Réflexions de Pank / Instantané #164 : Limites de l’Autosuggestion

Suite à ma réflexion matinale, il apparaît essentiel de démystifier l’idée de toute-puissance souvent associée à l’autosuggestion. Bien que la répétition d’un dialogue interne négatif puisse effectivement nuire à notre bien-être, l’inverse n’est pas systématiquement vrai pour tous. Joseph Murphy, José Silva, et Émile Coué ont avancé que grâce à une focalisation et répétition constantes, il est possible de générer des changements ou résultats remarquables. Silva souligne l’importance de combiner désir, croyance, et attente positive. Cependant, il est crucial de reconnaître que cela n’est pas une panacée.

L’émergence du coaching et de la PNL a donné l’impression qu’il suffirait de programmer notre subconscient pour atteindre nos objectifs. Or, nos capacités, bien que vastes, sont limitées et nos aspirations ne correspondent pas toujours à nos véritables besoins, qu’ils soient physiques, psychiques ou émotionnels. Nous ne sommes pas uniquement le produit de nos pensées ; nous sommes également faits de chimie et de variables concrètes qui ne peuvent être modifiées si le bénéfice réel n’est pas nettement supérieur à notre état actuel, parfois dissonant.

Nous devrions nous positionner en tant qu’expérimentateurs, à la recherche des formules et aspects sur lesquels nous pouvons influer. À l’image de la musculation, certains ne verront jamais de transformation significative de certaines parties de leur corps, malgré de légers progrès. Nous sommes faits de forces et de faiblesses, et croire que l’autohypnose ou tout autre système de transe et d’autosuggestion peut tout transformer relève de l’illusion.

Adoptons le principe TOTE : testons des autosuggestions pendant 7 ou 10 jours et évaluons objectivement les améliorations. En l’absence de progrès, il convient d’explorer d’autres stratégies.

suggestion #autohypnose #limites #expérience #réalité #TOTE #action

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank


Pank’s Reflections / Snapshot #164: Limits and Autosuggestion

Following my morning reflection, it seems essential to demystify the notion of omnipotence often associated with autosuggestion. While the repetition of a negative internal dialogue can indeed harm our well-being, the opposite is not systematically true for everyone. Joseph Murphy, José Silva, and Émile Coué have suggested that through constant focus and repetition, it is possible to generate remarkable changes or results. Silva emphasizes the importance of combining desire, belief, and positive expectation. However, it is crucial to acknowledge that this is not a cure-all.

The rise of coaching and NLP has created the impression that merely programming our subconscious is enough to achieve our goals. Yet, our capacities, though extensive, are limited, and our aspirations do not always align with our true needs, whether physical, psychological, or emotional. We are not solely the product of our thoughts; we are also made of chemistry and concrete variables that cannot be changed unless the real benefit significantly outweighs our current state, sometimes dissonant.

We should position ourselves as experimenters, searching for formulas and aspects we can influence. Just like in bodybuilding, some may never see significant transformation in certain parts of their body, despite slight progress. We are made of strengths and weaknesses, and believing that autohypnosis or any other system of trance and autosuggestion can transform everything is an illusion.

Let’s adopt the TOTE principle: test autosuggestions for 7 or 10 days and objectively assess the improvements. In the absence of progress, it is appropriate to explore other strategies.

suggestion #autohypnosis #limits #experience #reality #TOTE #action

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #163 : Nos propres valeurs

En consultation, je rencontre régulièrement des personnes confrontées à des situations générant une profonde humiliation. Sous couvert d’encouragements et officiellement pour les aider à progresser ou à devenir la meilleure version d’elles-mêmes, nombreux sont ceux qui se voient fixer des objectifs irréalistes par leurs proches, suivant la philosophie du « Il suffit de vouloir ».

Cependant, lorsque j’interroge ces individus sur la manière dont ils se perçoivent indépendamment du regard ou de la reconnaissance d’autrui, ils peinent à répondre. Il est évident que certaines personnes se définissent plus facilement à travers des références externes.

Elles cherchent une validation de leurs actions et de leurs pensées. Bien souvent compétentes, voire brillantes, leur estime personnelle a été érodée par un enchaînement de critiques, d’attentes démesurées et d’un désir excessif de plaire.

Cette attitude, semblable à celle d’un enfant qui cherche à réussir pour obtenir de l’attention — souvent perçue comme de l’amour —, est courante. Pour progresser jour après jour dans un monde qui, sous prétexte de notre bien-être, ne cesse de souligner nos insuffisances, il est primordial de travailler sur la valeur que l’on s’accorde.

Chacun a ses propres critères pour évaluer la valeur d’une personne, la respectabilité. Il est bénéfique d’appliquer ces mêmes critères à soi-même et de recentrer progressivement l’évaluation sur sa propre personne. Il est essentiel de se souvenir que nous possédons une valeur intrinsèque, quelle que soit son ampleur. C’est un point de départ pour notre évolution.

Il est crucial de redécouvrir qui nous sommes par nous-mêmes, avec la plus grande objectivité possible. Cette démarche, bien que complexe, nous permettra de créer un espace d’expression avec autrui, facilitant ainsi une restructuration plus saine de nos relations.

#valeurs #introspection #autohypnose #réflexion #relation #humiliation

Programme Gratuit : https://hno-mp3-hypnose.com/programme-pour-developper-lestime-de-soi/

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #163: Our Own Values

In consultations, I regularly meet people facing situations that bring about deep humiliation. Under the guise of encouragement and officially to help them progress or become the best version of themselves, many are set unrealistic goals by their loved ones, following the philosophy of « Just wanting is enough. »

However, when I ask these individuals how they see themselves independently of others’ views or recognition, they struggle to respond. It’s clear that some people define themselves more easily through external references.

They seek validation for their actions and thoughts. Often competent, or even brilliant, their self-esteem has been eroded by a series of criticisms, unrealistic expectations, and an excessive desire to please.

This attitude, similar to that of a child who seeks to succeed in order to gain attention—often perceived as love—is common. To make progress day after day in a world that, under the pretense of our well-being, continually highlights our shortcomings, it is crucial to work on the value we assign ourselves.

Everyone has their own criteria for assessing a person’s value, respectability. It is beneficial to apply these same criteria to oneself and gradually refocus the assessment on one’s own person. It is essential to remember that we possess intrinsic value, no matter its magnitude. This is a starting point for our evolution.

It is crucial to rediscover who we are by ourselves, with the greatest possible objectivity. This approach, although complex, will allow us to create a space for expression with others, thus facilitating a healthier restructuring of our relationships.

#values #introspection #self-hypnosis #reflection #relationship #humiliation

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #163 : Les rituels du quotidien

Je rebondis sur la capsule de ce matin, avec cette idée que je ne suis pas forcément quelqu’un de facile à vivre, et pire encore, je peux me montrer assez désagréable. Ce qui est fascinant, c’est de réaliser que nous sommes ancrés dans des rituels qui servent un objectif crucial : maintenir une certaine cohésion et permettre une coexistence harmonieuse.

Comprendre les raisons derrière nos manières polies et notre éducation sociale me demande un effort considérable. D’autant plus que j’ai mes propres défis avec les mots. Il semble que je sois à la fois dyslexique et dyspraxique, lorsque j’ai finalement réussi à comprendre les verbes et à les utiliser correctement. J’ai remarqué que beaucoup de gens n’utilisent pas ou n’exploitent pas correctement le langage.

Quelle frustration ! Je me retrouve à comprendre la « langue du social », mais les gens peuvent l’utiliser de manière vide de sens, en généralisant à l’excès… J’ai alors ressenti comme une arnaque. J’ai investi de l’énergie pour être « poli et comprendre les rituels verbaux », mais pour finalement me perdre dans encore plus de rituels.

Les conversations superficielles et autres formes de présentation sont des moyens d’établir la confiance, de recueillir des informations, de définir des cadres, offrant à un hypnotiseur la possibilité de créer une transe associative.. Et pourtant, tout cela… ne m’intéresse pas… ou plutôt, je trouve que c’est une dépense d’énergie inutile.

En mettant de côté les rituels, je trouve que nous pouvons nous concentrer sur ce qui est réellement utile, l’objectif d’une rencontre ou d’un rassemblement. Nous n’avons pas besoin de dissimuler nos intentions, sachant que le plus important est de nous orienter vers le résultat.

Et vous, comment vivez-vous avec les rituels ? Que ressentez-vous quand vous ne les suivez pas ?

communication #rituel #dialogue #échange #simplicité #objectif

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank


Pank’s Reflections / Snapshot #163: The Rituals of Everyday Life

Bouncing off this morning’s thought, I find myself not necessarily easy to get along with, and at times, I might even come across as rather unpleasant. What’s fascinating is realizing that we are embedded in rituals that serve a crucial objective: to maintain cohesion and facilitate harmonious coexistence.

Understanding the reasons behind our polite manners and social education requires a significant effort from me, especially as I grapple with my own challenges with words. It appears I am both dyslexic and dyspraxic, managing only after considerable effort to grasp verbs and use them correctly. I’ve noticed that many people do not use or fully exploit language properly.

Such frustration! I find myself understanding the « language of social interaction, » yet people can use it in a way that’s devoid of meaning, overgeneralizing… It felt like a scam. I’ve expended energy to be « polite and understand verbal rituals, » only to find myself lost in even more rituals.

Small talk and other forms of presentation are ways to build trust, gather information, and establish frameworks, giving a hypnotist the chance to create a shared trance. And yet, all of this… does not interest me… or rather, I find it an unnecessary expenditure of energy.

By setting aside rituals, I find we can focus on what’s truly useful, the goal of a meeting or gathering. We don’t need to disguise our intentions, knowing that what matters most is steering towards the outcome.

How do you live with rituals? How do you feel when you don’t follow them?

communication #ritual #dialogue #exchange #simplicity #objective

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #162 : Pourquoi ne gère-t-on plus le stress ?

Il est surprenant de constater que, même en 2024, bien que nos accompagnements abordent parfois des sujets très sensibles et complexes, nous semblons négliger un élément toujours présent : le stress.

On pourrait croire que les décennies précédentes ont fait un travail remarquable en matière de gestion du stress, au point que nous pensons savoir le gérer aisément. Dans les années 70-80, il y avait une grande focalisation sur ce sujet, mais aujourd’hui, il est nettement moins mis en avant.

Pensez-vous vraiment que nous vivons dans un monde plus zen et apaisé ? Que malgré les centaines de méthodes de gestion du stress proposées par le passé, nous sommes devenus des experts en la matière ?

En entreprise, on parle de performance et de productivité. En ligne, on vous promet que vous pouvez devenir tout ce que vous souhaitez, être millionnaire, posséder de superbes voitures. Mais, bien sûr, toutes ces injonctions ne créent-elles pas une pression énorme ?

Les taux de suicide sont en hausse, et les jeunes se trouvent en difficulté, confrontés à un avenir incertain, mais on se concentre sur le diagnostic de troubles de l’attention ou l’illusion d’être surdoué. Pourtant, on ignore leur stress.

Alors, pourquoi cette situation ? Est-ce parce que les magazines comme ELLE ont trop couvert le sujet, au point que le stress ne se perçoit plus sur des visages maquillés et botoxés, et n’est plus considéré comme un sujet pertinent ?

Nous observons des personnes craquer dans la rue, se disputer pour une place de parking, s’irriter pour un retard de trois minutes à la caisse. Pourtant, au lieu de redonner aux individus la capacité de mieux gérer leurs pressions internes et de vivre leurs frustrations sans décompenser, on évoque seulement un problème systémique.

Quand allons-nous commencer à utiliser les outils disponibles pour devenir plus sereins ?

#stress #gestiondustress #hypnosestress #bienêtre #focus #hypnose #autohypnose

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #162: Why Aren’t We Managing Stress Anymore?

It’s surprising to note that, even in 2024, although our support sometimes addresses very sensitive and complex subjects, we seem to neglect an ever-present element: stress.

One might think that the previous decades did a remarkable job in managing stress, to the point where we believe we can easily handle it. In the 70s and 80s, there was a significant focus on this topic, but today, it is significantly less emphasized.

Do you really think we live in a more zen and peaceful world? That despite the hundreds of stress management methods proposed in the past, we have become experts in the field?

In the corporate world, we talk about performance and productivity. Online, you’re promised that you can become anything you wish, be a millionaire, own fabulous cars. But, of course, don’t all these injunctions create enormous pressure?

Suicide rates are rising, and young people are struggling, facing an uncertain future, yet we focus on diagnosing attention disorders or the delusion of being gifted. Yet, their stress is ignored.

So, why is this the case? Is it because magazines like ELLE have overcovered the topic, to the point where stress is no longer seen on made-up and botoxed faces, and is no longer considered a relevant subject?

We see people breaking down in the streets, arguing over a parking spot, getting irritated over a three-minute delay at the checkout. Yet, instead of giving individuals the ability to better manage their internal pressures and live through their frustrations without breaking down, we only talk about a systemic problem.

When will we start using the available tools to become more serene?

#stress #stressmanagement #stresshypnosis #wellbeing #focus #hypnosis #selfhypnosis

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #161 : Les diagnostics « ésotériques » #1

Ô communauté du savoir et de l’accompagnement, depuis des siècles, nous employons des logiques telles que la langue des oiseaux, que nous aimons parfois utiliser. C’est une belle distorsion de la conscience, tentant de comprendre un biais cognitif. Le pire, peut-être, pour le 21e siècle, est d’associer les problématiques des individus à des causes “ésotériques”. Nous trouvons une multitude de « décodages biologiques » dans les discours de ceux pratiquant l’hypnose et les psychothérapies.

Prenons l’exemple exagéré du « genou », qui symboliserait un problème entre le « Je » et le « Nous ». Impressionnant, n’est-ce pas ? N’est ce pas digne du célèbre effet Barnum. Vous, nous, moi, pouvons ressentir des tensions avec les autres, avec le groupe… n’est ce pas un truisme ?

Certains diront : « oui, mais dans mon cas, c’était juste »… Comme l’insertion d’une suggestion devenant un faux souvenir dans les séances d’hypnose régressive. Le cerveau déteste les anomalies, il construit donc des « rationalisations » basées sur de multiples biais. Lorsque nous souffrons, une cause déterminée par un livre ou un « expert » du décodage nous offre une clé.

Cependant, tout n’est pas à rejeter. Cela peut être un excellent élément projectif sur lequel nous pouvons nous interroger, une base pour l’introspection et, peut-être, pour établir des associations libres (une notion très freudienne).

Tant que cela apporte une amélioration, il n’y a pas de problème (enfin, cela reste mon problème). Ce qui me dérange, c’est lorsque cette idée devient une « explication » sur laquelle, pendant des années ou des décennies, la personne cherchera une solution. Si un diagnostic est incorrect, la bonne démarche ne peut être entreprise… Imaginez que si le diagnostic est un problème de soupapes alors que c’est juste la batterie, on risque de peiner avant de résoudre le problème.

Il est important de faire attention à ces raccourcis, ou de les considérer uniquement comme des hypothèses, tout en gardant à l’esprit que ce sont juste des logiques projectives des créateurs du système à travers des techniques ésotériques : pendule, antenne, réponse du corps… Plutôt que de baser sa quête de bien-être sur une introspection, parfois longue et complexe. .

#décodagebiologique #savoir #fauxdiagnostic #psychologie #biaiscognitifs #suggestions #hypnose

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #161: « Esoteric » Diagnoses #1

Oh, community of knowledge and support, for centuries, we have employed logics such as the language of the birds, which we sometimes enjoy using. It’s a beautiful distortion of consciousness, attempting to understand a cognitive bias. Perhaps the worst, for the 21st century, is associating individual issues with « esoteric » causes. We find a multitude of « biological decodings » in the speeches of those practicing hypnosis and psychotherapies.

Take the exaggerated example of the « knee, » which would symbolize a problem between the « I » and the « We ». Impressive, isn’t it? Isn’t it worthy of the famous Barnum effect. You, we, I, can feel tensions with others, with the group… isn’t this a truism?

Some will say: « yes, but in my case, it was right »… Like the insertion of a suggestion becoming a false memory in regressive hypnosis sessions. The brain hates anomalies, so it constructs « rationalizations » based on multiple biases. When we suffer, a cause determined by a book or a « decoding expert » offers us a key.

However, not everything is to be discarded. It can be an excellent projective element on which we can question ourselves, a basis for introspection, and perhaps, for establishing free associations (a very Freudian notion).

As long as it brings improvement, there is no problem (well, that remains my problem). What bothers me is when this idea becomes an « explanation » on which, for years or decades, the person will seek a solution. If a diagnosis is incorrect, the right approach cannot be taken… Imagine if the diagnosis is a valve problem when it’s just the battery, we might struggle before solving the problem.

It’s important to be cautious of these shortcuts, or to consider them only as hypotheses, all the while keeping in mind that these are just projective logics of the system’s creators through esoteric techniques: pendulum, antenna, body response… Rather than basing one’s quest for well-being on sometimes long and complex introspection.

#biologicaldecoding #knowledge #misdiagnosis #psychology #cognitivebiases #suggestions #hypnosis

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #160 : La peur de mal faire

Il existe une pression intérieure, incessamment répétée depuis notre enfance, celle d’agir correctement pour éviter l’erreur. Hier, en rentrant chez moi, j’ai vu une femme dont les provisions se sont éparpillées sur le sol après que son sac a cédé. Plutôt amusant, au lieu de reconnaître que sa méthode de transport était inefficace, cette mésaventure a provoqué chez elle une réaction de colère, dirigée… contre un trottoir. Apparemment, elle a trébuché parce qu’elle portait un gros sac dans ses bras, créant un déséquilibre. Elle a commis une erreur, et je comprends sa frustration.

Mais pourquoi nous a-t-on constamment enseigné à viser la perfection au lieu de nous encourager à apprendre de nos erreurs et de nos échecs ? Cette approche éducative nous empêche d’accepter nos imperfections. Bien qu’il soit louable de mettre de l’intention dans nos actions et de « faire de notre mieux », il est crucial d’admettre que nous ne pouvons pas toujours exceller et que la notion de réussite varie selon les attentes individuelles. Cette peur du jugement peut être paralysante. Pourquoi entreprendre quelque chose si ce n’est pas pour le faire parfaitement ?

Je me considère comme un échec sur pattes. Je rate presque tout ce que j’entreprends. Je ne suis pas quelqu’un qui réussit à tous les coups, mais j’agis. J’apprécie particulièrement la philosophie chinoise de l’industrie (bien qu’elle soit quelque peu polluante), qui prône la répétition et l’amélioration continue jusqu’à ce que les produits de la dixième génération surpassent ceux des concurrents.

Gardez à l’esprit que souvent, vous n’atteindrez pas la perfection, mais vous ferez de votre mieux. Si cela ne suffit pas, il faudra ajuster le tir. Bien que cela puisse sembler épuisant et chronophage au départ, cette pression finira par s’alléger et disparaître, améliorant ainsi considérablement votre qualité de vie.

#peur #automatisme #éducation #action #oser #entreprendre #recommencer #amélioration #progression

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #160: The Fear of Doing Wrong

There’s an inner pressure, incessantly repeated since our childhood, to act correctly and avoid mistakes. Yesterday, on my way home, I witnessed a woman whose groceries scattered across the ground after her bag gave way. Interestingly, instead of acknowledging that her method of carrying groceries was inefficient, this mishap triggered a response of anger… towards a sidewalk. Apparently, she tripped because she was carrying a large bag in her arms, which caused an imbalance. She made a mistake, and I understand her frustration.

But why have we always been taught to aim for perfection instead of being encouraged to learn from our mistakes and failures? This educational approach prevents us from accepting our imperfections. Although it is commendable to put intention into our actions and to « do our best, » it is crucial to admit that we cannot always excel and that success varies according to individual expectations. This fear of judgment can be paralyzing. Why attempt something if it’s not done perfectly?

I consider myself a walking failure. I mess up almost everything I undertake. I’m not someone who always succeeds, but I act. I particularly appreciate the Chinese philosophy of industry (though it’s somewhat polluting), which advocates for repetition and continuous improvement until the products of the tenth generation surpass those of the competitors.

Keep in mind that often, you will not achieve perfection, but you will do your best. If that’s not enough, it will be necessary to adjust. Although it may seem exhausting and time-consuming at first, this pressure will eventually ease and disappear, significantly improving your quality of life.

#fear #automation #education #action #dare #undertake #startover #improvement #progress

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #159 : Consommation et bien-être

Dans la capsule d’hier, je soulignais combien il est surprenant de constater, dans les salons et de manière générale, cette tendance à la surconsommation pour se sentir « bien ». Évidemment, je ne fais pas référence aux besoins fondamentaux, mais plutôt à cette inclination qu’ont les sociétés occidentales à toujours désirer plus.

Je tiens à nuancer car il est certes important de pouvoir posséder, mais pourquoi cette quête incessante de davantage ? Pourquoi penser qu’accumuler nous rendra plus heureux ? C’était le sujet de notre discussion avec Christine lors d’un salon : cette habitude récurrente chez de nombreuses personnes de cumuler, par exemple, les vêtements.

Combien de temps certains de vos vêtements restent-ils dans vos placards sans être portés ? Pourquoi conserver autant de paires de chaussures ? Et on peut également se questionner sur l’intérêt de garder des jeux, des consoles, pour les exposer dans une bibliothèque sans jamais y rejouer.

Le problème réside-t-il dans le besoin de consommer, d’acquérir et d’obtenir, ou plutôt dans celui de conserver ? Une fois que nous avons utilisé un objet, pourquoi le garder si nous ne nous en servons plus ? Quels avantages y a-t-il à conserver ces produits ? Quel bien-être trouve-t-on dans cet oubli même de la possession ?

Sans verser dans un ascétisme extrême, il demeure pertinent de réfléchir à notre relation avec le bien-être en possédant moins. Ne devrions-nous pas apprendre à vivre avec moins et à posséder de manière plus judicieuse ? Après avoir utilisé les choses, il semble simple de les donner à d’autres qui en auraient besoin, plutôt que de les laisser dépérir dans un placard…

#consommation #utilisation #bienêtre #bonheur #minimisation #usage #ajustement

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #159: Consumption and Well-being

In yesterday’s brief, I highlighted how surprising it is to witness, in salons and generally speaking, this trend of overconsumption to feel « good ». Of course, I’m not talking about basic needs; my focus is on the issue of Western societies always wanting more.

I add a nuance because I understand the importance of being able to have, but why this endless desire for more? Why believe that accumulating more will make us happier? We discussed this at the salon with Christine; a common practice among many is the accumulation of clothes, for example.

How long have some of your clothes been sitting in your closets? Why do you keep so many pairs of shoes? And we might also wonder why keep games, consoles, only to place them on a shelf never to play them again?

Is the problem in the need to consume, to have and to obtain, or is it in the need to keep? Once I have something and I’ve used it, why keep it if I don’t use it anymore? What does keeping these products offer? What well-being is there in this very forgetting of possession?

Without going into a monastic dimension, it’s still interesting to ponder our relationship with well-being with less. Shouldn’t we accept living with less and owning judiciously? Once we’ve utilized things, it’s simple to give them to others who might need them, rather than letting things die in a closet…

#consumption #use #wellbeing #happiness #minimize #utilize #adjust

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #158 : Les dégâts prévisibles du Covid

Bien que l’opinion générale sur le Covid m’importe peu, ce qui m’a interpellé durant cette pandémie est l’impact sur la psychologie, en particulier celle des jeunes. Observer les adultes remettre en question leur mariage, leur travail, leur vie familiale ou le sens de leur existence peut être perçu comme une démarche constructive.

Toutefois, les jeunes, en plein développement physique, psychique et émotionnel, ont vu ce processus brutalement interrompu par cette « pause », cette « rupture de pattern ». L’être humain, une entité psycho-biologique et non une machine industrielle, a subi un arrêt de développement. Même l’industrie, qui a également eu du mal à redémarrer, voire à cesser ses activités, n’est pas comparable à ce qu’ont vécu les jeunes. La « génération Covid » connaît un taux de suicide alarmant, signe que quelque chose s’est brisé sans qu’une solution adéquate pour leur bien-être ait été proposée.

Nous avons observé les conséquences sans les anticiper. Certes, une crise semblable n’avait pas été vécue auparavant, mais il incombait aux adultes de prendre conscience des besoins non exprimés des jeunes. Notre passivité face à la psychologie aura des répercussions sur un sujet souvent surexploité par les médias : la santé mentale des futurs adultes.

Durant presque deux ans, enfants et adolescents ont porté des masques, suivi des cours en ligne, limité leurs interactions sociales et surutilisé les écrans, incapables d’exprimer leurs peurs et leur stress. Ceci, parce que leurs environnements, qu’il s’agisse du foyer ou des lieux de vie communautaires (écoles, clubs sportifs, etc.), étaient eux-mêmes submergés par le stress et l’incapacité à gérer le problème systémique, contraints de se conformer à des normes « déshumanisantes ».

Le recours au suicide comme issue met en lumière une défaillance dans notre rôle d’adultes. Bien que je considère notre société comme étant fragile, nous, les adultes, aurions dû trouver des solutions plus appropriées pour éviter de fragiliser davantage, voire de briser, les jeunes générations par notre incompétence…

#covid #réponse #psychologie #suicide #mort #renforcement #solution #fragilité #responsabilité

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #158: The Predictable Damages of Covid

Although I care little about the general opinion on Covid, what struck me during this pandemic was its impact on psychology, especially that of the young. Watching adults question their marriage, their work, their family life, or the meaning of their existence can be seen as a constructive process.

However, the young, in the midst of physical, psychological, and emotional development, experienced a sudden halt in this process due to this « pause, » this « pattern disruption. » Humans, psycho-biological entities and not industrial machines, underwent a developmental stop. Even the industry, which also struggled to restart or even had to cease operations, is not comparable to what the young have gone through. The « Covid generation » is experiencing an alarming suicide rate, a sign that something broke without an adequate solution for their well-being being proposed.

We observed the consequences without anticipating them. True, a similar crisis had not been experienced before, but it was the responsibility of adults to be aware of the unexpressed needs of the young. Our passivity towards psychology will have repercussions on a subject often overexploited by the media: the mental health of future adults.

For almost two years, children and adolescents wore masks, attended online classes, limited their social interactions, and overused screens, unable to express their fears and stress. This was because their environments, whether at home or in community living spaces (schools, sports clubs, etc.), were themselves overwhelmed by stress and an inability to manage the systemic problem, forced to comply with « dehumanizing » standards.

The resort to suicide as an outcome highlights a failure in our role as adults. Although I consider our society to be fragile, we, the adults, should have found more appropriate solutions to prevent further weakening or even breaking the young generations due to our incompetence…

#covid #response #psychology #suicide #death #reinforcement #solution #fragility #responsibility

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #157 : P*t*in, nous ne progressons pas…

Vous le savez peut-être, je suis actuellement au Salon du Bien-être 2024 à Paris. J’aime y aller pour les rencontres et pour l’ambiance. Je vous ferai une vidéo pour résumer tout cela. Cependant, ce qui me fait réfléchir, et surtout me fait dire que nous ne progressons pas beaucoup, c’est de se rendre compte que, depuis plus de 10 ans, il y a des tonnes d’articles, d’émissions et de partages autour de l’hypnose, sans avoir un impact vraiment éducatif. On pourrait penser que l’idée que l’hypnose aurait pu s’éloigner du mystique, de l’ésotérisme et du magnétisme. Eh bien non…

C’est assez frappant au salon. Nous sommes peu à présenter de l’hypnose, mais surtout, nous sommes regroupés dans la zone associée aux tarologues, astrologues, magnétiseurs, voyants… En somme, nous sommes au 19e siècle. Autant vous dire que ça me démange.

Du coup, certaines personnes qui passent dans ce secteur du salon veulent des régressions en vies antérieures. Vous savez que pour moi, l’hypnose symbolique est intéressante, mais dans la dimension d’accompagnement, pas dans celle d’une expérience ou d’auto-confirmation.

Ce qui est fou, c’est que plus nous donnons à l’hypnose cette connotation mystique, moins nous parvenons à apporter un sérieux psychologique, et la volonté de positionner la discipline comme un complément sérieux de la médecine retombe à une image de doux illuminé.

L’hypnose est devenue comme la sophrologie, connue sans l’être vraiment, et donc la tendance en France qui tente de se développer, dans le but de faire du business, est orientée vers l’ésotérisme. J’attends le retour des tables tournantes et du spiritisme hypnotique. Cela offre une alternative au réel qui semble aujourd’hui être un marché qui continue à rapporter beaucoup.

#hypnose #hypnosemoderne #hypnoseancienne #retourverslepassé #salondubienetre #esoterisme #regression

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #156 : Vivons-nous une période si difficile ?

C’est assez remarquable de constater qu’en 300 000 ans d’existence de l’Homo sapiens, parmi les 80 milliards d’individus ayant vécu, nous sommes peut-être à l’époque la plus chanceuse. Cela est particulièrement vrai dans des pays comme la France et, de manière générale, dans l’Occident. Nous n’avons pas connu de guerre sur notre sol depuis 80 ans, au point d’aller combattre sur d’autres territoires. Nous n’avons pas subi de famines, d’épidémies majeures, ou de problèmes graves d’accès à l’eau ou à la nourriture.

En résumé, même si tout n’est pas parfait chez nous, nous vivons dans une ère où l’accès aux soins, à la médecine, à l’éducation et à la connaissance est largement disponible. Et pourtant, nous n’arrêtons pas d’entendre parler de déprime, de dépression, de mal-être, voire de suicide.

Nous, la société la plus confortable de tous les temps, nous nous trouvons englués dans des plaintes qui paraissent souvent disproportionnées. Réalisez-vous que vous vivez mieux que tous les rois ou empereurs des époques passées ? Vous pouvez voyager, recevoir des nouvelles du monde entier instantanément, manger des plats de tous les continents en vous rendant simplement à l’épicerie du coin.

Bien que la sécurité puisse être améliorée pour beaucoup, nous ne vivons pas des guerres tous les 20 ans, et nous ne mettons pas au monde des enfants en sachant qu’ils pourraient ne pas survivre jusqu’à 6 ans ou mourir dans une guerre ou une épidémie.

Quand j’entends des gens trouver des excuses à propos de la qualité de vie, ou craindre les changements climatiques, les problèmes de chaleur, de froid, etc., ne pensez-vous pas que les générations précédentes, au cours de ces 300 000 ans, n’ont pas connu toutes sortes de difficultés ?

Il est possible que 3 milliards d’humains (je donne une estimation très large) vivent dans un confort semblable à celui des pays occidentaux. Nous représenterions alors environ 3,75 % de toute l’humanité à avoir jamais vécu, avec la plupart de nos besoins primaires et même secondaires satisfaits. Nous sommes véritablement privilégiés…

#plaintes #déprime #bienêtre #présent #humanité #chance #créersesproblèmes

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #156: Are We Living in Such a Difficult Time?

It’s quite remarkable to realize that in 300,000 years of Homo sapiens’ existence, among the 80 billion individuals who have lived, we might be in the luckiest era. This is especially true in countries like France and generally in the West. We haven’t experienced war on our soil for 80 years, to the point of going to fight on other territories. We haven’t suffered famines, major epidemics, or serious problems with access to water or food.

In summary, even though everything is not perfect with us, we live in an era where access to healthcare, medicine, education, and knowledge is widely available. And yet, we constantly hear about depression, malaise, and even suicide.

We, the most comfortable society of all time, find ourselves mired in complaints that often seem disproportionate. Do you realize that you live better than all the kings or emperors of past eras? You can travel, receive news from around the world instantly, eat dishes from all continents just by going to the local store.

While security could be improved for many, we do not experience wars every 20 years, and we do not bring children into the world knowing they might not survive to age 6 or could die in a war or epidemic.

When I hear people make excuses about the quality of life, or fear climate change, heat problems, cold, etc., don’t you think that previous generations, over these 300,000 years, have not experienced all kinds of difficulties?

It is possible that 3 billion humans (I give a very broad estimate) live in a comfort similar to that of Western countries. We would then represent about 3.75% of all humanity to have ever lived, with most of our primary and even secondary needs met. We are truly privileged…

#complaints #depression #wellbeing #present #humanity #luck #creatingproblems

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank