Réflexions de Pank / Instantané #351 : Le choix des masques

Nous en avons déjà parlé, il n’existe pas vraiment de monde dans lequel nous ne sommes pas avec des masques. Tout comme le sujet de la liberté tellement mise en avant par nombre d’entre nous, la plupart du temps, nous ne sommes libres que dans l’espace entre les limites.

De même, les personnes qui cherchent sans cesse cette idée d’authenticité comme un absolu de ce qui représente l’être, ne se rendent parfois pas compte qu’elles sont tellement dans cette recherche qu’elles deviennent des stéréotypes. Et dès lors, ne sont même plus elles-mêmes, mais ce qu’elles pensent être celui ou celle qui cherche cette quête d’authenticité.

Nous sommes donc dans un questionnement parfois conscient de savoir ce que nous allons porter en fonction des cadres dans lesquels nous sommes. C’est un outil d’adaptation ou a minima d’expression dans un espace social qui permet de se placer, d’exister, même si c’est pour se faire le plus discret possible.

Plus nous prenons du temps pour connaître notre composition, ce qui représente pour nous notre propre personne avec nos forces comme nos faiblesses, plus nous pouvons être décisionnaires de ce que nous allons porter et donc vendre et partager au monde.

Ce masque fait partie de vous, même s’il n’est que l’expression d’un vous. Il n’est pas qu’une possibilité décidée ou imposée que vous mettez en conformité avec ce qui est en train de se passer afin de pouvoir trouver des solutions, éviter les problèmes ou même briller.

Soyez authentique avec la composition du masque qui sera exploité le temps d’un échange, d’un instant ou au quotidien. Connaissez vos ingrédients pour adapter vos recettes aux “demandes du monde” qui se présentent à vous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #351: The Choice of Masks

We’ve talked about it before, there isn’t really a world in which we are not wearing masks. Just like the subject of freedom, so often emphasized by many of us, most of the time, we are only free in the space between the limits.

Similarly, people who constantly seek this idea of authenticity as an absolute of what represents being, sometimes don’t realize that they are so much in this search that they become stereotypes. And therefore, they are no longer even themselves, but what they think is the one who seeks this quest for authenticity.

We are therefore in a sometimes conscious questioning of knowing what we are going to wear depending on the frameworks in which we are. It is a tool for adaptation or at least expression in a social space that allows us to position ourselves, to exist, even if it is to be as discreet as possible.

The more time we take to know our composition, what represents for us our own person with our strengths as well as our weaknesses, the more we can be decision-makers of what we are going to wear and therefore sell and share with the world.

This mask is part of you, even if it is only an expression of you. It is not just a possibility decided or imposed that you put in conformity with what is happening in order to find solutions, avoid problems or even shine.

Be authentic with the composition of the mask that will be used during an exchange, a moment, or on a daily basis. Know your ingredients to adapt your recipes to the « demands of the world » that present themselves to you.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #326 : L’internationalisation des arts martiaux

Cet article explore l'évolution des arts martiaux à travers leur internationalisation. L'auteur, Pank, observe que l'exportation des disciplines martiales a conduit à leur métissage et à une diversification des styles. Il prend l'exemple du karaté, du jiu-jitsu et du kyokushin pour illustrer comment les arts martiaux se sont adaptés et transformés en dehors de leur pays d'origine. Pank encourage les pratiquants à embrasser cette évolution et à choisir le style qui leur convient le mieux, sans se limiter à la tradition.

Il existe dans tous les pays du monde des disciplines de combat propres aux cultures et aux sociétés. Pour ceux qui aiment à découvrir ce que la France a développé, je vous invite à aller voir les vidéos de Super Fab : https://www.youtube.com/@superfab-AMF.

Le sujet de ce post est plus axé sur le fait que les disciplines martiales ont tellement été exportées qu’elles ont été métissées et qu’elles ne ressemblent parfois plus du tout à ce qu’elles étaient à l’origine.

Je le vois beaucoup avec le Karaté où une interprétation de chacun a fait qu’il y a des milliers d’écoles dans tous les pays du monde qui, certes issues d’un style « traditionnel », ne ressemblent parfois plus à grand-chose ni dans la philosophie ni dans les formes. L’American Kenpo de Parker a posé l’ambition de son créateur à prendre la voie du poing et d’en faire un style américain.

On peut aussi y penser dans le Jiu-jitsu, bien sûr japonais à ses origines. Nous connaissons son descendant le BJJ, mais il y a là aussi des écoles typiquement françaises comme le Nihon Tai Jitsu, ou le Pariset Jujitsu. Quand un Keenan Cornelius décide que son style n’est plus brésilien mais américain, cela ne devrait pas plus choquer que cela.

Cela est normalisé depuis que les arts martiaux s’exportent, respectant leurs origines mais y rajoutant des logiques de combats et techniques autres que celles de la forme d’origine.

Il ne faut pas croire non plus que les styles nouveaux ne sont pas qualitatifs et que la répétition traditionnelle est bonne. Quand je vois que le Kyokushin reprend les formes de katas en mode Goju Ryu pour retourner à leur origine, je me dis que ce retour en « tradition » est relatif. Ils reprennent une forme japonaise et pas okinawaïenne, de plus quand on voit que des « enfants » du Kyokushin ont soit retiré les katas comme le Daido Juku, soit créé des katas beaucoup plus cohérents comme l’Ashihara et l’Enshin, on peut se demander pourquoi penser que les « origines » c’est mieux, dit autrement que la V1 est mieux que la V20 ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #326: The Internationalization of Martial Arts

In every country in the world, there are combat disciplines specific to cultures and societies. For those who like to discover what France has developed, I invite you to watch Super Fab’s videos: https://www.youtube.com/@superfab-AMF.

The subject of this post is more about the fact that martial disciplines have been exported so much that they have been mixed and sometimes no longer resemble what they were originally.

I see this a lot with Karate where an interpretation by each has meant that there are thousands of schools in every country in the world which, although stemming from a « traditional » style, sometimes no longer resemble much in philosophy or form. Parker’s American Kenpo laid out its creator’s ambition to take the path of the fist and make it an American style.

We can also think about it in Jiu-jitsu, of course Japanese in its origins. We know its descendant BJJ, but there are also typically French schools like Nihon Tai Jitsu, or Pariset Jujitsu. When a Keenan Cornelius decides that his style is no longer Brazilian but American, it shouldn’t be shocking.

This has been normalized since martial arts are exported, respecting their origins but adding combat logic and techniques other than those of the original form.

Do not think either that the new styles are not qualitative and that traditional repetition is good. When I see that Kyokushin takes up the forms of katas in Goju Ryu mode to return to their origin, I tell myself that this return to « tradition » is relative. They take up a Japanese form and not an Okinawan one, moreover when we see that « children » of Kyokushin have either removed the katas like Daido Juku, or created much more coherent katas like Ashihara and Enshin, we can wonder why think that the « origins » are better, in other words, that V1 is better than V20?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #327 : Quand vous ne décidez pas les cadres

Ce texte explore la difficulté d'évoluer dans des cadres dont nous ne sommes pas co-créateurs, notamment au sein de petits groupes. Il met en lumière le risque de perte de repères et de souffrance psychologique lorsque les valeurs du groupe imposent des efforts disproportionnés à ceux qui n'ont pas participé à la définition des règles.

Il est parfois difficile d’accepter l’idée que, parfois, nous ne sommes pas co-créateurs du cadre dans lequel nous évoluons, que ce soit une colocation, une famille ou un groupe d’amis. Nous pouvons subir et surtout ne pas avoir pu poser nous-mêmes ses éléments constituants.

Cela impose de fait que les opinions et croyances des autres vont structurer le cadre et imposer cette mise en commun, mais excluante pour un ou des membres dont le point de vue ne correspond pas.

Du coup, celui qui se trouve dans ce système peut se dire qu’il doit s’adapter au mieux, parce qu’il est un membre du groupe et que, peut-être, c’est mieux ainsi, d’une certaine façon, de faire décider par certains en excluant les autres. Cela peut parfaitement bien se passer, mais si les valeurs du dit groupe imposent des actions qui représentent des efforts disproportionnés pour ceux qui n’ont pas été à l’initiative, il y a une possibilité de perte de repères et surtout une potentialité à se faire du mal en se pensant responsable d’une incapacité à s’adapter.

Subir les cadres, c’est ce que nous faisons au quotidien dans tous les domaines de nos vies. Il y a peu d’espaces où nous sommes co-fondateurs de la structure et initiateurs des règles, et quand c’est le cas, il est important, en fonction de son objectif, d’avoir conscience de l’impact, voire des rejets, que cela entraînera dans les communautés qui nous suivront.

Le plus difficile est pour les micro-groupes de 3 à 5 personnes où il est possible de se sentir plus facilement lésé et de s’imposer des comportements qui ne conviennent pas, alors qu’il faudrait parfois se poser et recomposer au mieux ensemble ce qui pourrait, a minima, convenir à chacun.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #327: When You Don’t Decide the Framework

It is sometimes difficult to accept the idea that sometimes we are not co-creators of the framework in which we operate, be it a shared apartment, a family, or a group of friends. We can be subjected to it and, above all, not have been able to establish its constituent elements ourselves.

This necessarily means that the opinions and beliefs of others will structure the framework and impose this common but excluding structure on one or more members whose point of view does not correspond.

Therefore, the person in this system may think that they must adapt as best they can, because they are a member of the group and that perhaps it is better this way, in a way, to have some decide by excluding others. This can go perfectly well, but if the values of the said group impose actions that represent disproportionate efforts for those who were not at the initiative, there is a possibility of losing bearings and especially a potential to harm oneself by thinking oneself responsible for an inability to adapt.

Being subjected to frameworks is what we do daily in all areas of our lives. There are few spaces where we are co-founders of the structure and initiators of the rules, and when this is the case, it is important, depending on one’s objective, to be aware of the impact, even rejections, that this will cause in the communities that will follow us.

The most difficult thing is for micro-groups of 3 to 5 people where it is possible to feel more easily wronged and to impose behaviors on oneself that are not suitable, while it would sometimes be necessary to pause and recompose together what could, at a minimum, suit everyone.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #324 : Restructurer les processus

Ce texte explore comment nos schémas intérieurs peuvent être exploités différemment sans les opposer, offrant une nouvelle vision de soi-même. À travers l’auto-hypnose, il est possible de déplacer nos fonctionnements pour activer de nouveaux leviers de bien-être, tout en restant fidèle à soi-même.

Il est parfois difficile d’admettre que nous ne faisons que déplacer nos schémas dans de nouveaux emplacements. Que nous ne changeons pas réellement les choses, mais que nous les exploitons différemment. Que nous soyons plutôt introspectifs ou au contraire très extravertis, cela ne se transforme pas vraiment.

Cependant, comprendre que nous pouvons exploiter l’un pour améliorer l’autre, sans les opposer ni entrer dans une simple réaction extrémiste, conduit à une nouvelle composition de ce que nous sommes. Comme je vous le partage régulièrement : les mêmes ingrédients, mais en les cuisinant autrement.

Cela offre une autre vision de soi, non pas seulement comme un ensemble d’éléments qui peuvent nous insupporter, mais comme un potentiel de recettes, de possibilités et de tests sur ce qui est en nous et nous appartient, ce qui nous permet également de nous découvrir davantage.

Être soi n’est pas un devenir. Vous êtes déjà pleinement vous-même. Cependant, connaître ses composantes, avoir conscience de soi et de ses différentes facettes offre de multiples perspectives pour se mettre dans des « configurations » qui peuvent nous convenir davantage, ou tout simplement être plus adaptées à certains moments de nos vies.

En pratiquant l’auto-hypnose quotidiennement, nous pouvons, petit à petit, développer une meilleure conscience de nous-mêmes et chercher à déplacer certains fonctionnements ou automatismes pour qu’ils puissent activer un levier différent. Cela peut nous apporter un mieux-être immédiat, en fonction des systèmes qui nous entourent.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #324: Restructuring Processes

It is sometimes difficult to admit that we merely shift our patterns to new places. That we don’t truly change things but rather exploit them differently. Whether we are more introspective or, on the contrary, highly extroverted, this doesn’t really change.

However, understanding that we can leverage one to improve the other without opposing them or falling into extremist reactions leads to a new composition of who we are. As I often share with you: the same ingredients, but cooked differently.

This offers a different vision of oneself—not just as a collection of elements that might frustrate us but as a potential source of recipes, possibilities, and experiments with what is within us and belongs to us, helping us to discover ourselves more deeply.

Being oneself is not about becoming. You are already entirely yourself. However, knowing your components, being aware of yourself and your various facets, provides multiple perspectives for adopting “configurations” that might suit us better or simply be more adapted to particular moments in our lives.

By practicing self-hypnosis daily, we can gradually develop greater self-awareness and seek to shift certain behaviors or automatisms so they can activate a different lever. This can bring us immediate well-being, depending on the systems around us.

Take what is good and right for you.

Be one.
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #319 : Le cumul des masques et son poids

Cet article explore l'impact des masques sociaux que nous portons dans différents contextes de vie. À force d'accumuler ces masques, nous risquons de perdre notre authenticité et de nous éloigner de nous-mêmes. Comment retrouver un équilibre et ne garder que ce qui est juste pour soi ?

Nous portons des masques sociaux pour éviter des souffrances et obtenir des avantages en fonction des contextes dans lesquels nous évoluons. Comme la plupart d’entre nous, nous nous retrouvons dans des cadres différents comme le travail, la famille, le sport ou les amis, il est donc probable que nous ne présentions pas les mêmes facettes de nous-mêmes.

Il est également possible que nous ayons appris, au fil de nos expériences de vie, à forcer ou à gommer certains aspects de notre personnalité pour obtenir le maximum de bénéfices. Nous jouons tous, plus ou moins, à ce jeu, et rares sont ceux qui restent exactement les mêmes dans tous les environnements de leur vie.

Le problème surgit lorsque, à force de porter ces masques et de les changer rapidement, nous les accumulons, rendant de plus en plus difficile la prise de « pauses », ces moments où nous retirons les costumes du quotidien. C’est comme si nous superposions plusieurs couches de vêtement : un pyjama, une tenue de sport, un costume pour le travail et un tablier de cuisine.

Cette accumulation peut mener à une surchauffe et nous faire perdre notre légèreté. Nous avons l’impression de devoir constamment adapter notre “attire” à l’environnement et à la situation. Cela devient comme un tableau où les couches successives saturent l’œil de l’observateur.

Si nous ne nettoyons pas ces couches, des déséquilibres peuvent survenir, voire des ruptures. Une sorte de distanciation s’installe vis-à-vis de ce que nous pensons subjectivement être nous-mêmes. Les cadres – qu’il s’agisse des situations ou des personnes – prennent alors de plus en plus de place.

Nous ne sommes plus nous-mêmes dans le monde ; le monde exige de nous une version de nous qui convient ou, au minimum, s’adapte. Et si ce système ne nous apporte (ou si nous ne filtrons) que des éléments négatifs, il est fort probable que ces « suggestions » altèrent nos masques et fissurent l’équilibre de notre être.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #319: The Accumulation of Masks and Its Weight

We wear social masks to avoid suffering and gain advantages depending on the contexts in which we find ourselves. Like most of us, we navigate different settings such as work, family, sports, and friends, making it likely that we do not present the same facets of ourselves.

It is also possible that, through our life experiences, we have learned to emphasize or suppress certain aspects of ourselves to maximize benefits. Most of us play this game to some extent, and few remain exactly the same across all areas of life.

The problem arises when, by constantly wearing and rapidly changing these masks, we accumulate them, making it increasingly difficult to take “breaks” – those moments when we remove the costumes of everyday life. It’s as if we were layering clothes: pajamas, sportswear, a work suit, and a kitchen apron.

This accumulation can lead to overheating and cause us to lose our sense of lightness. We feel as though we must constantly adapt our “attire” to our environment and situation. It becomes like a painting where the overlapping layers overwhelm the observer’s eye.

If we do not clean these layers, imbalances or even fractures can occur. A sort of distancing emerges from what we subjectively recognize as ourselves. The frameworks – whether situations or people – then take up more and more space.

We are no longer ourselves in the world; the world demands a version of us that fits or, at the very least, adapts. And if this system brings (or if we filter) only negative elements, it is highly likely that these “suggestions” will tint our masks and fracture the balance of our being.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #303 : Les transfuges vers le MMA

Passer d’une discipline spécifique au MMA est un défi de taille, même pour les champions. Cet article explore les enjeux de l’adaptation, l’importance de l’humilité, et les stratégies pour réussir dans un monde où la transition est reine.

Dans le MMA, nous voyons de nombreux champions issus de disciplines spécifiques décider, après avoir dominé leur sport, de se tester dans la cage. Il est facile de penser que ces combattants vont écraser le monde du MMA, comme Alex « Poatan » Pereira l’a fait à l’UFC. Pourtant, si ce scénario est possible, il est loin d’être garanti.

Prenons l’exemple de Bo Nickal, l’un des lutteurs les plus talentueux à avoir foulé l’octogone. Après sept combats, il n’a pas encore bouleversé le monde du MMA. De même, les frères Bougahlem, malgré leur talent exceptionnel, restent des juniors dans cette discipline, tout comme Cédric Doumbé, qui n’a pas encore montré dans la cage la même maîtrise que dans ses précédents exploits.

Avoir un solide background est un atout, particulièrement à haut niveau. Cependant, le MMA est un univers unique : ce n’est ni de la boxe, ni de la lutte, ni du Jiu-Jitsu brésilien. C’est le domaine des transitions. La capacité à imposer son style à son adversaire est un avantage certain, mais beaucoup de combattants ne s’attendent pas à ce que certains puissent déjouer leur plan de match, parfois de façon imprévisible.

L’humilité est essentielle pour ceux qui passent au MMA en tant que champions. Apprendre à adapter son jeu et à progresser palier après palier est probablement la clé pour décrocher un titre dans cette nouvelle discipline. Cela nécessite de laisser de côté les attitudes de champion du passé et de s’ouvrir à une nouvelle manière de combattre.
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #303: The Switch to MMA

In MMA, we see many champions from specific disciplines decide, after dominating their respective sports, to test themselves in the cage. It’s easy to assume these fighters will dominate the MMA world, as Alex « Poatan » Pereira has done in the UFC. However, while this is possible, it is far from guaranteed.

Take Bo Nickal, for instance, one of the most talented wrestlers to enter the octagon. Despite seven fights, he has yet to revolutionize the MMA world. Similarly, the Bougahlem brothers, despite their incredible talent, are still juniors in this discipline, just like Cédric Doumbé, who has yet to demonstrate the same mastery in the cage as in his previous accomplishments.

Having a solid background is an asset, particularly at a high level. However, MMA is a unique world—it’s not boxing, wrestling, or Brazilian Jiu-Jitsu. It’s the art of transitions. The ability to impose one’s style on an opponent is a definite advantage, but many fighters are unprepared for those who, for one reason or another, succeed in dismantling their game plans.

Humility is essential for champions transitioning to MMA. Learning to adapt one’s game and progressing step by step is likely the key to securing a title in this new discipline. This requires letting go of past champion attitudes and embracing a new way of fighting.

Take only what is right and beneficial for you.

Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #297 : Chercher la fluidité

Dans cet article, Pank explore le concept de fluidité en combat, une alternative à l’explosivité fondée sur des mouvements continus et une gestion précise du temps. Il souligne les défis pratiques liés à cette approche, notamment en MMA et en BJJ, et met en lumière ses implications pour le quotidien, où la fluidité devient une philosophie d’adaptation face aux imprévus.

Assez régulièrement, dans les randoris, je me concentre sur un thème, que ce soit en percussion ou en préhension : chercher à être fluide. Paradoxalement, je peux avoir l’impression d’être plus rapide, alors que ce n’est pas forcément le cas.

En tentant de maintenir une tension relative, je ne cherche pas l’explosivité, souvent synonyme de mouvements saccadés, d’une forte tension suivie d’une explosion, puis d’un relâchement. À l’inverse, en conservant une tension suffisante pour travailler, tout en limitant ces mouvements saccadés qu’impose l’explosivité, le mouvement se déploie de manière continue.

La notion de temps devient alors essentielle et prend de plus en plus d’importance à mesure que la fluidité s’installe. Il s’agit de savoir à quel moment précis initier le mouvement. Souvent, lors d’une explosion, un léger contretemps nous oblige à compenser avec la puissance développée à cet instant précis.

Avec l’âge, les combattants les plus explosifs (sans compléments particuliers) perdent naturellement cette compétence. Cela peut créer une faiblesse dans leur style, surtout face à une nouvelle génération qui n’a pas de problème d’énergie ni d’explosivité.

Cependant, bien que séduisante sur le papier, la fluidité pose des défis en pratique. La prise de notre opposant, sa force, et la direction qu’il impose au combat doivent idéalement « glisser » sur nous. Mais ce genre de métaphore, comme celle du saule pleureur pliant sous la neige, reste poétique et bien éloigné des réalités d’un match de MMA, de BJJ ou de Luta Livre.

Cette quête de fluidité physique peut également se transposer dans le domaine cognitif : apprendre à ne plus se figer face aux imprévus, mais à rester adaptable et à avancer.

bjj #Jiujitsu #LutaLivre #force #explosivité #fluidité

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #297: Seeking Fluidity

Quite regularly in randoris, I focus on a theme, whether it’s striking or grappling: seeking fluidity. Paradoxically, I might feel faster, even though that’s not necessarily the case.

By trying to maintain relative tension, I avoid seeking explosiveness, which is often synonymous with jerky movements, alternating between high tension, explosion, and relaxation. Instead, by maintaining just enough tension to operate while limiting the jerky movements that explosiveness imposes, the motion unfolds more smoothly and continuously.

Time becomes essential and increasingly important as fluidity takes hold. It’s about knowing the exact moment to initiate a movement. Often, during an explosion, a slight off-timing forces us to compensate with the power generated at that precise instant.

With age, even the most explosive fighters (without particular supplements) naturally lose this skill. This can create a weakness in their style, especially against a younger generation with no issues in energy or explosiveness.

However, while fluidity is appealing on paper, it presents challenges in practice. The opponent’s grip, strength, and the direction they impose in combat should ideally « slide » off us. But such metaphors, like the willow bending under the snow, remain poetic and far removed from the realities of an MMA, BJJ, or Luta Livre match.

This quest for physical fluidity can also be transposed into the cognitive domain: learning to avoid freezing in the face of the unexpected and instead staying adaptable and moving forward.

bjj #Jiujitsu #LutaLivre #strength #explosiveness #fluidity

Take only what feels right and just for you.
Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #269 : Quand les formes sont moins utiles que les concepts

Dans cet article, nous explorons l'importance des concepts par rapport aux formes dans les arts martiaux. À travers l'analyse des Taolu et Kata, nous voyons comment l'adaptation et la compréhension des principes fondamentaux dépassent la répétition mécanique des mouvements.

Il est essentiel, lorsque nous commençons un art martial, de travailler les formes. Des écoles comme le Wushu ou le Karaté proposent des séquences sous forme de Taolu ou de Kata. Il est important pour l’apprenant de pratiquer par mimétisme et de laisser son corps assimiler les mouvements à travers des répétitions, tout en bénéficiant des corrections apportées par le professeur.

Il est parfois amusant de constater qu’un Sifu ou un Sensei peut s’attarder sur des détails tels que les séquences ou les angles des bras, pour qu’après quelques années, nous nous retrouvions avec une « nouvelle » version « plus traditionnelle » du kata, avec des mouvements différents.

Lorsque nous avons pratiqué suffisamment longtemps et que nous avons pu tester ces formes en situation d’opposition, nous réalisons que certaines techniques n’ont pas lieu d’être dans un combat réel, tandis que d’autres nécessitent de nombreuses adaptations pour être efficaces.

C’est à ce moment-là que nous pouvons prendre le temps de créer des exercices. Non pas pour répéter mécaniquement les mouvements, mais pour plonger dans l’essence de ce qu’ils doivent entraîner. Nous nous concentrons alors sur des éléments conceptuels, ce qui nous permet de comprendre que, même si la forme n’est pas parfaite sur le papier (c’est-à-dire le kata), l’idée sous-jacente et surtout le résultat recherché peuvent être atteints avec une adaptation.

Une fois entrés dans le monde des concepts, la forme devient simplement une succession de logiques que nous cherchons à retrouver à travers une pratique moins formelle, mais plus en phase avec notre propre pratique.

kata #taolu #wushu #karate #style #adaptation #formes #concepts

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank


Martial Reflections of a Hypnofighter #269: When Forms Are Less Useful Than Concepts

It is essential, when we begin martial arts, to work on forms. Schools such as Wushu or Karate offer sequences in the form of Taolu or Kata. It is important for the learner to practice through mimicry and allow their body to assimilate movements through repetition, while benefiting from corrections provided by the instructor.

It is sometimes amusing to notice that a Sifu or Sensei might focus on details such as sequences or arm angles, only for us to find ourselves years later with a « new, » « more traditional » version of the kata, with different movements.

When we have practiced for a sufficient amount of time and have tested these forms in opposition phases, we realize that some techniques do not exist in a real fight, while others require numerous adaptations to be effective.

It is then that we can take time to create exercises, not to mechanically repeat movements, but to dive into the essence of what they are meant to train. We focus on conceptual elements, which allow us to understand that even if the form is not perfect on paper (i.e., the kata), the underlying idea and the desired result can be achieved through adaptation.

Once we enter the world of concepts, the form becomes merely a succession of logic that we seek to rediscover through a less formal, but more accurate practice for our personal needs.

kata #taolu #wushu #karate #style #adaptation #forms #concepts

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #267 : Être attentif sans être paranoïaque

Découvrez comment un pratiquant d'arts martiaux peut rester attentif face à l'augmentation des agressions sans tomber dans la paranoïa, tout en cultivant l'observation et la vigilance pour se défendre ou éviter les situations dangereuses.

Actuellement, les médias aiment mettre en avant les agressions au couteau ou les meurtres divers que la France subit. Ce phénomène n’est pas nouveau. Si, comme le propose Alain Bauer, il y a clairement une augmentation de la violence à l’échelle nationale, comment les pratiquants d’arts martiaux peuvent-ils réagir face à cette réalité ?

Notamment pour ceux qui se concentrent davantage sur la défense personnelle, il existe souvent une tendance à percevoir les situations du quotidien comme des « potentiels » dangers. Il est évident que toutes les situations ne sont pas nécessairement dangereuses. Cependant, c’est dans ce quotidien que surviennent des événements parfois terribles : des coups de lame pour un problème de priorité ou une place de parking, un adolescent tueur à gages exécutant un chauffeur de VTC, des chauffeurs qui, pour certains, adoptent des comportements dangereux envers de jeunes femmes rentrant de soirée…

Alors, comment réagir psychologiquement dans un environnement qui peut devenir de plus en plus anxiogène ? Surtout pour les personnes qui, à mesure de leur apprentissage martial, prennent conscience de la difficulté à sortir indemne d’une situation agressive.

Il est nécessaire d’effectuer un travail personnel afin de ne pas sombrer dans la paranoïa et ne voir de l’agressivité partout, tout en restant attentif et observateur. Il s’agit d’être vigilant aux situations, aux dynamiques et aux éléments souvent non verbaux pour être prêt, dans le pire des cas, à se défendre ou, mieux encore, à éviter le conflit.

Un pratiquant d’arts martiaux est un observateur capable de répondre de manière ajustée grâce à sa capacité d’adaptation.

#selfdefense #agression #agressivité #paranoïa #attention #observation

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #267: Being Attentive Without Being Paranoid

Currently, the media tends to highlight knife assaults and various murders happening in France. This is nothing new. If, as Alain Bauer suggests, there is indeed an increase in violence nationwide, how can martial arts practitioners respond to this reality?

Especially for those more focused on self-defense, there is often a tendency to view everyday situations as « potential » dangers. While not all situations are inherently dangerous, it is in these daily moments that unexpected and terrible events occur: knife attacks over a parking space or a priority dispute, a teenage hitman executing an Uber driver, or ride-hailing drivers exhibiting dangerous behavior towards young women returning from a night out…

So, how can we respond psychologically to an environment that could become increasingly anxiety-inducing? This is particularly relevant for those who, through their martial arts training, become more aware of the difficulty in escaping aggressive situations unscathed.

It is essential to work on oneself to avoid falling into paranoia and seeing aggression everywhere, while remaining vigilant and observant. The key is to pay attention to situations, dynamics, and often non-verbal cues, in order to be ready to defend oneself or, ideally, avoid conflict altogether.

A martial arts practitioner is an observer, capable of delivering an appropriate response thanks to their adaptability.

#selfdefense #aggression #paranoia #awareness #observation

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #262 : Quand ne pas s’adapter devient une excuse

La pandémie n’est pas une excuse pour l’échec des entreprises. Cet article explore comment l’incapacité à s’adapter aux nouvelles réalités économiques et numériques conduit à des faillites, et appelle à une évolution nécessaire dans le monde de l’entrepreneuriat.

J’imagine que, tout comme moi, vous avez déjà remarqué qu’il est difficile de s’adapter, ou parfois de s’ajuster, aux mouvements de la vie, que ce soit dans les idées, les comportements ou les technologies. Pourtant, la grande majorité d’entre nous recherche les mises à jour et s’adapte.

Il est possible que nous soyons passéistes, que nous pensions que c’était mieux avant. Nous sommes rarement dans l’excuse, parfois dans l’agacement, mais rien de plus. Cependant, depuis la pandémie, vous avez peut-être lu des articles ou vu des émissions où l’on vous explique que de grandes entreprises françaises sont en liquidation. Et les journalistes ne cessent de répéter la même chose : depuis le COVID, telle ou telle entreprise n’a pas récupéré et doit donc fermer.

On parle d’entreprises qui, pour beaucoup, ont été subventionnées, mais qui ont surtout conservé un modèle économique ou de vente similaire. Si cette période unique de 2020 nous a appris quelque chose, c’est que le numérique et les achats en ligne allaient dominer l’économie et les relations humaines.

Pourtant, si vous regardez les sites et les processus de vente mis en place depuis cette période de mé-consommation imposée, toutes les entreprises françaises sont restées sur des modèles dépassés mais qui, “avant, fonctionnaient très bien.” Cette incapacité à trouver une alternative et, surtout, à s’adapter coûte aux salariés. Entre une adaptation qui peut, malheureusement, entraîner des plans de licenciement dans un premier temps, et la fermeture définitive qui met tout le monde sur le carreau, il y a un fossé.

Comment est-il possible, alors que tout était sous les yeux et que, pour le coup, vu la période complètement figée économiquement, qui offrait un temps de réflexion et de décisions ? On le sait, des grands groupes comme Blockbuster Video (le Vidéo Futur américain) ont manqué l’occasion de s’associer avec Netflix à ses débuts.

Non, la pandémie n’est pas une excuse. La réalité, c’est que beaucoup d’entreprises, plus ou moins importantes, ne parviennent pas à être en veille pour s’adapter, ce qui entraîne des faillites. À quand des structures qui, comme chacun d’entre nous tente de le faire, oseront s’adapter plutôt que de se trouver des excuses ?

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Be one,

Pank

https://www.pank.one/blog
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Reflections by Pank / Snapshot #262: When Not Adapting Becomes an Excuse

I imagine that, like me, you have already noticed that it is difficult to adapt, or sometimes to adjust, to the movements of life, whether in ideas, behaviors, or technologies. Yet, the vast majority of us seek updates and adapt.

It is possible that we are nostalgic, thinking that things were better before. We rarely make excuses; sometimes there is annoyance, but nothing more. However, since the pandemic, you may have read articles or seen programs where they explain that major French companies are going bankrupt. And journalists keep repeating the same thing: since COVID, certain companies have not recovered and therefore have to close.

We are talking about companies that, in many cases, have been subsidized but have mostly kept a similar business or sales model. If this unique period of 2020 has taught us anything, it is that digital and online shopping would dominate the economy and human relationships.

Yet, if you look at the websites and sales processes implemented since this period of imposed overconsumption, all French companies have remained on outdated models that « used to work very well. » This inability to find an alternative and, above all, to adapt costs employees dearly. Between adapting, which may unfortunately lead to layoffs initially, and definitive closure, which leaves everyone out in the cold, there is a significant gap.

How is it possible, when everything was in plain sight, and given the economically frozen period that offered time for reflection and decision-making? We know that major groups like Blockbuster Video (the American Vidéo Futur) missed the opportunity to associate with Netflix at its beginnings.

No, the pandemic is not an excuse. The reality is that many companies, whether big or small, fail to stay alert and adapt, leading to bankruptcies. When will we see structures that, like each of us tries to do, dare to adapt rather than find excuses?

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Be one,

Pank

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