Mini-Objectifs pour l’Autosatisfaction / Mini-Goals for Self-Satisfaction

Ce texte explore la difficulté de trouver la satisfaction personnelle, souvent liée à la validation externe. Il souligne l'importance de la conscience de soi pour ajuster nos attentes et développer des stratégies d'auto-satisfaction. L'auteur encourage à définir des objectifs réalistes et personnels pour réduire la dépendance à la validation d'autrui, tout en reconnaissant que les retours positifs des autres peuvent amplifier le bien-être, sans en être la source principale.

Réflexions de Pank / Instantané #380 : Mini-Objectifs pour l’Autosatisfaction

Il n’est pas toujours simple de se satisfaire soi-même. Il est possible que nous ne soyons satisfaits que lorsque les autres nous valident. Il y a donc une sorte d’attente pour que nous puissions nous sentir bien ou mieux. Malheureusement, comme avec les attentes amoureuses, nous ne sommes pas toujours assez attentifs pour comprendre que l’autre nous donne de l’amour avec ses filtres et ses propres manières, ce qui, clairement, peut ne pas nous correspondre.

Nous sommes ce que nous sommes et il faut se respecter. Si notre nature est d’être en attente de l’extérieur, il sera difficile de devenir l’inverse. Cependant, la conscience de soi nous offre la possibilité de mettre en place des modèles qui peuvent nous offrir un ajustement et une stratégie pour compléter notre nature.

Ce qui peut vous aider, c’est de déterminer ce qui vous satisferait réellement. Attention, beaucoup prennent des objectifs complètement irréalistes, en estimant qu’il n’y a que cela qui les satisferait. Paradoxalement, si une personne de l’extérieur fait juste une remarque minime, on peut observer un état de satisfaction.

Cessez d’être trop dur avec vous-même et reprenez conscience de ce que vous pouvez faire pour vous et par vous, ce qui vous apportera du bien-être. Une fois que vous aurez déterminé ce qui vous apporte une satisfaction personnelle, vous aurez moins d’attente vis-à-vis de la validation des autres. Et l’un n’empêchant pas l’autre, si quelqu’un d’autre remarque un élément qui le séduit dans votre dynamique, cela pourra amplifier le résultat avec un compliment ou un retour qui vous plaît.

Vos objectifs doivent être réalistes et mesurables, sans excès. Vous pouvez les appliquer dans tous les domaines du quotidien, simplement par jeu et en prenant conscience que vous pouvez aussi vous satisfaire par vous-même.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #380: Mini-Goals for Self-Satisfaction

It’s not always easy to satisfy oneself. It’s possible that we only feel satisfied when others validate us. There is therefore a kind of expectation for us to feel good or better. Unfortunately, as with expectations in love, we are not always attentive enough to understand that others give us love with their filters and their own ways of doing things, which clearly may not correspond to us.

We are who we are, and we must respect ourselves. If our nature is to be externally dependent, it will be difficult to become the opposite. However, self-awareness offers us the possibility of implementing models that can provide an adjustment and a strategy to complement our nature.

What can help you is to determine what would truly satisfy you. Be careful, many set completely unrealistic goals, believing that only these would satisfy them. Paradoxically, if an external person makes just a minimal remark, one can observe a state of satisfaction.

Stop being too hard on yourself and become aware again of what you can do for yourself and by yourself, which will bring you well-being. Once you have determined what brings you personal satisfaction, you will have fewer expectations regarding validation from others. And one not precluding the other, if someone else notices an element that attracts them in your dynamic, it can amplify the result with a compliment or feedback that you appreciate.

Your goals should be realistic and measurable, without excess. You can apply them in all areas of daily life, simply for fun and by realizing that you can also satisfy yourself.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #368 : Hypno-Junky

Cet article explore la notion d'une possible "hypno-dépendance", parallèle à la dépendance alimentaire. L'auteur remet en question la perception des transes hypnotiques et méditatives comme étant toujours sécuritaires, soulignant le risque d'une recherche excessive pouvant masquer des mécanismes de dissociation anciens, notamment chez les personnes ayant vécu des expériences difficiles dans l'enfance. Il invite à une prise de conscience de cette potentielle addiction pour favoriser un bien-être authentique et durable, en évitant les compensations excessives.

Les anglophones aiment taquiner ceux qui fréquentent séminaires ou spectacles d’hypnose, suggérant une addiction à la transe et à ses bienfaits supposés. On se dit facilement que les transes sont sûres et que notre subconscient ne nous induira pas à faire n’importe quoi.

Cependant, il est erroné de croire que cela soit vrai, qu’il s’agisse de transes hypnotiques ou méditatives. Je vous invite à écouter la série de podcasts que nous proposons actuellement. Il est crucial de réaliser que la surexploitation de la transe que l’on cherche à revivre constamment est analogue à une transe bien connue et répandue : la transe alimentaire.

Le besoin incessant de manger en cas de stress illustre comment une transe automatisée peut devenir problématique et nuire à notre santé.

Si nous apprécions la transe pour l’amélioration du bien-être et la réduction du stress, notre quotidien nous confronte à diverses formes de transes. Concernant spécifiquement les transes hypnotiques, il est essentiel de déterminer si cette quête d’une hétéro-hypnose ne constitue pas une compensation ou une répétition d’une dissociation, une manière de se laisser guider.

Selon mes observations (donc subjectives), de nombreuses personnes « junky » qui plongent rapidement dans les transes (souvent qualifiées de surdouées) sont fréquemment d’anciens enfants ayant eu besoin de se dissocier massivement dans leur vie, peut-être pour se protéger ou pour ne plus ressentir.

Ainsi, même si elle se manifeste sous une forme ludique comme l’hypnose de rue ou de scène, cette recherche excessive pourrait être un signal du subconscient indiquant que cette exagération doit être respectée, entendue et écoutée.

Comme toute addiction, des effets secondaires existent. On le sait avec le sport, où des blessures importantes ou des douleurs chroniques peuvent s’accumuler au fil des années. En tant qu’êtres facilement excessifs, reconnaître cette potentielle dépendance nous permet de progresser vers un mieux-être avec moins de compensations.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #368 : :Reflections on Hypno-Junkie

Anglophones often tease those who attend hypnosis seminars or shows, suggesting an addiction to trance and its supposed benefits. We easily tell ourselves that trances are safe and that our subconscious will not make us do anything foolish.

However, it is wrong to believe this is true, whether it concerns hypnotic or meditative trances. I invite you to listen to the podcast series we are currently producing. It is crucial to realize that the overexploitation of trance that we constantly seek to relive is analogous to a well-known and widespread trance: food trance.

The incessant need to eat when stressed illustrates how an automated trance can become problematic and harm our health.

While we appreciate trance for well-being improvement and stress reduction, our daily lives expose us to various forms of trances. Regarding specifically hypnotic trances, it is essential to determine whether this quest for hetero-hypnosis is not a compensation or a repetition of dissociation, a way to let oneself be guided.

According to my observations (therefore subjective), many « junky » individuals who quickly plunge into trances (often labeled as gifted) are frequently former children who massively needed to dissociate in their lives, perhaps to protect themselves or to no longer feel.

Thus, even if it manifests in a playful form like street or stage hypnosis, this excessive seeking could be a signal from the subconscious indicating that this exaggeration must be respected, heard, and listened to.

Like any addiction, side effects exist. We know this with sports, where significant injuries or chronic pain can accumulate over the years. As easily excessive beings, recognizing this potential dependence allows us to progress towards well-being with fewer compensations.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #360 : Adopter le vide

L'article explore la perception négative du vide dans la société occidentale moderne, où il est souvent évité et comblé par des distractions. Il propose une réévaluation du vide comme un espace potentiel de calme, de découverte de soi et de résilience émotionnelle, en le comparant à une pièce personnelle où l'on peut accueillir ses pensées et trouver un sanctuaire.

Il est parfois difficile de se dire que ce qui pourrait nous apporter du bien est de plonger dans le vide, celui de notre corps et de notre esprit. Pire, aller le retrouver, ce vide que nous n’avons de cesse de vouloir éviter et que nous comblons de façon effrénée par de la nourriture, des séries, des drogues ou des shoots de dopamine.

Nous sommes dans une vie qui sature d’informations et de stimulations diverses. Le vide d’un instant ou d’une journée est parfois perçu comme une perte de temps, ou un ennui. Le vide n’a plus de place dans notre société occidentale, comme si le remplissage était plus valorisant.

Et pourtant, si nous retrouvons un apaisement et que nous osons une rencontre avec le vide, nous nous retrouvons dans un espace qui est celui que nous décidons, que nous modifions et que nous pouvons exploiter ou laisser libre. Comme une pièce dans une maison qui est la vôtre.

Une pièce qui parfois pourra recevoir vos pensées, vos peurs, vos envies et d’autres fois, ne sera qu’un sanctuaire sans objet, sans distraction, juste un ici et maintenant sans objectif autre que l’instant et l’impermanence des situations.

Le vide offre aussi cette idée de tampon. Une capsule qui absorbe les informations, les chocs, pour ne pas se briser mais, comme un airbag, diminuer l’impact et permettre d’aborder les situations en étant plus centré et disponible aux conséquences à venir.

Jouez avec cette idée de vide, et voyez ce que cela vous apporte. Il est possible qu’après un moment peu agréable, vous y découvriez des possibilités et un espace à VOUS.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #360: Embracing the Void

It is sometimes difficult to accept that what could bring us good is to plunge into the void, that of our body and mind. Worse, to seek it out, this void that we constantly try to avoid and that we frantically fill with food, series, drugs, or dopamine rushes.

We live in a life that is saturated with information and various stimuli. The void of a moment or a day is sometimes perceived as a waste of time, or boredom. The void has no place in our Western society, as if filling up was more valuable.

And yet, if we find a sense of calm and dare to encounter the void, we find ourselves in a space that is the one we decide, that we modify, and that we can exploit or leave free. Like a room in a house that is yours.

A room that sometimes can receive your thoughts, your fears, your desires, and at other times, will be just a sanctuary without objects, without distraction, just a here and now with no other objective than the moment and the impermanence of situations.

The void also offers this idea of a buffer. A capsule that absorbs information, shocks, not to break but, like an airbag, to reduce the impact and allow us to approach situations with more focus and availability to the consequences to come.

Play with this idea of the void, and see what it brings you. It is possible that after an unpleasant moment, you will discover possibilities and a space for YOURSELF.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #347 : Le marché des régressions en vie antérieure

Ce texte analyse la popularité croissante des régressions en vies antérieures et soulève des questions sur leur intérêt réel. Pank, l'auteur, met en garde contre une certaine dérive commerciale et invite à la prudence face à cette pratique qui peut parfois éloigner les individus du mieux-être dans leur vie présente.

Je suis de plus en plus en contact avec des personnes qui ne connaissent l’hypnose qu’au travers, non plus des spectacles, mais des régressions en vies antérieures.

Si je comprends la curiosité, d’autant plus si l’on adhère à la croyance en la réincarnation, j’y vois que trop rarement un intérêt thérapeutique. Nous pouvons utiliser ce que je nomme une hypnose symbolique (car personne ne peut prouver la réalité de ce principe) pour créer un rapport dissociatif et une liberté d’interprétation et de recadrage.

Seulement, lorsque je questionne les praticiens et les consultants sur ce qu’ils retirent de ces expériences, il apparaît que nous ne sommes pas dans un accompagnement proche de la thérapie, mais plutôt dans le soutien et la curiosité que l’on peut retrouver avec les médiums et voyants.

Une volonté ésotérique d’avoir des réponses ou de nourrir sa croyance. Dans l’absolu, si cela offre un peu de bien-être et de joie aux personnes qui consultent, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais un peu comme un récit de voyant, il y a une sorte d’attente, encore plus de questions, parfois une insatisfaction, comme si cette vie-là ne les intéressait pas. Trop standard, placide, ou triste.

Il y a alors une envie de recommencer, un désir de trouver les choses qui sont présupposées par le consultant, au plus grand bonheur de certains praticiens qui y voient une manne financière. Ces derniers étant parfois les premiers à reproposer d’aller inspecter d’autres vies pour voir s’il n’y a pas des réponses ailleurs.

Dans ce voyage et ces découvertes, les objectifs étant rapidement oubliés pour vivre dans un monde virtuel, tout comme un jeu, il n’y a plus que l’expérience, sans souvent de voie de mieux-être. Il est tout aussi facile de tomber addict à la voyance qu’aux vies antérieures et de se perdre dans une vie bien présente…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank


Reflections of Pank / Snapshot #347: The Market of Past Life Regressions

I am increasingly in contact with people who only know hypnosis through shows, not past life regressions.

While I understand the curiosity, especially if one adheres to the belief in reincarnation, I rarely see any therapeutic interest. We can use what I call symbolic hypnosis (because no one can prove the reality of this principle) to create a dissociative relationship and freedom of interpretation and reframing.

However, when I question practitioners and clients about what they get out of these experiences, it appears that we are not in an accompaniment close to therapy, but rather in the support and curiosity that we can find with mediums and psychics.

An esoteric desire to have answers or to feed one’s belief. Ultimately, if it offers a little well-being and joy to those who consult, I have no objection. But a bit like a psychic’s story, there is a kind of expectation, even more questions, sometimes dissatisfaction, as if this life did not interest them. Too standard, placid, or sad.

So there is a desire to start over, a desire to find the things that are presupposed by the client, to the delight of some practitioners who see it as a financial windfall. The latter are sometimes the first to offer to go and inspect other lives to see if there are not answers elsewhere.

In this journey and these discoveries, the objectives are quickly forgotten to live in a virtual world, just like a game, there is only the experience, often without a path to well-being. It is just as easy to become addicted to clairvoyance as to past lives and to get lost in a very present life…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

Réflexions de Pank / Instantané #342 : Quand le « Je suis » semble fragmenté

Cet article explore la dissonance entre notre "moi conscient" et les sensations, émotions et pensées que nous ressentons parfois. Il propose l'auto-hypnose des parties comme outil pour mieux comprendre et gérer ces différents aspects de soi, souvent en conflit.  L'auteur souligne l'importance d'accepter cette fragmentation et de trouver des accords internes pour traverser les difficultés avec plus de sérénité.

Il vous est peut-être déjà arrivé de vous dire que tout est au mieux, alors qu’intérieurement, vous êtes loin de vous sentir bien. Ou de ressentir quelque chose en vous, tout en partageant avec votre entourage un « je me connais, ça va passer ».

Ces moments où il y a une sensation que votre conscience (si on peut la nommer ainsi) est déconnectée des sensations, émotions, voire pensées que vous ressentez. Vous avez une sorte de malaise persistant, en décalage avec la situation et même avec la conscience que vous avez de ce qui se passe.

Une des façons de travailler ces états, qui peuvent être perturbants, est de mettre en place une auto-hypnose des parties. C’est une démarche que Charles Tebbetts a beaucoup partagée et que Roy Hunter, un de ses disciples, continue de diffuser. Maintenant, sans même remonter jusqu’à eux, il peut être vraiment utile d’accepter que nous sommes fragmentés et que souvent, celui qui est le « moi conscient » n’est pas aux commandes.

Nous savons pertinemment que nous ne contrôlons pas tout. Parfois même, certains pratiquants d’auto-hypnose, qui arrivent à avoir des résultats sur des « contrôles » d’eux-mêmes, physiques et psychiques, oublient que les paramètres internes et externes sont trop nombreux pour être maîtrisés.

Par contre, travailler quotidiennement l’hypnose des parties offre une vraie compréhension de ces parts de soi qui parfois prennent le dessus. Cela permet aussi de trouver petit à petit des accords avec soi-même pour traverser les périodes difficiles avec le plus de facilité possible. Nous avons à considérer, en fonction de ce que nous percevons, des parties de soi. Cela peut être, comme dans le dessin animé Vice-Versa, des émotions personnifiées, des éléments plus spirituels ou juste des pensées. Vous avez la liberté de voir comment vous cadrez cela pour ensuite exploiter les dialogues internes.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #342: When the « I am » seems fragmented

Have you ever told yourself that everything is fine, while deep down, you feel far from okay? Or felt something within you, while sharing a « I know myself, it will pass » with those around you?

These moments where there’s a feeling that your consciousness (if we can call it that) is disconnected from the sensations, emotions, even thoughts that you’re experiencing. You have a kind of persistent discomfort, out of sync with the situation and even with your awareness of what’s happening.

One way to work with these states, which can be unsettling, is to implement self-hypnosis of parts. It’s an approach that Charles Tebbetts shared extensively and that Roy Hunter, one of his disciples, continues to promote. Now, without even going back to them, it can be truly helpful to accept that we are fragmented and that often, the one who is the « conscious self » is not at the helm.

We know perfectly well that we don’t control everything. Sometimes even practitioners of self-hypnosis, who manage to have results on « controls » of themselves, physical and mental, forget that the internal and external parameters are too numerous to be mastered.

On the other hand, working daily with parts therapy offers a real understanding of these parts of ourselves that sometimes take over. It also allows us to gradually find agreements with ourselves to go through difficult times with as much ease as possible. We have to consider, depending on what we perceive, parts of ourselves. It can be, like in the cartoon Inside Out, personified emotions, more spiritual elements, or just thoughts. You have the freedom to see how you frame this to then exploit the internal dialogues.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #337 : S’autoriser la satisfaction

Cet article explore la notion de satisfaction, souvent perçue à tort comme synonyme de passivité.  Il encourage à reconnaître et apprécier les satisfactions du quotidien, petites et grandes, comme moteur d'action et d'épanouissement personnel, sans tomber dans le piège de la perfection inatteignable.

J’aurais pu dire s’autoriser à être heureux, mais cette notion est trop complexe pour beaucoup. D’ailleurs, la littérature aime à dire que nous remarquons que nous étions heureux quand nous ne le sommes plus. Par contre, la satisfaction peut être perceptible dans de nombreuses choses du quotidien.

Je lui préfère le contentement, mais s’autoriser à être satisfait ne signifie pas devenir passif, ni perdre ce que nous avons construit. C’est pourtant souvent le retour que j’ai de personnes ayant vécu en mode survie.

« Si je commence à prendre satisfaction de quelque chose, je risque de ne plus rien faire et le danger que j’évite depuis si longtemps risque de me rattraper. » C’est malheureusement social et culturel, et sortir de cette façon de voir peut être difficile.

Il est utile de se recadrer et de montrer que la satisfaction entraîne l’effort vers une autre satisfaction. Tout comme le contentement, cela reste une action, un effort. Nous devons bouger vers ces parcelles de satisfaction et adopter un état d’esprit qui nous permette de voir que ce que nous sommes, faisons ou avons est satisfaisant.

Sans entrer dans les démons de la projection d’une perfection inatteignable. Maintenir ce fantasme laisse croire que nous ne pourrons jamais nous satisfaire, alors qu’en réalité, et paradoxalement, cela nous fige…

Reconnaissez-vous votre satisfaction pour des petites et grandes choses ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Allowing Yourself Satisfaction

I could have said allowing oneself to be happy, but this notion is too complex for many.  Besides, literature often tells us that we only realize we were happy when we no longer are. Satisfaction, on the other hand, can be perceived in many everyday things.

I prefer contentment, but allowing oneself to be satisfied does not mean becoming passive, nor losing what we have built. Yet this is often the feedback I get from people who have lived in survival mode.

« If I start to take satisfaction in something, I risk not doing anything anymore and the danger I have been avoiding for so long may catch up with me. » This is unfortunately social and cultural, and it can be difficult to get out of this way of seeing things.

It is useful to reframe and show that satisfaction leads to the effort towards further satisfaction. Just like contentment, it remains an action, an effort. We must move towards these parcels of satisfaction and adopt a mindset that allows us to see that what we are, do or have is satisfying.

Without entering into the demons of projecting unattainable perfection. Maintaining this fantasy suggests that we can never be satisfied, while in reality, and paradoxically, it freezes us…

Do you recognize your satisfaction in small and big things?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #335 : Développer son auto-hypnose au quotidien

Pank nous invite à considérer l'auto-hypnose comme un outil simple et accessible pour améliorer notre quotidien.  Il souligne la facilité d'apprentissage de cette technique et ses nombreux bénéfices : gestion du stress, des émotions, des comportements problématiques, amélioration du sommeil, etc.  Un appel à se libérer des idées reçues et à explorer le potentiel de l'auto-hypnose pour un mieux-être au quotidien.

Il faudrait s’amuser avec l’auto-hypnose comme un outil du quotidien. Se dire que nous avons dans notre poche un canif suisse pour nous permettre de mieux gérer ce qui se passe dans notre vie. Nous sommes tous capables de nous auto-hypnotiser. Nous sommes tous capables d’utiliser cette compétence et, à l’inverse du sport ou d’autres activités, cela peut s’apprendre facilement.

Il existe de nombreux cours en quelques jours, voire on peut apprendre en regardant quelques vidéos en ligne. Je me demande si on marketait mieux cette facette de l’hypnose, si les néophytes se plongeraient dedans. En effet, qui n’aimerait pas « utiliser 100% de son cerveau »… Non, je déconne, mais apprendre à s’étonner et à se détacher de petites choses qui pouvaient abîmer notre quotidien, qui ne nous touchent plus, c’est déjà beaucoup.

Nous avons aussi la possibilité d’utiliser l’auto-hypnose comme un support pour arrêter des comportements qui ne nous conviennent plus. J’aimerais bien trouver un levier pour motiver les gens à apprendre cette méthode parce que nous sommes dans un monde qui a besoin de petits plus qui ne nous amènent pas toujours à utiliser un outil ou du numérique.

Se rendre compte que nous pouvons nous apporter du mieux avec des méthodes applicables sans entrer dans des discours spirituels ou ésotériques, en restant très terre à terre, cela rend aussi plus universel ce cheminement possible. Que ce soit pour une addiction, des comportements problématiques, du sommeil, des peurs ou de multiples autres choses qui peuvent vous miner, n’hésitez pas à vous intéresser à l’auto-hypnose.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #335: Developing Your Everyday Self-Hypnosis

We should play with self-hypnosis as an everyday tool. To tell ourselves that we have a Swiss Army knife in our pocket to help us better manage what happens in our lives. We are all capable of self-hypnosis. We are all capable of using this skill and, unlike sports or other activities, it can be learned easily.

There are many courses over a few days, or you can even learn by watching a few videos online. I wonder if this facet of hypnosis were better marketed, if neophytes would delve into it. Indeed, who wouldn’t like to « use 100% of their brain »… No, I’m kidding, but learning to be surprised and to detach from small things that could damage our daily lives, that no longer affect us, is already a lot.

We also have the possibility of using self-hypnosis as a support to stop behaviors that no longer suit us. I would love to find a lever to motivate people to learn this method because we are in a world that needs little extras that do not always lead us to use a tool or digital technology.

Realizing that we can bring ourselves better with applicable methods without entering into spiritual or esoteric discourse, remaining very down to earth, also makes this possible path more universal. Whether it is for an addiction, problematic behaviors, sleep, fears or many other things that can undermine you, do not hesitate to take an interest in self-hypnosis.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #330 : L’oubli de sa propre valeur

Dans une société obsédée par la validation extérieure, il est facile d’oublier nos propres ressources et compétences. Cet article explore l’impact de cette externalisation de notre identité et encourage à valoriser nos autosuggestions et capacités uniques pour retrouver un équilibre intérieur et une authentique satisfaction personnelle.

Il est dommage que, dans l’ère actuelle, marquée par une concurrence effrénée du “soi” sur les réseaux sociaux, en plus de tout ce que nous vendons au monde, beaucoup de personnes, pourtant pleines de potentiel, de compétences et de ressources, oublient ce qui les constitue réellement.

On observe de plus en plus de gens souffrant, attendant que les autres les valident à travers des « strokes numériques », oubliant qu’ils ont en eux des stratégies, des caractéristiques, et même, parfois, des connaissances issues d’études, capables de les rendre heureux.

En cabinet, je recadre souvent avec simplicité en soulignant que les problématiques abordées sont bien souvent perçues à travers le prisme de “ce que le monde” – ou pire, “ce que l’on pense que le monde” – attend de nous. Cela engendre une externalisation excessive de l’identité et un besoin disproportionné de reconnaissance.

Cette volonté inconsciente de satisfaire les autres – ou de les faire réagir ou même les provoquer d’une façon ou d’une autre – crée une dissociation, pour reprendre ce concept hypnotique. Elle donne l’illusion que les suggestions du monde extérieur nous correspondent, tout en nous faisant oublier nos propres autosuggestions, nos compétences et nos ressources, pourtant précieuses et uniques.

Rappelez-vous que vous avez en vous de nombreuses capacités, des trésors que vous pourriez valoriser, mais que vous laissez en mode “amnésique”, comme fascinés par un monde qui, bien souvent, vous apporte plus de mal-être que de bonheur.

Valorisez vos propres suggestions, vos différences, et voyez, testez ce que cela peut apporter à ce monde. Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #330: Forgetting One’s Own Value

It is unfortunate that, in this era, marked by an unrelenting competition of the « self » on social networks, in addition to everything we sell to the world, many people, full of potential, skills, and resources, forget what truly constitutes them.

More and more people are suffering, waiting for others to validate them through digital strokes, forgetting that they possess strategies, characteristics, and sometimes even knowledge backed by studies, capable of making them happy.

In my practice, I often simplify things by pointing out that the issues brought up are often perceived through the lens of « what the world » – or worse, « what we think the world » – expects of us. This leads to an excessive externalization of identity and an exaggerated need for recognition.

This unconscious desire to satisfy others – or to provoke them in one way or another – creates dissociation, to borrow a hypnotic concept. It makes us believe that the suggestions of the external world suit us, while causing us to forget our own self-suggestions, skills, and resources, which are invaluable and unique.

Remember, you have within you many abilities, treasures you could value, but you leave them in an « amnesiac » state, as if fascinated by a world that often brings you more discomfort than happiness.

Value your own suggestions and differences, and see, test what they can bring to this world. Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #328 : Être exigeant avec soi sans se détruire

Nombreux sont ceux qui s’imposent une grande pression pour réussir, souvent au détriment de leur bien-être. Cet article propose de transformer cette exigence en intégrant une attention bienveillante à soi-même, garantissant ainsi un succès durable et une satisfaction à long terme.

Il y a beaucoup de personnes qui se mettent une grande pression pour exceller ou devenir les meilleures dans tout ce qu’elles entreprennent. Sur le papier, cela peut sembler une bonne chose, car cela témoigne d’un engagement certain. Cependant, dans les faits, ces personnes passent souvent leur temps à s’auto-critiquer, sans même se rendre compte que cela abîme profondément leur être.

On entend souvent qu’il est normal de s’oublier pour atteindre la réussite. Pourtant, le véritable problème survient lorsqu’on ne peut plus initier quoi que ce soit sans ressentir le stress de ne pas réussir comme on imagine que l’on « devrait ».

Nombreux sont ceux qui évaluent leur valeur personnelle au travers du succès de leurs actions. Mais si cette partie de nous, qui exerce une pression constante et impose une exigence élevée, nous place dans des états de stress intense, alors pourquoi ne pas l’utiliser autrement ? Pourquoi ne pas inclure, dans cette exigence, une attention bienveillante envers soi-même ?

La réussite peut effectivement apporter des bénéfices, comme la reconnaissance ou une certaine satisfaction. Cependant, ces plaisirs sont souvent éphémères et risquent de nous pousser à relever de nouveaux défis, nous ramenant ainsi dans des états de tension excessive.

Si vous êtes une personne exigeante et que vous vous imposez de la pression, ce n’est pas un problème en soi. Mais intégrez dans votre routine cette même exigence envers votre bien-être et la gestion de votre stress. Ce simple ajout pourrait devenir un paramètre essentiel, garantissant une satisfaction durable.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #328: Being Demanding with Yourself Without Destroying Yourself

Many people put immense pressure on themselves to excel or be the best in everything they undertake. On paper, this may seem like a good thing, as it shows commitment. However, in reality, these individuals often spend their time self-criticizing, without realizing how much it damages their very being.

We often hear that it’s normal to forget ourselves in the pursuit of success. But the real issue arises when we can no longer initiate anything without feeling the stress of not achieving as we think we « should. »

Many define their self-worth through the success of their actions. Yet, if this part of us that applies constant pressure and high expectations puts us in states of intense stress, why not use it differently? Why not incorporate, within that same drive for excellence, a compassionate attention to oneself?

Success can indeed bring benefits, such as recognition or a sense of accomplishment. However, these are often fleeting pleasures, and they risk imposing new challenges that drag us back into impossible states of tension.

If you’re someone who holds high expectations and puts pressure on yourself, it’s not inherently a problem. But include in your routine the same level of commitment to taking care of yourself and managing your stress. This small adjustment could become a crucial element, ensuring long-term satisfaction.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #327 : Quand vous ne décidez pas les cadres

Ce texte explore la difficulté d'évoluer dans des cadres dont nous ne sommes pas co-créateurs, notamment au sein de petits groupes. Il met en lumière le risque de perte de repères et de souffrance psychologique lorsque les valeurs du groupe imposent des efforts disproportionnés à ceux qui n'ont pas participé à la définition des règles.

Il est parfois difficile d’accepter l’idée que, parfois, nous ne sommes pas co-créateurs du cadre dans lequel nous évoluons, que ce soit une colocation, une famille ou un groupe d’amis. Nous pouvons subir et surtout ne pas avoir pu poser nous-mêmes ses éléments constituants.

Cela impose de fait que les opinions et croyances des autres vont structurer le cadre et imposer cette mise en commun, mais excluante pour un ou des membres dont le point de vue ne correspond pas.

Du coup, celui qui se trouve dans ce système peut se dire qu’il doit s’adapter au mieux, parce qu’il est un membre du groupe et que, peut-être, c’est mieux ainsi, d’une certaine façon, de faire décider par certains en excluant les autres. Cela peut parfaitement bien se passer, mais si les valeurs du dit groupe imposent des actions qui représentent des efforts disproportionnés pour ceux qui n’ont pas été à l’initiative, il y a une possibilité de perte de repères et surtout une potentialité à se faire du mal en se pensant responsable d’une incapacité à s’adapter.

Subir les cadres, c’est ce que nous faisons au quotidien dans tous les domaines de nos vies. Il y a peu d’espaces où nous sommes co-fondateurs de la structure et initiateurs des règles, et quand c’est le cas, il est important, en fonction de son objectif, d’avoir conscience de l’impact, voire des rejets, que cela entraînera dans les communautés qui nous suivront.

Le plus difficile est pour les micro-groupes de 3 à 5 personnes où il est possible de se sentir plus facilement lésé et de s’imposer des comportements qui ne conviennent pas, alors qu’il faudrait parfois se poser et recomposer au mieux ensemble ce qui pourrait, a minima, convenir à chacun.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #327: When You Don’t Decide the Framework

It is sometimes difficult to accept the idea that sometimes we are not co-creators of the framework in which we operate, be it a shared apartment, a family, or a group of friends. We can be subjected to it and, above all, not have been able to establish its constituent elements ourselves.

This necessarily means that the opinions and beliefs of others will structure the framework and impose this common but excluding structure on one or more members whose point of view does not correspond.

Therefore, the person in this system may think that they must adapt as best they can, because they are a member of the group and that perhaps it is better this way, in a way, to have some decide by excluding others. This can go perfectly well, but if the values of the said group impose actions that represent disproportionate efforts for those who were not at the initiative, there is a possibility of losing bearings and especially a potential to harm oneself by thinking oneself responsible for an inability to adapt.

Being subjected to frameworks is what we do daily in all areas of our lives. There are few spaces where we are co-founders of the structure and initiators of the rules, and when this is the case, it is important, depending on one’s objective, to be aware of the impact, even rejections, that this will cause in the communities that will follow us.

The most difficult thing is for micro-groups of 3 to 5 people where it is possible to feel more easily wronged and to impose behaviors on oneself that are not suitable, while it would sometimes be necessary to pause and recompose together what could, at a minimum, suit everyone.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank