Réflexions de Pank / Instantané #46 : Le métier de praticien, bien plus que des séances

Lorsque l’on se lance dans ce métier, nous avons en tête le nombre de consultations que nous serons en mesure de réaliser. Nous comptons notre temps de travail en fonction de nos rendez-vous. Hier, lors d’un podcast sur l’argent avec des amis (https://youtu.be/tFao4A9J9m), nous avons pris un moment pour expliquer que le quotidien ne se résume pas seulement aux rencontres avec nos clients.

Il est spécifique à ce type de métier de passer de nombreuses heures à travailler sans aucune rémunération. Lorsque nous proposons une consultation entre 70 et 80 euros, nous pourrions à tort penser que notre taux horaire est équivalent. Cependant, cette somme payée par le client représente les heures d’études, de recherches, d’apprentissage, de rencontres et de diverses prestations depuis le début de notre pratique, sans que cela ne se traduise par un gain financier.

Le métier de praticien englobe autant le rôle de prospecteur, de vendeur, de publicitaire, d’élève que celui d’opérateur de séances. De plus, le cadre de travail est souvent bien différent de celui d’une boutique ou d’un emploi salarié. Il n’y a aucune garantie pour quoi que ce soit. Il n’est pas certain que les gens parlent de nous, ni que nous ayons des rendez-vous prévus pour les semaines à venir. L’incertitude peut être dérangeante pour la sérénité au quotidien.
Il est vrai que vous organisez votre journée comme vous le souhaitez, mais au départ, c’est surtout comme vous le pouvez. Les horaires de travail ne correspondent pas forcément à ce que vous aviez initialement prévu. Les clients aussi ont un emploi du temps chargé, ce qui entraîne des demandes pour des jours et des créneaux qui ne sont pas nécessairement ceux que vous auriez souhaités.

En plus de la compétence technique qui est constamment remise en question et perfectionnée, il y a une tension constante entre les moments sans séances, où l’on cherche comment en avoir, et les moments où il y en a, où l’on cherche à aider au mieux les personnes qui viennent nous voir.

Avec le temps, il est important de trouver ce qui est le plus juste pour nous, pas seulement ce qui nous rapporte des revenus. Il est vrai que certaines séances peuvent être très lucratives, comme des vaches à lait. Mais êtes-vous entré dans ce métier pour finir par reproduire le même schéma de séances encore et encore, en utilisant les mêmes mots pour gagner votre vie ?

Dans notre domaine, de nombreuses personnes se lancent, mais beaucoup finissent par arrêter leur activité par ennui et avec la sensation d’être enfermées dans une usine à scénarios. Entre « je prends du plaisir dans mon travail » et « je dois avoir un revenu suffisant pour vivre », il y a un écart. N’oublions pas que le praticien passe de longues journées, seul. Lorsqu’il n’a pas de clients, il étudie, travaille sur sa communication, réfléchit à ce qu’il pourrait mettre en place… Dans ces moments de liberté, il y a un poids qu’il faut prendre en compte. Une ambiance sans interaction, une autonomie qui fait que les autres sont rarement conscients de ce que vous faites.

Il n’y a pas de machine à café ni de point de rassemblement des praticiens. Même les groupes ne permettent pas cet exutoire. Ainsi, vous gérez votre quotidien, parfois très intense avec des séances intenses, et les jours où les choses se déroulent à un autre rythme, avec d’autres obligations, tout en gardant à l’esprit que vous devez continuer à faire ce que vous aimez pendant de nombreuses années encore.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #45 : Se diriger vers ses objectifs, sans stress.

Nous avons souvent des objectifs que nous souhaitons atteindre. Nous les désirons fortement et nous orientons nos forces vers leur réussite. Souvent, nous pouvons être tellement pris par notre ambition et l’envie de nous rapprocher de notre but que nous vivons de plus en plus dans un état de stress important. Pourtant, le stress excessif est rarement constructif. Bien que certaines personnes aiment ressentir une pression intense pour se motiver, il est important de reconnaître que cela peut entraîner une perte de temps et d’énergie.

Si vous souhaitez être performant, il est préférable d’aborder les choses de manière détendue. Cela ne signifie pas que vous manquez de concentration ou que vous ne prenez pas les choses au sérieux, mais simplement que vous ne vous perdez pas dans toutes les directions. Vous développez ainsi la capacité de neutraliser les idées qui s’éparpillent, d’éviter de vouloir déformer le temps de manière impossible, et de vivre pleinement votre aventure.

Plus nous nous mettons sous pression, plus la qualité de notre quotidien en pâtit. Nous projetons nos attentes et notre empressement sur les autres sans nous en rendre compte. Lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu, nous ne tirons pas profit de la situation pour trouver une solution ou simplement faire une pause. Le stress nous pousse parfois à en faire davantage, mais souvent cela revient à brasser de l’air.

Il arrive que lorsque nous cherchons à nous donner l’illusion d’avancer vers notre objectif, nous mettions en place des actions qui n’apportent aucune valeur ajoutée et que nous prenions au sérieux. Alors que nous devrions apprendre à lâcher prise et attendre de voir les résultats de ce que nous avons déjà accompli. Il est possible que le retour ne corresponde pas à nos attentes, mais il peut également être source de satisfaction lorsque nous validons une étape.

Le stress nous entrave sur le long terme, ce qui n’est bénéfique ni pour notre corps ni pour notre esprit[^1^].
Il peut également arriver que nous soyons stressés en raison de l’auto-critique lorsque les choses n’avancent pas à notre rythme ou que les résultats ne correspondent pas à nos attentes. Cette façon de faire peut nous conduire à un état qui nous pousse à abandonner si nous le vivons régulièrement. Il est important de cultiver l’estime de soi et de s’encourager, ne serait-ce qu’avec un dialogue intérieur positif, plutôt que de nous flageller avec des critiques correctibles.

Une étude menée par Smith en 2016 a montré que le groupe qui utilisait un dialogue intérieur plus positif avait un niveau de stress plus bas que le groupe témoin, ainsi qu’une plus grande résilience face au stress[^2^].

Prenez le temps de prendre du recul afin de considérer la situation dans son ensemble et d’explorer les différentes options qui s’offrent à vous pour continuer à avancer vers ce qui vous intéresse. Il est possible que nos attentes parfois excessives nous empêchent de reconnaître que nos objectifs doivent être réajustés. Au fur et à mesure de notre progression, nous pouvons réaliser que ce qui nous intéresse et nous stimule réellement est légèrement différent. Cela peut être un indice que nous ne sommes pas simplement obsédés par le résultat, mais que nous écoutons ce qui nous guide pour maintenir nos actions sur le moyen voire le long terme.

Et vous, comment gérez-vous le stress lorsque vous vous fixez des objectifs à atteindre?

Références : [^1^] Cohen S, Janicki-Deverts D, Miller GE. « Le stress chronique et ses conséquences sur la santé physique : une revue de la littérature. » Année : 2007 (publication en 2010) [^2^] Smith, J. A. « Positive Self-Talk as a Stress-Reduction Technique: Evidence from a Randomized Controlled Trial » (2016)

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #25 : L’esprit JKD, une spécificité

Le Jeet Kune Do (JKD) est un système de combat développé par Bruce Lee, connu sous le nom de Jun Fan, dans les années 1960. Bien que Lee ait été un adepte du Wing Chun, il a cherché à améliorer ce style en incorporant des éléments de la savate, de la boxe anglaise et des techniques de bâton du Kali. Il a été soutenu par son bras droit, Dan Inosanto, qui était un ancien pratiquant d’American Kenpo.

La vision de Jun Fan était révolutionnaire, car elle s’inscrivait dans une dynamique de MMA (Arts Martiaux Mixtes). La recherche de l’efficacité dans l’autodéfense l’a poussé à sortir des limites d’une seule tradition (chinoise) et à intégrer des méthodes provenant d’autres cultures. Aujourd’hui, on peut trouver des instructeurs américains issus du Kali JKD, qui sont les enfants de Bruce Lee et surtout d’Inosanto, qui a poursuivi sa passion pour les arts martiaux.

Inosanto est une véritable encyclopédie des arts martiaux. Il maîtrise le Muay Thai, le BJJ, le Kali, le Kenpo, le JKD, le Silat, le Shootwrestling, etc. Lorsque vous rencontrez ces instructeurs, vous êtes toujours surpris par le nombre de styles qu’ils proposent. En France, nous avons des instructeurs tels que Pascal Gilles (https://www.academiepascalgilles.com/) ou David Delannoy (https://www.ecole-delannoy.fr/david-delannoy/) qui proposent ce type d’académie.

Cela peut être surprenant dans notre culture très orientée vers le judo ou le wushu (bien que de nombreux pratiquants s’adonnent à plusieurs types de boxes). Pourtant, après avoir pratiqué et participé à des stages, on se rend compte de l’approche d’enseignement qui développe de réelles compétences. Beaucoup d’exercices sont basés sur le Kali ou le JKD, commençant par l’utilisation d’armes pour progresser vers la boxe pieds-poings, voire la lutte pour certains.

Cette approche de styles distincts partageant des concepts communs est certainement le génie de Bruce Lee et d’Inosanto. Ce travail permet d’acquérir des automatismes qui permettent de passer d’une notion de Silat à celle de Kali, mais qui, si on y regarde de plus près, sont assez proches des méthodes du Muay Boran.
Il est vrai que beaucoup de pratiquants ne sont pas de grands combattants, mais ils ont une dextérité dans tous les domaines du combat. Des combattants comme Balicki ou Paulson, à l’aube des MMA, ont fait leurs preuves.

Des écoles de combat puissantes axées sur le bâton, comme les Dog Brothers, sont issues de l’univers d’Inosanto. Certains ont suivi des orientations plus spécifiques, dans des boxes ou le Shooto, comme Paulson avec son CSW (https://erikpaulson.com/).
Ce qu’il y a à retenir, c’est ce que Danaher a fait à sa manière, en mettant l’accent sur l’enseignement éducatif et la mise en avant des concepts plutôt que sur des formes précises. Nous savons que, en fonction de notre morphologie et de notre style de combat, certains détails doivent être travaillés au cas par cas. Cette capacité à jongler avec une notion que l’on retrouve à la fois dans la théorie et dans la pratique est vraiment agréable.

Lorsque je pratiquais le Kali, je trouvais incroyable que mon corps puisse mémoriser des mouvements assez complexes assez rapidement, alors qu’à la même époque, je pratiquais beaucoup de BJJ et j’avais du mal à « mémoriser » les étapes. Regardez la façon dont Mayweather s’entraîne, ses exercices de pieds sont similaires à ce qui est souvent mis en avant dans les méthodes associées au JKD. Cela crée des schémas de base totalement automatisés, que l’on complète ensuite avec des éléments supplémentaires ou des changements de rythme.

Je vous invite à découvrir ce que proposent toutes ces écoles et à participer à des stages. Il y a toujours des instructeurs ou des instructeurs complets qui possèdent une immense connaissance des arts martiaux. Cependant, il faut rester conscient que la vitesse, les exercices et les automatismes sont pratiques lorsqu’on travaille avec un partenaire d’entraînement (UKE).

Comme l’a très bien expliqué Burton Richardson (https://jkdunlimited.com/), on peut facilement se croire imbattable tant qu’on n’a pas beaucoup d’expérience en sparring. C’est parfois le défaut de ces systèmes : beaucoup de sensations et de plaisir, mais lorsque l’on pratique des combats avec bâton ou en MMA, l’application n’a pas été suffisante. Il est donc essentiel de rester dans le plaisir de l’apprentissage et de la confrontation quotidienne pour s’adapter et valider que certaines techniques sont esthétiques et font partie de la tradition, mais pas forcément du terrain de combat.

Et vous, avez-vous déjà travaillé avec plusieurs styles de combat partageant les mêmes concepts ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
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Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #42 : La violence


Ce qui est fascinant avec la violence, c’est qu’elle se nourrit d’elle-même. Une étude de 2011 (Gentile, D. A., Coyne, S., & Walsh, D. A. (2011)) a montré que plus nous sommes exposés à des images et des conditions violentes, plus nous nous désinhibons. Même si cela est souvent critiqué par les joueurs, les jeux vidéo violents peuvent habituer et influencer les comportements (Markey, P. M., & Markey, C. N. (2010)).


Cela peut expliquer pourquoi il y a autant d’acceptation de scènes violentes, que ce soit envers leurs opposants, des symboles ou même envers eux-mêmes lorsqu’ils se blessent, dans les vidéos diffusées par les « émeutiers » actuellement. L’exposition à des médias violents (jeux, télévision, vidéos…) entraîne une diminution de l’empathie et des comportements sociaux (Krahé, B., & Möller, I. (2010)). Cela crée une baisse de l’empathie.


Nous nous retrouvons donc dans une sphère que nous connaissons dans toutes les périodes de violence, où la colère initiale se transforme en actes de violence qui, vus par les autres et partagés sur les réseaux, exposent de nouvelles personnes qui les regardent. L’effet de groupe, l’absence de raisonnement personnel, la diminution de l’empathie et les actes violents entraînent des comportements de plus en plus primitifs, sans aucune considération pour autrui. Cela se manifeste par des voitures brûlées, des voisins attaqués ou des lieux de vie saccagés.


Lorsque les journalistes demandent pourquoi ils détruisent là où ils vivent, la question ne tient pas compte des déséquilibres psychiques engendrés par la société, les problèmes d’éducation et les nouvelles normes associées au numérique. Nous assistons à des phases qui flirtent avec la psychopathie, où le narcissisme se manifeste par la quête de celui qui en fait le plus pour être vu.
De plus, si notre cerveau a un programme de base de prise de pouvoir, l’individu se met en compétition (comme pour le Nouvel An, avec les concours des quartiers, les plus incendiaires). Cette quête est primitive et la diminution de l’inhibition entraîne des actes pulsionnels souvent absurdes, dangereux, voire haineux.


Nous nous retrouvons dans une spirale autoalimentée qui s’éloigne du rationnel, du logique et du conscient, pour entrer dans des réponses subconscientes, avec une expression des émotions exacerbée associée aux fantasmes de toute-puissance (toujours cette fonction de pouvoir du cerveau).
La violence nourrit la violence de tous les côtés, jusqu’à l’épuisement de la pulsion, comme nous l’avons souvent constaté lors de révoltes. La désinhibition n’est que temporaire et à court terme. La situation actuelle montre que malgré l’illusion d’un civisme prôné, les pressions personnelles, sociétales et fantasmées sont de moins en moins bien gérées du point de vue individuel ou collectif.
Il est nécessaire de mettre en place une grande thérapie sociale et psychique, sinon les schémas se répéteront de plus en plus fréquemment. Nier n’évite pas l’expression de cette violence.
Références :


• Gentile, D. A., Coyne, S., & Walsh, D. A. (2011). Media violence, physical aggression, and relational aggression in school age children: A short-term longitudinal study. Aggressive Behavior, 37(2), 193-206.
• Markey, P. M., & Markey, C. N. (2010). Vulnerability to violent video games: A review and integration of personality research. Review of General Psychology, 14(2), 82-91.
• Krahé, B., & Möller, I. (2010). Longitudinal effects of media violence on empathy and aggression among German adolescents. Journal of Applied Developmental Psychology, 31(5), 401-409. doi: 10.1016/j.appdev.2010.07.004.

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Be One
Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #40 : Accepter tout le monde, pourquoi faire ?

Il est parfois délicat d’admettre que nous n’aimons pas certaines personnes. Nous ne nous connectons pas avec elles, que ce soit au niveau des valeurs ou des comportements. Nous pourrions nous dire que nous devrions faire des efforts, mais pour quelle raison ? Pour beaucoup d’entre nous, c’est le besoin de reconnaissance qui prime. Nous cherchons à obtenir des signes de reconnaissance (des strokes) pour nous sentir bien et nourrir notre « existence ».

Nous portons des masques en présence des autres, souvent par civisme, mais aussi parce que nous souhaitons éviter les conflits avec des personnes que nous connaissons depuis longtemps, et également pour obtenir notre dose de reconnaissance. Avez-vous déjà remarqué à quel point nous pouvons être virulents lorsqu’il s’agit de parler d’une personne, voire même lors d’échanges sur les messageries, mais dès que nous nous retrouvons face à face… plus rien. Le calme s’installe, les embrassades, voire même un sujet qui n’est pas abordé.

Nous passons beaucoup de temps à faire des compromis avec les autres. J’entends souvent des rationalisations : « c’est de la famille », « on se connaît depuis des années », « c’est pour le travail ». Pourtant, une raison est que nous ne savons pas comment nous retirer de cette interaction, à part éviter ces personnes. Rien ne nous oblige pourtant à accepter tout le monde. Aujourd’hui, nous avons l’impression qu’il est important d’être bons et accueillants envers tous.

Pourtant, lorsque nous considérons subjectivement qu’une personne est méprisable, nous avons le droit de le penser, de le ressentir, et même, pour les plus belliqueux, de l’exprimer. Beaucoup de personnes affirment vivre des relations toxiques, mais quand on leur dit de mettre fin à ces relations, elles bégayent. Elles trouvent des excuses pour l’autre, et pire encore, pour nous qui travaillons sur nous-mêmes : « je dois travailler sur moi, l’autre n’est qu’un reflet de ce que je n’aime pas en moi ».

Il est également possible que nous soyons nous-mêmes des personnes difficiles (des connards), mais contrairement à cette personne, nous essayons de maintenir un masque ou de nous conformer à des codes, ne serait-ce que par courtoisie. Alors pourquoi éviter les ruptures ? Parce que cela pourrait potentiellement causer des problèmes ? En réalité, le but d’une séparation ou d’une limitation des relations est précisément d’éviter les problèmes.

Cependant, il y a le problème systémique : un conjoint, un membre de la famille, un ami, un collègue qui apprécie cette personne. Nous pouvons ressentir une pression sociale qui exige un effort supplémentaire, car cette personne est généralement bien, du moins du point de vue des autres. Mais nous ne devons pas constamment nous contraindre pour le bien-être des autres. Les interactions ont toujours l’option de ne pas être compatibles, peu importe le système dans lequel elles se situent. Penser aux autres peut sembler noble, mais cela ne nous apportera que du stress et du mal-être lorsque nous nous retrouverons avec l’antagoniste.
Il est temps d’assumer.

Acceptez que vous n’êtes pas dans une acceptation inconditionnelle, que de nombreux critères semblent nécessaires pour que vous puissiez accueillir les autres. Il est possible que des personnes que vous aimiez soient devenues des personnes que vous ne supportez plus. Acceptez l’idée que vous pouvez devenir, pour un groupe, la personne problématique en raison de votre comportement ou de vos pensées. Et alors ?

Vous gagnerez probablement en sérénité, en liberté et en écoute de vous-même. Bien sûr, si vous remarquez que votre incapacité à accepter certaines personnes devient une intolérance généralisée envers les autres, il peut être utile de vous poser des questions sur vous-même.

Les rapports sociaux sont des rituels et du théâtre, il est tout à fait acceptable de ne pas jouer certaines scènes.

Et vous, comment vivez-vous le refus de l’autre ?

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Pank Hno

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Réflexions de Pank / Instantané #39 : Offrir des opportunités

Les coaches et autres accompagnateurs ont la possibilité d’aider de nombreuses personnes à améliorer leur vie. Cependant, cela ne convient pas à tout le monde et il est difficile de trouver le système qui nous correspond le mieux. De plus en plus de personnes consultent des praticiens dans l’espoir de progresser dans leur quotidien.

En tant qu’aidants, nous pourrions souhaiter garantir le succès de toutes nos démarches, mais nous savons que ce n’est pas possible. C’est frustrant et parfois difficile, mais nous devons accepter l’idée que parfois nous n’aidons qu’à avancer à petit pas.

Nous devons mettre de côté notre ego et nos illusions de toute-puissance technique, et nous concentrer sur la nature de notre profession. Nous sommes là pour soutenir nos pairs qui souffrent. Si nous pouvions offrir des certitudes, nous le ferions, mais si un praticien vous en propose aujourd’hui, il y a probablement anguille sous roche.

Nous jonglons avec les incertitudes, les retours inattendus et les structures instables. Nous possédons des compétences et des possibilités qui relèvent du domaine du possible sans jamais être dans celui de l’infaillibité. Ainsi, de session en session, de rencontres en apprentissages, nous comprenons, supposons,, observons et orientons en nous basant sur notre expérience qui deviendra notre expertise.

Nous ouvrons des portes, facilitons les réalisations, faisons observer les possibilités et proposons des décisions constructives. Nous encourageons l’exploration des opportunités de l’esprit, des potentiels et des ressources. Prendre conscience que nous nous trouvons dans des brèches exploitables ravive une étincelle.

En revenant d’une session, un partenaire peut se dire que tout est possible, que peut-être les choses prendront une autre forme. Sans promettre une résolution, nous recréons une forme de mobilité qui peut sortir d’un état d’esprit figé. Le praticien de discipline complémentaire vous oriente vers les possibilités de votre être, un peu comme un kinésithérapeute qui vous guide et vous donne les clés pour retrouver le bon fonctionnement de votre corps. Tout comme nos confrères en thérapie manuelle, nous offrons des options et orientons vers des exercices à prendre en compte et à intégrer dans votre routine quotidienne, pour atteindre des objectifs possibles et réalisables.

Tout ne conduira pas toujours à des avancées extraordinaires, mais au moins, il y aura eu l’opportunité de changer de perspective, d’emprunter un autre chemin et de commencer une nouvelle voie, suggérant que tout état interne est en transition, offrant de nouvelles possibilités à venir. Redécouvrir l’impermanence et la mobilité de la vie.

Comment offrez-vous des opportunités à vos partenaires ?

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Réflexions de Pank / Instantané #38 : Utiliser les réseaux sociaux.

Au fil des années, nous avons compris l’importance de l’intelligence sociale et nous avons assimilé le concept des six degrés de séparation entre chaque individu sur cette planète, grâce notamment à l’expérience de Milgram sur le petit monde en 1967.

Nous sommes conscients que l’information peut se propager rapidement et devenir virale en quelques heures, ce qui nous donne l’impression d’être des experts des réseaux sociaux. Il est donc amusant de constater que certaines personnes vendent des formations sur ce sujet, alors qu’en réalité, il s’agit souvent simplement du développement de compétences relationnelles et non de l’exploitation des connexions réelles entre nous et les autres.

Nous pouvons apprendre, grâce au marketing, à l’hypnose, à la PNL et aux outils de développement personnel, à améliorer notre communication. Nous acquérons des compétences pour reconnaître les prosodies appropriées, les langages non verbaux, en plus des structures sémantiques. Ces compétences sont excellentes et extrêmement utiles dans un monde où nous rencontrons de nombreuses personnes et où nous travaillons avec des clients.

Cependant, nous ne sommes pas encore véritablement dans les réseaux sociaux. Nous sommes comme ceux qui allument l’interrupteur de leur appartement sans savoir comment l’électricité est acheminée. Les personnes les plus douées pour exploiter les réseaux sociaux connaissent les codes, les rythmes et les directions à prendre lors de chaque interaction sociale, quel que soit l’interlocuteur, en quelques minutes seulement. Elles sont capables de relier les informations et les personnes en les conduisant sur un chemin commun. Au-delà de se focaliser uniquement sur la destination finale, elles tiennent compte des différents éléments du système qui peuvent ralentir ou accélérer les échanges, les ouvertures ou les fermetures.

Les réseaux sociaux ont leurs règles, leurs modèles et leurs schémas, qui varient généralement en fonction des environnements et des sujets abordés. Il est relativement facile de former les individus aux circuits les plus courants. De plus, un expert en réseaux sociaux ne donne jamais l’impression de considérer les personnes avec lesquelles il interagit comme de simples objets. Au contraire, il nourrit cette relation et ce chemin avec une véritable attention et un bénéfice potentiel pour l’autre.

Le numérique nous a donné l’illusion que tout était facile. Qu’il suffisait d’envoyer une demande d’amis pour établir une connexion. C’est ainsi que nous nous retrouvons souvent avec un manque de compréhension sur la manière de naviguer et d’interagir avec les autres sur les réseaux sociaux. Un autre utilisateur n’est pas simplement un pseudo ou un nom de plus, mais une histoire que nous allons croiser et découvrir. Il est essentiel de savoir comment s’orienter sur son territoire.

Il est aujourd’hui crucial de rétablir une relation réelle au-delà du numérique, afin de ressentir le chemin que nous parcourons avec les autres. Petit à petit, nous pouvons transformer cette relation en quelque chose de plus ou moins intime, plus ou moins professionnel, mais qui pourra être facilement contacté lorsque nous avons des besoins, des idées, lorsque nous voulons recommander quelqu’un ou offrir une opportunité.

Cette approche nous conduit vers une plus grande humanité, vers une connexion plus authentique au sein de nos interactions. Alors, utilisez-vous réellement les réseaux sociaux, ou vous contentez-vous d’une interaction superficielle ?

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Réflexions de Pank / Instantané #37 : La psyché et la biologie, une relation réciproque

Dans le domaine de l’hypnose, nous mettons souvent en avant l’influence de la psyché sur le corps. Nous sommes conscients que nos pensées et notre tumulte intérieur ont un impact réel sur notre biologie interne.

Une étude intitulée « Effects of Positive and Negative Thinking on the Human Stress Response » (2018), publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology, a examiné comment la pensée positive et négative pouvait influencer la réponse du corps au stress. Les chercheurs ont découvert que la pensée positive était associée à une réduction des niveaux de cortisol, l’hormone du stress, ainsi qu’à une augmentation des niveaux d’ocytocine, une hormone liée au bien-être et à la relaxation. En revanche, la pensée négative était associée à des niveaux plus élevés de cortisol et à une diminution de l’ocytocine. Ces résultats suggèrent que la pensée peut réellement modifier profondément nos structures biologiques.

Cependant, il est également important de prendre en compte que notre biologie, de manière autonome, peut influencer nos processus cognitifs et nos pensées, tant positivement que négativement. Dans une autre étude intitulée « Cortisol Awakening Response Predicts Episodic Memory Decline in Cognitively Intact Older Adults » (2021), publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology, les chercheurs ont découvert que la réponse du cortisol au réveil (un marqueur biologique du stress) était liée au déclin de la mémoire épisodique chez les personnes âgées cognitivement intactes. Des niveaux plus élevés de cortisol au réveil étaient associés à un déclin plus rapide de la mémoire épisodique.

Dans nos pratiques, nous pouvons prendre conscience de ces notions. Nous pouvons chercher à mieux nous maîtriser grâce à notre travail personnel en autohypnose et en méditation. Nous sommes capables de modifier certaines conditions chimiques de notre corps, mais nous ne sommes pas tout-puissants. De même, notre corps peut nous imposer un ensemble de réactions chimiques qui influencent nos pensées, nos émotions et notre comportement.

Il est important de reconnaître que des lésions ou des tumeurs cérébrales peuvent complètement modifier le caractère des personnes que nous connaissons. En tant qu’animaux, nous sommes soumis à la chimie de notre corps. Bien que nous puissions espérer ou croire que nous sommes plus que cela, il est essentiel de reconnaître cette facette de notre existence. Parfois, notre vision « supérieure » de la vie tente d’occulter cette réalité, notamment à une époque où le monde numérique et les prothèses technologiques prennent de plus en plus d’importance. Nous souhaitons que notre conscience dépasse les programmes et réactions naturelles, et grâce à la science et à l’influence de l’homme, nous parvenons à modifier certaines choses dans cette direction.

Cependant, même si nous avons souvent la capacité de nous conditionner et d’utiliser le pouvoir des suggestions pour accomplir de grandes choses, nous restons néanmoins limités par un cadre qu’il est très difficile de dépasser. Je ne dis pas que c’est impossible, mais peu de personnes se trouvent dans les conditions internes et externes optimales pour repousser ces limites. Il est donc important de prendre en compte notre biologie, nos forces et nos faiblesses, de comprendre comment nous fonctionnons et d’observer nos différents changements afin de nous y adapter ou de les exploiter. C’est une approche saine qui peut être mise en place.

Références :

  1. Strick M, et al. (2018). Effects of Positive and Negative Thinking on the Human Stress Response. Psychoneuroendocrinology, 94, 86-92.
  2. Lupien SJ, et al. (2021). Cortisol Awakening Response Predicts Episodic Memory Decline in Cognitively Intact Older Adults. Psychoneuroendocrinology, 126, 105167.

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Pank Hno

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Réflexions de Pank / Instantané #36 : La suggestion, un processus.


Nous savons que les suggestions que nous faisons dans différents contextes hypnotiques, en particulier dans le cadre du cabinet, ouvrent des possibilités importantes à nos partenaires. Ces suggestions ne sont pas toutes puissantes et absolues, mais par répétition et affinement, elles peuvent devenir des déclencheurs de conséquences parfois surprenantes.


En ce moment, je relis un classique de l’hypnose américaine de Barnett. Il met en avant des notions sur la suggestion que je trouve utile de rappeler. Parfois, nous pourrions nous perdre dans des réflexions du type : est-ce qu’une suggestion directe ou indirecte est plus impactante ? Factuellement, cela n’a pas d’importance, car c’est plutôt le modèle hypnotique que vous utilisez qui aura du sens. Mettez-vous en place une hypnose sémantique, où l’aspect le plus important est la structuration verbale ? Mettez-vous en place une hypnose de niveau, où la qualité de la transe est au cœur du travail ?


Une suggestion doit parler à notre partenaire. C’est pourquoi nous cherchons des mots, des analogies ou des métaphores qui permettent à nos consultants de se projeter dans ce qui est partagé. Pour cela, il est important que le conscient valide la suggestion. Je reprends cette idée : nous devons avoir un conscient qui participe activement à la démarche que nous mettons en place avec la suggestion.
La transe n’est pas uniquement un travail du subconscient, il existe un lien et un dialogue avec le conscient. Même si nous souhaitons que le subconscient intègre et automatise la suggestion, qu’il devienne le maître d’œuvre après la séance, si le conscient présente des doutes, des peurs ou des incompréhensions, nous risquons de diminuer l’impact de la suggestion proposée.


C’est pour ces raisons que nous consacrons du temps au questionnement et à la recadrage des perceptions. Nous donnons au conscient des éléments auxquels adhérer et lui permettons de comprendre les processus. Nous laissons un espace d’accord qui favorise une adhésion complète de l’être. Nous savons qu’il est techniquement possible de faire passer des idées et des concepts par le biais de confusions ou de saturation, cependant, cela peut remettre en question l’action ou la réponse que nous prononçons.


Comme si nous prenions conscience que quelque chose n’est pas normal. Cela arrive souvent dans le cas de l’hypnose conversationnelle, en particulier lors de la vente. C’est une manière d’entraîner l’autre dans notre domaine, dans une adhésion instantanée. Cependant, cela peut parfois se retourner contre le vendeur ou la marque à moyen terme. Il peut y avoir un sentiment d’arnaque ou d’avoir été poussé à adhérer à une suggestion/une idée alors que nous avions autre chose en tête.


L’accord du conscient doit également s’associer à l’accord du subconscient. Cette notion peut sembler absurde, pourtant, si nous ne sommes pas capables de tenir compte des retours du subconscient, qu’ils soient liés à des peurs, des émotions ou des régressions, et si nous ne les traitons pas comme des objections potentielles, nous pourrions avoir un désaccord du subconscient. C’est un classique : le conscient nous affirme avec force qu’il veut faire quelque chose, mais les faits montrent que rien n’a été accompli depuis plusieurs mois ou années. Cela démontre que cela n’est pas aligné avec le subconscient et donc très probablement, dans sa forme actuelle, l’idée et donc l’auto-suggestion ne sont pas en accord avec la perception subconsciente.


Certains aiment dire que c’est une forme d’auto-sabotage, alors qu’en réalité, cela signifie souvent simplement que ce n’est pas quelque chose que nous voulons profondément en nous, pour de nombreuses raisons. Et c’est précisément notre travail de cadrage, de compréhension et de questionnement qui nous permettra de discerner les leviers motivationnels et également les mensonges qui sont racontés. Cela nous conduira progressivement à un état qui offrira certainement une adhésion, mais à une suggestion complètement différente.

La suggestion est un processus, certains préfèrent penser que c’est un art, l’essentiel est qu’elle puisse faire avancer nos partenaires de la meilleure manière possible.
Et vous, comment gérez vous vos suggestions ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #35 : Pourquoi cette peur du silence ?

Si, comme moi, vous aimez observer les gens autour de vous pendant vos trajets quotidiens, vous constaterez que beaucoup ont du mal avec le silence. Je ne parle pas du silence de la rue ou des transports. Je parle de cette interruption de sollicitation par et pour soi-même. Que ce soit en écoutant de la musique, en regardant des vidéos sur YouTube ou Netflix, ou en passant des appels vidéo avec des amis où seule votre mâchoire est visible parce que vous êtes en train de marcher.

Il y a une difficulté à ne rien faire, mais peut-être encore plus à ne pas combler le silence, à ne pas fuir vers la solitude. Beaucoup s’isolent dans leurs écouteurs avec de la musique qui les coupe des éventuels inconnus. Mais pourquoi ne laissent-ils pas simplement le bruit blanc ? C’est plutôt une stimulation, un bruit précisément dans notre tête, une série de mouvements sonores.

Pourquoi ne voyons-nous plus de personnes qui flânent simplement, sans téléphone, sans écouteurs ? Seules, présentes, connectées aux stimuli de leurs pensées et de leur corps ? Qu’est-ce qui fait que nous cherchons sans cesse des distractions, envoyant constamment des informations à notre subconscient ? Comme si nous voulions que notre facette interne soit constamment en effervescence.

Si vous quittiez les écrans, les sons, et que vous vous posiez. Je ne dis pas de vous isoler du son, juste de ne pas stimuler délibérément vos oreilles. Si vous n’entendiez que vous, votre voix intérieure, votre souffle ? Si vous renouiez avec votre corporalité associée à vos pensées, si vous plongiez dans l’ennui de votre monde intérieur.
D’après les personnes avec qui j’en parle, elles me disent avoir toujours plein de choses en tête, être constamment pressées. Pourtant, quand je les plonge dans des instants silencieux, quand je ne parle pas pendant une ou deux minutes, quand je ne les interroge pas et les laisse seuls dans un silence entre eux et eux-mêmes, étrangement, un silence semble s’installer rapidement, puis une sorte de panique les pousse à parler, à rompre le silence ou à bouger dans tous les sens. Ils attendent une réponse de ma part, une stimulation qui les sortira du silence.
Cette rencontre avec le silence, avec nos pensées, nos mouvements intérieurs, est peut-être devenue difficile. On nous divertit, nous nous divertissons, ou nous nous laissons emporter par une multitude d’activités sans intérêt. Nous avons célébré la vie, le fait de ressentir des émotions intenses, mais nous n’avons plus l’occasion de revenir à la simplicité.

Heureusement, le yoga, la méditation et d’autres formes de travail sur soi ouvrent à une partie de la population, noyée dans le bruit, un instant sans cet univers oppressant. Tout le monde parle d’épuisement professionnel, de dépression, de troubles de l’attention. Laissez place au silence et à la présence à l’ennui. Prenez en compte que s’ennuyer est un luxe ultime, ne rien faire et ne rien désirer. Et pouvoir vivre cette expérience.
Donnez une place au silence, aux interactions elles-mêmes, sans une multitude d’actions, juste une présence, des sourires, des moments. Offrez à votre cerveau une pause dans tous ces bruits. Rendez-vous compte que vous pouvez décider de faire moins. Moins de mouvements, moins de fatigue, moins de recherches, moins de plaisirs, moins de quêtes.

Prenez un moment pour vivre le silence de votre être, accompagnant votre vie avec écoute et accueil, sans chercher à vivre autrement que dans sa présence.

Et vous, quand êtes vous plongés dans des silences volontaires ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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