Réflexions martiales d’un Hypnofighter #415 : Les avantages des associations « privatisées »

En France, nous avons la chance d’avoir un modèle associatif qui, bien que de nombreux clubs dévient et détournent de multiples façons les fonds à des fins personnelles, offre des activités sportives à moindre coût pour les jeunes et les moins jeunes.

Cependant, comme les infrastructures sont communes, elles ne sont pas disponibles en permanence et nous ne pouvons les utiliser que sur quelques créneaux.

Nous pouvons détecter des athlètes de qualité et les associations peuvent les faire monter jusqu’à un certain point, avant qu’un autre organisme d’État prenne le relais, avec des CREPS par exemple.

Dans les sports de combat, les plus grandes structures, même associatives, fonctionnent sur des modèles « privés ». La salle est disponible 24h/24, les coachs ont leurs clés et, en général, il n’y a plus d’autres activités municipales.

Cette « privatisation » est une véritable aubaine pour les pratiquants, particulièrement les compétiteurs ou les « dojo rats » qui passent leur vie à la salle.

Elle permet aussi d’offrir un cadre sécurisé et, fréquemment, la présence d’instructeurs ou de gradés qui peuvent avoir un rôle d’éducateur. Loin du simple passage à la salle, cet espace qui se privatise devient un sanctuaire. Outre l’augmentation des performances possibles, c’est aussi une porte vers une meilleure intégration sociale.

Bien sûr, chaque discipline ne peut pas avoir ce format, car la priorité est souvent donnée au collectif municipal. Mais cette opportunité, surtout dans des espaces spécialisés comme la boxe ou la gymnastique, offre un vrai changement dans la vie et le quotidien des pratiquants néophytes et passionnés.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank https://www.passioncombat.net/

English translation

The « privatized » sports association model

Martial Reflections of a Hypnofighter #415: The Advantages of « Privatized » Associations

In France, we are fortunate to have an associative model which, although many clubs divert and misuse funds for personal gain, provides sports activities at a lower cost for young and old alike.

However, as the infrastructure is shared, it is not always available and we can only use it during certain time slots.

We can detect quality athletes, and the associations can help them progress up to a certain point, before another state body, such as a CREPS, takes over.

In combat sports, the largest structures, even those that are technically associations, operate on a « private » model. The gym is available 24/7, coaches have their keys, and generally, there are no other municipal activities.

This « privatization » is a real boon for practitioners, especially competitors or « dojo rats » who spend their lives at the gym.

It also allows for a secure environment, often with instructors or high-ranking students who can play an educational role. Far from just a quick visit to the gym, this privatized space becomes a sanctuary. In addition to increasing potential performance, it also opens the door to social integration.

Of course, not every discipline can have this format because the municipal collective takes precedence. But this opportunity, especially in specialized spaces like boxing or gymnastics, offers a real change in the lives and daily routines of both novice and passionate practitioners.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank https://www.passioncombat.net/

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #360 : Le Trauma

L'article soulève les préoccupations concernant les traumatismes crâniens répétés dans les sports de contact, en particulier chez les athlètes amateurs. Il critique le manque de protection et de considération pour la santé des participants, illustré par l'exemple d'un jeune combattant de Sambo Combat. L'auteur questionne la motivation de la recherche de la victoire au détriment de la santé à long terme et appelle à une prise de conscience et à des mesures de protection plus efficaces.

Vous avez sûrement vu des extraits de l’interview de M. Chabal, un joueur de rugby mythique pour notre nation. Nous avons tous gardé de lui son regard et surtout ses plaquages phénoménaux. Nous aimons regarder des joueurs comme lui, comme nous aimons regarder des combattants qui donnent leur santé pour nous divertir.

Automatiquement, nous sommes obligés de penser à nos sports de contact et à nos jeunes athlètes qui, parfois même dans les compétitions amateurs, subissent de sévères traumatismes. Il y a quelques semaines, j’ai vu une compétition de Sambo Combat où un jeune athlète débutant a été mis KO à son premier match. Vous me direz que ce sont les risques du métier, oui, sauf que…

Il semble avoir disputé un second match… où il s’est fait soumettre. Vous devez être en train de réaliser la folie de cet athlète, mais pire à mes yeux, le manque de respect pour les participants de la part des organisateurs et de celui qui est là pour protéger son poulain… Mais ce n’est pas fini… On le fait combattre pour un 3e match… et là… KO…

Imaginez, en 6 heures, 2 KO avec perte de conscience… Là, je regarde Chandler en écrivant cet article (qui vient de se faire prendre le dos au R3) et lui aussi est connu pour sa « résilience » en combat et donc ses blessures. Mais revenons sur le fait de prendre des plaquages en match de rugby ou des KO en compétition de combat et d’y retourner…

Sommes-nous tellement orientés par le fait de vouloir gagner, de nourrir son histoire égotique personnelle et, pire, que ceux qui devraient être là pour nous permettre de progresser et nous protéger, nous laissent nous détruire ?

Les traumas sont étudiés, on le sait avec l’anglaise, avec le football américain, le rugby, on le sait avec la première génération de combattants de MMA, mais nous n’avons pas encore de réponses adaptées pour les amateurs pour leur éviter un futur potentiellement compliqué. Pour les pros, même si cela me dérange, je me dis que c’est un métier et que le travail manuel abîme dans toutes les professions… Mais pour des amateurs, simplement pour quelques victoires, coupes ou médailles, quel intérêt… si tu ne t’en souviens pas…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

www.passioncombat.net

Martial Reflections of an Hypnofighter #360: Trauma

You’ve probably seen excerpts from the interview with Mr. Chabal, a legendary rugby player for our nation. We all remember him for his gaze and especially his phenomenal tackles. We love watching players like him, just as we love watching fighters who give their health to entertain us.

Automatically, we are forced to think about our contact sports and our young athletes who, sometimes even in amateur competitions, suffer severe trauma. A few weeks ago, I watched a Sambo Combat competition where a young beginner athlete was knocked out in his first match. You might say that these are the risks of the trade, yes, except that…

He seems to have competed in a second match… where he was submitted. You must be realizing the madness of this athlete, but worse in my eyes, the lack of respect for the participants on the part of the organizers and the person who is there to protect his protégé… But it’s not over… He is made to fight a third match… and then… KO…

Imagine, in 6 hours, 2 KOs with loss of consciousness… Now, I’m watching Chandler while writing this article (who just got his back taken in R3) and he is also known for his « resilience » in combat and therefore his injuries. But let’s get back to the fact of taking tackles in a rugby match or KOs in a combat competition and going back in…

Are we so driven by the desire to win, to feed our personal ego story, and worse, that those who should be there to allow us to progress and protect us, let us destroy ourselves?

Trauma is studied, we know it with boxing, with American football, rugby, we know it with the first generation of MMA fighters, but we don’t yet have adapted answers for amateurs to avoid a potentially complicated future. For the pros, even if it bothers me, I tell myself that it’s a job and that manual labor damages in all professions… But for amateurs, simply for a few victories, cups or medals, what’s the point… if you don’t remember it…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #352 : À chaque âge, sa période

Cet article explore les différentes phases de la vie d'un athlète de sports de combat, en mettant l'accent sur la transition entre les compétitions adultes et les catégories Master/Vétéran. Il souligne que si la période adulte est dédiée à la recherche de la performance et des titres prestigieux, les compétitions Master/Vétéran offrent une expérience différente, souvent plus axée sur le plaisir et la camaraderie, même si certaines organisations tentent de valoriser ces titres.

Nous avons la chance, dans beaucoup de disciplines de préhension et également dans de rares styles de percussion, d’avoir des compétitions pour les vétérans, les masters.

J’en discutais dernièrement avec des jeunes à l’académie et nous partagions nos réflexions sur les périodes de la vie pour les sportifs, et plus spécifiquement pour les pratiquants de sports de combat. Pour un athlète, sa phase compétitive commence lorsqu’il entre dans la phase adulte, même si bien sûr, en amont, en Junior et autres, il y a du niveau.

Si on prend le BJJ, le 18-30 ans, ou pour d’autres fédérations 35, voire au maximum 40 ans, cette période est celle où, si on veut gagner, c’est là où il faut se lâcher et chercher la performance. Pour ce qui est des tranches d’âge post-adulte, même si en Jiu-Jitsu maintenant on a de multiples anciens champions du monde Adulte, les titres Master n’ont pas la même importance.

Dans les sports de combat, une fois que nous ne sommes plus sur le circuit adulte, nous sommes comme ces passionnés de foot qui jouent en club le dimanche matin, des sportifs du dimanche. J’entends déjà les quarantenaires et plus dire qu’ils sont sérieux, qu’ils s’entraînent comme des fous, et je ne peux pas le nier.

Simplement, à l’inverse des compétitions adultes où tout le monde y va pour des titres reconnus avec beaucoup de sérieux, en Master/Vet, nombreux sont ceux qui y vont en touristes, parce qu’ils aiment la compétition, les amis, les week-ends sportifs. Même si faire une bonne prestation, voire une performance, peut faire plaisir, ça n’a aucune valeur.

Le temps est passé, si tu avais envie de briller sportivement, c’était dans une autre période. Qu’importe ce que tu remportes, ça reste un titre de “vieux”, “d’anciens”, bref, de personnes avec qui on peut avoir de l’affection, mais qu’on ne considère que relativement, vis-à-vis de leur catégorie d’âge.

Certaines fédérations et entreprises ont bien compris que les plus anciens veulent se faire des récits sportifs qu’ils n’ont pas eus plus jeunes et valorisent les titres des catégories des vieux comme World Master, mais ça reste ces footeux qui, le dimanche, en gagnant un championnat, s’imaginent avoir joué une compétition pro…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of an Hypnofighter #352: To Each Age, Its Time

We are fortunate in many grappling disciplines and also in rare striking styles to have competitions for veterans, masters.

I was discussing this recently with young people at the academy, and we shared our thoughts on the periods of life for athletes, and more specifically for combat sports practitioners. For an athlete, their competitive phase begins when they enter the adult phase, even if, of course, there is a level of competition in Junior and other categories beforehand.

If we take BJJ, the 18-30 age range, or for other federations 35, or even a maximum of 40 years, this period is when, if you want to win, you have to let go and seek performance. Regarding the post-adult age groups, even if in Jiu-Jitsu we now have multiple former adult world champions, the Master titles do not have the same importance.

In combat sports, once we are no longer on the adult circuit, we are like those football enthusiasts who play in a club on Sunday morning, Sunday athletes. I can already hear the forty-somethings and older saying that they are serious, that they train like crazy, and I cannot deny that.

However, unlike adult competitions where everyone goes for recognized titles with great seriousness, in Master/Vet, many go as tourists, because they like the competition, the friends, the sports weekends. Even if giving a good performance, or even a great one, can be pleasing, it has no value.

Time has passed, if you wanted to shine athletically, it was in another period. Whatever you win, it remains a title of « old, » « former, » in short, of people with whom we can have affection, but whom we only consider relatively, in relation to their age category.

Some federations and companies have understood that older people want to create sports stories they didn’t have when they were younger and value the titles of the old categories like World Master, but it remains those football players who, on Sunday, by winning a championship, imagine they have played a professional competition…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #350 : Le Professionnalisme

L'article souligne l'importance cruciale du professionnalisme pour les athlètes de MMA. Il met en lumière la nécessité de s'extraire d'une mentalité d'attente liée au système fédéral, en adoptant une approche entrepreneuriale. Les combattants professionnels doivent développer des compétences en communication, se présenter comme des marques et considérer leur carrière comme un travail à part entière pour réussir dans l'industrie du MMA.

Dans le dernier épisode de LFE, Enoch Effah a bien souligné l’importance du professionnalisme pour les athlètes, surtout en MMA. Il a fait une remarque pertinente qui est à prendre en compte dans notre culture associative et fédérale : celle de s’extraire, dans le MMA particulièrement, du fédéralisme, de l’attente.

En effet, nous avons l’habitude de gagner un tournoi sélectif pour après être envoyé aux stades supérieurs comme les Europe et les Monde. Mais dans le MMA pro, si on ne fait qu’attendre que la fédération ou une organisation gère la carrière, il y a un risque d’être perdu et oublié.

Comme le faisait remarquer Enoch, il est important que les futurs pros du MMA pensent comme des business men, en apprenant à être bon en anglais, à bien se présenter, maintenant avec le MMA spectacle avec une communauté, avoir une sorte de « gimmick » comme au catch.

En somme, permettre de voir son entraînement et ses combats, non comme un sport mais un travail. Et la nuance est importante. Je peux d’ailleurs rebondir sur un discours qu’a le propriétaire de Marseille Boxing Club qui régulièrement montre ce que c’est un travail qui a pour but de te nourrir de ta passion, mais aussi ton assiette et tes projets de vie.

C’est plus onéreux, mais c’est plus carré, il y a tout ce qu’il faut pour les athlètes, etc. Dans le cadre du MMA, nous nous trouvons dans la même dynamique. Vous devenez un futur salarié d’une organisation, il vous faut un CV de qualité, autant sur l’aspect carte de combat, mais aussi engouement que professionnalisme pour l’organisation sur tous les plans, afin de faciliter votre visibilité et donner l’envie de vous mettre en avant.

Les amateurs ont un univers, un peu le stagiaire de la boîte, et les pros sont les salariés.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #350: Professionalism

In the latest episode of LFE, Enoch Effah rightly emphasized the importance of professionalism for athletes, especially in MMA. He made a relevant point that should be taken into account in our associative and federal culture: that of extracting oneself, particularly in MMA, from federalism, from waiting.

Indeed, we are used to winning a selective tournament and then being sent to higher levels such as Europe and the World. But in pro MMA, if you only wait for the federation or an organization to manage your career, there is a risk of being lost and forgotten.

As Enoch pointed out, it is important that future MMA pros think like businessmen, learning to be good at English, to present themselves well, now with the MMA spectacle with a community, to have a kind of « gimmick » like in wrestling.

In short, allow your training and fights to be seen, not as a sport but as a job. And the nuance is important. I can also build on a speech that the owner of Marseille Boxing Club has, who regularly shows what a job is that aims to feed you from your passion, but also your plate and your life projects.

It’s more expensive, but it’s more structured, there is everything you need for athletes, etc. In the context of MMA, we find ourselves in the same dynamic. You become a future employee of an organization, you need a quality CV, both in terms of fight card, but also enthusiasm and professionalism for the organization on all levels, in order to facilitate your visibility and make them want to promote you.

Amateurs have a universe, a bit like the intern of the company, and pros are the employees.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #285 : 5 combats de suite, c’est beaucoup

La gestion de l'effort lors des compétitions de sports de contact est cruciale pour éviter les blessures graves. Ce texte s'interroge sur les limites à imposer en termes de nombre de combats par jour pour préserver la santé des athlètes amateurs, tout en soulignant l'importance de se tester et de progresser dans un cadre sécurisé.

Ce week-end, certains combattants de l’académie sont allés participer à la Coupe de France Zone Nord de Kmix, organisée par la Fédération de Karaté. Pour les trois quarts d’entre eux, c’était une première expérience en compétition, avec toutes les découvertes que cela implique.

L’un d’eux est parvenu jusqu’en finale, ce qui pose automatiquement des questions. Quatre combats de 2×3 minutes, suivis d’une finale en 2×4 minutes, représentent un cumul de dommages importants, en plus de la fatigue. Les tournois imposent cette gestion des efforts pour tenir jusqu’à la fin. Si l’on se donne à fond dans un combat, on risque de ne plus pouvoir être performant dans le suivant.

Le temps de repos entre les combats est souvent court, parfois un seul match, soit environ 8 minutes. Paradoxalement, plus le temps passe, plus l’adrénaline diminue, rendant les douleurs corporelles plus perceptibles. De même, lorsque les transitions entre les combats sont courtes, le corps manque d’énergie.

Il est difficile de trouver le juste équilibre pour que les athlètes restent performants. Avec la popularité croissante du MMA, de nombreuses personnes viennent se tester en compétition. Cela pourrait amener à réfléchir au nombre maximum de participants par catégorie pour limiter le nombre de combats dans une journée.

Il me semble que dépasser quatre combats — soit une durée équivalente à un combat pour le titre en UFC (25 minutes) — est difficile et potentiellement dangereux pour des amateurs pratiquant un sport de plein contact.

L’essentiel en compétition est de se tester et de progresser, pas de se bénir gravement et de devoir mettre des semaines à récupérer. En tout cas, bravo à ces combattants passionnés, qui mettent leurs corps à rude épreuve pour l’amour du sport.

kmix #mma #récupération #combat #blessure #athlète

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

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Réflexions martiales d’un hypnofighter #285 : 5 combats d’affilée, c’est trop

Ce week-end, quelques combattants de l’académie ont participé à la Coupe de France Zone Nord de Kmix, organisée par la Fédération de Karaté. Pour les trois quarts d’entre eux, il s’agissait de leur première expérience en compétition, avec toutes les découvertes que comporte le combat dans de tels événements.

L’un d’entre eux a réussi à atteindre la finale, ce qui ne manque pas de susciter des interrogations. Quatre combats de 2×3 minutes suivis d’une finale de 2×4 minutes entraînent une accumulation importante de dégâts, en plus de la fatigue. Les tournois demandent de gérer les efforts pour tenir le coup pendant les rounds. Si vous vous épuisez lors d’un combat, vous risquez de ne pas être performant lors du suivant.

Le temps de repos entre les combats est souvent court, parfois un seul match, environ 8 minutes. Paradoxalement, plus la compétition se prolonge, plus l’adrénaline retombe, ce qui fait que le corps ressent davantage de douleur. De même, les transitions plus courtes entre les combats font que le corps n’a pas le temps de récupérer de l’énergie.

Trouver le bon équilibre pour permettre aux athlètes de donner le meilleur d’eux-mêmes est un défi. Avec la popularité croissante du MMA, de nombreuses personnes viennent se tester. Il pourrait être intéressant d’envisager de limiter le nombre de participants par catégorie afin de réduire le nombre maximum de combats dans une journée.

À mon avis, dépasser quatre combats – soit l’équivalent de la durée d’un combat pour le titre dans l’UFC (25 minutes) – est difficile et potentiellement dangereux pour les amateurs dans les sports de contact.

Le but premier de la compétition est de se tester et de s’améliorer, pas de subir des blessures qui mettent des semaines à cicatriser. Dans tous les cas, félicitations à ces combattants passionnés qui poussent leur corps à bout par amour du sport.

kmix #mma #récupération #combat #blessure #athlète

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Soyez un,
Pank
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Les instantanés de Pank / Réflexion #15 : nos athlètes et le mental


Il y a quelques jours, j’ai écouté un podcast sur France Inter concernant les athlètes du tennis français. Nous sommes le deuxième pays avec des joueurs dans le top 100, ce qui indique que nous disposons de bons centres de détection et de formation. Cependant, il reste des problèmes pour les faire monter dans le top 10 du classement.

Les intervenants ont rapidement balayé la préparation mentale (sauf le responsable du pôle France), en partageant un argument classique : à l’époque de Noah, le coaching mental n’existait pas, ce qui sous-entend que la préparation ne sert à rien. Cela ne prend pas en compte les changements systémiques et comportementaux qui ont eu lieu en 40 ans.

Bien qu’ils aient convenu que les athlètes ont probablement moins faim de succès (ce qui n’est quand même pas anodin), ils ne tiennent pas suffisamment compte de leur état psycho-émotionnel. Nous savons que les systèmes éducatifs et les modèles sociaux actuels sont très différents en 2023 par rapport aux années 80.
Sans prétendre que la préparation mentale soit la solution miracle, elle est aujourd’hui un élément essentiel pour une grande partie des professionnels du sport. Après seulement 6 jours de Roland-Garros, aucun de nos joueurs ne figure sur la liste de la deuxième semaine.

Nous avons néanmoins pu observer le mental solide de Gaël Monfils, qui expliquait lors d’une interview qu’il voulait absolument remporter au moins un match pour son enfant.

Il a ainsi mis en avant un levier de motivation important. Cela l’a poussé à se battre au-delà de ses limites, en terminant plein de crampes. N’est-ce pas une preuve que le mental est essentiel, et plus précisément la motivation ?

Parfois, les fédérations protègent excessivement leurs joueurs, ou inversement, ne les valorisent pas suffisamment. Je pense notamment au monde du judo qui ne respectait absolument pas certaines combattantes, bien qu’elles aient obtenu des podiums internationaux. À tel point qu’elles ont dû quitter le judo pour trouver un emploi (une situation absolument ridicule pour l’une des plus grandes fédérations sportives du pays).

Il y a quelques semaines, je suis allé assister à l’événement principal du Bellator (compétition de MMA) à Paris. Nous avions un incroyable combattant français, Mansour Barnaoui, qui participait. Une chose qui m’a surpris dans sa stratégie, c’est qu’il semblait en faire «trop» dès le premier round (sur 5 de 5 minutes).

En y réfléchissant, c’était la première fois qu’il combattait en France devant son public à un niveau aussi élevé. Nous connaissons l’impact du public et le désir de bien faire pour donner du plaisir aux spectateurs. Cette dimension sport-divertissement représente une pression supplémentaire. De nombreux athlètes, comme ceux qui ont joué à Roland-Garros, souhaitent également faire plaisir à leurs supporters.

Désormais, les joueurs sont également les animateurs de leur propre image, les gestionnaires des réactions du public, etc. Il est donc d’autant plus difficile de se concentrer sur le jeu. Dans de nombreux sports, même en cas de victoire, des critiques peuvent survenir si le match est ennuyeux.

Préparer mentalement un athlète ne consiste pas seulement à lui enseigner des notions liées à la victoire, mais aussi à prendre en compte ce qui se passe à l’intérieur de lui. C’est trouver un équilibre entre ses ambitions et sa vie quotidienne, lui permettant ainsi d’être une personne plus équilibrée, capable d’accepter le stress et les pressions avec du recul.

En France, nous avons des athlètes incroyables grâce à notre tissu associatif, mais paradoxalement, notre manque d’investissement privé et notre « amateurisme », même à haut niveau, montrent que nos fédérations ont encore une marge de progression considérable pour former des champions nationaux.

Passez voir le boulot des copains de l’institut de préparation mentale (https://www.facebook.com/ipmsportformation)

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank
#hypnose #Sport #RollandGarros #francais #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


Pank’s Snapshots / Reflection #15: Our Athletes and the Mindset

A few days ago, I listened to a podcast on France Inter about French tennis athletes. We are the second country with players in the top 100, indicating that we have good detection and training centers. However, there are still challenges in getting them into the top 10 of the rankings.

The participants quickly dismissed mental preparation (except for the head of the French program) by sharing a classic argument: during Noah’s time, mental coaching did not exist, implying that preparation is useless. This overlooks the systemic and behavioral changes that have taken place in the past 40 years.

Although they agreed that athletes probably have less hunger for success (which is still significant), they do not take sufficient account of their psycho-emotional state. We know that educational systems and social models today are very different in 2023 compared to the 80s.

Without claiming that mental preparation is a miracle solution, it is now an essential element for many sports professionals. After only 6 days of Roland-Garros, none of our players made it to the second week.

However, we were able to observe the strong mindset of Gaël Monfils, who explained in an interview that he absolutely wanted to win at least one match for his child. He emphasized an important motivational lever. This drove him to fight beyond his limits, finishing the match with full of cramps. Isn’t this proof that the mindset, specifically motivation, is essential?

Sometimes, federations excessively protect their players, or conversely, do not value them enough. I’m particularly thinking about the world of judo, which absolutely did not respect certain female fighters, even though they achieved international podiums. To the point where they had to quit judo to find employment (an absolutely ridiculous situation for one of the largest sports federations in the country).

A few weeks ago, I attended the main event of Bellator (MMA competition) in Paris. We had an incredible French fighter, Mansour Barnaoui, participating. One thing that surprised me in his strategy was that he seemed to be doing « too much » right from the first round (out of 5 of 5 minutes).

Upon reflection, it was the first time he was fighting in France in front of his home crowd at such a high level. We understand the impact of the audience and the desire to perform well to give pleasure to the spectators. This sports-entertainment dimension represents additional pressure. Many athletes, like those who played at Roland-Garros, also want to please their fans.

Nowadays, players are also the managers of their own image, the handlers of public reactions, etc. It is therefore even more challenging to focus on the game. In many sports, even in case of victory, criticism can arise if the match is boring.

Mentally preparing an athlete is not just about teaching them concepts related to winning, but also taking into account what is happening inside them. It is finding a balance between their ambitions and daily life, allowing them to be a more balanced person, capable of accepting stress and pressures with perspective.

In France, we have incredible athletes thanks to our associative fabric, but paradoxically, our lack of private investment and our « amateurism, » even at a high level, show that our federations still have a considerable room for improvement in training national champions.

Take a look at the work of the colleagues at the Institute of Mental Preparation (https://www.facebook.com/ipmsportform….

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

#hypnosis #Sport #RollandGarros #French #hypnotherapy #self-hypnosis #questiosophie #hypnosophy #coaching