Réflexions de Pank / Instantané #345 : La vague de la vie

Dans cette réflexion, Pank explore l'idée que la vie est dénuée de sens inhérent et la compare au surf. Il souligne l'importance de trouver un équilibre entre les hauts et les bas,  d'accepter les défis et de profiter des moments de grâce, tout en reconnaissant la nature imprévisible de l'existence.

Comme je vous le partage régulièrement, pour moi, la vie n’a pas de sens. Elle n’a pas de but, ou plutôt, je n’ai aucune mission ou autre dans la vie. Ce qui est amusant en parlant de cette facette perceptive, c’est de se dire que pour moi, la vie est neutre. On pourrait dire terne, c’est-à-dire pas flamboyante, mais pas obscure non plus.

Une vie est une sorte de “courbes” avec des sinusoïdes très modérées et parfois des pics en positif ou négatif. Certains cherchent à ce que la vie soit le bonheur, la joie, en somme, la coloration vive des choses. D’autres peuvent chercher à éviter d’avoir trop d’obscurité et de sombre.

Cette quête de joie ou d’éviter les peines devient très certainement un sens pour de nombreuses personnes. Pour moi, le jeu est de maintenir l’homéostasie sans trop de variables hautes et basses, parce que la vie nous apporte (et nous co-créons) du bon et du mauvais.

Je pourrais transformer cette sinusoïde en vague que nous prenons, que nous surfons. Et aussi absurde que cela puisse paraître, nous sommes poussés vers la plage, mais nous y retournons, soit pour se faire avaler par la vague en mode machine à laver, soit nous parvenons à glisser le long de cette courbe, alternant entre l’effort pour pagayer, la discipline de maintenir l’équilibre sur la planche, le focus sur le bon timing et finalement, par moments, être satisfait, parfois juste noyé un instant.

Parfois, sur cet océan, on reste assis sur notre planche et on regarde, on récupère, on voit des sets qui peuvent arriver, parfois avec plus de force que prévu, parfois trop difficiles pour nous, et nous prévoyons déjà que nous allons passer du temps dans l’eau. On arrive étonnamment à s’en sortir avec certaines vagues que nous pensions nous dévorer, et nous oublions que vivre sa glisse peut s’arrêter en un instant et nous entraîner dans les rouleaux.

La vie est un océan et pour chacun d’entre nous, il y aura de bonnes saisons et ses propres côtés positifs et d’autres à prendre en compte.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #345: The Wave of Life

As I regularly share with you, for me, life has no meaning. It has no purpose, or rather, I have no mission or anything else in life. What’s amusing when talking about this perceptive facet is realizing that for me, life is neutral. You could say dull, that is, not flamboyant, but not obscure either.

A life is a kind of « curves » with very moderate sine waves and sometimes peaks, positive or negative. Some seek for life to be happiness, joy, in short, the bright coloration of things. Others may seek to avoid having too much darkness and gloom.

This quest for joy or to avoid suffering certainly becomes a meaning for many people. For me, the game is to maintain homeostasis without too many high and low variables, because life brings us (and we co-create) good and bad.

I could transform this sine wave into a wave that we take, that we surf. And as absurd as it may seem, we are pushed towards the beach, but we return to it, either to be swallowed by the wave in washing machine mode, or we manage to slide along this curve, alternating between the effort to paddle, the discipline to maintain balance on the board, the focus on good timing, and finally, at times, being satisfied, sometimes just drowned for a moment.

Sometimes, on this ocean, we sit on our board and watch, we recover, we see sets that may arrive, sometimes with more force than expected, sometimes too difficult for us, and we already anticipate that we will spend time in the water. We surprisingly manage to get out of it with certain waves that we thought would devour us, and we forget that living your ride can stop in an instant and pull us into the barrels.

Life is an ocean, and for each of us, there will be good seasons and its own positive sides and others to take into account.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

Réflexions de Pank / Instantané #344 :Les Qualités de l’Évitement

Dans "Réflexions de Pank / Instantané #344 : Les Qualités de l'Évitement", Pank explore le concept d'évitement comme une compétence. Il souligne que les personnes "évitantes" possèdent une expertise en matière de recul et d'analyse, leur permettant de prendre des décisions plus éclairées et de se protéger des conséquences négatives.  Bien que souvent perçu comme un défaut, l'évitement peut être une qualité précieuse dans certaines situations, permettant de naviguer avec plus de prudence et d'efficacité.

Nous connaissons tous des personnes qui ont un don pour éviter les problèmes, et plus encore, pour gérer certaines situations. Nous avons peut-être eu des expériences avec ce type de personne qui ne s’engage jamais et refuse de prendre des décisions.

Nous pouvons facilement classer ces personnalités comme des « évitants ». Le plus difficile, c’est pour ceux qui se retrouvent dans cet automatisme de ne pas se confronter aux différentes situations de leur vie. Il y a une sensation de rater des occasions et de ne pas avoir saisi les opportunités quand d’autres, d’après eux, ne se posent pas de questions, ou, à minima, osent entrer dans la boucle d’action.

Ce que je partage souvent avec les consultants qui ont cette facette de personnalité (comme souvent avec ce que le monde peut considérer comme des défauts), c’est qu’il y a une expertise dans ce qui est mis en place. Éviter et esquiver n’est pas donné à tout le monde. Certains sont programmés, par exemple, en réactance et ne vont faire qu’agir, mais souvent se casser la tête contre un mur parce qu’ils n’ont aucune capacité à prendre du recul.

Les évitants sont excellents pour prendre du recul, même si parfois c’est un peu trop. De plus, ils ont la capacité de se dire que si les choses ne vont pas comme ils le souhaitent, ils ne perdent pas leurs compétences, même s’ils sont au cœur de l’action. Au contraire, ils vont pouvoir être insaisissables si vraiment les choses ne se passent pas comme prévu.

Paradoxalement, une fois engagé, un « évitant » n’a pas moins de réussite ou de satisfaction. Il sera plus volatile et possiblement plus à même de voir ce qui ne va pas, et là encore, c’est une bonne chose. Il voit ce qui l’échaude et peut dès lors apporter une plus-value dans de nombreuses situations.

Éviter est une qualité dans beaucoup de sports. Il faut juste y associer une contre-attaque ou, au contraire, une compétence à se dépêtrer d’un problème, pour se rendre compte que cela peut aussi être une qualité.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #344: The Qualities of Avoidance

We all know people who have a gift for avoiding problems, and even more so, for managing certain situations. We may have had experiences with this type of person who never commits and refuses to make decisions.

We can easily classify these personalities as « avoiders. » The most difficult thing is for those who find themselves in this automatism of not confronting the different situations of their life. There is a feeling of missing opportunities and not having seized opportunities when others, according to them, do not ask themselves questions, or, at the very least, dare to enter the action loop.

What I often share with consultants who have this facet of personality (as often with what the world may consider flaws), is that there is an expertise in what is put in place. Avoiding and dodging is not for everyone. Some are programmed, for example, in reactance and will only act, but often bang their heads against a wall because they have no ability to take a step back.

Avoiders are excellent at taking a step back, even if sometimes it’s a little too much. Moreover, they have the ability to tell themselves that if things don’t go as they want, they don’t lose their skills, even if they are at the heart of the action. On the contrary, they will be able to be elusive if things really don’t go as planned.

Paradoxically, once engaged, an « avoider » has no less success or satisfaction. He will be more volatile and possibly more able to see what is wrong, and again, this is a good thing. He sees what is bothering him and can therefore bring added value in many situations.
Avoiding is a quality in many sports. You just have to combine it with a counterattack or, on the contrary, a skill to get out of a problem, to realize that it can also be a quality.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #343 : Deux modèles qui changent tout

Cet article explore deux modèles distincts du conscient et du subconscient en hypnose. Le premier modèle considère l'inconscient comme une source de sagesse et de solutions, tandis que le second le voit comme un enfant à éduquer.  Ces deux approches influencent la manière dont les praticiens mènent leurs séances d'hypnose.

En hypnose, nous savons que l’explication classique du conscient et du subconscient est erronée. Nous l’utilisons depuis plus d’un siècle, mais les neurosciences nous offrent aujourd’hui la possibilité de recadrer notre compréhension. Cependant, il est rare de pouvoir entrer dans les détails lors d’un pré-talk, d’autant plus que notre consultant recherche généralement une compréhension basique.

Deux cartographies opposées se distinguent des nombreuses autres façons d’expliquer le conscient et le subconscient.

Premier modèle: Le Conscient, associé à la réflexion et à la logique, doit être « endormi » pour laisser place à l’Inconscient, qui représente l’ensemble des fonctions et ressources non gérées par le conscient. L’hypothèse est que l’Inconscient a toutes les réponses, qu’il est protecteur et bienveillant. Si nous avons un problème, c’est que nous devons le comprendre et lui demander de se réorienter pour notre bien-être.

Second modèle: Le conscient représente la logique, l’analyse, la mémoire à court terme et la volonté, tandis que le subconscient englobe la mémoire à long terme, les émotions, les valeurs, les croyances, les schémas de comportement et la jauge d’énergie. Le subconscient est considéré comme un enfant de 5 ans qui fait de son mieux avec ce qu’il a compris.

Ces deux modèles changent complètement l’approche des séances d’hypnose. Dans le premier cas, l’Inconscient trouve les solutions en mettant le conscient en pause. Dans le second, on privilégie l’éducation du subconscient et un dialogue avec le conscient pour traduire ce qu’il exprime.

Il est utile de connaître la vision du praticien, car cela oriente la façon d’aborder les problématiques. D’un côté, l’écoute passive est privilégiée, tandis que de l’autre, on se rapproche des modèles psychothérapeutiques classiques d’échange.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #343: Two Models That Change Everything

In hypnosis, we know that the classic explanation of the conscious and subconscious is flawed. We have been using it for over a century, but neuroscience now offers us the opportunity to reframe our understanding. However, it is rare to be able to go into detail during a pre-talk, especially since our client is usually looking for a basic understanding.

Two opposing maps stand out from the many other ways of explaining the conscious and the subconscious.

First model: The Conscious, associated with reflection and logic, must be « put to sleep » to give way to the Unconscious, which represents all the functions and resources not managed by the conscious. The hypothesis is that the Unconscious has all the answers, that it is protective and benevolent. If we have a problem, it is because we must understand it and ask it to reorient itself for our well-being.

Second model: The conscious represents logic, analysis, short-term memory and will, while the subconscious encompasses long-term memory, emotions, values, beliefs, behavior patterns and the energy gauge. The subconscious is considered like a 5-year-old child who does the best with what he has understood.

These two models completely change the approach to hypnosis sessions. In the first case, the Unconscious finds the solutions by pausing the conscious. In the second, we favor the education of the subconscious and a dialogue with the conscious to translate what it expresses.

It is useful to know the practitioner’s vision, as this guides how to approach problems. On the one hand, passive listening is preferred, while on the other, we are closer to the classic psychotherapeutic models of exchange.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #342 : Quand le « Je suis » semble fragmenté

Cet article explore la dissonance entre notre "moi conscient" et les sensations, émotions et pensées que nous ressentons parfois. Il propose l'auto-hypnose des parties comme outil pour mieux comprendre et gérer ces différents aspects de soi, souvent en conflit.  L'auteur souligne l'importance d'accepter cette fragmentation et de trouver des accords internes pour traverser les difficultés avec plus de sérénité.

Il vous est peut-être déjà arrivé de vous dire que tout est au mieux, alors qu’intérieurement, vous êtes loin de vous sentir bien. Ou de ressentir quelque chose en vous, tout en partageant avec votre entourage un « je me connais, ça va passer ».

Ces moments où il y a une sensation que votre conscience (si on peut la nommer ainsi) est déconnectée des sensations, émotions, voire pensées que vous ressentez. Vous avez une sorte de malaise persistant, en décalage avec la situation et même avec la conscience que vous avez de ce qui se passe.

Une des façons de travailler ces états, qui peuvent être perturbants, est de mettre en place une auto-hypnose des parties. C’est une démarche que Charles Tebbetts a beaucoup partagée et que Roy Hunter, un de ses disciples, continue de diffuser. Maintenant, sans même remonter jusqu’à eux, il peut être vraiment utile d’accepter que nous sommes fragmentés et que souvent, celui qui est le « moi conscient » n’est pas aux commandes.

Nous savons pertinemment que nous ne contrôlons pas tout. Parfois même, certains pratiquants d’auto-hypnose, qui arrivent à avoir des résultats sur des « contrôles » d’eux-mêmes, physiques et psychiques, oublient que les paramètres internes et externes sont trop nombreux pour être maîtrisés.

Par contre, travailler quotidiennement l’hypnose des parties offre une vraie compréhension de ces parts de soi qui parfois prennent le dessus. Cela permet aussi de trouver petit à petit des accords avec soi-même pour traverser les périodes difficiles avec le plus de facilité possible. Nous avons à considérer, en fonction de ce que nous percevons, des parties de soi. Cela peut être, comme dans le dessin animé Vice-Versa, des émotions personnifiées, des éléments plus spirituels ou juste des pensées. Vous avez la liberté de voir comment vous cadrez cela pour ensuite exploiter les dialogues internes.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #342: When the « I am » seems fragmented

Have you ever told yourself that everything is fine, while deep down, you feel far from okay? Or felt something within you, while sharing a « I know myself, it will pass » with those around you?

These moments where there’s a feeling that your consciousness (if we can call it that) is disconnected from the sensations, emotions, even thoughts that you’re experiencing. You have a kind of persistent discomfort, out of sync with the situation and even with your awareness of what’s happening.

One way to work with these states, which can be unsettling, is to implement self-hypnosis of parts. It’s an approach that Charles Tebbetts shared extensively and that Roy Hunter, one of his disciples, continues to promote. Now, without even going back to them, it can be truly helpful to accept that we are fragmented and that often, the one who is the « conscious self » is not at the helm.

We know perfectly well that we don’t control everything. Sometimes even practitioners of self-hypnosis, who manage to have results on « controls » of themselves, physical and mental, forget that the internal and external parameters are too numerous to be mastered.

On the other hand, working daily with parts therapy offers a real understanding of these parts of ourselves that sometimes take over. It also allows us to gradually find agreements with ourselves to go through difficult times with as much ease as possible. We have to consider, depending on what we perceive, parts of ourselves. It can be, like in the cartoon Inside Out, personified emotions, more spiritual elements, or just thoughts. You have the freedom to see how you frame this to then exploit the internal dialogues.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #341 : Retrouver les sources

Cet article met en lumière la tendance à accepter sans critique les informations reçues, notamment dans les domaines de l'hypnose et de l'accompagnement. Il souligne l'importance de remonter aux sources et de questionner les idées reçues, afin d'éviter la propagation d'informations erronées et de mauvaises pratiques. L'auteur encourage à l'esprit critique et à la recherche personnelle pour construire une pratique solide et authentique.

Nous avons cette facilité à faire confiance à ce que l’on lit et entend. Pourquoi nous mentirions-nous ? Surtout sur des sujets assez anodins et sur des choses qui ne nous impactent pas plus que cela. Pourtant, depuis quelques années, nous voyons de nombreux récits qui distordent les faits et amènent à des informations partiellement justes ou complètement fausses.
L’explosion de ces récits est associée aux réseaux sociaux, mais offre aussi une vision alternative à certains discours. Comme nous le savons, l’histoire est écrite par les vainqueurs et, automatiquement, par les biais et les orientations que l’on souhaite valoriser et oublier.

Dans nos professions et nos disciplines autour de l’hypnose et de l’accompagnement, c’est la même chose. Nous avons parfois des émergences de pensée qui n’ont pas de sources claires, mais qui sont répétées et enseignées depuis des décennies, comme un mimétisme de connaissance, et une idée que ce qui a été dit est acquis.

L’autre versant du net est qu’aujourd’hui nous avons accès à des informations où nous pouvons lire et étudier ce que les auteurs, auxquels nous avons attribué des discours et des logiques techniques ou stratégiques, ont réellement écrit. Plus les références sont limitées et surtout toujours des mêmes origines sans que ces dernières soient issues de leur “créateur”, plus nous devons prendre attention au discours ou au principe proposé.

Le problème, c’est que lorsque nous débutons, il est difficile de ne pas être ouvert et de ne pas absorber les discours de ceux que l’on estime être des sachants, qui eux-mêmes, en toute bonne foi, répètent ce que leurs propres enseignants expliquaient. Ainsi, nous pouvons nous retrouver avec un cumul “intergénérationnel” d’éléments faux ou attribués à de mauvaises sources, pouvant à minima rendre le discours faux et, au pire, instiller des techniques ou des façons de faire qui pourraient poser problème en session.
À nous de prendre le temps de réétudier et, grâce au web, nous pouvons très souvent remonter vers les origines plus claires de beaucoup de choses.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #341: Finding the Sources

We have this ease of trusting what we read and hear. Why would we lie to ourselves? Especially on rather innocuous subjects and on things that do not impact us that much. However, for some years now, we have seen many stories that distort the facts and lead to partially true or completely false information.

The explosion of these narratives is associated with social networks, but also offers an alternative view to certain discourses. As we know, history is written by the victors and, automatically, by the biases and orientations that we wish to value and forget.
In our professions and disciplines around hypnosis and coaching, it’s the same thing. We sometimes have emergences of thought that do not have clear sources, but which have been repeated and taught for decades, like a mimicry of knowledge, and an idea that what has been said is acquired.

The other side of the net is that today we have access to information where we can read and study what the authors, to whom we have attributed speeches and technical or strategic logic, have actually written. The more limited the references are, and especially if they always come from the same origins without being from their « creator », the more we must pay attention to the discourse or the principle proposed.

The problem is that when we start, it is difficult not to be open and not to absorb the speeches of those we consider to be experts, who themselves, in good faith, repeat what their own teachers explained. Thus, we can end up with an « intergenerational » accumulation of false elements or elements attributed to the wrong sources, which can at least make the discourse false and, at worst, instill techniques or ways of doing things that could pose a problem in session.

It is up to us to take the time to re-examine and, thanks to the web, we can very often go back to the clearer origins of many things.

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

Réflexions de Pank / Instantané #339 : Quand la surprotection parentale engendre la « cancel culture »

Pour ceux qui étaient présents lors du live d’hier au sujet de « The Anxious Generation », je vous partageais le lien de cause à effet, pas nécessairement intuitif, qui aboutit à des critiques de la part de la génération qui l’a initié.

Les générations X et Y, qui ont éduqué la génération Z, se plaignent de leurs « safe spaces » et de la « cancel culture », phénomènes principalement observés sur les campus et lors de rencontres avec des intellectuels de diverses tendances. Cependant, si les membres de la génération Z sont en quête de sécurité, et plus encore, de protection vis-à-vis de l’autre, des idées, de l’opposition ou de la frustration, ils ne font que reproduire le schéma des parents hélicoptères.

Si les parents n’avaient pas surexploité les outils de protection, préférant parfois les enfants devant un écran plutôt que dehors à jouer dans un monde perçu comme « dangereux », si le smartphone n’était pas devenu un outil de surveillance pour contrôler où, quand et comment l’enfant ou l’adolescent vit, la situation serait différente.

Si, au lieu de servir de taxi ou de se plier aux désirs de leurs enfants, les parents les avaient laissés se débrouiller, prendre les transports en commun et vivre des expériences dans le monde réel, ces jeunes auraient pu développer une antifragilité. Or, comme le souligne Haidt, depuis le milieu des années 95 et plus encore aujourd’hui, les parents ont surdéveloppé la protection.

Par conséquent, lorsque les adolescents deviennent adultes et se retrouvent « autonomes » dans des groupes humains pas forcément bienveillants, voire opposés à leur personne, leurs idées, leurs actes ou leurs valeurs, ils n’ont qu’une réaction naturelle : se plaindre à l’autorité pour retrouver une protection.

Il existe une différence entre redonner confiance, apaiser et procurer un sentiment de sécurité, et surprotéger, voire se substituer à l’enfant. Notre génération de parents doit assumer ce dont elle se plaint, car elle est co-responsable des fonctionnements progressistes actuels, tant dans leurs aspects positifs que négatifs.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #339: When Overprotective Parenting Leads to Cancel Culture

For those who were on the live yesterday about « The Anxious Generation », I was sharing with you the cause-and-effect relationship, not necessarily intuitive, which leads to criticism from the generation that initiated it.

Generations X and Y, who raised Gen Z, complain about their « safe spaces » and « cancel culture », phenomena mainly observed on campuses and during encounters with intellectuals of various persuasions. However, if Gen Z members are seeking security, and even more, protection from others, ideas, opposition or frustration, they are only replicating the pattern of helicopter parents.

If parents hadn’t overused protective tools, sometimes preferring children in front of a screen rather than outside playing in a world perceived as « dangerous », if the smartphone hadn’t become a surveillance tool to control where, when and how the child or teenager lives, the situation would be different.

If, instead of serving as a taxi or bending to their children’s desires, parents had let them fend for themselves, take public transportation and have experiences in the real world, these young people could have developed antifragility. However, as Haidt points out, since the mid-90s and even more so today, parents have overdeveloped protection.

Therefore, when teenagers become adults and find themselves « autonomous » in human groups that are not necessarily benevolent, or even opposed to their person, their ideas, their actions or their values, they have only one natural reaction: to complain to authority to regain protection.

There is a difference between restoring confidence, calming and providing a sense of security, and overprotecting, or even substituting for the child. Our generation of parents must take responsibility for what they complain about, because they are co-responsible for current progressive behaviors, both in their positive and negative aspects.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #338 : Solutionniste vs Rationnel

Cet article explore la différence entre une approche solutionniste et une approche rationnelle face aux problèmes.  Le solutionniste, privilégiant l'action, se concentre sur la résolution rapide du problème, quitte à utiliser des solutions imparfaites. Le rationnel, quant à lui,  analyse en profondeur avant d'agir. L'auteur suggère que le solutionniste peut adopter une approche plus rationnelle une fois la crise passée.

Les personnes solutionnistes peuvent sembler plutôt rationnelles. Seulement, comme elles sont orientées solution, elles ne sont pas forcément dans la sélection de solutions les plus rationnelles.

Dans une société où tout est rationalisé et où le mental est mis en avant comme une qualité pour le quotidien, les solutionnistes semblent être des escrocs. Quand on les écoute ou les observe, on peut avoir l’impression que la direction qu’ils sont en train de prendre est logique et analysée, alors qu’ils ne sont que rarement dans ce processus.

Ils ne s’arrêtent pas à penser le chemin et les différentes options, ils vont vers les solutions possibles en fonction de la multiplication ou la diminution des options. Ils sont dans des notions d’actions plus que de réflexions, ne laissant de la place que pour l’idée de feedbacks pour orienter les démarches.

Quand un rationnel vous donnera un tableau Excel et des documents divers, le solutionniste ne regardera que le problème et une cartographie qui ressemble aux murs d’enquêtes, chaque fil rattaché à une option possible vers le problème. Comme si l’effacement ou la fin du problème devait advenir quitte à avoir des solutions bancales, dans le sens provisoire, qui devront être reprises.

Seulement quand le solutionniste voit que le problème a diminué, il peut alors rentrer dans une phase plus rationnelle, parce que pour lui le navire ne coule plus, il peut penser à vider l’eau et savoir comment arriver au port après…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Solutionnist vs Rational: Reflections from Pank / Snapshot #338

Solution-oriented individuals may appear to be quite rational. However, as they are focused on solutions, they are not necessarily concerned with selecting the most rational ones.

In a society where everything is rationalized and where mental acuity is promoted as an essential quality for daily life, solutionnists can seem like impostors. When we listen to or observe them, we may have the impression that the direction they are taking is logical and analyzed, while they are rarely engaged in such a process.

They do not dwell on considering the path and the different options; they move towards possible solutions based on the increase or decrease of available options. They are driven by action rather than reflection, leaving room only for the concept of feedback to guide their approach.

While a rational person will provide you with an Excel spreadsheet and various documents, the solutionnist will only look at the problem and a map resembling the walls of an investigation, each thread linked to a possible option leading to the problem. As if the eradication or end of the problem must occur, even if it means resorting to flawed, temporary solutions that will need to be revised.

Only when the solutionnist sees that the problem has diminished can they enter a more rational phase, because for them, the ship is no longer sinking; they can think about emptying the water and figure out how to reach the port afterward…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #337 : S’autoriser la satisfaction

Cet article explore la notion de satisfaction, souvent perçue à tort comme synonyme de passivité.  Il encourage à reconnaître et apprécier les satisfactions du quotidien, petites et grandes, comme moteur d'action et d'épanouissement personnel, sans tomber dans le piège de la perfection inatteignable.

J’aurais pu dire s’autoriser à être heureux, mais cette notion est trop complexe pour beaucoup. D’ailleurs, la littérature aime à dire que nous remarquons que nous étions heureux quand nous ne le sommes plus. Par contre, la satisfaction peut être perceptible dans de nombreuses choses du quotidien.

Je lui préfère le contentement, mais s’autoriser à être satisfait ne signifie pas devenir passif, ni perdre ce que nous avons construit. C’est pourtant souvent le retour que j’ai de personnes ayant vécu en mode survie.

« Si je commence à prendre satisfaction de quelque chose, je risque de ne plus rien faire et le danger que j’évite depuis si longtemps risque de me rattraper. » C’est malheureusement social et culturel, et sortir de cette façon de voir peut être difficile.

Il est utile de se recadrer et de montrer que la satisfaction entraîne l’effort vers une autre satisfaction. Tout comme le contentement, cela reste une action, un effort. Nous devons bouger vers ces parcelles de satisfaction et adopter un état d’esprit qui nous permette de voir que ce que nous sommes, faisons ou avons est satisfaisant.

Sans entrer dans les démons de la projection d’une perfection inatteignable. Maintenir ce fantasme laisse croire que nous ne pourrons jamais nous satisfaire, alors qu’en réalité, et paradoxalement, cela nous fige…

Reconnaissez-vous votre satisfaction pour des petites et grandes choses ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Allowing Yourself Satisfaction

I could have said allowing oneself to be happy, but this notion is too complex for many.  Besides, literature often tells us that we only realize we were happy when we no longer are. Satisfaction, on the other hand, can be perceived in many everyday things.

I prefer contentment, but allowing oneself to be satisfied does not mean becoming passive, nor losing what we have built. Yet this is often the feedback I get from people who have lived in survival mode.

« If I start to take satisfaction in something, I risk not doing anything anymore and the danger I have been avoiding for so long may catch up with me. » This is unfortunately social and cultural, and it can be difficult to get out of this way of seeing things.

It is useful to reframe and show that satisfaction leads to the effort towards further satisfaction. Just like contentment, it remains an action, an effort. We must move towards these parcels of satisfaction and adopt a mindset that allows us to see that what we are, do or have is satisfying.

Without entering into the demons of projecting unattainable perfection. Maintaining this fantasy suggests that we can never be satisfied, while in reality, and paradoxically, it freezes us…

Do you recognize your satisfaction in small and big things?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #336 : L’illusion du « Se sentir concerné »

Pank explore la notion de "se sentir concerné" et la questionne comme un processus d'induction pouvant entraîner une adhésion non critique à des causes ou idéologies. Il met en lumière l'influence de l'idée de responsabilité collective et de l'empathie dans ce phénomène, et invite à une réflexion sur l'authenticité de nos engagements.

Comme je le partageais dans ma capsule de ce matin (https://youtu.be/Ooy7WvajwHA), la notion de « se sentir concerné » me semble être une sorte de processus inductif qui nous entraîne dans une transe. Dès lors, l’ensemble des systèmes dans lesquels nous évoluons, internes et externes, deviennent des suggestions que nous suivons en limitant notre esprit critique.

En extrapolant, je me demande si nous pouvons nous sentir concernés par ce qui ne nous concerne pas réellement.  Comme une induction indirecte, nous plongeons dans des causes, des idéologies ou des pensées politiques diverses, comme aspirés par une dynamique obscure.

Je vous faisais part de l’idée qu’une technique d’influence consiste à nous faire croire que nous sommes tous responsables.  L’écologie, la sécurité…  « Il faut être tous ensemble ! ». Petit à petit, l’individu, déjà nourri par notre société individualiste, peut se sentir appartenir à un groupe.  Dans cette notion de rassemblement, volontaire ou non, il devient un élément qui peut, sans s’en rendre compte, se sentir concerné, même si le sujet n’est pas lié à son vécu, à son « réel ».

L’empathie, cette facette naturelle de l’humain, souvent mise en avant comme une qualité sociale, peut également être un vecteur d’induction.  Elle offre une clé pour entrer en « substitution » avec l’autre ou le groupe.  Dès lors, on a la sensation que le discours ou les actions nous appartiennent, alors qu’ils sont probablement mus par d’autres leviers.

Par quoi vous sentez-vous concerné ?  Avez-vous rationnellement plongé dans ces sujets en lien avec votre « réel » ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #336: The Illusion of « Feeling Concerned »

As I shared in my capsule this morning (https://youtu.be/Ooy7WvajwHA), the notion of « feeling concerned » seems to me to be a kind of inductive process that draws us into a trance. From then on, all the systems in which we evolve, internal and external, become suggestions that we follow by limiting our critical thinking.

Extrapolating, I wonder if we can feel concerned about things that don’t really concern us. Like an indirect induction, we immerse ourselves in various causes, ideologies or political thoughts, as if sucked in by an obscure dynamic.

I was sharing with you the idea that one technique of influence is to make us believe that we are all responsible. Ecology, security… « We must all be together! ». Little by little, the individual, already nourished by our individualistic society, can feel that they belong to a group. In this notion of gathering, voluntary or not, they become an element that can, without realizing it, feel concerned, even if the subject is not related to their experience, to their « reality ».

Empathy, this natural facet of human beings, often put forward as a social quality, can also be a vector of induction. It offers a key to enter into « substitution » with the other or the group.  From then on, we have the feeling that the discourse or the actions belong to us, whereas they are probably driven by other levers.

What do you feel concerned about? Have you rationally immersed yourself in these subjects in connection with your « reality »?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #335 : Développer son auto-hypnose au quotidien

Pank nous invite à considérer l'auto-hypnose comme un outil simple et accessible pour améliorer notre quotidien.  Il souligne la facilité d'apprentissage de cette technique et ses nombreux bénéfices : gestion du stress, des émotions, des comportements problématiques, amélioration du sommeil, etc.  Un appel à se libérer des idées reçues et à explorer le potentiel de l'auto-hypnose pour un mieux-être au quotidien.

Il faudrait s’amuser avec l’auto-hypnose comme un outil du quotidien. Se dire que nous avons dans notre poche un canif suisse pour nous permettre de mieux gérer ce qui se passe dans notre vie. Nous sommes tous capables de nous auto-hypnotiser. Nous sommes tous capables d’utiliser cette compétence et, à l’inverse du sport ou d’autres activités, cela peut s’apprendre facilement.

Il existe de nombreux cours en quelques jours, voire on peut apprendre en regardant quelques vidéos en ligne. Je me demande si on marketait mieux cette facette de l’hypnose, si les néophytes se plongeraient dedans. En effet, qui n’aimerait pas « utiliser 100% de son cerveau »… Non, je déconne, mais apprendre à s’étonner et à se détacher de petites choses qui pouvaient abîmer notre quotidien, qui ne nous touchent plus, c’est déjà beaucoup.

Nous avons aussi la possibilité d’utiliser l’auto-hypnose comme un support pour arrêter des comportements qui ne nous conviennent plus. J’aimerais bien trouver un levier pour motiver les gens à apprendre cette méthode parce que nous sommes dans un monde qui a besoin de petits plus qui ne nous amènent pas toujours à utiliser un outil ou du numérique.

Se rendre compte que nous pouvons nous apporter du mieux avec des méthodes applicables sans entrer dans des discours spirituels ou ésotériques, en restant très terre à terre, cela rend aussi plus universel ce cheminement possible. Que ce soit pour une addiction, des comportements problématiques, du sommeil, des peurs ou de multiples autres choses qui peuvent vous miner, n’hésitez pas à vous intéresser à l’auto-hypnose.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #335: Developing Your Everyday Self-Hypnosis

We should play with self-hypnosis as an everyday tool. To tell ourselves that we have a Swiss Army knife in our pocket to help us better manage what happens in our lives. We are all capable of self-hypnosis. We are all capable of using this skill and, unlike sports or other activities, it can be learned easily.

There are many courses over a few days, or you can even learn by watching a few videos online. I wonder if this facet of hypnosis were better marketed, if neophytes would delve into it. Indeed, who wouldn’t like to « use 100% of their brain »… No, I’m kidding, but learning to be surprised and to detach from small things that could damage our daily lives, that no longer affect us, is already a lot.

We also have the possibility of using self-hypnosis as a support to stop behaviors that no longer suit us. I would love to find a lever to motivate people to learn this method because we are in a world that needs little extras that do not always lead us to use a tool or digital technology.

Realizing that we can bring ourselves better with applicable methods without entering into spiritual or esoteric discourse, remaining very down to earth, also makes this possible path more universal. Whether it is for an addiction, problematic behaviors, sleep, fears or many other things that can undermine you, do not hesitate to take an interest in self-hypnosis.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank