Réflexions de Pank / Instantané #359 : Se faire un peu moins mal

L'auteur explore la tendance humaine à l'autocritique sévère, souvent influencée par des racines culturelles judéo-chrétiennes. Il souligne l'importance de distinguer l'amélioration personnelle de l'autodestruction et encourage à adopter une approche plus indulgente envers soi-même, reconnaissant l'imperfection humaine et l'inutilité de la punition constante.

Nous ne sommes pas toujours très tendres avec nous-mêmes et il arrive bien souvent que nous ne cessions l’autocritique. Parfois, nous avons même rationalisé cette démarche en expliquant que c’est un moyen de s’améliorer. Si parfois se mettre de petites baffes pour se motiver ou se réveiller peut être une stratégie pour certains, il y a une différence avec simplement s’autodétruire.

Nous sommes de culture judéo-chrétienne et plus encore catholique. Qu’importe que nous soyons dans une laïcité, nombre de nos coutumes ou façons de fonctionner transpirent le catholicisme. Nous savons que dans le monde chrétien, les catholiques sont très durs avec eux-mêmes et avec le péché originel, etc.

Il y a une quête de purification et donc, que nous soyons de cette confession ou non, nous nous retrouvons souvent dans des schémas de pensées qui souvent nous entraînent à non pas prendre en compte nos erreurs et nos imperfections, mais à nous en vouloir de ces erreurs et imperfections.

Bonne et mauvaise nouvelle, nous ne serons jamais parfaits. Du coup, l’énergie que nous dépensons à vouloir toujours nous punir de ne pas correspondre à nos propres idéaux ou ceux des systèmes où nous évoluons, est souvent perdue. Nous pouvons commencer à nous décider de moins le faire.

Oui, sur l’idée, on aimerait se vendre la notion qu’il suffit de se faire du bien pour ne plus se faire de mal, mais je pense que nous avons une petite attache masochiste à garder une petite autopunition. Alors si on peut juste commencer à se faire moins de mal, on pourrait commencer à créer une ouverture pour simplement se dire qu’après tout, ce n’est bien souvent pas si grave…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #359: Being a Little Less Hard on Yourself

We are not always very kind to ourselves, and we often engage in constant self-criticism. Sometimes, we even rationalize this approach by explaining that it’s a way to improve. While giving oneself a little slap to motivate or wake up might be a strategy for some, there’s a difference between that and simply self-destructing.

We come from a Judeo-Christian culture, and even more so, a Catholic one. Regardless of our secularity, many of our customs or ways of functioning reflect Catholicism. We know that in the Christian world, Catholics are very hard on themselves and with original sin, etc.

There is a quest for purification, and therefore, whether we belong to this faith or not, we often find ourselves in thought patterns that lead us not to acknowledge our mistakes and imperfections, but to resent ourselves for them.

The good and bad news is, we will never be perfect. Consequently, the energy we spend always wanting to punish ourselves for not meeting our own ideals or those of the systems in which we evolve is often wasted. We can start deciding to do it less.

Yes, ideally, we’d like to believe the notion that simply being good to ourselves is enough to stop harming ourselves, but I think we have a bit of a masochistic attachment to maintaining a little self-punishment. So if we can just start being a little less hard on ourselves, we could begin to create an opening to simply tell ourselves that, after all, it’s often not that bad…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #358 : Reconnaître ses intentions

Cet article explore la difficulté de l'introspection et l'importance de reconnaître nos véritables intentions. Il souligne comment les masques sociaux et les récits que nous nous racontons peuvent créer des blocages internes, et encourage l'acceptation de soi pour atteindre la congruence et l'authenticité.

Il est difficile de se connaître, ou peut-être est-il difficile d’admettre ce que nous sommes. Nous ne sommes pas naïfs, nous avons bien conscience de nombreux aspects de nous-mêmes, et il est souvent clair que certaines facettes de notre personnalité ne sont pas vraiment ce que nous préférons.

Alors, nous commentons et nous y mettons quelques touches de récit pour que ce qui est perçu en nous ne soit pas ce que nous sommes. Le « nous sommes » étant, comme nous le remarquons souvent, un mix entre ce qu’il y a en nous comme défini et moins défini, et les masques que nous mettons.

Il arrive alors qu’à force de se raconter des histoires sur les intentions de nos désirs ou de nos actions, il y ait comme un blocage qui se présente dans notre quotidien. Il y a une injonction contradictoire entre ce qui est réellement nous, ou en tout cas ce qui émerge de nous, et ce que nous voulons nous raconter comme élément acceptable de notre personne.

Par exemple, accepter que nous sommes jaloux plutôt que de raconter que l’on aime prendre attention à l’autre et que nous sommes protecteurs, ou dire que l’on veut juste participer à un challenge alors qu’en fait on ne veut que gagner.

Notre cerveau et notre personne ne sont pas fans des discours qui ne nous mènent pas à de la congruence. C’est un peu pour cette raison que l’on rationalise, mais cette stratégie peut ne plus suffire, et il ne reste alors qu’à aller admettre ce qui nous pousse à faire ou dire telle ou telle chose, pour juste se débloquer et oser, être un peu plus soi, mais un peu moins ce qu’on aimerait être ou représenter.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #358: Recognizing Your Intentions

It is difficult to know oneself, or perhaps it is difficult to admit what we are. We are not naive; we are well aware of many aspects of ourselves, and it is often clear that certain facets of our personality are not really what we prefer.

So, we comment and add a few touches of narrative so that what is perceived in us is not what we are. The « what we are » being, as we often notice, a mix between what is defined and less defined within us, and the masks we wear.

It happens then that by constantly telling ourselves stories about the intentions of our desires or our actions, a kind of blockage arises in our daily lives. There is a contradictory injunction between what is really us, or at least what emerges from us, and what we want to tell ourselves as an acceptable element of our person.

For example, accepting that we are jealous rather than saying that we like to pay attention to the other person and that we are protective, or saying that we just want to participate in a challenge when in fact we only want to win.

Our brain and our person are not fans of discourses that do not lead us to congruence. This is partly why we rationalize, but this strategy may no longer be enough, and then it only remains to admit what drives us to do or say such and such a thing, to just unblock ourselves and dare, to be a little more ourselves, but a little less what we would like to be or represent.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #357 : On ne peut rien contre les croyances

L'article explore la persistance et l'influence des croyances dans la vie humaine, même face à la rationalisation et aux avancées scientifiques. Il souligne comment les croyances, souvent renforcées par des récits et des métaphores, façonnent notre perception de la réalité et peuvent conduire à des interprétations subjectives, voire à des dénis de faits. L'auteur évoque une vision bouddhiste et platonicienne de la réalité comme une illusion, invitant à une réflexion personnelle sur ce qui est perçu comme bon et juste.

On pourrait penser que la rationalisation des choses et l’évolution des recherches pour comprendre le monde allaient donner une carte commune sur laquelle nous allions pouvoir avancer. Si elle est partiellement acceptée, ce n’est certainement pas généralisé.

D’un autre côté, la foi, ce qui est le plus associé aux croyances, se porte bien à travers le monde. La croyance continue de mener la vie de milliards d’humains. On peut facilement se dire que même les sciences sont aussi un filtre de croyance sur le monde ou une façon de biaiser son esprit.

La croyance, d’autant plus si elle est présentée avec des récits et des métaphores, impacte bien plus que des équations ou des images au microscope. Nous le savons d’autant plus en hypnose : la réalité est plastique vis-à-vis de notre monde de croyances. Même des faits comme un accident ou un meurtre peuvent éveiller chez chacun d’entre nous des croyances, des hypothèses ou des récits.

Nous restons alors dans ce que nous estimons être le plus proche de nos croyances confortables (je généralise mon propos). On l’a vu avec le procès de Mazan ou des femmes des accusés, avec des vidéos de leurs conjoints violant Mme Pelicot, niaient les images.

Pire, elles restaient sur un discours qu’elles ne croyaient pas ces hommes capables de tels actes. Oui, c’est pour un équilibre cognitif et éviter une fissure psychique, que notre cerveau raconte ce type d’histoire et se réfère à nos croyances. Pourtant, cela me laisse une sensation de lassitude, comme dans les présupposés de la PNL, avec « la carte n’est pas le territoire » d’Alfred Korzybski. Quoi qu’on fasse, nous n’allons qu’avoir des partages et échanges qui resteront superficiels et filtrés par l’impossibilité d’aller plus loin, à moins d’être de la même croyance, donc dans une possible illusion…

Du coup, j’imprime de plus en plus cette idée assez bouddhique et platonicienne : tout n’est qu’illusion…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #357: You Can’t Fight Beliefs

One might think that the rationalization of things and the evolution of research to understand the world would provide a common map on which we could move forward. While it is partially accepted, it is certainly not generalized.

On the other hand, faith, which is most associated with beliefs, is doing well throughout the world. Belief continues to guide the lives of billions of humans. It’s easy to say that even science is also a filter of belief about the world or a way to bias one’s mind.

Belief, especially when presented with stories and metaphors, has a much greater impact than equations or microscope images. We know this even more in hypnosis: reality is malleable in relation to our world of beliefs. Even facts like an accident or a murder can awaken beliefs, hypotheses, or stories in each of us.

We then stay with what we consider closest to our comfortable beliefs (I am generalizing). We saw this with the Mazan trial, where the wives of the accused, despite videos of their spouses being violent towards Mrs. Pelicot, denied the images.

Worse, they stuck to a narrative that they didn’t believe these men capable of such acts. Yes, it is for cognitive balance and to avoid a psychic fracture that our brain tells this type of story and refers to our beliefs. Yet, this leaves me with a feeling of weariness, like in the presuppositions of NLP, with Alfred Korzybski’s « the map is not the territory. » Whatever we do, we will only have sharing and exchanges that will remain superficial and filtered by the impossibility of going further, unless we are of the same belief, therefore in a possible illusion…

As a result, I am increasingly internalizing this rather Buddhist and Platonic idea: everything is just an illusion…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #355 : Correctement définir nos patterns

Cet article met en garde contre les dangers de l'auto-diagnostic psychologique basé sur des modèles populaires. Il souligne l'importance d'une exploration approfondie et nuancée de ses propres blessures et schémas, plutôt que de s'enfermer dans une interprétation rapide et potentiellement erronée.

La popularisation des différentes méthodes ou matrices psychologiques peut aider de nombreuses personnes et c’est une chose qu’il faut continuer à diffuser au mieux. Le contre-coup possible est que nous puissions penser que nous avons trouvé ce que nous ressentons et que nous structurons consciemment et inconsciemment nos comportements sur cette identification.

Prenons l’exemple du classique de Bourbeau qui va parler de blessure de trahison, rejet, abandon, humiliation ou injustice. Il se peut que vous ayez déterminé que vous avez telle ou telle blessure. Du coup, vous filtrez le monde au travers de cette explication : “Je ne fais pas ceci ou cela, ou je réagis de cette façon parce que j’ai peur de telle ou telle réactivation de blessure”.

Seulement, il est possible, et nous sommes assez bons pour cela, que vous ayez sélectionné inconsciemment un élément qui vous “parlait” mais qui ne correspond pas à ce qui vous blesse réellement. En consultation ou au travers de votre travail personnel, vous pouvez vous rendre compte que ce n’est pas exactement cette blessure, voire qu’il y a confusion avec une autre problématique qui est à l’origine de vos maux mais dont vous étiez aveugle, comme fasciné par le “diagnostic” que vous avez posé quelques années plus tôt.

La quête de soi en accompagnement demande du temps pour déterminer au travers d’hypothèses ce qui est le plus juste et ce n’est pas forcément ce qui est le plus “parlant”. Nous avons une tendance à nous confusionner, ce qui peut nous entraîner à devenir créateurs de réponses au travers d’une structure que nous identifions mais qui ne représente pas ce que nous ressentons.

Il faut parfois que cette “réponse” devienne un poids et n’apporte plus de bénéfices pour parfois se rendre compte de notre petite erreur.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

English Translation:

Pank’s Reflections / Snapshot #355: Correctly Defining Our Patterns

The popularization of different psychological methods or matrices can help many people, and it’s something that should continue to be disseminated as much as possible. The possible drawback is that we might think we’ve found what we’re feeling and that we consciously and unconsciously structure our behaviors based on this identification.

Let’s take the example of Lise Bourbeau’s classic work, which talks about wounds of betrayal, rejection, abandonment, humiliation, or injustice. It’s possible that you’ve determined that you have one or another of these wounds. As a result, you filter the world through this explanation: « I don’t do this or that, or I react this way because I’m afraid of such and such a wound being reactivated. »

However, it’s possible, and we’re quite good at this, that you’ve unconsciously selected an element that « spoke » to you but doesn’t correspond to what actually hurts you. In consultation or through your personal work, you may realize that it’s not exactly this wound, or that there’s confusion with another issue that’s at the root of your problems but to which you were blind, as if fascinated by the « diagnosis » you made a few years earlier.

The quest for self in coaching takes time to determine through hypotheses what is most accurate, and it’s not necessarily what is most « appealing. » We have a tendency to confuse ourselves, which can lead us to become creators of answers through a structure we identify but that doesn’t represent what we feel.

Sometimes this « answer » has to become a burden and no longer provide benefits before we realize our little mistake.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #354 : Jouer avec nos limites

Cet article explore l'importance de la connaissance de soi et de l'acceptation de ses limites pour une vie plus épanouissante. Il encourage à travailler avec ses forces et faiblesses plutôt que de se laisser paralyser par des aspirations irréalistes.

Nous sommes limités et nous ne pouvons que dépasser partiellement quelques limites. Mais ne nous leurrons pas, nous ne pouvons pas nous reprogrammer pour être plus que ce que nous sommes. Seulement, la question qui se pose, c’est que sommes-nous, qui sommes-nous ? Cette question, qui est à la fois profonde et anodine, peut complètement changer la façon d’aborder le monde.

Plus nous allons connaître nos capacités et nos défaillances, plus nous allons pouvoir prendre des décisions et des orientations vis-à-vis de nos objectifs de vie qui ne nous feront pas partir dans des désillusions. S’il est agréable de rêver, il est difficile de sortir de cet état et de se rendre compte que le réel ne répond pas à nos fantasmes.

Par contre, prendre en compte nos caractéristiques, comme on peut le faire dans des jeux, avec nos forces et faiblesses, afin de travailler avec ce qui pourra nous permettre d’avancer, va nous donner une stratégie de vie bien plus satisfaisante.

Au lieu de pleurer sur des éléments qui ne nous constituent pas mais que d’autres possèdent, on fait avec ce que l’on a et on peut, si on le souhaite, le sublimer (à notre échelle et en admettant nos limites). Il est agréable de se dire qu’en se connaissant et en sachant comment nous fonctionnons dans telle ou telle situation, nous pouvons anticiper les réussites, mais aussi les échecs.

Du coup, ces derniers deviennent moins problématiques parce que clairement définis. Parfois, on aura une option, « c’est passé » comme une surprise ou, en tout cas, sur des sujets que nous ne qualifions pas comme de notre domaine, ce qui nous laisse aussi ce goût de l’étonnement sur ce que nous pouvons parfois mettre en place même avec des caractéristiques moindres sur certains sujets.

Jouer avec vos limites, vos qualités et défauts, cela allège beaucoup l’image déformée que nous pouvons nous faire de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #354: Playing with Our Limits

We are limited, and we can only partially overcome some limits. But let’s not deceive ourselves, we cannot reprogram ourselves to be more than what we are. However, the question that arises is, what are we, who are we? This question, which is both profound and trivial, can completely change the way we approach the world.

The more we know our abilities and shortcomings, the more we will be able to make decisions and orientations regarding our life goals that will not lead us into disillusionment. While it is pleasant to dream, it is difficult to come out of this state and realize that reality does not meet our fantasies.

On the other hand, taking into account our characteristics, as we can do in games, with our strengths and weaknesses, in order to work with what will allow us to move forward, will give us a much more satisfying life strategy.

Instead of crying over elements that do not constitute us but that others possess, we work with what we have, and we can, if we wish, sublimate it (on our scale and admitting our limits). It is pleasant to say that by knowing ourselves and knowing how we function in such and such a situation, we can anticipate successes, but also failures.

As a result, the latter become less problematic because they are clearly defined. Sometimes, we will have an option, « it happened » like a surprise, or, in any case, on subjects that we do not qualify as our domain, which also leaves us with this taste of astonishment at what we can sometimes put in place even with lesser characteristics on certain subjects.

Playing with your limits, your qualities and flaws, greatly lightens the distorted image we can have of ourselves.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #353 : Jusqu’où pousser nos efforts ?

Nous parlons tous de faire des efforts dans différents domaines de nos vies, sans parler des politiques qui, eux aussi, nous invitent à toujours plus d’efforts.

Si nous sommes pour beaucoup d’accord pour dire que c’est une bonne chose de faire des efforts dans notre quotidien, la question est de savoir quand s’arrêter. C’est un peu comme s’entraîner et se dépasser : l’idée est de le faire pour que cela nous apporte des bénéfices.

Seulement, comme dans le sport, il est tout à fait possible que nous arrivions dans du surentraînement, et là, tout ce que nous faisons peut nous amener à la blessure, l’usure et à la contre-productivité.

Dans nos efforts du quotidien, il est intéressant de faire des efforts, mais nous devons toujours jauger les bénéfices que cela apporte ou l’avancée que cela permet sur notre objectif final. Seulement, si plus nous mettons en place des efforts et moins nous approchons de l’objectif, nous devons les redéfinir.

Continuer à tue-tête des actions qui n’apportent pas de retour est une preuve que notre stratégie n’est pas bonne. À ce moment, il faudrait faire un effort pour cesser l’effort destructif. Il ne faut pas non plus entrer dans le modèle inverse du type « je n’ai pas de feedback, j’arrête ».

L’important est de pouvoir se faire une sorte de feuille de route qui montre la progression. Dès lors, si nous avons un feedback, nous pouvons savoir si nous avançons et ce qu’il reste à faire. Les efforts demandent de l’énergie, alors comme en judo, pensons à l’utilisation du minimum d’énergie pour un maximum d’efficacité.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #353: How Far Should We Push Our Efforts?

We all talk about making efforts in different areas of our lives, not to mention politicians who also urge us to make more and more efforts.

While many of us agree that it’s a good thing to make efforts in our daily lives, the question is when to stop. It’s a bit like training and pushing oneself: the idea is to do it so that it brings us benefits.

However, just like in sports, it’s entirely possible to reach a state of overtraining, and then everything we do can lead to injury, wear and tear, and counterproductivity.

In our daily efforts, it’s interesting to make efforts, but we must always assess the benefits it brings or the progress it allows towards our final goal. However, if the more efforts we put in place, the less we approach the goal, we must redefine them.

Continuing to stubbornly pursue actions that bring no return is proof that our strategy is not good. At that point, we should make an effort to stop the destructive effort. We must also not fall into the opposite pattern of « I have no feedback, I stop. »

The important thing is to be able to create a kind of roadmap that shows progress. From then on, if we have feedback, we can know if we are moving forward and what remains to be done. Efforts require energy, so like in judo, let’s think about using the minimum energy for maximum efficiency.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #351 : Le choix des masques

Nous en avons déjà parlé, il n’existe pas vraiment de monde dans lequel nous ne sommes pas avec des masques. Tout comme le sujet de la liberté tellement mise en avant par nombre d’entre nous, la plupart du temps, nous ne sommes libres que dans l’espace entre les limites.

De même, les personnes qui cherchent sans cesse cette idée d’authenticité comme un absolu de ce qui représente l’être, ne se rendent parfois pas compte qu’elles sont tellement dans cette recherche qu’elles deviennent des stéréotypes. Et dès lors, ne sont même plus elles-mêmes, mais ce qu’elles pensent être celui ou celle qui cherche cette quête d’authenticité.

Nous sommes donc dans un questionnement parfois conscient de savoir ce que nous allons porter en fonction des cadres dans lesquels nous sommes. C’est un outil d’adaptation ou a minima d’expression dans un espace social qui permet de se placer, d’exister, même si c’est pour se faire le plus discret possible.

Plus nous prenons du temps pour connaître notre composition, ce qui représente pour nous notre propre personne avec nos forces comme nos faiblesses, plus nous pouvons être décisionnaires de ce que nous allons porter et donc vendre et partager au monde.

Ce masque fait partie de vous, même s’il n’est que l’expression d’un vous. Il n’est pas qu’une possibilité décidée ou imposée que vous mettez en conformité avec ce qui est en train de se passer afin de pouvoir trouver des solutions, éviter les problèmes ou même briller.

Soyez authentique avec la composition du masque qui sera exploité le temps d’un échange, d’un instant ou au quotidien. Connaissez vos ingrédients pour adapter vos recettes aux “demandes du monde” qui se présentent à vous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #351: The Choice of Masks

We’ve talked about it before, there isn’t really a world in which we are not wearing masks. Just like the subject of freedom, so often emphasized by many of us, most of the time, we are only free in the space between the limits.

Similarly, people who constantly seek this idea of authenticity as an absolute of what represents being, sometimes don’t realize that they are so much in this search that they become stereotypes. And therefore, they are no longer even themselves, but what they think is the one who seeks this quest for authenticity.

We are therefore in a sometimes conscious questioning of knowing what we are going to wear depending on the frameworks in which we are. It is a tool for adaptation or at least expression in a social space that allows us to position ourselves, to exist, even if it is to be as discreet as possible.

The more time we take to know our composition, what represents for us our own person with our strengths as well as our weaknesses, the more we can be decision-makers of what we are going to wear and therefore sell and share with the world.

This mask is part of you, even if it is only an expression of you. It is not just a possibility decided or imposed that you put in conformity with what is happening in order to find solutions, avoid problems or even shine.

Be authentic with the composition of the mask that will be used during an exchange, a moment, or on a daily basis. Know your ingredients to adapt your recipes to the « demands of the world » that present themselves to you.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #350 : Régression vers la posture d’enfant en situation d’évaluation

Ce texte explore le phénomène de régression psychologique et posturale observé chez des adultes en situation d'apprentissage et d'évaluation. L'auteur, Pank, constate que malgré un environnement favorable et bienveillant, la peur de l'échec et le stress de l'examen provoquent des comportements et des discours  propres à l'enfance. Il souligne l'influence de la peur comme outil de contrôle et met en garde contre l'impact des idées anxiogènes sur notre capacité à  penser et agir librement.

Je suis actuellement en formation et une certification est proposée en fin de semaine. Un examen, qui valorise la démarche des apprenants et permet à l’organisme de vérifier l’homogénéité des productions, est donc prévu.

Ce qui est le plus intéressant d’un point de vue psychologique, c’est de constater la rapidité avec laquelle une forme de régression posturale se manifeste chez de nombreuses personnes. Il ne s’agit pourtant que d’adultes, les intervenants également, et tout est mis en œuvre pour la réussite des inscrits. Pourtant, un air d’enfance flotte dans l’air.

J’ai l’impression de me retrouver à l’école, où le stress, certainement celui de bien faire et d’obtenir la certification, renvoie à des comportements et des discours caractéristiques de la posture d’enfant. Les craintes sont mises en avant, ainsi que les espoirs placés dans le jury et la notation.

Pourtant, nous sommes face à des experts qui ne considèrent pas cet examen comme une sanction, mais plutôt comme une vérification de la compréhension et de la mise en pratique des prérequis. De plus, j’imagine que la plupart des participants, déjà professeurs, savent ce que signifie juger et noter. La volonté de « casser » est rare.

Si les intervenants prennent le temps de donner des suggestions positives et de calmer les esprits, la classe semble parfois se désintégrer et l’expérience de vie s’efface. Comme je le partageais il y a quelques jours, la peur est un véritable levier de contrôle.

Si dans une structure où l’objectif est la réussite, la peur construite et transmise par le groupe émerge, imaginez l’ampleur de nos postures d’enfant lorsque des idées anxiogènes sont volontairement introduites. Nous sommes alors prêts à nous laisser « diriger »…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #350: Regression to Childlike Posture in an Evaluation Situation

I am currently in training and a certification is offered at the end of the week. There is therefore a small exam which gives value to the approach that the learners put in place and this also allows the organization to verify a homogeneity of the possible productions of the various actors.

What is most interesting from a psychological point of view is to see how quickly there is a form of postural regression on the part of many people. There are only adults, the stakeholders are also, everything is in place for the success of the registrants and yet, there is an air of childhood.

I have the impression of finding myself at school where stress, certainly to do well, to obtain your sesame, refers to behavior and speech in a child’s posture. With the emphasis on fears, what they hope the jury will allow them, or how they will grade them.

Yet we are with experts who do not have an easy sanction as a level exam, but see if the prerequisites have been understood and put into practice. Moreover, I imagine that most who are already teachers also know what it is to judge and to grade. It is rare to be in a dynamic of breaking.

If the stakeholders really take the time to give positive suggestions, to calm the spirits, the class sometimes disintegrates and one has the impression that the experience of life is erased. As I shared with you a few days ago, fear is truly a lever of control.

If in a structure where their goal is to make success, the fear built and transmitted by the group emerges, imagine when you voluntarily put anxiety-provoking ideas to what extent our children’s postures are active and ready to be « directed »…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #347 : Le marché des régressions en vie antérieure

Ce texte analyse la popularité croissante des régressions en vies antérieures et soulève des questions sur leur intérêt réel. Pank, l'auteur, met en garde contre une certaine dérive commerciale et invite à la prudence face à cette pratique qui peut parfois éloigner les individus du mieux-être dans leur vie présente.

Je suis de plus en plus en contact avec des personnes qui ne connaissent l’hypnose qu’au travers, non plus des spectacles, mais des régressions en vies antérieures.

Si je comprends la curiosité, d’autant plus si l’on adhère à la croyance en la réincarnation, j’y vois que trop rarement un intérêt thérapeutique. Nous pouvons utiliser ce que je nomme une hypnose symbolique (car personne ne peut prouver la réalité de ce principe) pour créer un rapport dissociatif et une liberté d’interprétation et de recadrage.

Seulement, lorsque je questionne les praticiens et les consultants sur ce qu’ils retirent de ces expériences, il apparaît que nous ne sommes pas dans un accompagnement proche de la thérapie, mais plutôt dans le soutien et la curiosité que l’on peut retrouver avec les médiums et voyants.

Une volonté ésotérique d’avoir des réponses ou de nourrir sa croyance. Dans l’absolu, si cela offre un peu de bien-être et de joie aux personnes qui consultent, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais un peu comme un récit de voyant, il y a une sorte d’attente, encore plus de questions, parfois une insatisfaction, comme si cette vie-là ne les intéressait pas. Trop standard, placide, ou triste.

Il y a alors une envie de recommencer, un désir de trouver les choses qui sont présupposées par le consultant, au plus grand bonheur de certains praticiens qui y voient une manne financière. Ces derniers étant parfois les premiers à reproposer d’aller inspecter d’autres vies pour voir s’il n’y a pas des réponses ailleurs.

Dans ce voyage et ces découvertes, les objectifs étant rapidement oubliés pour vivre dans un monde virtuel, tout comme un jeu, il n’y a plus que l’expérience, sans souvent de voie de mieux-être. Il est tout aussi facile de tomber addict à la voyance qu’aux vies antérieures et de se perdre dans une vie bien présente…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank


Reflections of Pank / Snapshot #347: The Market of Past Life Regressions

I am increasingly in contact with people who only know hypnosis through shows, not past life regressions.

While I understand the curiosity, especially if one adheres to the belief in reincarnation, I rarely see any therapeutic interest. We can use what I call symbolic hypnosis (because no one can prove the reality of this principle) to create a dissociative relationship and freedom of interpretation and reframing.

However, when I question practitioners and clients about what they get out of these experiences, it appears that we are not in an accompaniment close to therapy, but rather in the support and curiosity that we can find with mediums and psychics.

An esoteric desire to have answers or to feed one’s belief. Ultimately, if it offers a little well-being and joy to those who consult, I have no objection. But a bit like a psychic’s story, there is a kind of expectation, even more questions, sometimes dissatisfaction, as if this life did not interest them. Too standard, placid, or sad.

So there is a desire to start over, a desire to find the things that are presupposed by the client, to the delight of some practitioners who see it as a financial windfall. The latter are sometimes the first to offer to go and inspect other lives to see if there are not answers elsewhere.

In this journey and these discoveries, the objectives are quickly forgotten to live in a virtual world, just like a game, there is only the experience, often without a path to well-being. It is just as easy to become addicted to clairvoyance as to past lives and to get lost in a very present life…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

Réflexions de Pank / Instantané #346 : La croyance, un sens offert

Pank partage ses réflexions sur le sens de la vie, contrastant son point de vue matérialiste avec celui de ses amis spirituels et religieux qui trouvent un sens à travers leurs croyances. Il explore comment la croyance peut apaiser l'esprit et offrir un support, tandis que lui trouve la liberté dans l'acceptation du non-sens et la création de sens éphémères.

Suite à mon dernier instantané (https://www.pank.one/blog/la-vague-de-la-vie-the-wave-of-life), j’ai échangé avec quelques personnes sur le sujet et pour beaucoup, la notion de sens n’est pas une chose qui les interroge. Quand je les questionne sur le sujet, ils m’expliquent qu’ils ont une croyance.

Pas seulement religieuse, parfois spirituelle, parfois « humaniste ». Il y a une sorte d’émerveillement, d’hymne à la magie de la vie. Alors que, comme je vous le partageais, pour moi, c’est juste neutre et je surfe sur ce qui se présente. Je n’y mets pas de généralisation sur ce qu’est la vie, juste une statistique de possibles qui est advenue.

Régulièrement, avec mes amis spirituels ou religieux, je leur dis qu’ils ont « hacké » le système avec une croyance qui est présente sans cesse : l’énergie, la mission, le paradis, l’énergie, Dieu ou qu’importe quel concept. Il y a une sorte de support non matériel mais tellement puissant pour eux.

Même s’il n’y a pas de détermination d’un sens, il y a la présence de cette force, cette sensation pour certains et cette certitude pour d’autres que la vie mène quelque part. Et moi, plus matérialiste, je ne vois que le chemin se terminant avec la mort. La fin d’un organisme qui ne sera plus dans aucune dimension.

Même des personnes qui ont changé de cheminement spirituel ou religieux m’expliquent qu’il y avait un je-ne-sais-quoi qui les appelait ou qui les menait vers une compréhension d’une chose plus grande, plus lumineuse. Alors que de mon côté, plus je lis, j’étudie et je teste la vie, plus elle n’a que le sens illusoire que je souhaite lui donner.

La croyance est un outil formidable pour apaiser l’esprit de beaucoup de personnes quant au sens. Pour moi, ça laisse de l’énergie pour orienter ses pensées vers d’autres choses et au pire se dire : « c’est la vie, le karma, un signe de Dieu, ce qui devait se passer, le destin »…

Enfin, jouer avec le non-sens de la vie sans entrer dans du nihilisme est un jeu amusant auquel je peux mettre un sens éphémère.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #346: Belief, a Meaning Offered

Following my last snapshot (https://www.pank.one/blog/la-vague-de-la-vie-the-wave-of-life), I spoke with a few people on the topic, and for many, the notion of meaning is not something they question. When I ask them about it, they explain that they have a belief.

Not just religious, sometimes spiritual, sometimes « humanist ». There is a kind of wonder, a hymn to the magic of life. Whereas, as I shared with you, for me it’s just neutral and I surf on what comes along. I don’t make any generalizations about what life is, just a statistic of possibilities that has occurred.

Regularly, with my spiritual or religious friends, I tell them that they have « hacked » the system with a belief that is constantly present: energy, mission, paradise, energy, God, or whatever the concept. There is a kind of non-material but so powerful support for them.

Even if there is no determination of a meaning, there is the presence of this force, this feeling for some and this certainty for others that life leads somewhere. And I, more materialistic, only see the path ending with death. The end of an organism that will no longer be in any dimension.

Even people who have changed their spiritual or religious path explain to me that there was something that called them or led them to an understanding of something bigger, brighter. While on my side, the more I read, study and test life, the more it has only the illusory meaning that I want to give it.

Belief is a wonderful tool to appease the minds of many people when it comes to meaning. For me, it leaves energy to direct one’s thoughts to other things and at worst to say to oneself: « it’s life, karma, a sign from God, what was supposed to happen, destiny »…

Finally, playing with the meaninglessness of life without entering into nihilism is a fun game to which I can give an ephemeral meaning.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank