Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #397  : Les dérives des arts martiaux : Quand l’escroquerie s’invite sur le tatami

Cet article explore le phénomène des escroqueries dans le monde des arts martiaux et sports de combat. Il dénonce les "professeurs de bullshido" qui vendent des techniques inefficaces, la vente de grades et de ceintures, les fausses filiations et les stages onéreux pour des graduations accélérées. L'auteur souligne l'absence de secrets dans le combat réel et met en garde contre les individus malhonnêtes qui exploitent la naïveté des pratiquants.

Les arts martiaux et sports de combat, potentiellement des sources de revenus considérables, voient l’émergence de modes successives, du full-contact au muay-thaï, puis au MMA, attirant inévitablement les escrocs. Il est notoire que les mafias ne sont jamais très éloignées de la boxe, quel que soit le pays, et le MMA ne fait pas exception à cette règle.

Nous rencontrons ensuite les « professeurs de bullshido », un terme fréquemment utilisé en BJJ (Jiu-Jitsu Brésilien) pour désigner les charlatans qui vendent, à des centaines d’euros ou de dollars, des stages ou des cours basés sur des techniques dénuées de sens. Pire encore, des individus non gradés ou sans expérience significative dirigent de grandes académies où ils dispensent des cours sans les prérequis nécessaires.

Il est même avéré que des grades s’achètent. Des professeurs de BJJ réputés aux États-Unis ont tranquillement vendu des ceintures noires, car il est toujours avantageux d’avoir de tels grades sur son CV. Le plus regrettable est que ces professeurs ne connaissent même pas les acheteurs, n’ayant jamais pratiqué avec eux ni rien fait d’autre.

D’autres proposent des séries de stages très onéreux pour accélérer les graduations, dans le but de pouvoir affirmer que cette ceinture noire est réellement « leur élève ».

Nous avons aussi ceux qui s’inventent des filiations ou prétendent avoir rencontré des fondateurs de styles alors que ces derniers étaient décédés avant même leur première visite au dojo.

Nous le savons, nos mondes sont remplis de récits et d’histoires invraisemblables, entre les niveaux fantasmés et les techniques secrètes que personne au monde n’aurait découvertes. Comment, dans un monde où il n’y a jamais eu autant de pratiquants et un tel accès à l’information, y a-t-il encore des élèves naïfs qui pensent que ce qu’un professeur ou une école enseigne n’a pas été trouvé dans d’autres écoles ? Le combat est concret et simple ; il n’y a pas de secret pour neutraliser un adversaire que nous n’ayons pas déjà vu, lu ou testé.

Le problème est que ces escrocs volent l’argent et mentent sur les compétences qu’ils partagent, au détriment de l’apprenant.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #397: The Pitfalls of Martial Arts: When Fraud Enters the Tatami

Martial arts and combat sports, potentially significant sources of income, see the emergence of successive trends, from full-contact to Muay Thai, then to MMA, inevitably attracting fraudsters. It’s well-known that mafias are never far from boxing, regardless of the country, and MMA is no exception to this rule.

We then encounter « bullshido professors, » a term frequently used in BJJ (Brazilian Jiu-Jitsu) to describe charlatans who sell, for hundreds of euros or dollars, workshops or courses based on meaningless techniques. Worse still, unranked individuals or those without significant experience run large academies where they offer courses without the necessary prerequisites.

It’s even proven that ranks can be bought. Reputable BJJ professors in the United States have quietly sold black belts, as it’s always advantageous to have such ranks on one’s resume. The most regrettable part is that these professors don’t even know the buyers, having never trained with them or done anything else.

Others offer very expensive series of workshops to accelerate graduations, with the aim of being able to claim that this black belt is truly « their student. »

We also have those who invent lineages or claim to have met style founders when the latter had passed away even before their first visit to the dojo.

We know that our worlds are full of incredible stories and narratives, from fantasized skill levels to secret techniques that no one in the world has supposedly discovered. How, in a world where there have never been so many practitioners and such access to information, are there still naive students who believe that what a professor or school teaches hasn’t been found in other schools? Combat is concrete and simple; there are no secrets to neutralizing an opponent that we haven’t already seen, read, or tested.

The problem is that these fraudsters steal money and lie about the skills they share, to the detriment of the learner.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #396 : L’Histoire vs les Histoires

Une exploration critique des récits et des mythes dans les arts martiaux, en comparant les histoires populaires avec les faits historiques vérifiables. L'article examine comment les figures dominantes et les récits sensationnalistes peuvent obscurcir la véritable histoire et l'importance de certains personnages et événements.

Dans les arts martiaux, nous avons un paquet d’histoires sur les écoles, les professeurs, les combats officiellement incroyables. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire que ces histoires aient traversé les siècles. Combien de récits nous a partagés Karate Bushido qui ont pu être vus en vidéo quelques décennies plus tard, et ce qui avait été décrit comme un combat titanesque manquait de technique ou d’impact.

Le pire, c’est la possibilité, ou plutôt le pouvoir, des paraboles et des faits officiellement réels qui lave le cerveau des pratiquants. Combien de personnes racontent des choses folles sur O Sensei, sans parler de sa technique, mais de l’homme éveillé qu’il était ? Puis on a d’autres sources, qui changent et montrent qu’il pouvait être jaloux de certains de ses instructeurs…

Dans le Jiu-Jitsu, nous avons eu un méga « brainwashing », entre l’UFC, Royce et la mythologie de Rickson. Nous avons oublié que les Gracie n’étaient pas les seuls élèves de Maeda. Luis Franca, par exemple, a créé un autre courant de Jiu-Jitsu.

Nous avons eu une focalisation sur Hélio et Carlos comme étant ceux qui ont tout changé, alors que Carlson, l’un des plus grands combattants de la famille, mais aussi l’un des premiers (il y avait George avant lui) qui a quitté l’influence de la Gracie Academy pour réellement devenir celui qui aura le plus impacté l’art souple à partir de 1964.

Mais l’histoire est souvent complètement étouffée par les drames, les buzz qui ont été partagés par les journaux ou les élèves fascinés. Nous avons aujourd’hui la chance d’avoir la possibilité d’avoir de plus en plus d’accès aux bibliothèques et archives des différents pays, avec la possibilité de traduire des textes qui souvent ne confirment pas ce qui a été dit.

L’un des plus grands exemples est le maître Mas Oyama qui, outre l’influence qu’il avait et qu’il utilisait dans les médias pour vendre son école, c’est grâce à ses anciens élèves comme Nakamura ou les frères Oyama qui avec le temps ont partagé des faits, plus que des effets marketing.

Il n’y a pas de mal à vendre du rêve, à motiver l’envie de rentrer dans des dojos, d’ailleurs les démos servent à ça, mais l’histoire, qui est écrite par les dominants parfois, devrait être étudiée pour savoir si on ne passe pas à côté de personnages ou d’actions importantes pour comprendre pourquoi nous en sommes là aujourd’hui.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of an Hypnofighter #396: History vs. Stories

In martial arts, we have a lot of stories about schools, teachers, and officially incredible fights. It is not even necessary for these stories to have spanned centuries. How many stories has Karate Bushido shared with us that could be seen on video a few decades later, and what had been described as a titanic fight lacked technique or impact.

The worst part is the possibility, or rather the power, of parables and officially real facts that brainwash practitioners. How many people tell crazy things about O Sensei, not about his technique, but about the enlightened man he was? Then we have other sources, which change and show that he could be jealous of some of his instructors…

In Jiu-Jitsu, we had a mega « brainwashing » between the UFC, Royce, and the mythology of Rickson. We forgot that the Gracies were not Maeda’s only students. Luis Franca, for example, created another current of Jiu-Jitsu.

We have had a focus on Hélio and Carlos as being the ones who changed everything, while Carlson, one of the greatest fighters in the family, but also one of the first (there was George before him) who left the influence of the Gracie Academy to really become the one who would have the most impact on the soft art from 1964.

But history is often completely stifled by the dramas, the buzz that has been shared by newspapers or fascinated students. Today we are fortunate to have the possibility of having more and more access to the libraries and archives of different countries, with the possibility of translating texts that often do not confirm what has been said.

One of the greatest examples is Master Mas Oyama who, in addition to the influence he had and used in the media to sell his school, it is thanks to his former students like Nakamura or the Oyama brothers who over time have shared facts, more than marketing effects.

There is no harm in selling dreams, in motivating the desire to enter dojos, in fact the demos are for that, but the history, which is sometimes written by the dominant ones, should be studied to know if we are not missing out on important characters or actions to understand why we are where we are today.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #394 : Les pratiquants malsains

Nous savons que le sport ne fait pas de différence quant aux personnalités qu’il accepte. C’est une pratique qui se veut ouverte à tous, et les arts martiaux sont dans le même état d’esprit. Qu’importe que tu aies un handicap ou des difficultés, il y aura toujours des dojos qui pourront t’accueillir.

Et comme le monde n’est pas neutre, voire spécialement bon, il y a aussi des pratiquants qui viennent apprendre les arts martiaux et qui ne sont pas forcément équilibrés psychiquement. Il y a souvent des névroses en nous, comme des sentiments d’infériorité, qui font parfois pousser les portes d’une salle.

Si on aime à dire à quel point les arts martiaux ont une force éducatrice et une capacité à cadrer les jeunes et les adultes, il y a néanmoins des personnes qui sont habitées par des maux intérieurs et qui vont devenir des dangers pour les autres.

Il arrive que des pratiquants, bons, aient une forme de surcompensation et commencent à faire du mal aux partenaires ou en dehors de l’entraînement. Il y a des jiujitsukas qui sont connus dans les salles comme étant là pour blesser les autres. Il y a quelques années, on a vu une ceinture violette réputée pour cet esprit malsain briser volontairement le membre d’un autre pratiquant.

On le voit dans des entraînements ouverts, chercher ses proies et ne pas respecter les abandons ou faire des techniques non autorisées dans le cadre des rencontres, ce qui va entraîner des blessures plus ou moins importantes.

Il ne faut pas se mentir, même si on a des vidéos en mode BJJ/Les arts martiaux m’ont sauvé la vie, et il y a que du bon, nombre de personnes ne sont pas en équilibre et il est possible que leur vécu, les humiliations, les souffrances passées ou simplement leur sadisme et besoin de domination affectent les autres.

En tant que professeurs, il est difficile de savoir quoi faire. Virer semble le plus simple, mais il a peut-être déjà acquis suffisamment pour être dangereux pour les autres, dans son dojo ou ailleurs…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #394: The Unhealthy Practitioners

We know that sport makes no distinction as to the personalities it accepts. It is a practice that aims to be open to all, and martial arts are in the same spirit. No matter if you have a disability or difficulties, there will always be dojos that can welcome you.

And as the world is not neutral, or even especially good, there are also practitioners who come to learn martial arts and who are not necessarily psychologically balanced. There are often neuroses in us, such as feelings of inferiority, that sometimes make us push open the doors of a gym.

While we like to say how much martial arts have an educational force and an ability to guide young people and adults, there are nevertheless people who are inhabited by inner evils and who will become dangers to others.

It happens that practitioners, even good ones, have a form of overcompensation and start to harm partners or outside of training. There are jiujitsukas who are known in the gyms as being there to injure others. A few years ago, we saw a purple belt known for this unhealthy spirit deliberately break the limb of another practitioner.

We see it in open training sessions, seeking out its prey and not respecting taps or using techniques not allowed in the context of matches, which will lead to more or less serious injuries.

We must not lie to ourselves, even if we have videos in BJJ/Martial arts saved my life mode, and there is only good, many people are not balanced and it is possible that their experiences, humiliations, past suffering or simply their sadism and need for domination affect others.

As teachers, it is difficult to know what to do. Expulsion seems the simplest, but he may have already acquired enough to be dangerous to others, in his dojo or elsewhere…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #393 : Entrer en transe pendant les combats

Ce texte explore comment les états de transe peuvent optimiser les performances martiales en facilitant l’automatisation, la réduction des pensées parasites, et l’accès au flow, améliorant ainsi la fluidité et la précision dans les combats.

Les transes sont des états où le facteur de jugement diminue, permettant un lien plus intense entre le conscient, le subconscient et le corps. Le facteur de jugement est une notion qui oriente et colore nos pensées et comportements.

Une fois cette coloration disparue — comme par exemple l’hésitation à faire ou ne pas faire tel ou tel mouvement — des messages plus rapides et spontanés émergent de l’esprit et du corps. Cela ressemble à ce que la plupart des styles de combat décrivent comme l’intégration des techniques « dans le corps ».

On parle alors d’une automatisation qui fait gagner de précieuses fractions de seconde : celles qui peuvent déclencher un KO, une projection ou une soumission. Mais cet état initié par l’esprit est particulier, car il vise à réduire — voire éliminer — les pensées parasites. Il y a un gameplan, une stratégie prédéfinie, et la transe suit simplement cette feuille de route.

Le pilote de cette direction est soit le coach qui propose des suggestions pendant le combat, soit une part de soi-même, comme en auto-hypnose, qui délivre des orientations intuitives, que le corps suit sans perte de temps, sans peur, doute ni émotions parasites.

Entrer en transe peut parfois ouvrir un état de « flow », où tout semble plus fluide, plus juste — comme si le temps et l’espace se distordaient par moments (phénomène bien documenté en hypnose) — offrant alors une manière différente d’aborder le combat, avec des réponses plus précises et adaptées.

Il existe de nombreux moyens d’entrer en transe : via le Tai Chi, ou encore par la respiration rythmée comme dans certains styles de boxe. Chacun peut trouver la méthode qui lui convient pour déconnecter une partie de soi et focaliser toute son énergie sur une seule chose : combattre et exécuter ses techniques.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #393: Entering Trance During Fights

Trance states are moments when the judgment factor decreases, allowing a stronger connection between the conscious, the subconscious, and the body. The judgment factor is what gives direction and tone to our thoughts and behaviors.

Once that “coloration” fades — such as hesitation about whether or not to perform a certain move — faster and more spontaneous signals emerge from the mind and body. This is what many combat styles refer to as having techniques “embodied.”

It becomes an automation that saves time — those precious moments that can lead to a knockout, a throw, or a submission. Yet this trance state, initiated by the mind, differs slightly because its goal is to reduce or eliminate distracting thoughts. There is a game plan, a predefined strategy, and the trance merely follows it.

The one steering this direction can either be the coach offering suggestions during the fight, or a part of oneself — like in self-hypnosis — that intuitively guides actions. The body follows these directions without the delays caused by fear, doubt, or emotional interference.

Entering trance can also open the door to a state of “flow,” where everything seems more fluid and right — as if time and space bend momentarily (a well-known hypnotic effect) — allowing for a different approach to combat with more precise, effective responses.

There are many ways to enter trance: through Tai Chi, or via breathing methods used in boxing. Each fighter can find what suits them best to disconnect part of their conscious mind and focus solely on one thing: fighting and executing their techniques.

Take what feels good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #392 : Savoir se battre 

Cet article explore la différence entre les compétences de combat de rue et les arts martiaux, en soulignant que l'expérience de la rue peut être trompeuse et que la formation en arts martiaux offre un avantage significatif, bien qu'elle ne garantisse pas toujours la victoire.

J’ai vu une vidéo où il était demandé à des passants s’ils pensaient savoir se battre. La réponse a été positive chez beaucoup de personnes (le montage y est pour quelque chose), mais ce que je trouvais intéressant c’est qu’ils pensent vraiment être dangereux en combat parce qu’ils se sont battus quelques fois dans leur vie, entre l’école et la rue.

Il est impossible de nier qu’il y a des bagarreurs de rue qui n’ont pas de passé martial qui peuvent nous mettre K.O. d’une droite, sans compter les vices bien spécifiques à la rue. Il serait idiot aussi de croire que les arts martiaux et sports de combat nous feraient remporter tous les affrontements à main nue face à des néophytes.

Mais globalement, pour avoir combattu et même « taquiné » énormément, surtout ado et jeune adulte, des non-pratiquants qui voulaient toujours se tester, il était rare de rencontrer des opposants dangereux, que ce soit en lutte ou en frappes.

Si clairement le monde de la rue est un danger et que tout ce qui peut s’y passer est souvent en dehors de nos connaissances techniques, la plupart des personnes qui n’ont pas l’habitude du combat, même assez athlétiques, vont assez rapidement se faire contrôler ou tomber K.O.

Le BJJ, le Luta et le Judo, le Grappling en général, ont plus de protection par rapport à la frappe qui peut toujours laisser passer un « lucky punch ». Le contrôle dans les systèmes de lutte est vraiment magistral, surtout chez ceux qui maîtrisent bien les Takedowns.

Même si les années de combat ont pu apporter de vraies qualités pour combattre sans arme en un contre un, il faut rester humble et prêt à dépenser énormément d’énergie pour gérer ces combattants du dimanche parfois trop prétentieux.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #392: Knowing How to Fight

I saw a video where passersby were asked if they thought they knew how to fight. The answer was positive for many people (the editing has something to do with it), but what I found interesting is that they really think they are dangerous in combat because they have fought a few times in their lives, between school and the street.

It is impossible to deny that there are street fighters who have no martial background who can knock us out with a right, not to mention the vices specific to the street. It would also be foolish to believe that martial arts and combat sports would make us win all hand-to-hand confrontations against neophytes.

But overall, having fought and even « teased » a lot, especially as a teenager and young adult, non-practitioners who always wanted to test themselves, it was rare to encounter dangerous opponents, whether in wrestling or striking.

While clearly the street world is a danger and everything that can happen there is often outside our technical knowledge, most people who are not used to fighting, even if they are quite athletic, will quickly be controlled or knocked out.

BJJ, Luta and Judo, Grappling in general, have more protection compared to striking, which can always let a « lucky punch » through. Control in wrestling systems is truly masterful, especially among those who master Takedowns well.

Even if years of combat have brought real qualities to fight unarmed in a one-on-one situation, you have to remain humble and ready to expend a lot of energy to manage these Sunday fighters who are sometimes too pretentious.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #391 : Les « arts martiaux » vs le modernisme militaire

Une analyse comparative du nombre de morts dans les conflits anciens et modernes, soulignant l'impact des armes blanches et des armes à feu, et remettant en question l'efficacité perçue des arts martiaux dans un contexte de guerre.

On ne peut que constater que la guerre et les conflits humains sont une réalité quotidienne pour de nombreuses populations. On entend constamment parler des guerres modernes, basées sur les drones, les missiles à distance, et la menace toujours présente de la bombe nucléaire.

Quand j’entends quotidiennement le nombre de morts causées par les missiles et les attaques avec des tanks ou autres, je me dis que même si c’est déjà trop… c’est peu.

Nous avons des armes à feu modernes, des possibilités officiellement destructrices capables de tout anéantir… mais comparé aux guerres d’autrefois, où l’on utilisait des flèches, des épées ou des fusils de qualité moindre, les affrontements et les systèmes de combat étaient concrets et destinés à tuer.

Les chiffres que je partage avec vous sont « officiels », mais ils servent surtout de points de repère pour notre réflexion. Aujourd’hui, un conflit comme celui entre la Russie et l’Ukraine a fait, en 3,3 ans, 203 000 morts, soit 170 par jour. Nous sommes dans l’ère moderne de la guerre. À titre d’exemple, au Rwanda, où les massacres ont été commis à la machette et aux armes à feu, on a dénombré entre 500 000 et 800 000 morts en 104 jours, soit 4 800 à 7 000 tués par jour…

On se rend bien compte que les plus grands massacres de nos guerres ont souvent été perpétrés par des combattants, des militaires ou des civils en colère. Prenons l’exemple du 13e siècle avec Gengis Khan, où l’on utilisait des flèches et des sabres : 40 000 000 de morts en 21 ans, soit plus de 5 000 tués par jour (10 % de la population mondiale).

Je pourrais vous parler du Congo et de ses 6 millions de morts. Il est entendu que tous ces décès ne sont pas dus à des affrontements ; les maladies et les famines consécutives à ces guerres en sont également responsables.

Se dire que combattre pour tuer avec des armes blanches a fait plus de morts que nos tonnes de bombes ou de missiles depuis le 20e siècle me laisse songeur, quand on entend que les arts martiaux n’ont pas d’efficacité… Si l’on s’en tient à ce malheureux constat, d’un point de vue statistique, nos guerres modernes sont, heureusement pour nous, moins dévastatrices.

Puissent la paix se développer… et nos instincts belliqueux ne s’exprimer que dans nos salles et nos dojos.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #391: « Martial Arts » vs. Military Modernism

We can only see that war and human conflict are present in the daily lives of many populations. We only hear that modern wars are based on drones, remote missiles, and the ever-present possibility of nuclear bombs.

When I hear daily the number of deaths that missiles and attacks with tanks or other weapons share with us in the news, I reflect that even if it is already too much… it is little.

We have modern firearms, we have officially destructive possibilities to destroy everything… but compared to old-fashioned wars where arrows, swords or reduced quality rifles were used. The oppositions or combat systems were used in concrete terms and to kill.

The figures that I share with you are « official », but it is more of a marker for our reflection. Today a conflict like Russia and Ukraine in 3.3 years has had 203,000 deaths or 170 per day. We are in the modern era of warfare, for example where we know that massacres were carried out with machetes and firearms, Rwanda in 104 days lost between 500 and 800,000 people, or 4,800 to 7,000 killed per day…

We realize that the biggest massacres of our wars have often been carried out by fighters, soldiers or angry civilians. Let’s go back to the 13th century with Genghis Khan, and there it was arrows and sabers: 40,000,000 dead in 21 years or more than 5,000 killed per day (10% of the world population).

I could tell you about Congo and its 6 million deaths. In all these deaths it is understood that not everything was due to confrontations, disease and other famine following these wars are also to blame.

To say that fighting to kill with edged weapons has killed more people than our tons of bombs or missiles since the 20th century, leaves me thoughtful, when we hear that martial arts have no effectiveness… if we take this unfortunate observation, on a statistical principle, it is rather our modern wars and fortunately for us, are less devastating.

May peace develop… and may our warlike natures remain only in our rooms and dojos.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #390 : S’entraîner sans s’améliorer

Cet article explore les défis de la stagnation et de la régression dans la pratique des arts martiaux, en soulignant l'importance de trouver de nouvelles sources de motivation et d'aborder la pratique sous un angle différent lorsque la progression devient difficile.

Il est difficile d’accepter qu’il y ait des périodes où l’on n’évolue plus, voire même où l’on régresse. C’est stressant et, pour beaucoup, déceptif. Pourquoi passer autant de temps à la salle et au dojo, si nous ne progressons plus ? C’est parfois lié à une vie un peu plus compliquée hors académie, ou à des blessures, pour certains, à répétition.

Qu’on n’avance pas ou lentement, c’est classique et on peut se dire que c’est un palier. On fera avec et puis on va trouver d’autres leviers de plaisir pour venir.

Le problème est là : sans progression et en se sentant régresser, il est possible que l’envie d’aller à l’entraînement diminue, mettant alors en route un cercle vicieux qui entraîne encore plus de déceptions et de manque de motivation. Conclusion : 2 enfants et 20 kilos plus tard, on va parfois redevenir ce gars qui a arrêté en bleue il y a 15 ans, parce que le plaisir était absent.

Nous devons admettre qu’il y a des saisons qui ne nous apportent pas de satisfaction d’un point de vue progression. De plus, il est possible que nous soyons aussi au pic de nos compétences, qui ne sont pas toujours élevées si on se compare (en compétition) avec d’autres. On voit que nous n’arrivons plus physiquement (cardio, souplesse ou encore blessures) à nous maintenir à niveau, alors encore moins à évoluer.

C’est une phase qui entraîne beaucoup d’abandon. C’est aussi une belle possibilité de terminer un cycle et d’aborder la pratique autrement, que ça soit socialement, pour le plaisir de la découverte technique, moins que pour la performance et l’efficacité. Un deuil à faire dans ces cas précis.

Nous ne serons pas tous en progression permanente, parfois nous n’aurons pas un niveau de fou, mais au fond ce qu’on aime des arts martiaux est multifactoriel, alors continuer doit rester un plaisir.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #390: Training Without Improving

It is difficult to accept that there are periods when we no longer evolve, or even regress. It’s stressful and, for many, disappointing. Why spend so much time at the gym and dojo if we are no longer progressing? This is sometimes linked to a slightly more complicated life outside the academy, or to injuries, for some, repeatedly.

That we don’t move forward or slowly, it’s classic and we can tell ourselves that it is a plateau. We will deal with it and then we will find other sources of pleasure to come.

The problem is there: without progression and feeling regressing, it is possible that the desire to go to training decreases, thus setting in motion a vicious circle which leads to even more disappointments and lack of motivation. Conclusion: 2 children and 20 kilos later, we will sometimes become that guy who stopped in blue 15 years ago, because the pleasure was absent.

We must admit that there are seasons that do not bring us satisfaction from a progression point of view. In addition, it is possible that we are also at the peak of our skills, which are not always high if we compare ourselves (in competition) with others. We see that we can no longer physically (cardio, flexibility or even injuries) maintain ourselves at a level, let alone evolve.

It’s a phase that leads to a lot of abandonment. It is also a great opportunity to end a cycle and approach the practice differently, whether socially, for the pleasure of technical discovery, less than for performance and efficiency. A mourning to do in these specific cases.

We will not all be in permanent progression, sometimes we will not have a crazy level, but basically what we love about martial arts is multifactorial, so continuing should remain a pleasure.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #388 : L’importance du poids

Cet article explore l'importance du physique, notamment du poids, dans les sports de combat et les arts martiaux. Il examine comment le poids influence la performance, en citant des exemples de compétitions et en soulignant l'importance de l'entraînement avec des partenaires de poids similaire.

Le physique est clef dans les sports de combat et les arts martiaux. Dans toute la dynamique sportive, vous allez voir des préparations physiques intenses et une nutrition optimale (ainsi que des smoothies spécifiques). Nous ne connaissons que trop bien les « cuttings » ou les régimes débiles que nous avons tous faits pour combattre dans une catégorie en dessous de notre poids naturel.

Quand on lit encore que les arts martiaux, c’est pour que les légers l’emportent sur les plus grands et gros, c’est ne pas connaître la différence que peut faire un physique, avec la taille, le poids, la souplesse et autre. Ce week-end, la double championne Olympique de Judo, Kayla Harrison, en moins de 78kg, a combattu ce week-end pour le titre UFC en moins de 61kg.

Quand on voit la différence de physique avec Pena ce dimanche, et la pleine domination de l’américaine qui a étouffé physiquement son adversaire. Est-ce que les plus légers peuvent battre les plus lourds ? Oui, ça arrive et on le voit en BJJ ou en Judo dans les compétitions japonaises.

Mais ça reste assez exceptionnel, le poids, avec bien sûr une technique acquise, va rendre très difficile la réussite des plus légers. Bien sûr, il y a les catégories mixtes, à partir de 85 kg, on voit des athlètes mettre à mal des plus de 100 et les moins de 70. Mais ce poids est déjà un bon gaillard. Il semble que la moyenne mondiale pour un homme est de 62 kg avec des différences entre l’Amérique du Nord avec 81kg et l’Asie à 58kg.

C’est toujours plaisant de voir la technique vaincre en combat la force de leurs adversaires mais à un certain niveau compétitif, il y a aussi de la technique à minima. On sait que les lourds sont les moins techniques et pourtant il est rare qu’un lourd léger ne vienne en lourd parce qu’ils risquent de ne pas gérer la différence de puissance et de poids.

À l’entraînement, s’il est possible, il est mieux de s’entraîner avec des partenaires au plus proche de son poids pour avoir un plaisir et une progression plus importante. Sinon, s’adapter au maximum pour que les deux puissent y gagner.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of an Hypnofighter #388: The Importance of Weight

The physique is key in combat sports and martial arts. Throughout the sporting dynamic, you will see intense physical preparations and optimal nutrition (as well as specific smoothies). We know all too well the « cuttings » or silly diets that we have all done to fight in a category below our natural weight.

When we still read that martial arts are for the lightweights to win over the bigger and heavier, it is not knowing the difference that a physique can make, with size, weight, flexibility and more. This weekend, the double Olympic Judo champion, Kayla Harrison, in under 78kg, fought this weekend for the UFC title in under 61kg.

When we see the difference in physique with Pena this Sunday, and the full domination of the American who physically stifled her opponent. Can the lighter beat the heavier? Yes, it happens and we see it in BJJ or Judo in Japanese competitions.

But it remains quite exceptional, the weight, with of course an acquired technique, will make the success of the lighter very difficult. Of course, there are mixed categories, from 85 kg, we see athletes put at risk those over 100 and those under 70. But this weight is already a good fellow. It seems that the world average for a man is 62 kg with differences between North America with 81kg and Asia at 58kg.

It’s always nice to see the technique win in combat the strength of their opponents but at a certain competitive level, there is also technique at a minimum. We know that the heavyweights are the least technical and yet it is rare for a light heavyweight to come in heavy because they risk not managing the difference in power and weight.

In training, if possible, it is better to train with partners as close as possible to your weight to have more pleasure and progress. Otherwise, adapt as much as possible so that both can win.

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #387 : Pourquoi combattre ?

Ce texte explore les motivations profondes du combat, contrastant la quête de suprématie et de reconnaissance typique des athlètes professionnels comme Kevin Jousset, avec une approche plus personnelle et intrinsèque. L'auteur exprime son amour pour l'acte de combattre lui-même, la gestion de la peur, l'expérimentation technique et le perfectionnement constant, reléguant la victoire ou la défaite au second plan. Il souligne la beauté des "némésis naturels" et la richesse imprévisible des confrontations, décrivant le combat comme une expérience de "flow" proche de la spiritualité, où l'échange et la vibration de l'esprit et du corps priment sur la pression du résultat.

J’écoutais l’interview de Kevin Jousset et il disait que c’était difficile pour lui de retourner au combat maintenant qu’il n’était plus à l’UFC, parce qu’il n’avait plus l’occasion de combattre les meilleurs. Il parlait de se prouver et de prouver aux autres sa valeur pugilistique. Et c’est là où je me dis que nous n’avons pas tous la même idée du combat.

Pour moi, un match est juste un moyen de me battre. J’aime juste cette sensation de combattre, cette peur, cette tentative de placer ce que j’ai en tête, et puis retourner peaufiner ou repenser complètement mes compétences et stratégies. Du coup, la victoire ou la défaite, tant qu’il n’y a pas de blessure, n’a aucune importance.

Je comprends néanmoins ce besoin de vaincre ceux considérés comme les plus forts. Ce qui m’a toujours étonné, c’est qu’il y a des némésis naturels à tout combattant, un style, un rythme, une façon d’aborder les matchs qui fait que même ces géants se font parfois battre par des personnes qui, sur le papier, n’avaient aucune chance.

C’est cette confrontation où il y a des tas de possibles qui est amusante, et puis tout simplement cette notion de frapper, esquiver ou encaisser, parvenir à imposer une lutte voire soumettre qui me donne, parfois, un flow. C’est rare, mais ça devient une expérience qui est proche d’une spiritualité.

Quand on aime juste « la bagarre », il n’y a pas besoin de préparation ou d’envie, la situation est suffisante à elle-même. Bien sûr, quand on n’a pas la pression liée à la recherche de victoire, ça reste juste un échange, avec parfois des victoires et parfois des défaites, mais un moment où le corps et l’esprit vibrent, dans une belle conversation pugilistique.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #387: Why Fight?

I was listening to Kevin Jousset’s interview, and he was saying that it’s difficult for him to go back to fighting now that he’s no longer in the UFC, because he no longer gets to fight the best. He spoke about proving himself and proving his pugilistic worth to others. And that’s where I realize that we don’t all have the same idea about fighting.

For me, a match is just a way to fight. I just love that feeling of fighting, that fear, that attempt to execute what I have in mind, and then going back to refine or completely rethink my skills and strategies. Therefore, victory or defeat, as long as there are no injuries, holds no importance.

Nevertheless, I understand this need to defeat those considered the strongest. What has always surprised me is that every fighter has natural nemeses—a style, a rhythm, a way of approaching matches that means even these giants are sometimes defeated by people who, on paper, had no chance.

It’s this confrontation with so many possibilities that’s fun, and then simply the notion of striking, dodging or absorbing, managing to impose a struggle, or even submitting, that sometimes gives me a flow. It’s rare, but it becomes an experience close to spirituality.

When you just love « the fight, » there’s no need for preparation or desire; the situation itself is enough. Of course, when there’s no pressure associated with seeking victory, it remains just an exchange, sometimes with wins and sometimes with losses, but a moment where body and mind vibrate in a beautiful pugilistic conversation.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #386 : Les combats intérieurs

Cet article explore les luttes internes que rencontrent les pratiquants d'arts martiaux, au-delà des compétitions physiques. Il aborde les défis émotionnels, les peurs, les addictions et l'importance de la discipline intérieure.

Il y a les combats que le monde peut regarder, voire certains peuvent même parier dessus, et puis il y a les combats que personne ne peut même remarquer. Dans notre monde des sports de combat et arts martiaux, nombreux sont ceux qui vont petit à petit développer des aptitudes pugilistiques vis-à-vis d’eux-mêmes.

Il est même notable que beaucoup de jeunes qui ont tout misé sur la compétition et les titres peuvent parfois plus facilement se détourner complètement de ces sports d’opposition quand les luttes envers l’autre ne sont plus possibles ou, a minima, couronnées de succès.

Les combats intérieurs sont infiniment diversifiés. Chaque personne a son histoire, ses forces et ses faiblesses, vivant avec des traumas, des pathos et autres mal-être. La vie amplifiant potentiellement certaines failles. Les arts martiaux nous apprennent la discipline et l’effort, souvent dans un cadre de la salle ou du dojo.

Il est parfois difficile de se dire que cette énergie que nous avons mise en place pendant une heure et demie ou deux heures, qui nous a épuisés, fait souffrir, parfois frustrés et agacés, devrait être la même que nous devrions parfois mettre en place, non pas pendant 90 minutes, mais pendant les 22h30 qui restent.

Quand on n’est pas bien ou, plus positivement, quand on a des objectifs, ce sont des attentions constantes, ce sont des réussites, mais aussi des échecs à gérer ; des incertitudes qui peuvent tout améliorer comme rendre pire. Mais à l’inverse de l’entraînement, tout ne commence pas et ne s’arrête pas avec un salut.

Il y a des conflits longs, parfois à vie, avec soi, et quand on pense que tout peut aller bien, on s’aperçoit, un peu comme en combat, que peut-être on a trop pris la confiance et que nous n’avons pas été assez déterminés et concentrés. Les combats du quotidien, face à ses peurs, ses addictions, ses pulsions ou tout autres opposants qui ne cessent de revenir provoquer.

Et se dire que notre être est une surface de combat, qu’il n’y a des repos parfois indéterminés, doit, ou plutôt peut, nous inviter à prendre de plus en plus conscience de l’ici et maintenant, dans tout ce que cela nous apporte avant un prochain round…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #386: The Inner Battles

There are battles that the world can watch, some might even bet on them, and then there are battles that no one can even notice. In our world of combat sports and martial arts, many gradually develop pugilistic skills towards themselves.

It is even noticeable that many young people who have bet everything on competition and titles can sometimes more easily turn completely away from these opposition sports when the struggles against the other are no longer possible or, at a minimum, crowned with success.

The inner battles are infinitely diverse. Each person has their own history, their strengths and weaknesses, living with traumas, pathos, and other discomforts. Life potentially amplifying certain flaws. Martial arts teach us discipline and effort, often in a gym or dojo setting.

It is sometimes difficult to tell ourselves that this energy that we have put in place for an hour and a half or two hours, which has exhausted us, made us suffer, sometimes frustrated and annoyed, should be the same that we should sometimes put in place, not for 90 minutes, but for the remaining 22h30.

When we are not well or, more positively, when we have objectives, it is constant attention, it is successes, but also failures to manage; uncertainties that can improve everything as well as make it worse. But unlike training, everything does not start and stop with a greeting.

There are long conflicts, sometimes lifelong, with oneself, and when we think that everything can go well, we realize, a bit like in combat, that perhaps we have taken too much confidence and that we have not been determined and focused enough. The daily battles, facing one’s fears, addictions, impulses, or any other opponents who keep coming back to provoke.

And to say that our being is a combat surface, that there are sometimes indefinite rests, must, or rather can, invite us to become more and more aware of the here and now, in all that it brings us before a next round…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank