence #accompagnement #mauvaisephase

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Reflections of Pank-Snapshot #235: Admitting the Here and Now

It is difficult, when we are not well, to admit what we are at a given moment. Regularly, and I sometimes find myself in the same inner narrative, we deny what we are at a given present moment. Personal development systems, often in denial, like to specify: “you are not this or that thing, but you have this or that.”

In simpler terms, you don’t have to identify with your pathos, you are more than that. For example, when I talk about the cancer I had, referring to it as « my cancer, » some people correct me, explaining that it did not belong to me. This habit, which certainly comes from a good intention, such as not fixating on the pathos, does not negate the reality of the pathos.

Once again, facts do not care at all about what you identify as or not. What is, is, regardless of the state of mind or semantics we use to bias things.

However, if we do not dare to confront and admit that at the moment of a consultation or during a difficult period we are: unwell, depressed, depressive, injured, damaged, anxious, terrified, etc., we cannot work on it.

In general, during a session, people say they no longer want to be in this state or, more frequently, that they are not the persons they currently are. Yet factually, they are indeed this person—perhaps too sensitive, too sad, or too angry. They are truly that and not the image or habit of what they were.

It is like an athlete who has broken their leg explaining that they are not the injured person in front of you, but a great runner. If this was true in the past, at the moment it is no longer the case.

There is thus a difficulty between the past, what we have been up to now, and the future, what we want to become or become again. But often there is this missing passage, difficult and clearly not okay, to admit that we are no longer what we were and perhaps we will not be. We are simply with a problem to solve and we must focus on the problem, thus the present, to move towards potential solutions…

#denial #timeline #facts #innernarrative #presence #support #badphase

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #227 : Définissez vos mots

Quand j’écoute mes consultants au quotidien, je leur fais souvent remarquer qu’il y a un gros problème de mentalisation et de récit intérieur parce qu’ils ne parviennent pas à savoir ce qu’ils mettent derrière les mots. Nous pensons tous que les mots que nous utilisons reflètent ce que nous pensons, pourtant, dans le cadre particulier de l’accompagnement, c’est rarement vrai.

Il y a des mots auxquels nous ne prêtons même plus attention, que nous nous sommes sans cesse répétés, que nous avons certainement croisés dans des cadres divers et que nous avons assimilés à notre façon, sans y donner plus d’attention. C’est quand nous prenons le temps d’aller voir ce que le mot peut cacher que, petit à petit, ce que nous pensions être notre problème depuis des années ne l’est pas.

Comment voulez-vous aller mieux si tout ce que vous faites ne touche pas sa cible, simplement parce que le mot que nous nous sommes persuadés d’être adapté à notre trouble n’est en fait qu’un objet indéfini, une sorte de tiroir ou de boîte dans laquelle nous avons cumulé des expériences et pensées, sans les classer, les étudier et les comprendre.

Revenir sans cesse sur les mots, les manipuler, les sentir, un peu comme le ferait un artisan. Ils deviendront vos mots, votre sens, votre histoire. C’est-à-dire qu’ils vont aussi mûrir, se désagréger parfois. Une fois que le mot retrouve sa place, son sens pour vous, les récits, les perceptions, les self-talk prennent une autre direction.

Si vous ne faites pas d’accompagnement avec un praticien, interrogez-vous régulièrement sur ce que vous mettez comme sens, comme idée sur les mots que vous vous répétez le plus dans votre quotidien.

Il est possible que vous alliez à la rencontre d’un sens que vous n’aviez pas imaginé. Amusez-vous à voir si un autre mot ne serait pas plus juste, plus adapté pour ce que vous ressentez ou percevez. Faire naître le mot juste vous donnera possiblement un nouveau paradigme de pensée et un état qui pourra changer bien des facettes de votre quotidien.

#mots #verbes #définition #attention #pensée #récit #selftalk

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #227: Define Your Words

When I listen to my clients daily, I often point out that there is a significant issue with their mentalization and inner narrative because they themselves do not know what they mean by the words they use. We all think that the words we use reflect what we think, yet, in the specific context of support, this is rarely true.

There are words that we no longer pay attention to, that we have constantly repeated to ourselves, that we have certainly encountered in various contexts, and have assimilated in our own way without giving them much thought. It’s when we take the time to see what the word might hide that gradually what we thought was our problem for years is not.

How can you get better if everything you are doing misses the mark, simply because the word you convinced yourself was suitable for your issue is actually just an undefined object, a sort of drawer or box in which you have accumulated experiences and thoughts without sorting, studying, and understanding them?

Constantly revisit words, manipulate them, feel them, much like a craftsman would. It will be your word, your meaning, your story, meaning it will also mature and sometimes disintegrate. Once the word finds its place, its meaning for you, the narratives, perceptions, and self-talk take a different direction.

If you are not working with a practitioner, regularly question what meaning or idea you attribute to the words you repeat most in your daily life.

You might encounter a meaning you hadn’t imagined. Have fun seeing if another word might be more accurate, more suitable for what you feel or perceive. Discovering the right word could potentially give you a new thought paradigm and a state that can change many facets of your daily life.

#words #verbs #definition #attention #thought #narrative #selftalk

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #216 : Récession Personnelle

Nous le savons, le développement personnel, qui partait d’une bonne intention, est devenu un vrai problème aussi bien dans le monde privé que dans les entreprises. On nous vend constamment l’idée que nous devons ou pouvons faire mieux, devenir une meilleure version de nous-mêmes. En bref, il y a une pression constante à être meilleur, alors que beaucoup ignorent ce qu’ils sont réellement.

Mais replaçons les choses dans leur contexte. Nous ne sommes pas des êtres particulièrement géniaux. Je sais que les vidéos et les auteurs véhiculent beaucoup l’idée que nous sommes des êtres fabuleux.

Je ne vous connais pas, mais il y a de fortes chances que vous soyez sympathique par moments et insupportable à d’autres. Nous ne sommes pas des êtres de lumière avec une aura merveilleuse; nous sommes des humains assez simples, avec des qualités qui sont parfois mises en avant et des défauts qui sont souvent cachés.

J’ai constaté que pour beaucoup de consultants, lorsqu’on leur dit qu’ils sont normaux, cela est mal perçu. C’est là où réside une contradiction : une doctrine du bien-être essaie constamment de nous convaincre que tout le monde est exceptionnel, mais la réalité quotidienne pour 99 % des gens n’a rien d’exceptionnel. Penser que nous ne sommes que des êtres humains qui vivront et mourront sans avoir « rempli leur mission ou accompli de grandes choses » peut devenir anxiogène.

Nous sommes pourtant tout à fait ordinaires, sauf peut-être pour notre entourage proche. Nous disparaîtrons de la mémoire collective peu de temps après notre mort. Nous n’aurons pas marqué l’humanité par notre passage, et même si notre bilan sur terre n’est pas forcément mauvais, il ne sera rien de mémorable. Même votre famille, dès la génération de vos petits-enfants, n’aura qu’un vague souvenir de vous.

Embrasser notre normalité et ne pas chercher à être plus que ce que nous pouvons être, ne pas chercher à nous développer outre mesure, mais simplement évoluer comme nous le pouvons, c’est cesser de se mettre la pression pour être chaque jour meilleur. Il s’agit simplement de respecter ce que nous pouvons faire et avoir au quotidien.

Rappelons-nous, sans être nihilistes, que nous sommes peu de chose, mais cela ne nous empêche pas d’être bien dans cette condition et de faire en sorte que nous soyons satisfaits de notre vie.

#développementpersonnel #récessionpersonnelle #normalité #exceptionnel #pouvoirlimité #satisfaction #contentement

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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.Reflections from Pank / Snapshot #216: Personal Recession

We know it: personal development, which started with good intentions, has become a real problem both in private life and in businesses. We are constantly sold the idea that we must or can do better, become a better version of ourselves. In short, there is a constant pressure to be better, while many do not truly know who they are.

But let’s put things into perspective. We are not particularly amazing beings. I know that videos and authors often convey the idea that we are fabulous beings.

I don’t know you, but chances are you are nice at times and unbearable at others. We are not beings of light with a wonderful aura; we are quite simple humans, with qualities that are sometimes highlighted and faults that are often hidden.

I have noticed that for many consultants, being told that they are normal is taken badly. This is where a contradiction lies: a wellness doctrine constantly tries to convince us that everyone is exceptional, but the daily reality for 99% of people is nothing exceptional. Thinking that we are merely humans who will live and die without having « fulfilled a mission or done great things » can become anxiety-inducing.

Yet, we are quite ordinary, except perhaps to our close circle. We will fade from collective memory shortly after our death. We will not have marked humanity with our presence, and even if our life record is not necessarily bad, it will not be memorable. Even your family, from your grandchildren’s generation onwards, will only have a vague memory of you.

Embracing our normality and not striving to be more than we can be, not seeking to develop excessively but just evolving as we can, means stopping the pressure to be better every day. It’s simply about respecting what we can do and have on a daily basis.

Let’s remember, without being nihilistic, that we are but little, yet this does not prevent us from being okay with this condition and ensuring that we are satisfied with our life.

#personaldevelopment #personalrecession #normality #exceptional #limitedpower #satisfaction #contentment

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

HnO Hypnosophie #749 : Des dérives dans le Développement Personnel #1 ?

Je lis beaucoup d’articles ou je vois un paquet de vidéos sur les dérives du développement personnel, et comme partout oui … il y a des dérives.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Toutes vidéos HnO répertoriées ici : https://bit.ly/2UHyREj
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DéveloppementPersonnel #Dérives #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

Hypnosophie #705 / Programme Hypnose Dragon Ball #0 : Introduction

Mon nouveau projet audio. Un programme de 14 sessions sur les bases de Dragon Ball.

Disponible Gratuitement sur : http://www.hypnosedragonball.fr (d’ici le 4 janvier)

Des milliers de Mp3 gratuits : https://www.mp3hypnosegratuit.com

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
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dragonball #kamehameha #hypnosedragonball #Mp3Hypnose #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie