Réflexions de Pank / Instantané #423 : Des efforts adaptés à notre énergie

Nous devons faire des efforts, et plus nous vieillissons, plus je suis persuadé que nous devons nous adapter à un corps et un esprit qui peuvent parfois sembler manquer d’énergie. C’est donc un conflit qui peut se poser entre vouloir atteindre un objectif et pouvoir maintenir les efforts sans s’épuiser.

Si nous ne nous activons pas, il est difficile d’obtenir des choses, malgré la puissante et merveilleuse loi d’attraction et l’idée magique de « pense et tu auras ». Nous sommes tous facilement emportés par nos propres récits internes concernant nos objectifs et les stratégies que nous allons mettre en place.

Nous commençons à pleine puissance, avec tous les excès possibles, et nous perdons l’équilibre entre énergie et effort, qui devraient être le binôme que nous devrions surveiller quotidiennement pour savoir si l’effort ne va pas devenir tellement difficile que l’abandon interviendra.

Il est séduisant de rester dans l’état de passivité qu’offre l’abandon ; nous aimons le confort du non-effort. Et c’est le risque si nous ne mettons pas les bonnes proportions vis-à-vis des objectifs que nous nous fixons.

Alors, jouez avec votre jauge d’effort, peut-être au départ en faisant des journées « ++ » et puis d’autres « –« , puis avec les mois, atteignez une justesse qui vous est propre, avec un équilibre qui sera trouvé et vous apportera une avancée parfois lente mais profondément satisfaisante.

Vous êtes capable d’efforts, et ces derniers apportent toujours un retour s’ils sont maintenus sur la durée…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Thoughts / Snapshot #422: Efforts Adapted to Our Energy

We must make efforts, and the older we get, the more convinced I am that we need to adapt to a body and mind that can sometimes seem to lack energy. It’s therefore a conflict that can arise between wanting to achieve a goal and being able to sustain efforts without burning out.

If we don’t get moving, it’s difficult to achieve things, despite the powerful and wonderful law of attraction and the magical idea of « think and you shall have. » We are all easily carried away by our own internal narratives concerning our goals and the strategies we will implement.

We start at full throttle, with all possible excesses, and we lose the balance between energy and effort, which should be the duo we monitor daily to know if the effort isn’t going to become so difficult that abandonment will occur.

It’s tempting to remain in the state of passivity that abandonment offers; we like the comfort of non-effort. And that’s the risk if we don’t set the right proportions in relation to the goals we are pursuing.

So, play with your effort gauge, perhaps initially by having « ++ » days and then « — » days, then over the months, reach a precision that is uniquely yours, with a balance that will be found and will bring you progress that is sometimes slow but deeply satisfying.

You are capable of effort, and these efforts always bring a return if they are sustained over time…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #422 : Entraîner l’effort et inversement

Ce texte explore la relation entre l'effort et l'élan dans la poursuite d'objectifs. Il suggère que l'entrain peut réduire la perception de l'effort, tandis que l'effort peut paradoxalement générer un élan. L'auteur propose une réflexion sur la manière de naviguer entre ces deux forces, en tenant compte des facteurs personnels, pour avancer efficacement.

L’entrain, un mot créé par Stendhal et dont l’étymologie n’est pas claire, peut être défini comme la notion d’élan et d’effet d’entraînement.

S’il me semble aujourd’hui impossible de se passer de l’effort dans sa vie, je cherche, en plus de la discipline, ce qui pourrait offrir des leviers ou parfois des substituts éphémères.

Lorsque l’effort est activé pour se mettre en action vers un objectif, on peut jouer avec l’inertie du départ ou avec la satisfaction des progrès accomplis vers le but.

Développer ou conserver l’entrain peut être un moyen de diminuer la sensation d’effort, et parfois de simplement le reporter à plus tard.

Parfois, c’est l’inverse : quand l’entrain est à zéro, c’est l’effort qui doit être mis en place pour avancer vers l’objectif. Cela peut involontairement, et plus encore avec un self-talk adapté, générer une énergie entraînante.

Bien sûr, les conditions physiques, mentales et systémiques complexifient l’équation. Nous pouvons chercher à voir ce qui nous manque pour bien doser l’effort à fournir et l’effet d’entraînement que nous cherchons pour avancer au mieux avec ce que nous pouvons faire à un moment donné.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

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Pank’s Thoughts / Snapshot #422: Driving Effort and Vice Versa

« Entrain » (drive), a word coined by Stendhal whose etymology is unclear, can be defined as the notion of momentum and a ripple effect.

While it seems impossible to me today to live a life without effort, in addition to discipline, I’m looking for things that could offer leverage or sometimes fleeting substitutes.

When effort is activated, for example, by taking action towards a random goal, you can play with the initial inertia or the satisfaction of making progress toward the goal.

Developing or maintaining « entrain » can be a way to reduce the sensation of effort, or sometimes simply postpone it until later.

Sometimes it’s the other way around: when there is zero « entrain, » it is the effort that must be put in place to move toward the objective. This can unintentionally, and even more so with appropriate self-talk, generate a driving energy.

Of course, physical, mental, and systemic conditions complicate the equation. We can try to see what we are lacking to properly gauge the effort to provide and the driving effect we seek to move forward as best we can with what we can do at any given moment.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #421 : Le Pretalk

L'article de Pank, "Instantané #421", explore la complexité du prétalk en hypnose. Il met en lumière comment les expériences négatives passées ou les dénigrements entre praticiens créent des préjugés chez les clients, qui pensent savoir ce qu'est l'hypnose. Pank distingue l'hypnose de spectacle de l'hypnothérapie et suggère d'aller au-delà des explications théoriques. Il propose d'intégrer une mise en pratique rapide pendant le prétalk pour que le consultant puisse vivre une transe concrète, rendant ainsi l'enseignement plus efficace et ancré dans l'expérience.

Nous sommes habitués à réaliser des pretalks pour les nouvelles personnes qui découvrent l’hypnose. Hier, on m’a fait part d’une chose que je trouve triste dans l’hypnose : certains ont tellement vécu d’expériences négatives ou des praticiens ont tellement dénigré le travail des autres, que les clients arrivent en ayant l’impression de savoir ce qu’est l’hypnose sans réellement en connaître la nature.

Chacun a sa propre manière de proposer le prétalk. Certains donnent des idées de ce qu’est l’hypnose à travers des exemples et des transes quotidiennes, d’autres seront très simples, d’autres encore très techniques. À vous de savoir ce qui peut être le mieux compris. Mais lorsque le biais d’ancrage est issu de premières expériences parfois décevantes, cela devient vraiment compliqué.

Parfois aussi, c’est l’inverse : des hypnotiseurs de scène ou de rue ont fait vivre une session géniale et pleine de sensations, mais qui ne ressemble en rien à ce qui va se passer dans une séance d’hypnothérapie. Et même si les inductions et les deepeners sont les mêmes, le thème abordé est tellement moins léger qu’il n’y aura clairement pas les mêmes perceptions pour le consultant.

Notre prétalk doit à la fois reprendre ce qui est acquis, parfois recadrer ce qui est proposé par le praticien, et surtout, mettre le plus rapidement en place une façon de vivre ce qu’est une transe et celle « disponible » dans le cadre de l’accompagnement.

Alors, parfois, au lieu de passer des dizaines de minutes à exposer son prétalk, une petite explication et une mise en pratique facilitent rapidement les choses et offrent la possibilité de continuer avec des éléments concrets et un retour sur le vécu du partenaire de session.

Le prétalk devient alors plus concret et un enseignement qui passe à la fois par le corps et par le conscient/subconscient.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #421: The Pretalk

We are used to conducting pretalks for new people discovering hypnosis. Yesterday, I was told something I find sad about hypnosis: some people have had so many negative experiences, or some practitioners have disparaged the work of others so much, that clients arrive feeling like they know what hypnosis is without truly understanding its nature.

Everyone has their own way of offering the pretalk. Some give ideas of what hypnosis is through examples and daily trances, others will be very simple, still others very technical. It’s up to you to know what can be best understood. But when the anchoring bias comes from sometimes disappointing first experiences, it becomes really complicated.

Sometimes it’s the opposite: stage or street hypnotists have delivered a brilliant session full of sensations, but which bears no resemblance to what will happen in a hypnotherapy session. And even if the inductions and deepeners are the same, the theme addressed is so much less lighthearted that the consultant clearly won’t have the same perceptions.

Our pretalk must both revisit what is already understood, sometimes reframe what the practitioner offers, and most importantly, quickly establish a way to experience what a trance is and the one « available » within the context of the support.

So, sometimes, instead of spending dozens of minutes explaining your pretalk, a small explanation and a practical application quickly facilitate things and offer the possibility to continue with concrete elements and a feedback on the session partner’s experience.

The pretalk then becomes more concrete and a teaching that involves both the body and the conscious/subconscious mind.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #420 : Accepter notre imperfection

Ce texte explore l'idée d'accepter nos imperfections et nos moments de "non-performance" plutôt que de les cacher ou de se flageller. L'auteur souligne les dangers de mentir sur ses compétences et l'importance de l'auto-acceptation. Il encourage à reconnaître sa propre médiocrité avec humour et à valoriser ses forces plutôt que de viser une perfection inatteignable pour trouver le bonheur et la sérénité.

On n’est pas toujours au top. Combien de fois peut-on honnêtement se dire que ce que nous avons fait, dit ou été n’est pas une réussite ? Dans l’absolu, ce n’est vraiment pas grave de ne pas être bon. C’est agaçant, parfois vexant, mais c’est simplement ce que nous sommes à un instant T.

Parfois, nous avons la possibilité d’améliorer les choses, et parfois, même avec des efforts, le niveau reste très bas. Ma cuisine en est la preuve ! Ne pas être bon devrait simplement être considéré comme un état de fait, sans avoir besoin de le cacher ou de mentir à ce sujet.

Combien de personnes incompétentes ont mis en danger d’autres travailleurs parce qu’elles ont menti sur leurs compétences ? L’image que nous avons de nous-mêmes, et pire encore, celle que nous voulons projeter aux autres, peut entraîner un rejet de ces parties « non performantes », celles qui ne nous font pas briller ou, pire, qui nous font croire que nous sommes brillants.

Beaucoup de mes clients en cabinet me parlent de s’aimer, mais ne veulent pas accepter cette chose simple : quand on n’est pas bon sur quelque chose, on n’est tout simplement pas bon. Il n’y a pas lieu d’en faire tout un drame ou de commencer à se flageller.

Le plus haut niveau de prise en compte de notre possible médiocrité est de le savoir, de l’avoir digéré et d’en sourire, et mieux, d’en rire, de vivre avec une belle dérision.

Si vous attendez d’être parfait pour vous apprécier, vous allez passer des décennies à vous battre pour une chimère. Ayez conscience de vos défauts et valorisez vos points forts. C’est plus simple et vraiment plus agréable à vivre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #420: When We’re Not Good

We’re not always at our best. How many times can we truly say that what we’ve done, said, or been, isn’t a success? In the grand scheme of things, it’s really not a big deal not to be good. It’s annoying, sometimes vexing, but it’s simply who we are at a given moment.

Sometimes we have the opportunity to improve things, and sometimes, even with effort, the level remains very low. My cooking is proof of my point! Not being good should just be taken as a fact and not necessarily hidden, or worse, lied about.

How many incompetent people have endangered other workers because they lied about their skills? The image we have of ourselves, and worse, the one we want to sell to others, can lead to a rejection of these « not good » parts, those that don’t make us shine or, even worse, make us believe we are brilliant.

Many people in my practice talk about loving themselves but don’t want to accept this simple truth: when you’re not good at something, you’re simply not good. There’s no need to make a big deal out of it or start flagellating yourself.

The highest level of acknowledging our potential mediocrity is to know it, to have digested it, and to smile about it, and even better, to laugh about it, to live with a good sense of self-mockery.

If you wait to be perfect to appreciate yourself, you’ll spend decades just fighting for a chimera. Be aware of your flaws and value your strengths. It’s simpler and truly more pleasant to live.

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #419 : L’Art de Traverser

L'auteur explore la notion de "traverser" dans les sports de combat, où il s'agit d'imaginer que la frappe passe à travers l'adversaire. Cette idée est étendue à la vie, soulignant que souvent, l'échec n'est pas dû au manque de désir, mais à l'incapacité de maintenir l'effort au-delà du simple "toucher" l'objectif. Il encourage à se préparer non pas pour le minimum, mais pour aller au-delà de ce qui est attendu, transformant l'incertitude en mouvement continu.

Dans les sports de combat, et particulièrement dans les disciplines de frappe, une notion fondamentale nous est enseignée : celle de penser, visualiser, imaginer que notre frappe traverse l’adversaire. S’il est facile de l’appliquer dans une logique technique, cela devient plus difficile en plein combat.

C’est une excellente analogie avec la vie (particulièrement pour moi qui ne perçois la vie que comme une lutte). Ce qui nous fait parfois défaut, ce n’est pas le désir ardent, l’envie ou même une énergie débordante pour atteindre nos objectifs, ou simplement être « heureux ». C’est plutôt le fait de croire à tort qu’une fois l’objectif touché, la mission est accomplie.

Or, cela revient à frôler, à toucher, parfois même à saisir, mais un peu comme ces pinces de jeux de foire où le lot tombe juste au moment où la pince remonte. Nous avons l’énergie suffisante pour atteindre cet objectif ou sous-objectif, mais nous sommes incapables d’enchaîner. C’est comme un triathlète qui aurait tellement donné lors des deux premières épreuves qu’il ne pourrait plus rien délivrer pour la dernière.

C’est ici que l’idée de « traverser » prend tout son sens. Lorsque nous nous préparons à quelque chose, nous ne devons pas viser la justesse, mais la capacité d’aller au-delà. Se préparer pour trois rounds et être prêt pour cinq.

Aller au-delà, ou à minima, être prêt à s’engager vers cet au-delà, plus loin que ce que nous envisagions comme une fin. Cette notion de fin entraîne souvent une immobilité dans un monde d’incertitudes. Il s’agit plutôt de traverser, comme si le mouvement était désormais plus important que l’absence de mouvement.

Traverser sa vie plutôt que simplement avancer…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #419: The Art of Traversing

In combat sports, and particularly in striking disciplines, a fundamental notion is taught to us: that of thinking, visualizing, imagining that our strike traverses the opponent. While it’s easy to apply this in a technical context, it becomes more difficult in the midst of combat.

This is an excellent analogy for life (especially for me, who only perceives life as a struggle). What sometimes hinders us is not the ardent desire, the longing, or even overflowing energy to achieve our goals, or simply to be « happy. » It’s rather the mistaken belief that once the goal is touched, the mission is accomplished.

However, this amounts to merely grazing, touching, sometimes even grasping, but much like those carnival claw games where the prize drops just as the claw retracts. We have enough energy to reach that objective or sub-objective, but we are unable to follow through. It’s like a triathlete who has given so much in the first two events that they can no longer deliver for the last one.

This is where the idea of « traversing » takes on its full meaning. When we prepare for something, we shouldn’t aim for just enough, but for the capacity to go beyond. Preparing for three rounds and being ready for five.

To go beyond, or at the very least, to be ready to commit to that beyond, further than what we anticipated as an end. This notion of an end often leads to immobility in a world of uncertainties. Instead, it’s about traversing, as if movement is now more important than non-movement.

Traverse your life rather than simply moving forward…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #418 : minimalisme de notre personne 

Ce texte explore l'idée que, malgré la promotion de l'unicité individuelle, les êtres humains sont fondamentalement communs dans leur fonctionnement. Il souligne l'insignifiance de l'individu à l'échelle cosmique et temporelle, suggérant qu'accepter cette petitesse peut mener à la paix intérieure et à la gratitude d'exister, en dépit d'une expérience de vie statistiquement rare.

Nous vivons une époque, du moins en Occident, où nous aimons vanter le fait que chacun est unique et exceptionnel.

Ce n’est tout simplement pas vrai ; nous sommes terriblement communs dans nos fonctionnements et dans la manière dont les systèmes nous « lavent le cerveau ». Même les alternatifs suivent les mêmes schémas ou lignes de pensée.

Et ce n’est pas important. Il n’y a pas lieu de s’illusionner sur notre place dans cette vie, dans ce monde. Il n’est même pas certain que les « grands » de notre monde actuel soient encore cités dans quelques décennies ou siècles.

Nous sommes une personne parmi les 80 milliards qui ont vécu. Nous sommes une personne vivant quelques décennies sur les milliards d’années de vie de notre simple système solaire. Nous ne sommes qu’un individu sur l’une des plus petites planètes de l’univers qui contient des milliards de planètes.

Notre ego, notre image de soi ou notre sensation d’importance semble dépasser ces espaces et ce temps. Pourtant, se recadrer et rendre minimes nos vies, juste avoir une conscience de nous, sans se croire « grandiose » ou « extraordinaire », peut apporter la paix.

Les faits ont cette force de nous rappeler de respirer, de vider nos monologues intérieurs ou notre perception de soi, pour juste passer à une gratitude, celle de simplement être.

Sans trop, mais sans penser n’être rien, être juste un élément transitoire et plein d’un potentiel relatif à notre espace-temps, dans un environnement. Un être qui vit juste une expérience statistiquement rare…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #418: Reflections on the Minimalism of Our Being

We live in an era, at least in the West, where we like to boast that everyone is unique and exceptional.

This is simply not true; we are terribly common in our functioning and in the way systems « brainwash » us. Even alternatives follow the same patterns or lines of thought.

And it’s not important. There’s no need to delude ourselves about our place in this life, in this world. It’s not even certain that the « greats » of our current world will still be cited in a few decades or centuries.

We are one person among the 80 billion who have lived. We are one person living a few decades out of the billions of years of life of our simple solar system. We are just an individual on one of the smallest planets in the universe, which contains billions of planets.

Our ego, self-image, or sense of importance seems to transcend these spaces and this time. Yet, refocusing and minimizing our lives, just having an awareness of ourselves, without believing ourselves to be « grandiose » or « extraordinary, » can bring peace.

Facts have this power to remind us to breathe, to empty our self-talk or our self-perception, to simply move to a state of gratitude, of simply being.

Not too much, but without thinking of being nothing, just being a transient element full of potential relative to our space-time, in an environment. A being who is just living a statistically rare experience…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #408 : Voir les Progrès

Ce texte explore la philosophie d'enseignement d'un professeur d'arts martiaux qui privilégie l'observation et la correction plutôt que la louange excessive. L'auteur met en lumière l'importance de la progression personnelle de l'élève, visible à travers la pratique (randori) et les reconnaissances formelles (grades, stripes), tout en soulignant le rôle de l'enseignant comme guide et la fierté de l'apprenant face à ses propres avancées, souvent aidé par ses pairs.

Je ne suis pas un professeur qui félicite beaucoup, à tel point qu’on pourrait se demander ce que je trouve bien. C’est une erreur dans l’enseignement, pourtant j’ai l’impression que rapidement la verbalisation des éléments positifs peut mener à des abus sémantiques qui me dérangent.

Je pars du principe qu’en partageant ses modestes connaissances, le professeur est là comme un accompagnant, un observateur qui va corriger, orienter pour arriver à une forme ou une technique. Son rôle n’est pas de satisfaire l’enseignant, mais d’offrir à l’apprenant cette sensation que des choses progressent, avancent.

Cette réalité se voit dans le randori, dans la compréhension de plus en plus fine du système. Les grades sont des reconnaissances, des félicitations pour ce qui est accompli, et même aujourd’hui les « stripes » sont un élément qui exprime une avancée, une preuve de progrès.

Nous savons que parfois nous avons l’impression d’être illégitimes, que nous ne sommes pas ce que nous aurions aimé être à tel ou tel grade, et c’est là que l’enseignant valide, par un simple acte de remise de grade.

Et puis il y a ces périodes d’observation, en fin de saison, où l’on peut regarder où en sont les apprenants. Voir ce qu’ils ont pu mettre en place pendant des mois au travers des combats. Voir qu’au travers des randoris, il y a plus de structure, de confiance, simplement du progrès.

C’est un plaisir pour les étudiants, comme si une nouvelle compétence devenait leur. En tant que prof, je sais que je ne joue pas un rôle majeur dans la démarche ; je partage de la technique, mais ce sont eux qui répètent et appliquent. Alors ces avancées leur appartiennent, ainsi qu’aux coéquipiers qui les ont aidés consciemment et inconsciemment.

Cela nous rappelle que l’on avance pour soi et sa pratique, pour rien d’autre. Une voie personnelle, même si accompagnée.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #408: Seeing Progress

I am not a professor who praises much; one might even wonder what I find good. This is a mistake in teaching, yet I have the impression that quickly verbalizing positive elements can lead to semantic abuses that bother me.

I start from the principle that by sharing their modest knowledge, the professor is there as a guide, an observer who will correct, orient to achieve a form or a technique. Their role is not to satisfy the teacher, but to offer the learner the feeling that things are progressing, moving forward.

This reality is seen in randori, in the increasingly subtle understanding of the system. Grades are recognitions, congratulations for what has been achieved, and even today, « stripes » are an element that expresses advancement, proof of progress.

We know that sometimes we feel illegitimate, that we are not what we would have liked to be at a certain rank, and that’s where the teacher validates, through a simple act of awarding a grade.

And then there are these observation periods, at the end of the season, where one can see where the learners are. To see what they have been able to implement over months through sparring. To see that through randoris, there is more structure, more confidence, simply progress.

It’s a pleasure for the students, as if a new skill became their own. As a teacher, I know I don’t play a big part in the process; I share techniques, but they are the ones who repeat and apply. So these advancements belong to them, as well as to the teammates who consciously and unconsciously helped them.

This reminds us that we progress for ourselves and our practice, for nothing else. A personal path, even if accompanied.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #417 : Accepter que nous ne pourrons jamais être Soi

Ce texte explore la quête incessante du "vrai soi" à travers les prismes religieux, spirituels et psychologiques, notamment le concept freudien du Ça et du Surmoi. Il argumente que l'idée d'un soi purement naturel est illusoire, car l'être humain est intrinsèquement un mélange de pulsions innées et d'influences culturelles. L'acceptation de cette dualité est présentée comme essentielle pour vivre en société et permettre l'expression de diverses facettes de soi.

Dans la quête intérieure, que ce soit par une religion, une spiritualité ou la psychologie, un questionnement surgit quant à ce que nous sommes vraiment. C’est d’ailleurs une récurrence dans la culture pop de voir une espèce de mutation de l’être au travers d’épreuves qui donnent une sorte d’éveil d’un soi véritable.

Beaucoup sont dans cette quête, cherchant soit à remplir une mission de vie, soit à devenir ce qu’ils pensent réellement être. Et pourtant, s’il est stimulant de se dire que nous sommes peut-être plus ou autre chose que ce que nous sommes actuellement, il est fort probable que nous ne puissions jamais être purement soi.

Reprenons un concept freudien facile à comprendre : il y a les pulsions (le Ça) et les règles imposées (le Surmoi). On pourrait se dire que si nous voulions retourner à notre « nature profonde », il faudrait se défaire de la culture, ou du moins la minimiser si cette dernière étouffe notre nature.

Pourtant, plus on s’associe à ses pulsions, plus cela peut devenir infernal dans les cadres sociaux et dans sa propre vie. Vous voyez quotidiennement ce que cela donne dans les faits divers quand nous sommes guidés par nos pulsions. Le Surmoi, lui, peut et même doit empêcher un excès du Ça, pour éviter des comportements problématiques pour soi et pour les autres.

Être un soi sans limite est potentiellement un soi premier, ou plutôt primitif, qui ne peut vivre en communauté. C’est pour cette raison que nous ne sommes ni nature ni culture, mais un mélange des deux. Et que derrière cette quête d’un soi plus naturel et authentique, nous voudrions voir le nous sans les ajustements que les systèmes familiaux et sociaux ont formés.

Mais, même si cette culture est parfois de piètre qualité, elle apporte certains codes et signaux qui offrent la possibilité à un fragment ou à une large partie de soi d’exister, alors qu’il est fort probable que si nous n’étions que nature, cela ne serait pas le cas.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #417: Accepting that we can never truly be Ourself

In the inner quest, whether through religion, spirituality, or psychology, a question arises as to what we truly are. It is, moreover, a recurring theme in pop culture to see a kind of mutation of the being through trials that lead to an awakening of a true self.

Many are on this quest, seeking either to fulfill a life mission or to become what they truly believe they are. And yet, while it is stimulating to think that we might be more or something different from what we currently are, it is highly probable that we can never be purely ourselves.

Let’s revisit an easy-to-understand Freudian concept: there are impulses (the Id) and imposed rules (the Superego). One might think that if we wanted to return to our « deep nature, » we would have to shed culture, or at least minimize it if it stifles our nature.

However, the more one aligns with their impulses, the more infernal it can become within social frameworks and in one’s own life. You see daily what happens in the news when we are guided by our impulses. The Superego, for its part, can and even must prevent an excess of the Id, to avoid problematic behaviors for oneself and for others.

To be a self without limits is potentially a primary, or rather primitive, self that cannot live in a community. This is why we are neither nature nor culture, but a blend of both. And behind this quest for a more natural and authentic self, we would like to see ourselves without the adjustments that family and social systems have formed.

But, even if this culture is sometimes of poor quality, it brings certain codes and signals that offer the possibility for a fragment or a large part of oneself to exist, whereas it is highly probable that if we were only nature, this would not be the case.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #416 : S’inspirer mais ne pas copier

Dans un monde saturé de récits de succès, l'auteur souligne l'importance de s'inspirer des modèles économiques durables et authentiques, plutôt que de simplement imiter. Il encourage à se concentrer sur le processus et le cheminement personnel, valorisant ce que le parcours apporte au quotidien, au-delà du simple résultat. Le texte met en garde contre le "copier-coller" aveugle des mentors, insistant sur la nécessité de construire sa propre histoire, sa culture et son authenticité pour devenir soi-même une source d'inspiration par sa réussite et sa singularité.

Nous sommes dans un monde où tout le monde partage ses succès, ses techniques pour la réussite, ou des vies qui semblent remarquables. Certes, beaucoup vendent un récit plutôt qu’une réalité, car le rêve et le désir font vendre. En prenant ceux qui ont réellement réussi sans un buzz imprévu et surtout en réussissant à faire prospérer depuis une ou plusieurs décennies leur modèle économique, on peut s’inspirer.

Quel que soit votre domaine d’activité, il y a des références pour vous et je ne parle pas d’influenceurs, mais d’inspirateurs. Des personnes qui donnent l’envie de mettre en place le processus plutôt que de faire rêver sur le résultat. Certes, c’est beau de voir ce que cela a permis, mais c’est certainement encore plus enrichissant de voir que le chemin apporte et nourrit son quotidien comme ses attentes.

Il y a parfois une telle envie de “modéliser” que, parfois, il y a une sorte de copier-coller de ce que le “mentor” propose. Si cela est normal au départ, il est essentiel de pouvoir construire sa propre histoire, avec l’humilité de celui qui apprend, mais l’ambition de celui qui souhaite réussir.

Certains dans les affaires ont réussi par la copie, regardez juste les fast-foods, mais petit à petit, chacun a créé sa culture, ses produits et son authenticité. Si nous pouvons avoir des exemples, il est utile de les comprendre, de comprendre les concepts, les fondamentaux, les éléments qu’il faut répéter, puis voir ce qui est lui ou elle, ce qui ne sera jamais vous et que vous ne devez imiter de peur d’atteindre un objectif en vous perdant en chemin.

Prenez plaisir à la découverte des processus, de ces personnes ou structures qui vous inspirent, et forgez-vous, en développant ce qui fait que vous serez un jour celui qui inspirera par votre succès, mais aussi votre différence ou a minima le droit d’être.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #416: To be inspired, but not to copy

We live in a world where everyone shares their successes, their techniques for achievement, or lives that seem remarkable. Certainly, many sell a narrative rather than a reality, because dreams and desires sell. By looking at those who have truly succeeded without unexpected buzz and, above all, by managing to make their economic model prosper for one or more decades, we can find inspiration.

Whatever your field of activity, there are references for you, and I’m not talking about influencers, but inspirers. People who instill the desire to implement the process rather than just dream about the result. Of course, it’s great to see what it has achieved, but it’s certainly even more enriching to see that the journey brings and nourishes one’s daily life as much as one’s expectations.

There is sometimes such a strong desire to « model » that, at times, there is a kind of copy-pasting of what the « mentor » offers. While this is normal at the beginning, it is essential to be able to build your own story, with the humility of someone who learns but the ambition of someone who wants to succeed.

Some in business have succeeded through copying, just look at fast-food chains, but little by little, each has created its own culture, its own products, and its own authenticity. While we can have examples, it is useful to understand them, to grasp the concepts, the fundamentals, the elements that need to be repeated, and then to see what is unique to them, what will never be you, and what you should not imitate for fear of reaching a goal by losing yourself along the way.

Enjoy discovering the processes, these people or structures that inspire you, and forge yourself, by developing what will one day make you the one who inspires through your success but also your difference or at least the right to be.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #415 : Le respect

Je suis un homme assez extrême dans mes comportements et je fais des efforts pour tenter de comprendre les cadres afin de les « respecter ». C’est ennuyeux, contraignant et le bénéfice personnel n’est pas énorme. Pourtant, c’est en réfléchissant sur « ce qui ne va pas » dans notre système que je m’impose encore plus de tenir les limites, les règles et les attentes des différents univers que je croise au quotidien.

Tout système est bancal. Nous pouvons ne pas être d’accord avec telle ou telle loi dans notre pays, telle ou telle règle dans une entreprise ou telle ou telle sémantique attendue des individualités. De plus, chacun a vraiment ses codes, ses attentes de ce qu’il appelle le respect de sa personne.

Si nous ne pouvons pas toujours nous adapter aux autres, sachant que c’est énergivore et que nous avons l’option de ne pas entrer en contact, ou trop, avec eux, les règles d’un pays, et pour certains d’une religion ou de croyances, se placent en macro. Certains parlent d’une justice divine supérieure à celle des hommes ; je ne suis pas fan de la justice, mais je reste soumis à celle des hommes de mon espace (en l’occurrence mon pays ou celui où je veux vivre).

Respecter, c’est se soumettre et ne pas dépasser. Or, nous voyons que nous sommes de plus en plus dans l’individualisation des situations avec la considération qu’il n’y a pas à respecter une vitesse, une place, une éthique ou un individu, en créant des récits propres à chacun, comme si pour nous, il devait y avoir une exception.

C’est comme si la contrainte du respect était trop dérangeante et que ces « exceptions » ne voulaient pas faire l’effort. Du coup, quand on s’interroge sur les problèmes de nos systèmes, c’est que souvent la notion « d’effort collectif » a du sens, celui d’être respectueux et d’attendre que tous les rouages individuels et collectifs le restent, donc que les choses devraient fonctionner au moins pire…

À nous de remettre de la valeur au respect, et pas simplement pour des absurdités comme une salutation ritualisée par exemple…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #415 : Reflections on Respect

I am a man quite extreme in my behaviors, and I make efforts to try and understand frameworks in order to « respect » them. It’s annoying, restrictive, and the personal benefit isn’t huge. Yet, it’s by reflecting on « what’s wrong » with our system that I push myself even more to adhere to the limits, rules, and expectations of the different environments I encounter daily.

Every system is flawed. We may disagree with this or that law in our country, this or that rule in a company, or this or that expected semantic from individuals. Moreover, everyone truly has their own codes, their own expectations of what they call respect for themselves.

While we cannot always adapt to others, knowing that it’s energy-consuming and that we have the option not to interact, or interact too much, with them, the rules of a country, and for some, of a religion or beliefs, operate on a macro level. Some speak of a divine justice superior to that of men; I am not a fan of justice, but I remain subject to that of men in my space (in this case, my country or the one where I wish to live).

To respect is to submit and not to overstep. However, we see that we are increasingly in the individualization of situations, with the belief that there is no need to respect a speed, a place, an ethics, or an individual, by creating narratives specific to each, as if for us, there should be an exception.

It’s as if the constraint of respect were too bothersome, and these « exceptions » didn’t want to make the effort. Consequently, when we question the problems of our systems, it’s often because the notion of « collective effort » makes sense – that of being respectful and expecting all individual and collective cogs to remain so, meaning things should function at least acceptably…

It’s up to us to restore value to respect, and not just for absurdities like a ritualized greeting, for example…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank