Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #242 : L’ouverture à l’affrontement

Une réflexion sur l'importance de l'ouverture et de l'accueil dans les arts martiaux, au-delà de la simple technique. Comment l'abandon de la garde, tant dans la pratique martiale que dans la vie quotidienne, peut mener à une maîtrise plus profonde des confrontations.

Je relis un livre sur l’aïkido qui m’avait beaucoup plu il y a quelques années. Peu importe la notion d’efficacité, qui pour moi n’est pas le but de la discipline, je trouve des éléments philosophiques et des travaux intérieurs passionnants avec cette méthode. Il y a cette notion posturale où il n’y a pas de garde, cette attente et cet accueil de l’autre.

Cette idée et cette pratique physique offrent un passage du vide de l’action à la dynamique d’attaque. Ce laps de temps entraîne une réponse à la fois physique et mentale. Se dire que nous sommes ouverts aux actes (dans notre cas « agression ») mais avec une intention d’accueil, c’est-à-dire d’absorption de l’autre (et de son comportement), est passionnant.

Je sais que les pratiquants de Systema ont aussi cette notion très absorbante de l’action proposée par l’autre pour donner une réponse. Cela se retrouve en Judo ou Jiu-Jitsu, dans la philosophie de Kano : quand ton adversaire pousse, tire ; quand il tire, pousse.

Je trouve qu’au-delà de la pratique du corps, c’est une chose que nous devrions être capables de mettre en place dans notre quotidien. Venir sans garde dans toutes les situations de notre vie. Non pas comme un naïf qui ne s’attend pas à la violence, la colère ou la haine possibles dans différents contextes du quotidien, mais comme le pratiquant qui, avec confiance et conscience, accepte l’accueil de l’autre et des situations, et sait aussi réorienter ou neutraliser ce qui serait empreint d’agressivité et d’intention négative.

Parvenir à baisser la garde, à relâcher ses défenses face à l’inconnu de la vie, chercher à s’unifier plutôt qu’à diviser, tout en restant attentif et ouvert aux ombres qui peuvent s’exprimer, entraîne le pratiquant dans une utilisation de son expérience martiale à un autre niveau.

Nous ne devons néanmoins pas feindre l’ouverture, être sans garde pour surcompenser par une démonstration de puissance, alors qu’en réalité, cela ferme aux autres et provoque une « agression » par des comportements « cools ».

aikido #systema #Judo #Jiujitsu #Ouverture #garde #absorption

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #242: The Openness to Confrontation

I’m rereading a book on Aikido that I enjoyed a lot a few years ago. Regardless of the notion of effectiveness, which for me is not the goal of the discipline, I find fascinating philosophical elements and inner work within this method. There’s this postural notion where there is no guard, this waiting and welcoming of the other.

This idea and physical practice offer a transition from the void of action to the dynamics of attack. This lapse of time triggers both a physical and mental response. The thought that we are open to actions (in our case, « aggression ») but with an intention of welcoming, that is, absorbing the other (and their behavior), is fascinating.

I know that practitioners of Systema also have this very absorbing notion of the action proposed by the other to give a response. This is also found in Judo or Jiu-Jitsu, in Kano’s philosophy: when your opponent pushes, pull; when he pulls, push.

I believe that beyond the practice of the body, this is something we should be able to implement in our daily lives. Approaching all situations in life without a guard. Not as a naive person who doesn’t expect violence, anger, or possible hatred in different contexts of daily life, but as a practitioner who, with confidence and awareness, accepts the welcoming of the other and situations, and also knows how to redirect or neutralize what might carry aggression and negative intent.

To lower the guard, to release defenses in the face of life’s unknowns, to seek unity rather than division, while remaining attentive and open to the shadows that may emerge, brings the practitioner to use their martial experience on another level.

However, we must not feign openness, be without a guard as an overcompensation for demonstrating power, when in reality, this closes us off to others and causes « aggression » through « cool » behaviors.

aikido #systema #Judo #Jiujitsu #Openness #guard #absorption

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #227 : Le combat, un chemin vers la découverte des autres.

J’ai une vision complètement biaisée de la vie, comme quoi cette dernière est constamment une lutte. Tout demande de la confrontation et je suis bien loin d’être sur la voie de O Sensei, en me sentant en lien, en communion avec le grand tout. Ça viendra peut-être, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas avec les années qui se succèdent. Pas de chance, je n’aurai pas un Satori au milieu d’un combat qui me ferait tout comprendre 🙂

Le fait de passer une grande, voire la majeure partie de ma vie dans un dojo, m’a fait rencontrer de nombreuses personnes, et beaucoup sont devenus des amis incroyables. Je me demandais ce qui, pour moi, apportait cela. Initialement, les salles de sport de combat, ce n’est pas Fitness Park : on n’est pas là pour papoter, prendre des minutes de récupération.

J’ai encore une vision très stricte du karaté dans ma façon de pratiquer, ce qui signifie qu’on ne parle pas, on s’exerce. On peut s’interroger pendant les techniques, mais sinon, silence. Ce ne sont donc pas les débats d’idées exaltées qui font que nous accrochons avec l’autre. Certes, il y a le post-training où, en plus dans ma salle, on peut rester à s’étirer et papoter, mais là encore, le quotidien reprend son rythme et beaucoup partent à la douche et s’envolent.

Il reste donc l’échange en pratique, et je pense plus précisément au combat. Comme je le partage depuis longtemps, le combat (avec mon point de vue biaisé) est la plus pure des discussions. Dans la façon de combattre de nos partenaires, nous apprenons ce qu’ils sont, leur agressivité, leur intention ou l’attention qu’ils portent.

Il y a une accroche ou un rejet qui se fait. Un échange sans mots, sans artifices, parce que les coups ou les luttes nous brisent tous les masques, et plus encore quand nous sommes dans un stress intense, par exemple quand nous nous faisons complètement étrangler ou secouer dans tous les sens. Nous y démontrons nos ombres comme nos lumières.

C’est quand on est dans le stress, sous pression et sans les codes sociaux imposés que nous pouvons voir ce que l’autre est (théorie totalement personnelle). Du coup, subconsciemment, il y a des personnes avec qui on accroche et d’autres avec qui nous resterons plus à distance.

Ces confrontations, ces dialogues nous donnent envie par la suite d’aller découvrir le verbal, puis l’ensemble des strates socio-éducatives de nos partenaires. Mais au fond, on sait que ce sont juste des informations secondaires : sa réaction au stress du combat nous ayant déjà dévoilé beaucoup.

combat #amitié #découverte #discussion #échange #partage #masque #éducation

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #227: Combat, a Path to Discovering Others

I have a completely biased view of life, thinking it is constantly a struggle. Everything demands confrontation, and I am far from being on the path of O Sensei, feeling in tune, in communion with the greater whole. It might come one day, but I don’t feel that’s the case as the years go by. No luck, I won’t have a Satori in the middle of a fight that will make me understand everything 🙂

Spending a large, even the major part of my life in a dojo, has made me meet many people, and many have become incredible friends. I wondered what, for me, brought this about. Initially, combat sports gyms are not Fitness Park: we are not there to chat or take recovery breaks.

I still have a very strict karate vision in my way of practicing, which means we don’t talk, we practice. We can question techniques, but otherwise, silence. It’s not the lively debates that make us connect with each other. Sure, there’s the post-training where, in my gym, we can stay to stretch and chat, but again, everyday life resumes, and many head to the shower and leave.

So, what remains is the exchange in practice, and I think more specifically, in combat. As I have shared for a long time, combat (with my biased point of view) is the purest of discussions. In the way our partners fight, we learn who they are, their aggressiveness, their intention, or the attention they give.

There is a connection or a rejection that happens. An exchange without words, without artifice, because the blows or struggles break all our masks, especially when we are under intense stress, for example, when we are completely choked or shaken in every direction. We reveal our shadows as well as our lights.

It’s when we are under stress, under pressure, and without imposed social codes that we can see what the other person is (totally personal theory). Thus, subconsciously, there are people we connect with and others we will keep at a distance.

These confrontations, these dialogues, make us want to discover the verbal aspect afterward, and then all the socio-educational layers of our partners. But deep down, we know these are just secondary information: their reaction to the stress of combat has already revealed a lot to us.

combat #friendship #discovery #discussion #exchange #sharing #mask #education

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions de Pank-Instantané #235 : Admettre l’ici et maintenant

Il est difficile, quand nous ne sommes pas bien, de pouvoir admettre ce que nous sommes à un moment T. Régulièrement, et je me retrouve parfois exactement dans le même récit intérieur, nous nions ce que nous sommes à un instant présent. Les systèmes de développement personnel, souvent dans le déni, aiment à préciser : “tu n’es pas telle ou telle chose, mais tu as ceci ou cela”.

En termes plus simples, tu n’as pas à t’identifier à ton pathos, tu es plus que cela. Par exemple, lorsque je parle du cancer que j’ai eu en disant “mon cancer”, certains me reprennent en expliquant qu’il ne m’appartenait pas. Cette habitude, qui part certainement d’une bonne intention, comme celle de ne pas se fixer sur le pathos, n’empêche en rien la réalité du pathos.

Une fois de plus, les faits ne portent absolument aucune considération sur ce que vous identifiez ou non. Ce qui est, est, peu importe l’état d’esprit ou la sémantique que nous utilisons pour biaiser les choses.

Pourtant, si nous n’osons pas nous confronter et admettre qu’au moment d’une consultation ou pendant une période difficile nous sommes : mal, déprimé, dépressif, blessé, abîmé, angoissé, terrorisé, etc., nous ne pouvons pas travailler dessus.

En général, en séance, les personnes disent qu’elles ne veulent plus être dans cet état ou, plus fréquemment, qu’elles ne sont pas les personnes qu’elles sont actuellement. Pourtant, factuellement, elles sont bel et bien cette personne peut-être trop sensible, trop triste ou trop en colère. Elles sont réellement cela et non pas l’image ou l’habitude de ce qu’elles étaient.

C’est comme si un athlète qui s’est brisé la jambe vous expliquait qu’il n’est pas cet être blessé en face de vous, mais un super coureur. Si dans le passé c’était vrai, sur le moment ce n’est plus le cas.

Il y a donc une difficulté entre le passé, ce que nous avons été jusqu’à maintenant, et le futur, ce que nous voulons devenir ou redevenir. Mais il manque souvent ce passage, difficile et clairement pas ok, d’admettre que nous ne sommes plus ce que nous étions et peut-être que nous ne le serons pas. Nous sommes simplement avec un problème à résoudre et nous devons nous focaliser sur ce problème, donc le présent, pour aller vers des hypothèses de solution…

#déni #lignedutemps #faits #récitintérieur #présence #accompagnement #mauvaisephase

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Reflections of Pank-Snapshot #235: Admitting the Here and Now

It is difficult, when we are not well, to admit what we are at a given moment. Regularly, and I sometimes find myself in the same inner narrative, we deny what we are at a given present moment. Personal development systems, often in denial, like to specify: “you are not this or that thing, but you have this or that.”

In simpler terms, you don’t have to identify with your pathos, you are more than that. For example, when I talk about the cancer I had, referring to it as « my cancer, » some people correct me, explaining that it did not belong to me. This habit, which certainly comes from a good intention, such as not fixating on the pathos, does not negate the reality of the pathos.

Once again, facts do not care at all about what you identify as or not. What is, is, regardless of the state of mind or semantics we use to bias things.

However, if we do not dare to confront and admit that at the moment of a consultation or during a difficult period we are: unwell, depressed, depressive, injured, damaged, anxious, terrified, etc., we cannot work on it.

In general, during a session, people say they no longer want to be in this state or, more frequently, that they are not the persons they currently are. Yet factually, they are indeed this person—perhaps too sensitive, too sad, or too angry. They are truly that and not the image or habit of what they were.

It is like an athlete who has broken their leg explaining that they are not the injured person in front of you, but a great runner. If this was true in the past, at the moment it is no longer the case.

There is thus a difficulty between the past, what we have been up to now, and the future, what we want to become or become again. But often there is this missing passage, difficult and clearly not okay, to admit that we are no longer what we were and perhaps we will not be. We are simply with a problem to solve and we must focus on the problem, thus the present, to move towards potential solutions…

#denial #timeline #facts #innernarrative #presence #support #badphase

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #202 : Accepter le désaccord

Actuellement, les médias mettent en lumière les nombreux désaccords entre les différentes franges de la population. Les réactions sont variées, allant de la moquerie à la violence, que ce soit sur les campus ou lors de manifestations. On observe une tentative de la part d’un camp ou d’une idéologie de se revendiquer et surtout de confronter les opinions adverses.

