Réflexions de Pank / Instantané #370 : Tu ne le sais pas, mais tu es déjà hypnotisé.

L’analogie avec la phrase marquante de Kenshiro dans Ken le Survivant, « Tu ne le sais pas, mais tu es déjà mort », met en lumière une différence cruciale avec l’hypnose couverte. Contrairement aux contextes formels comme le cabinet ou la scène, où la transe est recherchée et exploitée de manière transparente, l’hypnose couverte opère subtilement, sans que l’interlocuteur ne soit conscient du cadre ou des outils employés.

Le point essentiel ici est que l’hypnose couverte se déroule sans que la personne ne perçoive l’intention de l’induire en transe. Cette absence de perception élimine toute résistance potentielle. La fluidité et la facilité de l’interaction, comparables à la sensation agréable de retrouver un ami, masquent l’influence subtile à l’œuvre. Bien que l’hypnose soit un phénomène naturel, cette approche rend l’influence d’autant plus insidieuse.

Si la personne ciblée est motivée et compétente dans la poursuite de ses objectifs, l’influence, voire son hypnotisabilité (sa réceptivité aux suggestions en état de transe), peut suffire à orienter ses décisions au profit de l’hypnotiseur.

De manière plus insidieuse encore, même dans des formes d’hypnose plus directes comme l’hypnose de rue, de nombreuses personnes ne réalisent pas qu’elles sont dans un état modifié de conscience, bien que des phénomènes hypnotiques tels que les prétests, la catalepsie ou les blocages se produisent. Si ces phénomènes ne sont pas portés à leur conscience, une majorité significative peut ne pas se rendre compte de ce qui se passe. Par conséquent, une personne ayant été sujette à de l’hypnose couverte, renforcée par des biais cognitifs, n’admettra jamais que sa décision a été influencée par un opérateur.

Plus d’informations sur l’hypnopapotage sont disponibles sur https://youtu.be/_wL8SWYJ3n4 (disponible le 20/04/25) et https://youtu.be/-aC-6mGbjuc (disponible le 22/04/25).

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #370 : You don’t know it, but you are already hypnotized.

The analogy with Kenshiro’s striking line from Fist of the North Star, « You don’t know it, but you are already dead, » highlights a crucial difference with covert hypnosis. Unlike formal settings such as a therapist’s office or a stage, where trance is sought and utilized transparently, covert hypnosis operates subtly, without the interlocutor being aware of the framework or tools being employed.

The key point here is that covert hypnosis unfolds without the person perceiving the intention to induce a trance. This lack of perception eliminates any potential resistance. The fluidity and ease of the interaction, comparable to the pleasant sensation of meeting a friend, mask the subtle influence at work. Although hypnosis is a natural phenomenon, this approach makes the influence all the more insidious.

If the targeted person is motivated and competent in pursuing their goals, the influence, or even their hypnotizability (their receptiveness to suggestions in a trance state), may be sufficient to guide their decisions to the hypnotist’s advantage.

Even more insidiously, even in more direct forms of hypnosis like street hypnosis, many people do not realize they are in an altered state of consciousness, although hypnotic phenomena such as pre-tests, catalepsy, or blockages occur. If these phenomena are not brought to their awareness, a significant majority may not realize what is happening. Consequently, a person who has been subjected to covert hypnosis, reinforced by cognitive biases, will never admit that their decision was not their own, but that of their operator.

More information on « hypno-babble » is available at https://youtu.be/_wL8SWYJ3n4 (available on 04/20/25) and https://youtu.be/-aC-6mGbjuc (available on 04/22/25).

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #369 : Notre ethnocentrisme

The author reflects on the inherent ethnocentrism of Western thought, particularly in the context of historical dominance and the perceived universality of Western models. This ethnocentrism extends to fields like psychology and hypnosis, potentially limiting their effectiveness and interpretation in non-Western cultures where concepts and belief systems differ significantly. The author advocates for greater humility and a more respectful, curious approach to understanding diverse worldviews and knowledge systems.

Nous sommes Européens et généralement notre culture est issue de l’histoire gréco-romaine, saupoudrée de chrétienté. Nous avons bien sûr connu des guerres (et pas seulement d’influence) qui ont constitué ce que nous connaissons aujourd’hui comme l’Occident. Nous pouvons y ajouter l’Amérique, surtout si l’on prend les modèles économiques de la partie Nord.

Nous avons été des conquérants, et donc des influenceurs (le terme « forceurs » convient aussi), parce que, en tant que peuple dominant ou à minima ayant supplanté d’autres civilisations, nous avons estimé que nous étions “supérieurs” (un bon moyen pour développer le concept de racisme plutôt que de “simple xénophobie”).

Bref, les Occidentaux, initialement plutôt blancs (ce qui n’est plus le cas au travers des échanges culturels divers), pensent comme des Occidentaux. Et nous pouvons le voir dans tous les domaines, avec les solutions absurdes de la pensée dominante pour gérer des conflits qui ont des paradigmes historiques et culturels complètement différents. Non, l’universalisme des modèles de fonctionnement n’existe pas, même si les Occidentaux et leurs organes inquisiteurs pensent le contraire.

Du coup, dans l’hypnose, comme dans les psychologies nées en Occident, nous sommes inconsciemment limités par nos modèles de pensée. Et il est certain que pratiquer l’hypnose en Amérique Latine, sur le continent Africain, voire dans de nombreuses régions d’Asie, n’apportera pas les mêmes retours.

Déjà que depuis 200 ans, on doit répéter que l’hypnose, ce n’est pas de la magie dans le pays fondateur, alors imaginez dans des cultures où la magie et les croyances/expériences reprennent les traits de ce qui nous semble “normal” en hypnose comme de la sorcellerie ou des envoûtements.

Quand le subconscient (qui n’existe pas) devient un lien à Dieu ou à une entité. Notre vision même de l’acte d’accompagnement, que l’on pourrait voir comme thérapeutique, peut ne pas du tout correspondre à ce que les non-Occidentaux perçoivent, vivent et surtout à toute leur histoire.

Savoir juste que nous (Occidentaux et hypno pour le texte) ne savons que bien peu et que nos méthodes restent celles de nos cultures peut nous offrir une curiosité à partager avec respect avec les autres mondes et savoirs, avec plus d’humilité.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #369: Our Ethnocentrism

We are Europeans, and generally, our culture stems from Greco-Roman history, sprinkled with Christianity. We have, of course, experienced wars (and not just of influence) that have shaped what we know today as the West. We can add America to this, especially when considering the economic models of the Northern part.

We have been conquerors, and therefore influencers (the term « enforcers » also fits), because as a dominant people, or at the very least one that shattered other civilizations, we considered ourselves « superior » (a good way to develop the concept of racism rather than « simple xenophobia »).

In short, Westerners, initially mostly white (which is no longer the case due to diverse cultural exchanges), think like… Westerners. And we can see this in all areas, with the absurd solutions of the dominant thought to manage conflicts that have completely different historical and cultural paradigms. No, the universalism of operating models does not exist, even if Westerners and their inquisitorial bodies think otherwise.

Consequently, in hypnosis, as in psychologies born… in the West, we are unconsciously limited by our thought patterns. And it is certain that practicing hypnosis in Latin America, on the African continent, or even in many regions of Asia, will not yield the same results.

Already, for 200 years, we have had to repeat that hypnosis is not magic in its founding country, so imagine in cultures where magic and beliefs/experiences take on the traits of what seems « normal » to us in hypnosis, such as witchcraft or spells.

When the subconscious (which does not exist) becomes a link to God or an entity. Our very vision of the act of accompaniment, which we might see as therapeutic, may not at all correspond to what non-Westerners perceive, experience, and especially their entire history.

Just knowing that we (Westerners and hypno for the text) know very little and that our methods remain those of our cultures can offer us a curiosity to share respectfully with other worlds and knowledge, with more humility.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #368 : Hypno-Junky

Cet article explore la notion d'une possible "hypno-dépendance", parallèle à la dépendance alimentaire. L'auteur remet en question la perception des transes hypnotiques et méditatives comme étant toujours sécuritaires, soulignant le risque d'une recherche excessive pouvant masquer des mécanismes de dissociation anciens, notamment chez les personnes ayant vécu des expériences difficiles dans l'enfance. Il invite à une prise de conscience de cette potentielle addiction pour favoriser un bien-être authentique et durable, en évitant les compensations excessives.

Les anglophones aiment taquiner ceux qui fréquentent séminaires ou spectacles d’hypnose, suggérant une addiction à la transe et à ses bienfaits supposés. On se dit facilement que les transes sont sûres et que notre subconscient ne nous induira pas à faire n’importe quoi.

Cependant, il est erroné de croire que cela soit vrai, qu’il s’agisse de transes hypnotiques ou méditatives. Je vous invite à écouter la série de podcasts que nous proposons actuellement. Il est crucial de réaliser que la surexploitation de la transe que l’on cherche à revivre constamment est analogue à une transe bien connue et répandue : la transe alimentaire.

Le besoin incessant de manger en cas de stress illustre comment une transe automatisée peut devenir problématique et nuire à notre santé.

Si nous apprécions la transe pour l’amélioration du bien-être et la réduction du stress, notre quotidien nous confronte à diverses formes de transes. Concernant spécifiquement les transes hypnotiques, il est essentiel de déterminer si cette quête d’une hétéro-hypnose ne constitue pas une compensation ou une répétition d’une dissociation, une manière de se laisser guider.

Selon mes observations (donc subjectives), de nombreuses personnes « junky » qui plongent rapidement dans les transes (souvent qualifiées de surdouées) sont fréquemment d’anciens enfants ayant eu besoin de se dissocier massivement dans leur vie, peut-être pour se protéger ou pour ne plus ressentir.

Ainsi, même si elle se manifeste sous une forme ludique comme l’hypnose de rue ou de scène, cette recherche excessive pourrait être un signal du subconscient indiquant que cette exagération doit être respectée, entendue et écoutée.

Comme toute addiction, des effets secondaires existent. On le sait avec le sport, où des blessures importantes ou des douleurs chroniques peuvent s’accumuler au fil des années. En tant qu’êtres facilement excessifs, reconnaître cette potentielle dépendance nous permet de progresser vers un mieux-être avec moins de compensations.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #368 : :Reflections on Hypno-Junkie

Anglophones often tease those who attend hypnosis seminars or shows, suggesting an addiction to trance and its supposed benefits. We easily tell ourselves that trances are safe and that our subconscious will not make us do anything foolish.

However, it is wrong to believe this is true, whether it concerns hypnotic or meditative trances. I invite you to listen to the podcast series we are currently producing. It is crucial to realize that the overexploitation of trance that we constantly seek to relive is analogous to a well-known and widespread trance: food trance.

The incessant need to eat when stressed illustrates how an automated trance can become problematic and harm our health.

While we appreciate trance for well-being improvement and stress reduction, our daily lives expose us to various forms of trances. Regarding specifically hypnotic trances, it is essential to determine whether this quest for hetero-hypnosis is not a compensation or a repetition of dissociation, a way to let oneself be guided.

According to my observations (therefore subjective), many « junky » individuals who quickly plunge into trances (often labeled as gifted) are frequently former children who massively needed to dissociate in their lives, perhaps to protect themselves or to no longer feel.

Thus, even if it manifests in a playful form like street or stage hypnosis, this excessive seeking could be a signal from the subconscious indicating that this exaggeration must be respected, heard, and listened to.

Like any addiction, side effects exist. We know this with sports, where significant injuries or chronic pain can accumulate over the years. As easily excessive beings, recognizing this potential dependence allows us to progress towards well-being with fewer compensations.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #367 : La Guerre et l’Acceptable ?

L'auteur dénonce l'hypocrisie des discours politiques qui qualifient les atrocités de la guerre d'"inacceptables" tout en les tolérant de facto. Il souligne la brutalité intrinsèque des conflits, où la volonté de domination et les intérêts économiques et territoriaux priment sur toute considération humaine. Il critique également l'illusion des règles et conventions internationales, souvent bafouées dans la réalité des combats.

Hier encore, l’Ukraine a déploré des pertes civiles, frappée par des missiles russes. Des tragédies similaires se déroulent en Palestine, au Congo, et ailleurs. Nous entendons des déclarations politiques empreintes de termes tels que « inacceptable » et « indignation », alors qu’il s’agit de la guerre elle-même.

Nous avons cherché à édulcorer la réalité de la guerre, qui est l’expression brutale de la volonté territoriale, économique et politique de clans ou de pays cherchant à s’emparer de tout et à dominer l’autre. Il n’y a ni humanisation ni humanité dans la guerre, et rien de ce qui s’y passe n’est acceptable.

Comment peut-on utiliser des mots comme « accepter » ? « Nous acceptons que des bâtiments civils soient détruits, nous acceptons que des populations soient exterminées ou déplacées, nous acceptons la mort d’enfants, mais aussi celle de soldats, parfois à peine sortis de l’adolescence, qui sont broyés ou enrôlés comme enfants soldats. »

Il y a cette notion de « tolérable » : « Oh, tiens, il n’y a eu que 10 morts aujourd’hui, ça va. Regarde, il n’y a pas eu trop de viols, c’est presque une bonne guerre… » Nous sommes hypocrites. Ce n’est pas parce que le Zyklon B n’est pas utilisé à l’échelle industrielle, ce n’est pas parce que nous n’apprécions pas telle ou telle idéologie que nous pouvons accepter, tolérer ou admettre l’inacceptable.

La posture critique de tous les pays qui « gronde » ressemble à un parent qui lève le doigt en disant « ce n’est pas bien ». Mais dès que la guerre éclate, il n’y a plus de lois ni de règles. Les Conventions de Genève ne sont là que pour nous rassurer, pour donner une illusion de contrôle. Qui les respecte vraiment ? Nous-mêmes, qui figurons parmi les cinq premiers vendeurs d’armes au monde, avons-nous, en tant que nation économique, le souci réel d’éviter la guerre et ses atrocités ?

Nous sommes des marchands de mort, mais nous allons publier un communiqué, alors que tout le monde sait que la guerre et les intentions qui la sous-tendent sont toujours sordides et injustes, et que rien de ce qui sera fait ne pourra être normalisé. Seuls ceux qui n’ont jamais vécu la violence peuvent croire que des règles seront respectées une fois les combats engagés. La peur, le stress et la menace constante de mort instantanée submergent tout et anéantissent toute rationalité humaine.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #367: War and the Acceptable?

Yesterday again, Ukraine mourned civilian losses, struck by Russian missiles. Similar tragedies unfold in Palestine, Congo, and elsewhere. We hear political statements filled with terms like « unacceptable » and « outrage, » when this is war itself.

We have tried to sugarcoat the reality of war, which is the brutal expression of the territorial, economic, and political will of clans or countries seeking to seize everything and dominate the other. There is no humanization or humanity in war, and nothing that happens there is acceptable.

How can we use words like « accept »? « We accept that civilian buildings are destroyed, we accept that populations are exterminated or displaced, we accept the deaths of children, but also those of soldiers, sometimes barely out of adolescence, who are crushed or enrolled as child soldiers. »

There is this notion of « tolerable »: « Oh, well, there were only 10 deaths today, it’s okay. Look, there weren’t too many rapes, it’s almost a good war… » We are hypocrites. It’s not because Zyklon B is not used on an industrial scale, it’s not because we don’t appreciate this or that ideology that we can accept, tolerate, or admit the unacceptable.

The critical stance of all the countries that « grumble » resembles a parent raising their finger saying « that’s not good. » But as soon as war breaks out, there are no more laws or rules. The Geneva Conventions are only there to reassure us, to give an illusion of control. Who really respects them? Do we ourselves, who are among the top five arms sellers in the world, as an economic nation, really care about avoiding war and its atrocities?

We are merchants of death, but we will issue a statement, when everyone knows that war and the intentions behind it are always sordid and unjust, and that nothing that will be done can be normalized. Only those who have never experienced violence can believe that rules will be respected once the fighting begins. Fear, stress, and the constant threat of instant death overwhelm everything and annihilate all human rationality.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #366 : Le triangle dramatique made in USA

L'article analyse l'application du triangle de Karpman (bourreau, victime, sauveur) à la politique internationale, en prenant l'exemple des États-Unis. Il décrit comment les États-Unis peuvent passer de la posture de victime à celle de bourreau, et les réactions des autres pays face à ces dynamiques.

Vous connaissez certainement le triangle de Karpman qui met en avant les postures de bourreau, victime et sauveur. Un jeu avec les autres qui permet de recevoir des « rétributions » diverses. En ce moment, nous pouvons observer ce qui se passe avec les USA qui se mettent en mode victime.

Les pauvres Américains se sentent avoir été la vache à lait des autres pays du monde et Trump a décidé que maintenant il fallait que les méchants bourreaux internationaux paient. Du coup, celui qui se sent victime commence à transformer sa posture et surtout ses discours pour transformer les faits et en faire un récit acceptable.

Menant une frange de la population à adhérer, parce qu’ils se font embarquer dans l’histoire inventée, sauf que le « réel » de l’économie, lui qui aime un type d’histoires, ne se sent pas en accord avec le nouveau paradigme. Du coup, quand le discours victimaire, qui sur le coup est un faux témoignage, se termine, les US se retrouvent à devenir un bourreau.

Imposant sa toute-puissance, et mettant les États associés en victimes. Mais là encore, les marchés régulent la posture en rappelant gentiment que tous les partenaires ne vont pas entrer dans ce triangle, et accepter la posture attendue. Il y a donc réponse pour certains qui entraîne le bourreau à chercher encore plus d’agressivité.

Soudainement, le président comprend qu’il ne peut rester à agresser au risque de devenir une victime du système économique. Donc il annonce un « sauvetage » de 90 jours. Tout en restant en réalité avec des traits d’agresseur. Vous savez, celui qui tape sa/son conjoint/e, mais qui comprend que là c’est trop et qui s’adoucit et se « rachète » avant la prochaine salve…

Ne pas entrer dans le triangle, comme pour une fois la politique européenne a décidé (ou les processus de décision sont trop lents), reste une réponse qui offre des angles de réponses et surtout une diminution de l’emprise que nous savons tous déjà trop importante dans ce monde…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #366: The Dramatic Triangle Made in USA

You are certainly familiar with the Karpman drama triangle, which highlights the roles of persecutor, victim, and rescuer. A game with others that allows one to receive various « rewards. » Currently, we can observe what is happening with the USA, which is positioning itself as the victim.

The poor Americans feel they have been the cash cow for other countries in the world, and Trump has decided that now the wicked international persecutors must pay. As a result, the one who feels like a victim begins to transform their stance and especially their discourse to reshape the facts and create an acceptable narrative.

Leading a segment of the population to adhere, because they get caught up in the invented story, except that the « reality » of the economy, which prefers a certain type of story, does not feel in agreement with the new paradigm. Consequently, when the victim narrative, which is essentially false testimony, ends, the US finds itself becoming a persecutor.

Imposing its omnipotence, and placing associated states in the role of victims. But here again, the markets regulate the stance by gently reminding that not all partners will enter this triangle and accept the expected role. There is therefore a response from some that leads the persecutor to seek even more aggression.

Suddenly, the president understands that he cannot continue to aggress at the risk of becoming a victim of the economic system. So he announces a 90-day « rescue. » While still retaining, in reality, the traits of an aggressor. You know, like someone who hits their partner but realizes they’ve gone too far and softens and « redeems » themselves before the next outburst…

Not entering the triangle, as European politics has decided for once (or the decision-making processes are too slow), remains a response that offers different angles of response and, above all, a reduction of the influence that we all know is already too significant in this world…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #365 : La négociation par la peur

L'article analyse la stratégie de négociation basée sur la peur, illustrée par l'approche de Trump, et la compare à des stratégies alternatives comme celle de l'Europe, plus prudente et observatrice. Il souligne l'importance de la gestion des rapports de force et de la retenue dans les interactions quotidiennes.

Nous observons en ce moment la stratégie bien connue de Trump : exercer une pression avec des exigences fortes et imposer des conditions pour forcer les structures les moins stables à négocier. C’est un jeu qui fonctionne lorsqu’on a l’impression d’être en position de pouvoir.

Et nous savons que les États-Unis ont cette semi-réalité, ils restent une nation forte. Mais que se passe-t-il quand un autre acteur décide de ne pas céder à cet excès et de s’opposer, comme la Chine ? Il en résulte une impossibilité immédiate de négocier, une fracture qui, même si elle finit par se résorber, laissera des traces et diminuera les rapports de confiance, au moins avec les gouvernements actuels.

Il y a aussi le négociateur qui fait preuve de retenue dans ses réponses. Dans ce cas, nous nous retrouvons face à une Europe qui utilise une stratégie des petits pas. Ayant bien compris le processus de l’Américain et son instabilité, elle prend des décisions moins engageantes et se donne surtout la possibilité d’accélérer au besoin ou de tout bloquer.

Dans notre quotidien, nous avons souvent des responsables ou des personnes qui peuvent avoir un pouvoir sur nous et qui fonctionnent comme un Trump : excessifs et exagérant les propos ou les menaces, mais qui vont devoir, sous la pression interne ou systémique, revenir sur leurs déclarations.

En fonction de nos propres intérêts et de nos possibilités, il est peut-être plus judicieux de réagir comme les Européens, plus attentistes certes, mais observateurs et anticipateurs, plutôt que de jouer sur une notion que nous pourrions qualifier d’émotionnelle et associée aux egos. Ne pas se faire marcher dessus n’empêche pas de laisser l’opposant s’approcher à distance d’une lutte, c’est-à-dire assez près, mais contenu par des attitudes, des mots et des arguments qui empêchent la prise de contrôle.

Un peu comme dans un match de Jiu-Jitsu/Judo, la gestion du grip, de la prise initiale, va jouer, même si on peut avoir l’impression que l’adversaire est plus imposant et certainement plus puissant. Tout se joue sur la mise en place d’une structure solide en évitant l’opposition frontale.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #365: Negotiation by Fear

We are currently observing Trump’s well-known strategy: exerting pressure with strong demands and imposing conditions to force less stable structures to negotiate. It’s a game that works when you feel like you’re in a position of power.

And we know that the United States has this semi-reality; they remain a strong nation. But what happens when another actor decides not to yield to this excess and opposes it, like China? The immediate impossibility of negotiation results, a fracture that, even if it eventually heals, will leave scars and diminish trust, at least with current governments.

There is also the negotiator who shows restraint in their responses. In this case, we find ourselves facing a Europe that uses a step-by-step strategy. Having understood the American’s process and instability, it makes less engaging decisions and, above all, gives itself the possibility of accelerating if necessary or blocking everything.

In our daily lives, we often have managers or people who may have power over us and who act like a Trump: excessive and exaggerating statements or threats, but who will have to, under internal or systemic pressure, retract their statements.

Depending on our own interests and possibilities, it may be wiser to react like the Europeans, more wait-and-see, certainly, but observant and anticipatory, rather than playing on a notion that we could describe as emotional and associated with egos. Not being walked over doesn’t prevent letting the opponent approach a struggle at a distance, that is, close enough but contained by attitudes, words, and arguments that prevent taking control.

Much like in a Jiu-Jitsu/Judo match, the management of the grip, the initial hold, will play a role, even if you may feel that the opponent is more imposing and certainly more powerful. Everything depends on setting up a solid structure while avoiding frontal opposition.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #364 : La difficulté du militantisme

L'auteur explore la difficulté du véritable militantisme, soulignant l'écart fréquent entre les discours et les actions des activistes. Il critique les politiques qui prônent des valeurs qu'ils ne respectent pas eux-mêmes et insiste sur l'importance d'incarner les idéaux militants dans la vie quotidienne, au-delà des manifestations et de la "propagande".

Vous le savez sûrement si vous lisez mes articles, je suis de ceux qui ne croient qu’au résultat des conflits et des oppositions. Il y a des vainqueurs et des vaincus, ceux qui ont du pouvoir et ceux qui vont chercher à l’avoir. Du coup, je ne suis pas militant dans des camps politiques, idéologiques, spirituels ou autres.

Il y a dans le militantisme, que vous l’appréciiez ou non, un ensemble de valeurs et de croyances qui fait se mouvoir des populations de personnes qui veulent faire avancer des choses du quotidien ou des rapports psycho-sociaux dans de nombreux domaines de leur vie.

Seulement, si les idées peuvent être séduisantes pour beaucoup de personnes qui aiment les projets en « -ismes », peu sont réellement militants ou plutôt, il est rare d’avoir des personnes congruentes. Vous savez, des activistes qui ont le discours et les actes, mais dans toutes les facettes de leur vie.

Et nous le voyons avec des politiques qui défendent par exemple des discours pacifistes et non-violents et qui ne cessent de crier, insulter et cracher leur haine sur les écrans ou dans des hémicycles, avec une belle rationalisation, comme quoi « parfois c’est nécessaire ». Je ne vous reprends pas les cas actuels, des politiques qui nous parlent d’être exemplaires et qui détournent des fonds ou se retrouvent dans des conflits d’intérêt, tout comme ceux qui sont des professionnels des discours anti-féministes mais qui frappent leur conjointe.

Être militant, ce n’est pas seulement s’engager avec des stickers, des pancartes ou des réunions, c’est aussi chercher à incarner les idées et pensées qui ont réussi à nous séduire et plus encore, qui ont mis en branle les valeurs et les désirs pour des actions. Ce n’est pas un cadre qui se limite aux rassemblements ou aux « propagandes », mais hors de ces cadres « médiatiques », où on les voit, c’est aussi et je pense surtout, dans le quotidien, l’intime, le discret.

Devenir ce qui est revendiqué, un peu plus chaque jour, plutôt que d’être excessif pendant des périodes de tensions pour se considérer comme actif alors que l’on reste consommateur.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #364: The Difficulty of Activism

As you probably know if you read my articles, I am one of those who only believe in the outcome of conflicts and oppositions. There are winners and losers, those who have power and those who seek to have it. Therefore, I am not an activist in political, ideological, spiritual, or other camps.

There is in activism, whether you appreciate it or not, a set of values and beliefs that moves populations of people who want to advance everyday things or psycho-social relationships in many areas of their lives.

However, while the ideas can be appealing to many people who like projects ending in « -isms, » few are truly activists, or rather, it is rare to find congruent people. You know, activists who have the discourse and the actions, but in all facets of their lives.

And we see this with politicians who, for example, defend pacifist and non-violent discourses and who constantly shout, insult, and spew their hatred on screens or in hemicycles, with a beautiful rationalization, as if « sometimes it’s necessary. » I won’t revisit the current cases, of politicians who talk to us about being exemplary and who embezzle funds or find themselves in conflicts of interest, just like those who are professionals of anti-feminist discourses but who hit their partners.

Being an activist is not just engaging with stickers, signs, or meetings, it is also seeking to embody the ideas and thoughts that have managed to seduce us and, even more, that have set in motion the values and desires for action. It is not a framework that is limited to gatherings or « propaganda, » but outside these « media » frameworks, where we see them, it is also and I think especially, in the daily, the intimate, the discreet.

Becoming what is claimed, a little more each day, rather than being excessive during periods of tension to consider oneself active while remaining a consumer.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #362 : Hypnothérapeutes Amateurs et Professionnels

L'auteur propose une distinction entre les hypnothérapeutes amateurs et professionnels, suggérant les termes "Juniors" et "Seniors" pour éviter la discrimination. Il souligne que la pratique et l'expérience sont cruciales, contrairement à la simple accumulation de certifications. Pour les clients, cette distinction pourrait offrir un choix éclairé, basé sur l'expérience et la viabilité financière du praticien.

Il y a quelques années, j’avais proposé de mettre en place une distinction pour reconnaître les hypnothérapeutes amateurs et professionnels. Si le mot « amateur » est considéré comme discriminant, prenons « Juniors » et « Seniors ». Le problème que nous rencontrons est que beaucoup de nouveaux venus sur le marché très large de l’accompagnement se considèrent comme des experts de la discipline, car certains de leurs certificats les nomment « Master Hypnotist ».

Seulement, nous savons que sans une pratique conséquente, il manque un ensemble de questions, de routines ou d’automatismes dans les écoutes et les recadrages, par exemple, qui ne sont pas encore acquis. Et ce n’est pas un problème, nous devons tous commencer. Seulement, le retour que nous avons souvent de la part de personnes insatisfaites d’un service en hypnose est que fréquemment, leur interlocuteur n’était pas prêt pour le dépôt de contenu, par exemple.

Pour nous, praticiens, un titre « Junior » ou « Senior » n’a aucun sens, mais pour les clients, cela peut être un choix en fonction de leurs problématiques. Comme on peut choisir une femme ou un homme, un praticien militant ou non, ces derniers devraient savoir si la personne en face d’eux vit de sa profession, qu’elle est en place depuis au moins 5 ans, ces deux éléments impliquant que, pour que le cabinet survive, l’hypnothérapeute ait suffisamment de consultations pour vivre de sa profession et non en ayant un autre emploi ou d’autres sources de revenus.

Le temps de pratique, la répétition et l’effort au quotidien surpasseront toujours la montagne de connaissances théoriques que pourraient avoir les nouveaux entrants. Même si on reçoit quelques clients depuis 10 ans le week-end, nous ne sommes pas des professionnels. C’est comme si nous nous débrouillions en mécanique le week-end de temps à autre, comparé à un garagiste qui fait ça depuis des années. Il est peu probable que vous décidiez de laisser votre voiture à ce voisin, sauf pour une question de prix.

Comme dans les arts martiaux, avoir des certificats ou cumuler les formations ne valide pas nos ceintures noires, qui demandent de la compétition et des combats, suffisamment pour que la pratique soit validée…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #362: Amateur and Professional Hypnotherapists

A few years ago, I proposed implementing a distinction to recognize amateur and professional hypnotherapists. If the word « amateur » is considered discriminatory, let’s use « Juniors » and « Seniors. » The problem we encounter is that many newcomers to the very broad field of coaching consider themselves experts in the discipline because some of their certificates call them « Master Hypnotist. »

However, we know that without consistent practice, there is a set of questions, routines, or automatisms in listening and reframing, for example, that are not yet acquired. And that’s not a problem, we all have to start somewhere. However, the feedback we often receive from people dissatisfied with a hypnosis service is that frequently, their interlocutor was not ready for the content deposit, for example.

For us practitioners, a « Junior » or « Senior » title makes no sense, but for clients, it can be a choice depending on their issues. Just as one can choose a woman or a man, a militant or non-militant practitioner, clients should know if the person in front of them lives off their profession, has been established for at least 5 years, these two elements implying that, for the practice to survive, the hypnotherapist has enough consultations to live off their profession and not by having another job or other sources of income.

Practice time, repetition, and daily effort will always surpass the mountain of theoretical knowledge that newcomers might have. Even if one sees a few clients on weekends for 10 years, we are not professionals. It’s like dabbling in mechanics on weekends from time to time, compared to a mechanic who has been doing it for years. It is unlikely that you would decide to leave your car with that neighbor, except for a matter of price.

Like in martial arts, having certificates or accumulating training does not validate our black belts, which require competition and fights, enough for the practice to be validated…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #361 : Je dois vs. Je peux

 L'article explore l'impact négatif de l'auto-imposition de devoirs ("Je dois") sur la quête de succès et de perfection. Il propose une alternative en remplaçant le "Je dois" par le "Je peux", ce qui permet une réappropriation du pouvoir personnel et une approche plus positive de l'amélioration continue. Cette transition sémantique favorise un état d'esprit plus apaisé et respectueux des efforts fournis.

Il y a un problème que toutes les personnes qui sont en quête de succès ou de perfection n’ont de cesse de répéter : celui de se donner des devoirs. « Je dois réussir ceci ou cela, je dois devenir meilleur, je ne dois pas faire d’erreur, je dois être aimable », etc.

À force, les personnes se retrouvent à saturer sur tout ce qu’elles mettent en place, simplement parce qu’elles se mettent une pression d’être les meilleurs, de ne pas vivre d’échecs, de faire mieux que tel ou tel autre. En somme, il y a un « Je dois » complètement totalitaire qui pourrit des vies sur des décennies.

Quand des consultants se disent que là, c’en est trop, ils viennent avec le DEVOIR de ne plus se sentir stressés et oppressés. En somme, même leur accompagnement est une obligation de réussite, sinon ils vont se considérer comme des personnes complètement nulles et sans valeur.

C’est là où une gymnastique sémantique peut être mise en place. La notion de pouvoir. Ce simple changement permet une orientation mentale sur un autre plan. Il n’y a plus de devoir à performer, mais le pouvoir de performer. Ce n’est plus une posture d’une puissance supérieure (mode posture parentale), mais une réappropriation de sa propre conscience de ses moyens et de ses pouvoirs, avec certes ses limites, mais qui vient de soi.

Cela pourrait ne pas être assez, mais à l’inverse du « Je dois » qui entraînera ad vitam de l’insatisfaction, le « Je peux » mènera à l’idée de faire mieux. La nuance, là aussi, est subtile : dans le pouvoir, nous admettons notre facette insatisfaite, et on se donne une démarche pour aller un peu plus loin, alors que dans le « Je dois », quoi qu’il arrive, ça ne sera pas bon.

Cet espace, cet oxygène apaise et offre alors un pouvoir qui prendra place sans devoir, juste avec le respect des efforts fournis.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #361: I Must vs. I Can

There’s a problem that all those seeking success or perfection constantly repeat: that of giving themselves duties. « I must succeed at this or that, I must become better, I must not make mistakes, I must be kind, » etc.

Eventually, people end up overwhelmed by everything they put in place, simply because they put pressure on themselves to be the best, to avoid failures, to do better than so-and-so. In short, there’s a completely totalitarian « I must » that ruins lives for decades.

When consultants say they’ve had enough, they come with the DUTY to no longer feel stressed and oppressed. In essence, even their coaching becomes an obligation to succeed, otherwise, they’ll consider themselves completely worthless and without value.

This is where a semantic shift can be implemented. The notion of « can. » This simple change allows for a mental orientation on another level. There’s no longer a duty to perform, but the power to perform. It’s no longer a posture of superior power (parental mode), but a reappropriation of one’s own awareness of one’s means and powers, with its limits, of course, but which comes from within.

This might not be enough, but unlike « I must, » which will lead to lifelong dissatisfaction, « I can » will lead to the idea of doing better. The nuance, here again, is subtle: in « can, » we acknowledge our dissatisfied side, and we give ourselves a process to go a little further, whereas in « I must, » no matter what happens, it won’t be good enough.

This space, this oxygen, soothes and then offers a power that will take place without duty, just with respect for the efforts made.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #360 : Adopter le vide

L'article explore la perception négative du vide dans la société occidentale moderne, où il est souvent évité et comblé par des distractions. Il propose une réévaluation du vide comme un espace potentiel de calme, de découverte de soi et de résilience émotionnelle, en le comparant à une pièce personnelle où l'on peut accueillir ses pensées et trouver un sanctuaire.

Il est parfois difficile de se dire que ce qui pourrait nous apporter du bien est de plonger dans le vide, celui de notre corps et de notre esprit. Pire, aller le retrouver, ce vide que nous n’avons de cesse de vouloir éviter et que nous comblons de façon effrénée par de la nourriture, des séries, des drogues ou des shoots de dopamine.

Nous sommes dans une vie qui sature d’informations et de stimulations diverses. Le vide d’un instant ou d’une journée est parfois perçu comme une perte de temps, ou un ennui. Le vide n’a plus de place dans notre société occidentale, comme si le remplissage était plus valorisant.

Et pourtant, si nous retrouvons un apaisement et que nous osons une rencontre avec le vide, nous nous retrouvons dans un espace qui est celui que nous décidons, que nous modifions et que nous pouvons exploiter ou laisser libre. Comme une pièce dans une maison qui est la vôtre.

Une pièce qui parfois pourra recevoir vos pensées, vos peurs, vos envies et d’autres fois, ne sera qu’un sanctuaire sans objet, sans distraction, juste un ici et maintenant sans objectif autre que l’instant et l’impermanence des situations.

Le vide offre aussi cette idée de tampon. Une capsule qui absorbe les informations, les chocs, pour ne pas se briser mais, comme un airbag, diminuer l’impact et permettre d’aborder les situations en étant plus centré et disponible aux conséquences à venir.

Jouez avec cette idée de vide, et voyez ce que cela vous apporte. Il est possible qu’après un moment peu agréable, vous y découvriez des possibilités et un espace à VOUS.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #360: Embracing the Void

It is sometimes difficult to accept that what could bring us good is to plunge into the void, that of our body and mind. Worse, to seek it out, this void that we constantly try to avoid and that we frantically fill with food, series, drugs, or dopamine rushes.

We live in a life that is saturated with information and various stimuli. The void of a moment or a day is sometimes perceived as a waste of time, or boredom. The void has no place in our Western society, as if filling up was more valuable.

And yet, if we find a sense of calm and dare to encounter the void, we find ourselves in a space that is the one we decide, that we modify, and that we can exploit or leave free. Like a room in a house that is yours.

A room that sometimes can receive your thoughts, your fears, your desires, and at other times, will be just a sanctuary without objects, without distraction, just a here and now with no other objective than the moment and the impermanence of situations.

The void also offers this idea of a buffer. A capsule that absorbs information, shocks, not to break but, like an airbag, to reduce the impact and allow us to approach situations with more focus and availability to the consequences to come.

Play with this idea of the void, and see what it brings you. It is possible that after an unpleasant moment, you will discover possibilities and a space for YOURSELF.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank