Réflexions de Pank / Instantané #413 : Trouver du plaisir dans l’effort

Ce texte explore la nécessité d'accepter l'effort comme une constante de la vie, indépendamment du résultat. Il souligne que l'effort ne garantit pas le succès, et que l'échec est une possibilité normale. L'auteur propose de déplacer la perspective du "plaisir" à celle du "bénéfice" intrinsèque de l'effort, même en l'absence de réussite externe. Ces bénéfices peuvent inclure la reconnaissance de sa propre capacité à persévérer et la découverte de leçons précieuses, permettant de continuer malgré la difficulté et l'absence de résultats immédiats.

Si nous n’avons pas vraiment le choix dans la vie que de faire des efforts pour obtenir ce que l’on veut, que ce soit en nous ou dans nos environnements, nous allons devoir apprendre à nous habituer à cette dépense d’énergie.

Comme nous en avons déjà parlé, un effort ne « mérite » pas un résultat attendu ; il n’y a aucune raison que nous obtenions ce que nous désirons même si nous nous battons comme un beau diable pour l’avoir. C’est déjà un élément que nous devons admettre au commencement. Même si nous savons que nous pouvons orienter notre dialogue interne vers des idées « positives » vis-à-vis de nos objectifs, nous ne devons néanmoins pas nous mentir et la possibilité des échecs est normale.

Une fois que nous savons que pour une grande majorité d’entre nous, nous allons devoir fournir des efforts sans être assuré du résultat et que cela peut demander beaucoup de temps, sur le papier, ça ne donne pas vraiment envie. Et c’est là que nous pouvons y mettre ou plutôt y développer une notion de plaisir.

Le mot n’est pas juste, je dirais plutôt du bénéfice à l’effort, mais attention, cela n’a rien à voir avec la réussite. Que nous parvenions là où nous le souhaitons ou pas, les efforts que nous aurons fournis nous auront apporté des bénéfices, même si parfois, il faut se creuser la tête pour les trouver.

Cela peut être simplement le fait de se dire que nous sommes capables de faire des efforts. Cela peut être décevant parce que cela peut ne pas nous avoir apporté de résultat, mais nous cherchons ce que cela nous apporte.

Ce qui est intéressant, et on pourrait dire pour 80% des choses que nous mettons en place, c’est que nous pouvons apprendre à regarder les bénéfices de nos efforts dans nos actions. Ça ne retire pas que c’est difficile, parfois profondément ennuyant, mais au moins nous cherchons à ne pas nous effondrer au moindre effort sans résultat, et continuons bon gré mal gré, un jour de plus…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #413: Finding Pleasure in Effort

If we don’t really have a choice in life but to make efforts to get what we want, whether it’s within ourselves or in our environments, we will have to learn to get used to this expenditure of energy.

As we have already discussed, an effort does not « deserve » an expected outcome; there is no reason for us to get what we desire even if we fight tooth and nail for it. This is already something we must admit from the start. Even if we know that we can orient our internal dialogue towards « positive » ideas regarding our goals, we must nevertheless not lie to ourselves, and the possibility of failure is normal.

Once we know that for a large majority of us, we will have to make efforts without being assured of the result and that this can take a lot of time, on paper, it doesn’t really sound appealing. And that’s where we can introduce, or rather develop, a notion of pleasure.

The word isn’t quite right; I would rather say the benefit of effort, but be careful, this has nothing to do with success. Whether we achieve what we want or not, the efforts we have made will have brought us benefits, even if sometimes, we have to rack our brains to find them.

This can simply be the fact of telling ourselves that we are capable of making efforts. It can be disappointing because it may not have brought us a result, but we look for what it does bring us.

What is interesting, and one could say for 80% of the things we implement, is that we can learn to look at the benefits of our efforts in our actions. This doesn’t negate that it’s difficult, sometimes profoundly boring, but at least we seek not to collapse at the slightest effort without result, and continue willy-nilly, one more day…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #411 : Le manque de réalisme écologique

Ce texte, issu des réflexions de Pank, critique la vision occidentale de l'écologie, la qualifiant d'ethnocentrique et de privilégiée. L'auteur soutient que l'inquiétude climatique est centrée sur l'humain et sa "grandeur civilisationnelle", ignorant la résilience d'autres espèces. Il dénonce un "colonialisme de la bien-pensance" où les pays développés imposent des restrictions écologiques à des populations en difficulté, tout en pratiquant des actions hypocrites comme l'exportation de déchets. Le texte souligne le fossé entre les préoccupations écologiques d'une minorité et les besoins de survie de la majorité mondiale, remettant en question l'efficacité des approches actuelles.

Hier, avec la team HnO, nous parlions écologie, un sujet pour lequel je ne porte aucun intérêt, très égoïstement, et surtout parce que c’est un discours et des actions complètement ethnocentrés et issus des privilégiés que nous, Occidentaux, sommes.

Qu’il y ait un réchauffement climatique, oui, mais nous ne sommes pas inquiets pour la planète, mais pour nous : les humains et notre « grandeur civilisationnelle ».

Dur de se dire que notre espèce va s’éteindre sans l’aide de météorites ou de pluie d’acide, mais grâce à notre « intelligence supérieure », alors que des poissons et certains animaux sont, eux, des descendants directs d’époques où l’humain n’existait pas.

Comme quoi, ce n’est pas seulement la taille du cerveau qui permet de survivre et de s’adapter.

Dans les discours qui viennent de notre cercle de pensées dominantes (mais en voie d’extinction), nord-américain et européen, nous continuons une sorte de colonialisme de la bien-pensance.

Cesser les voitures polluantes, d’exploiter la terre ou les climatiseurs, dans des pays ou des villes où il fait déjà 45 degrés, où les gens vivent et galèrent avec 2 euros par jour, et cherchent à obtenir ce que les dominants leur refusent parce qu’eux l’ont eu mais ne sont pas convaincus… Parce que ça change le climat.

Pour se donner bonne conscience, on organise des conventions et des lois, du tri qu’on envoie néanmoins en Indonésie…

Super, 1,5 milliard d’humains maximum avec la pensée écologique pour 6,5 milliards qui survivent et cherchent à avoir une vie meilleure… On s’étonne que nos actions ne fonctionnent pas… C’est comme si ta ville était 100 % écolo, croire que si ton pays est sous canicule, tu ne la vivras pas… Encore une marque de la vision des tout-puissants et des « moi-je »…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #411: The Lack of Ecological Realism

Yesterday, with the HnO team, we were talking about ecology, a subject I have no interest in, very selfishly, and especially because it’s a discourse and actions that are completely ethnocentric and come from the privileged people that we, Westerners, are.

That there is global warming, yes, but we are not worried about the planet, but about ourselves: humans and our « civilizational grandeur. »

It’s hard to think that our species will go extinct without the help of meteorites or acid rain, but thanks to our « superior intelligence, » while some fish and animals are direct descendants of times when humans didn’t exist.

Which goes to show that it’s not just brain size that allows one to survive and adapt.

In the discourses coming from our dominant (but endangered) North American and European thought circles, we continue a kind of colonialism of well-thinking.

Stopping polluting cars, exploiting the land, or air conditioners, in countries or cities where it’s already 45 degrees, where people live and struggle with 2 euros a day, and seek to obtain what the dominant ones deny them because they had it but aren’t convinced… Because it changes the climate.

To ease our conscience, we organize conventions and laws, sorting that we nevertheless send to Indonesia…

Great, a maximum of 1.5 billion humans with ecological thinking for 6.5 billion who are surviving and seeking a better life… We’re surprised that our actions don’t work… It’s like if your city was 100% eco-friendly, believing that if your country is under a heatwave, you won’t experience it… Another sign of the vision of the all-powerful and the « me-me »…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank
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Les instantanés de Pank / Réflexion #13 : Encore et toujours plus ?

Je suis par nature minimaliste, ce qui crée un biais dès le départ. J’ai pris il y a longtemps conscience de l’omniprésence de la sollicitation à la consommation (cf : Les instantanés de Pank / Réflexion #7 : Cette transe de consommation). Malgré cela, est ce que vous avez remarqué que nous n’avons jamais vécu une ère aussi incroyable que celle que nous connaissons actuellement. Je ne parle pas seulement des dernières décennies, mais depuis le début de l’humanité.

Même si malheureusement ce pic est en train de s’éteindre en raison de notre obsession du toujours plus, nous pouvons reconnaître la chance que nous (l’Occident) avons eue depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous avons été témoins de la maturité de l’ère industrielle, du développement de l’ère technologique et des prémices de l’ère numérique voire artificielle. Nous vivons dans l’abondance. Internet nous offre une infinité de connaissances, d’informations, d’échanges et de stimulations, avec la sensation de gratuité.

Nous pouvons consommer des fruits et légumes issus d’autres continents sans nous préoccuper de leur provenance, sans même être surpris. Pour la grande majorité d’entre nous, nos appartements et maisons sont équipés d’eau courante et de sanitaires. Sans parler de tout ce qui compose un lieu de vie, comme les télévisions et autres appareils.

Nous avons des enseignes à bas prix et des boutiques de luxe, nous pouvons manger pour quelques euros tout en dépensant des milliers pour un dîner. Nous sommes constamment en train de consommer, que ce soit le temps des autres, les ressources intellectuelles ou celles de notre environnement naturel. Et pourtant, nous trouvons encore des raisons de ressentir un manque, un manque d’attention, d’amour ou de joie. Nous avons parfaitement le droit de ne pas être satisfaits, tout comme nous avons le droit de nous ennuyer.

Pour répondre à la perte d’impact religieux/spirituel, nous avons toute une gamme de techniques de développement personnel. Plus je discute avec des personnes qui se sont plongées dans ces méthodes, plus je les vois aspirer à toujours plus. Comme si le besoin de plus et d’encore comblait le contentement. Plus de stages, plus de livres, plus de techniques. Nous savons que la grande majorité des personnes qui suivent des formations en ligne ne les achèveront jamais. Pourtant, la satisfaction immédiate réside dans l’acte de les acheter, de se dire « je peux consommer ».

Sans répéter ce que nous savons déjà sur l’effet de la dopamine, quand allons-nous nous dire « faisons avec ce que nous avons » plutôt que de chercher toujours plus, sans jamais avoir utilisé et maîtrisé ce que nous possédons déjà ? Pourquoi choisir un produit plus moderne et performant si nous n’utilisons même pas les fonctions de base de cet outil ?

Pourquoi chercher davantage d’intensité et de stimulation si nous ne sommes plus capables de savourer les goûts et d’écouter nos sens dans leur subtilité ? C’est comme préférer une énorme pizza industrielle à une petite préparée par un spécialiste.

Sommes-nous effrayés par la peur de manquer, nous, cette macro-génération (années 50-2010) qui avons si peu connu le manque, qui ne savons même plus apprécier ce que nous avons déjà ? Cela signifie que nous avons déjà les yeux rivés sur ce qui nous manque plutôt que de voir ce que nous avons déjà et qui est devenu insipide.

Est-ce que le toujours plus procure une satisfaction à long terme ? Est-ce que cela a même un sens lorsque l’on voit tout ce que les gens entassent dans leurs caves ou remplissent de poussière dans leurs placards ? Est-ce que la qualité de vie et le bonheur subjectif sont réellement vécus à travers l’accumulation de ces « plus » au fil des mois et des années ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

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English Version

Snapshots from Pank / Reflection #13: More and More?

I am inherently a minimalist, which creates a bias from the start. I became aware long ago of the omnipresence of consumer solicitation (see: Snapshots from Pank / Reflection #7: The Trance of Consumption). Despite that, have you noticed that we have never lived in such an incredible era as the one we are currently experiencing? I’m not just referring to the last few decades, but since the beginning of humanity.

Even though this peak is unfortunately fading due to our obsession with always wanting more, we can recognize the fortunate opportunity we (the West) have had since World War II. We have witnessed the maturity of the industrial era, the development of the technological era, and the beginnings of the digital and even artificial era. We live in abundance. The internet offers us an infinity of knowledge, information, exchanges, and stimulation, with a sense of gratuity.

We can consume fruits and vegetables from other continents without worrying about their origin, without even being surprised. For the vast majority of us, our apartments and houses are equipped with running water and sanitation facilities. Not to mention everything that makes up a living space, such as televisions and other devices.

We have low-cost stores and luxury boutiques, where we can eat for a few euros while spending thousands on a dinner. We are constantly consuming, whether it’s other people’s time, intellectual resources, or those from our natural environment. And yet, we still find reasons to feel a lack, a lack of attention, love, or joy. We have every right to be dissatisfied, just as we have the right to feel bored.

To compensate for the loss of religious/spiritual impact, we have a whole range of personal development techniques. The more I talk to people who have immersed themselves in these methods, the more I see them yearning for more and more. As if the need for more and even more fills the contentment. More workshops, more books, more techniques. We know that the vast majority of people who take online courses will never complete them. Yet, the immediate satisfaction lies in the act of purchasing them, in saying to oneself, « I can consume. »

Without repeating what we already know about the dopamine effect, when will we say to ourselves, « Let’s make do with what we have » instead of always seeking more, without ever having used and mastered what we already possess? Why choose a more modern and efficient product if we don’t even use the basic functions of that tool?

Why seek more intensity and stimulation if we are no longer capable of savoring flavors and listening to our senses in their subtlety? It’s like preferring a huge industrial pizza to a small one prepared by a specialist.

Are we afraid of the fear of missing out, we, this macro-generation (1950-2010) that has experienced so little scarcity, that we no longer know how to appreciate what we already have? It means that we already have our eyes fixed on what we lack, rather than seeing what we already have and has become tasteless.

Does more and more provide long-term satisfaction? Does it even make sense when we see all the things people accumulate in their basements or gather dust in their closets? Is the quality of life and subjective happiness truly experienced through the accumulation of these « extras » over months and years?

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

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