Je trouve que c’est une chose saine et, comme je vous l’avais déjà partagé avec les luttes féministes, je suis favorable à l’opposition, aux luttes et aux confrontations. Pour moi, ce qui m’intéresse, c’est de voir quel camp l’emportera. Cela ressemble à ces passionnés de combats qui observent, souvent inconsciemment, une confrontation physique ou psychologique pour décider vers qui ils vont se tourner.

Le vainqueur écrit l’histoire, définit les règles et donne les directions ; c’est d’ailleurs pour cela que nous avons des formes de révisionnisme. Celui qui gagne décide, impose et parfois exécute ceux qui perdent.

C’est le cas dans les courants politiques et idéologiques, mais aussi dans les entreprises, les familles et même les regroupements associatifs. Ce qui est plus difficile à admettre pour moi, c’est la volonté d’adhésion à ce qu’une frange de population plus ou moins importante juge juste.

On sait que l’histoire a contraint des milliards d’humains, par la force ou par une éducation plus ou moins imposée, à adhérer à certaines idées. On l’a vu récemment avec Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, qui, après quelques semaines de « disparition éducative », a modifié son discours vis-à-vis du gouvernement de Pékin.

Lutter pour promouvoir ses idées et essayer de les transformer en lois ou en nouveaux comportements est un combat intéressant. Cependant, croire que l’on peut changer les opposants ou simplement faire adhérer des personnes réticentes est une perte de temps et ne mènera jamais à une victoire.

Il est préférable d’accepter le désaccord et de le reconnaître, de savoir qu’il n’y a pas de consensus possible sur certains points de vue pour, stratégiquement, identifier les véritables opposants et les idées contraires, plutôt que d’imposer une dictature de la pensée qui attire de faux alliés préparant une contre-attaque.

Au quotidien, savoir que des connaissances, amis ou proches ne partageront jamais notre opinion n’est pas problématique. Mieux encore, cela ne nous empêche pas de discuter de ces sujets, en sachant que parfois, nous serons juste dans l’écoute et la compréhension.

#dictature #manifestation #lutte #éducation #modèleunique #inquisition #bienpensance #victoire #défaites

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #202: Embracing Disagreement

Currently, the media shines a spotlight on the numerous disagreements among various segments of the population. Reactions range from mockery to violence, whether on college campuses or during protests. We see efforts from one side or ideology to assert itself and especially to confront opposing views.

I believe this is a healthy thing, and as I’ve previously shared regarding feminist struggles, I am in favor of opposition, struggles, and confrontations. For me, the interest lies in seeing which side will prevail. It’s similar to fight enthusiasts who, often unconsciously, watch a physical or psychological confrontation to decide whom to support.

The victor writes history, sets the rules, and dictates directions; this is why we have forms of revisionism. The winner decides, imposes, and sometimes executes those who lose.

This is the case in political and ideological currents, but also in businesses, families, and even associations. What is harder for me to accept is the desire to adhere to what a more or less significant segment of the population deems right.

History has forced billions of humans, through force or somewhat imposed education, to adhere to certain ideas. We saw this recently with Jack Ma, the founder of Alibaba, who, after a few weeks of « educational disappearance, » changed his stance towards the Beijing government.

Fighting to promote one’s ideas and trying to turn them into laws or new behaviors is an interesting battle. However, believing that one can change opponents or merely persuade reluctant people is a waste of time and will never lead to victory.

It is better to accept disagreement and recognize it, knowing that there is no possible consensus on certain viewpoints. Strategically, it’s important to identify the real opponents and opposing ideas rather than imposing a thought dictatorship that attracts false allies preparing for a counterattack.

In daily life, knowing that acquaintances, friends, or relatives will never share our opinion is not problematic. Better yet, it doesn’t prevent us from discussing these topics, knowing that sometimes, we will just be listening and understanding.

#dictatorship #protest #struggle #education #singlemodel #inquisition #righteousness #victory #defeats

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

HnO Hypnosophie #889 : Être prêt à la confrontation quand on a le pouvoir.

La passivité des personnes qui ont le pouvoir est parfois une choses étonnantes.

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Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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