Réflexions de Pank / Instantané #488 : Est-ce que la PNL n’a pas confondu simple et facile ?

Je suis un fan de PNL. C’est par ce chemin que je suis entré dans l’hypnose. J’aime cette façon de créer des outils simples qui sont efficaces dans bien des situations. Avec le temps, que ce soit en France ou aux US, j’ai l’impression que la PNL, cette façon plus simple de s’approprier le travail d’Erickson, a peut-être ouvert la voie à une confusion.

La simplicité n’est pas la facilité. Elle appréhende, et surtout, elle maîtrise la complexité pour créer une orientation qui remet en place les différents éléments afin de les rendre fluides. Le problème de la PNL est d’avoir fait croire que l’accompagnement est facile.

Il n’y a pas de cas faciles, il y a des sessions plus simples. L’hypnose est complexe, elle non plus n’est pas facile. Ce qui l’est, c’est l’induction, ce sont les approfondissements. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est de trouver les causes, de les comprendre, de les amener à être exploitables, de permettre de faire émerger des clés, des solutions du subconscient. C’est de simplifier la vie de notre consultant en lui rappelant que sa structure psychique peut lui donner l’illusion que tout deviendra plus facile, alors que ce sera juste plus simple.

La PNL est une superbe méthode qui utilise la transe sans aimer la nommer, et qui a petit à petit vérolé les sessions en mettant de côté la prise en compte de la transe et son importance dans la spécificité de la méthode. Un travail avec une partie complexe de soi qui peut souvent agir comme un enfant.

Vous le savez sûrement, en anglais, il y a une sorte de faux-ami : le “facilitator”, qui est parfois le nom donné au praticien d’une méthode d’accompagnement. Il serait peut-être plus juste de les appeler des « simplificateurs » ? La PNL, avec le côté tout-puissant de Bandler, a peut-être très bien orienté son business en vendant du facile, alors que sur le terrain, dans nos cabinets, cette illusion rencontre rapidement la difficulté des maux des consultants…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #488: Has NLP confused simple and easy?

I am an NLP fan. It is through this path that I entered hypnosis. I love this way of creating simple tools that are effective in many situations. Over time, whether in France or the US, I have the impression that NLP—this simpler way of appropriating Erickson’s work—may have opened the door to confusion.

Simplicity is not ease. It apprehends, and above all, it masters complexity to create an orientation that puts different elements back into place in order to make them fluid. The problem with NLP is that it made people believe that guidance and therapy are easy.

There are no easy cases; there are simpler sessions. Hypnosis is complex; it is not easy either. What is easy is the induction, the deepenings. What is much less easy is finding the causes, understanding them, bringing them to be exploitable, allowing keys and solutions to emerge from the subconscious. It is about simplifying our consultant’s life by reminding them that their psychic structure may give them the illusion that everything will become easier, whereas it will just become simpler.

NLP is a superb method that uses trance without liking to name it, and which has gradually tainted sessions by setting aside the consideration of trance and its importance in the specificity of the method. It is work done with a complex part of the self that can often act like a child.

As you surely know, in English there is a sort of false friend: the “facilitator,” which is sometimes the name given to the practitioner of a guidance method. Would it perhaps be fairer to call them « simplifiers »? NLP, with Bandler’s all-powerful aspect, may have oriented its business very well by selling « easy, » while in the field, in our offices, this illusion quickly encounters the difficulty of the consultants’ troubles…

Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog

HnO Mp3 Hypnose #1089 : Réécrire ses récits internes pour simplifier ses pensées (040925)

Un audio pour aider les personnes qui aiment se faire des nœuds à la tête quand parfois il ne faut que se rapprocher des faits.

Téléchargement Mp3 : https://drive.google.com/file/d/1NUkmKOfnWyO6gZzUXwuLzNuKOXE5c_P3/view?usp=drive_link

Testez, observez et concluez par vous mêmes.

Les potentiels sont en vous.

La connaissance est Partage

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous

Be One

Pank

Site : https://www.pank.one/

#récits #hypnotherapie #autohypnose #hypnose

Réflexions de Pank / Instantané #286 : La vulgarisation ou pas ?

Cette réflexion explore le dilemme de la vulgarisation. Jusqu’où simplifier pour rendre un sujet accessible sans perdre l’essence même de sa profondeur et de sa complexité? Inspiré par Astronogeek et Viktorovitch, Pank questionne l’équilibre entre culture générale et connaissance.

Ce matin j’ai regardé une vidéo d’astrongeek très sympa sur la vulgarisation https://www.youtube.com/watch?v=xtwNFrnBkpk&pp=ygULYXN0cm9ub2dlZWs%3D . C’est d’autant plus intéressant que je suis souvent dans cette réflexion de l’apport de la vulgarisation;

En effet, quand on partage des passions, nous souhaitons qu’un maximum de personnes puissent comprendre ou à minima répondre à une curiosité sur un sujet donné. Depuis quelques années, certainement parce que je mets fréquemmentd es vidéos en ligne, j’en suis à me dire que vulgariser c’est passer à côté de beaucoup de choses qui en réalité, me semble être les éléments les plus intéressants de mes disciplines.

Du coup sur certaines vidéos je change un peu ma sémantqiue et je partage plus ce qui me semble être un concept ou un rouage important, seulement le retour que l’on me fait, c’est que j’utilise des mots et des idées trop compliquées, ce qui fait qu’on ne suit pas mon raisonnement.

Je comprends parfaitement ce retour mais cela me met dans un questionnement de savoir jusqu’à quel point je veux/peux vulgariser, sachant que si une idée vulgarisée devraient être assimilées, la réalité est que le consommateur, va la plupart du temps juste prendre l’idée dans l’instant et comme le dit Astronogeek le mettre dans sa besace de culture générale, plutôt que dans celle de la connaissance.

Du coup, quand cette idée sera remise sur le tapis, ce qui pourrait être dans ma tete “acquis et connu” doit en réalité être réactivé avec un rappel, ce qui réduit la possibilité d’aller dans plus de partage de connaissances.

Je reprends aussi un idée de Viktorovitch qui estimait dans son bouquin de rhétorique, qu’il ne cherchait pas forcément à simplifier voire vulgariser parce qu’il estimait que ses lecteurs étaient apte à comprendre, en laissant les références s’il voulait plus de détails.

J’aime cette idée de confiance partagé avec le viewers ou le lecteurs de me dire, il va trouver l’information ou plus précisement l’éléments pivot de la réflexion partagée, au travers d’une autre vidéo ou d’une recherche… mais alors l’effort demandé risque de faire s’écarter de la curiosité nombre de personnes …

connaissance #culture #vulgarisation #généralisation #partage

Prenez ce qui résonne le mieux en vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #286: Simplifying or Not?

This morning, I watched a very cool video by Astronogeek on popularization (video here). It was particularly interesting because I often reflect on the role and impact of simplifying complex topics.

When we share passions, we want as many people as possible to understand or at least satisfy a curiosity about a given subject. For the past few years, likely because I frequently post videos online, I find myself thinking that simplifying often bypasses what, to me, are the most intriguing aspects of my fields.

So, in certain videos, I adjust my language and share what I believe to be key concepts or mechanisms. However, the feedback I get is that I use terms and ideas that are too complex, which makes it hard for people to follow my reasoning.

I completely understand this feedback, but it leaves me wondering: how much do I want or need to simplify? If a simplified idea is supposed to be easily absorbed, the reality is that the audience often just takes it momentarily, storing it in « general knowledge » rather than true understanding, as Astronogeek points out.

Thus, when this idea comes up again, what I assume to be “understood and known” actually needs to be reactivated, limiting the ability to delve deeper into knowledge-sharing.

I also think about Viktorovitch’s approach in his rhetoric book, where he felt it wasn’t always necessary to simplify because he trusted his readers to understand, leaving references for those who wanted more detail.

I appreciate this sense of shared trust with the viewer or reader, feeling they’ll find the information or the pivot point of the reflection through another video or personal research… but then, the effort required might deter many from their initial curiosity.

Take what resonates most with you.
Be one,
Pank
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