Réflexions de Pank / Instantané #486 : La croyance en l’attraction et ses limites

Hier, pendant une session, mon interlocuteur me faisait remarquer qu’il est difficile d’attirer ce que l’on veut dans la vie malgré des années de travail sur soi, sur le lâcher-prise, et sur les notions de loi de l’attraction. Comme je ne suis pas un croyant de ces processus, mais que je suis ouvert et connaisseur du sujet, je lui ai proposé de voir s’il ne pouvait pas prendre en compte d’autres leviers pour atteindre ses objectifs.

En effet, je lui faisais remarquer que nous tenons ce discours sur la loi de l’attraction qui reste un concept repris de cultures passées, mais mis à jour dans une vision très centrée sur la pensée occidentale, une vision souvent plus capitaliste que spirituelle, ou a minima immatérielle.

De plus, si nous sortions de notre ethnocentrisme, nous pourrions nous rendre compte que les pays actuellement en conflit, ou qui se retrouvent dans des détresses diverses, doivent être remplis de personnes pleines d’espoir, de mantras, de prières ou d’autosuggestion pour ne serait-ce que sortir de quelques difficultés.

Sans parler des envies que beaucoup d’adeptes de la loi d’attraction partagent, avec des excès dans tous les sens, ces populations demandent souvent seulement les bases de la pyramide de Maslow. Et pourtant, nous le savons, la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5,5 dollars par jour, c’est-à-dire moins de 170 dollars par mois…

Du coup, l’attraction telle que mon consultant l’attendait, comme une formule magique nécessitant quelques efforts, a pris une toute autre dimension, incluant la prise en compte de sa systémie et de sa culture.

Si nous sommes capables d’être plus ouverts et sensibles aux opportunités quand nous sommes dans des croyances d’attraction, nous pouvons avoir des retours parfois importants parce que nous étions proactifs, mais également parce que nous avons la chance d’avoir un système qui peut nous laisser l’éventualité d’un possible ; ce qui, malheureusement pour d’autres, ne sera jamais le cas.

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 Pank’s Reflections / Snapshot #486: The Belief in Attraction and its Limits

Yesterday during a session, my interlocutor remarked how difficult it is to attract what you want in life despite years of self-work, practicing letting go, and studying the concepts of the Law of Attraction. As I am not a believer in these processes, but remain open to and knowledgeable about the subject, I proposed that he consider other levers to achieve his goals.

Indeed, I pointed out that we hold this discourse on the Law of Attraction which remains a concept adapted from past cultures, but updated within a vision highly centered on Western thought, a vision often more capitalist than spiritual, or at the very least, immaterial.

Furthermore, if we stepped out of our ethnocentrism, we might realize that countries currently in conflict, or finding themselves in various distresses, must be full of people filled with hope, mantras, prayers, or autosuggestion just to escape a few difficulties.

Without mentioning the desires that many adherents of the Law of Attraction share, with excesses in every direction, these populations often ask only for the basics of Maslow’s pyramid. And yet, as we know, half the world’s population lives on less than 5.5 dollars a day, which is less than 170 dollars a month…

Consequently, attraction as my consultant expected it—like a formula requiring a few efforts—took on a completely different dimension, including taking into account his systemic environment and culture.

If we are capable of being more open and sensitive to opportunities when we hold beliefs of attraction, we can sometimes have significant returns because we were proactive, but also because we are lucky enough to have a system that allows for the possibility of potential outcomes; which, unfortunately for others, will never be the case.

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Réflexions de Pank / Instantané #437 : 20% de la population pourrait utiliser l’empathie pour manipuler

Quand on voit que pour répondre à des questions de civisme, le gouvernement et notre système éducatif mettent en place des cours d’empathie, cela peut nous poser quelques questions. Si nous pouvons enseigner l’empathie, c’est que probablement celle qui se développera sera de l’empathie cognitive. Mais alors, si on donne un outil qui peut être à double tranchant, comment la “société” va-t-elle réagir à cela ?

Nous ne savons pas aujourd’hui définir correctement le fait que des personnes pouvant sembler particulièrement charismatiques et empathiques, peuvent l’être pour leur propre intérêt et surtout, au détriment parfois volontaire des autres. Si un enfant n’a pas développé la conscience de l’empathie dans ses stades de développement, n’y a-t-il pas un problème sur cette facette que nous pourrions estimer “commune et naturelle” ? Certes, tout le monde n’est pas cliniquement atteint de psychopathologie, mais de voir des traits “sombres” devenir de plus en plus fréquents n’est-il pas aussi une réponse de notre psyché à un système ?

Si on reprend Heym et son expérience sur les « empathiques sombres » (Dark Empaths), qui pourraient toucher 20% de notre population, nous devons aborder la notion d’empathie autrement. Nous devons comprendre que cela peut devenir un outil qui, pour répondre à des critères imposés par la société actuelle, sera utilisé pour créer plus de dégâts que de prévention positive.

Il est excellent de vouloir enseigner des choses, mais il faut alors donner les clés pour une compréhension globale et pas simplement affirmer : “tu as de l’empathie, tu es gentil”. C’est comme enseigner le maniement du couteau : si on ne prévient pas que sortir son arme en dehors du cadre d’entraînement pour menacer ou pour jouer, risque de poser problème, des accidents surviendront. Avec une arme, la réflexion est presque évidente, mais avec l’empathie, sans prendre en compte la présence de la « triade noire » (Dark Triad) et des « empathiques sombres », ne créons-nous pas petit à petit des “militaires de l’émotion” avec des munitions d’empathie sélective ?

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Traduction en anglais / English Translation

Title: Pank’s Reflections / Snapshot #437: 20% of the population could use empathy to manipulate

When we see that in response to issues of civility, the government and our educational system are implementing empathy classes, it can raise a few questions. If we can teach empathy, it will likely be cognitive empathy that develops. But then, if we provide a tool that can be a double-edged sword, how will « society » react to it?

Today, we do not know how to properly define the fact that people who may seem particularly charismatic and empathetic can be so for their own benefit and, most importantly, sometimes deliberately at the expense of others. If a child has not developed an awareness of empathy during their developmental stages, isn’t there a problem with this facet that we might consider « common and natural »? Of course, not everyone is clinically psychopathic, but isn’t the increasing frequency of « dark » traits also a response of our psyche to a system?

If we refer to Heym and their research on « Dark Empaths, » which could affect 20% of our population, we must approach the notion of empathy differently. We must understand that it can become a tool that, in order to meet criteria imposed by current society, will be used to create more damage than positive prevention.

It is excellent to want to teach things, but we must then provide the keys to a global understanding and not simply state: « you have empathy, you are a good person. » It’s like teaching how to use a knife: if we do not warn that drawing a weapon outside of a training context, to threaten or to play, is likely to cause problems, accidents will happen. With a weapon, the thought is almost obvious, but with empathy, without considering the presence of the « Dark Triad » and « Dark Empaths, » are we not gradually creating « soldiers of emotion » with ammunition of selective empathy?

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Réflexions de Pank / Instantané #436 : Redémarrer

C’est la rentrée et, pour de nombreuses personnes, notamment avec la routine scolaire, c’est une reprise des habitudes. Il n’est pas toujours simple de se dire que le rythme qui a pu être différent, parfois grâce aux vacances ou simplement parce que le quotidien de l’école, des devoirs et des activités n’était pas présent.

Redémarrer, c’est aussi se remettre sous pression, avec le stress, comme si notre corps et notre esprit avaient un peu oublié et qu’ils étaient redevenus un peu plus sensibles. C’est là que notre caractère et notre culture jouent énormément : certaines personnes vont se sentir rapidement débordées, et peut-être encore plus pour celles qui commencent de nouvelles activités ou s’il y a des éléments changeants pour la première fois : un enfant, un nouveau boulot, un nouveau lieu, de nouvelles activités.

Et puis il y a ceux qui, par nature, vont se préparer et y plonger. Ce qui est utile de savoir, c’est que nous sommes tous dans des processus d’habituation et que nous avons tous la capacité d’absorber. S’il est vrai que nous entendons beaucoup plus parler de santé mentale parfois plus fragilisée, nous ne devons pas oublier que nous sommes quand même solides.

Sans être excessif et dire que nous sommes capables de tout gérer, sachant que les ères modernes créent toujours de nouveaux stresseurs, nous mettons parfois plus de temps à trouver une résilience. Mais quand on voit ce que vivent malheureusement de nombreuses populations dans le monde et pourtant leur capacité à trouver des solutions, nous sommes en Occident dans des niveaux nettement plus gérables.

Redémarrer offre aussi la possibilité de mettre en place de nouvelles stratégies et de nouveaux comportements, que nous allons pouvoir améliorer ou adapter au fur et à mesure de notre saison. Plein d’énergie à vous toutes et tous, préparez-vous à créer de belles choses et à avancer au mieux.

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English Translation

Pank’s Reflections / Snapshot #436: Restarting

It’s back-to-school time, and for many people, especially with the school routine, it’s a return to old patterns. It’s not always easy to accept that the rhythm has changed, sometimes thanks to vacation or simply because the daily grind of school, homework, and activities wasn’t there.

Restarting also means putting ourselves back under pressure and stress, as if our body and mind had forgotten a bit and become a little more sensitive. This is where our character and culture play a huge role: some people will quickly feel overwhelmed, perhaps even more so for those starting new activities or if there are new changing elements for the first time: a child, a new job, a new place, new activities.

And then there are those who, by nature, will prepare and dive right in. What’s useful to know is that we are all in a process of habituation and that we all have the capacity to absorb. While it’s true that we hear a lot more about mental health sometimes being more fragile, we must not forget that we are still resilient.

Without being excessive and saying that we are capable of managing everything, knowing that the modern era always creates new stressors, we sometimes take more time to find resilience. But when we see what many populations in the world are unfortunately experiencing and yet their ability to find solutions, we in the West are at much more manageable levels.

Restarting also offers the possibility of implementing new strategies and behaviors that we will be able to improve or adapt as our season progresses. Full of energy to all of you, get ready to create beautiful things and move forward in the best way possible.

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Réflexions de Pank / Instantané #433 : L’Intention

Nous pouvons facilement répéter des idées aussi simples que celles de parler d’intention. Dans notre quotidien, nous pouvons initier de nombreuses décisions qui entraînent des actions en partant de poser une intention. D’ailleurs, dans les méthodes plus ésotériques, certains vendent l’idée que juste l’intention peut tout. Un peu comme la notion de confiance dont nous parlions il y a quelques jours, ce n’est pas parce que je me répète que j’ai confiance que je l’ai. Ce n’est pas parce que j’ai l’intention d’atteindre un objectif que je vais y parvenir, mais surtout, m’y tenir.

Nous devons associer à la notion d’intention, la notion d’engagement. Sans engagement, nous sommes tous capables de rêver au monde, nos intentions et nos objectifs sans jamais aller au-delà de l’initiation. Notre intention doit devenir notre référence intérieure, sur laquelle nous posons nos efforts pour atteindre ce que nous avons décidé.

Une fois que l’on habite notre intention, nous ne sommes plus les mêmes qu’avant. Parce que nous devons nous contraindre à ce que nous avons initié, sans avoir besoin de tout savoir au début de ce chemin.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

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Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #433: The Intention

We can easily repeat ideas as simple as those of talking about intention. In our daily lives, we can initiate many decisions that lead to actions by setting an intention. Moreover, in more esoteric methods, some sell the idea that just the intention can do everything. A bit like the notion of confidence we talked about a few days ago, it’s not because I repeat to myself that I have confidence that I actually have it. It’s not because I have the intention of reaching a goal that I will achieve it, but above all, that I will stick to it.

We must associate the notion of intention with the notion of commitment. Without commitment, we are all capable of dreaming about the world, our intentions, and our goals without ever going beyond initiation. Our intention must become our inner reference, on which we place our efforts to achieve what we have decided.

Once we inhabit our intention, we are no longer the same as before. Because we have to constrain ourselves to what we have initiated, without needing to know everything at the beginning of this path.

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Pank

Réflexions de Pank / Instantané #431 : Faisons-nous un peu de mal

Nous allons faire face à un problème avec les IA : que développerons-nous si nous ne musclons pas notre cerveau ? Que se passera-t-il si nous sommes dans une démarche où l’effort de recherche, de lecture ou de synthèse commence à être limité ?

On pourrait se dire que c’est un plus, car nous aurons du temps pour d’autres choses, sauf que cette « autre chose » est la consommation passive, voire la surconsommation économique, qui fonctionne sur des éléments pulsionnels plutôt que sur une mise en perspective des choses et la mise en place d’une décision « réfléchie ».

Nous avons la chance de vivre à notre époque et, paradoxalement, cette période où l’intelligence est disponible, où la possibilité d’aller plus loin dans nos questionnements, dans nos remises en question et dans l’apprentissage de nouveaux concepts devient un simple instant.

Sans intention, sans implication, sans effort ni friction, rien de ce que nous obtenons ne se maintiendra dans notre cerveau ou dans notre corps. Nous sommes dans l’obligation de nous « faire du mal » pour nous souvenir, pour associer des idées, pour développer des compétences, qu’elles soient cognitives ou physiques.

L’IA, perçue comme la réponse à tout, risque de nous faire devenir des moutons d’une réflexion prémâchée qui deviendra une normalité de fonctionner. On peut déjà remarquer les schémas de nombreuses de ces intelligences qui nous font voir que leur fonctionnement n’est pas personnalisé par rapport à ce que chacun d’entre nous est.

Moins nous utiliserons l’intelligence humaine, plus nous allons devenir ce que la nourriture excessive et le manque de mouvement ont déjà fait à nos corps… des êtres qui ont des difficultés à faire ce pour quoi nous avons été conçus : nous adapter et avancer.

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Pank’s Reflections / Snapshot #431: Let’s Do Ourselves a Little Harm

We are going to face a problem with AIs: what will we develop if we don’t strengthen our brains? What will happen if we are in a process where the effort of research, reading, or synthesis begins to be limited?

One might think that this is a plus because we will have time for other things, except that this « other thing » is passive consumption, or even economic overconsumption, which works on impulsive elements rather than on putting things into perspective and making a « thoughtful » decision.

We are lucky to live in our era, and paradoxically, this period where intelligence is available, where the possibility of going further in our questions, in our self-examination, and in learning new concepts becomes a simple instant.

Without intention, without involvement, without effort or friction, nothing we obtain will be retained in our brain or in our body. We are obliged to « do ourselves harm » to remember, to associate ideas, and to develop skills, whether cognitive or physical.

AI, perceived as the answer to everything, risks turning us into sheep of pre-chewed thinking that will become a normal way of functioning. We can already notice the patterns of many of these intelligences that show us that their functioning is not personalized to who each of us is.

The less we use human intelligence, the more we will become what excessive food and lack of movement have already done to our bodies… beings who have difficulty doing what we were designed for: adapting and moving forward.

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Réflexions de Pank / Instantané #429 :Réflexions sur la transe et la conscience

Ce texte explore l'idée que l'hypnose n'est pas une perte de contrôle, mais plutôt une forme de communication ou de dialogue entre le conscient et le subconscient. L'auteur remet en question la croyance selon laquelle le subconscient est infaillible, soulignant que nos mémoires sont constamment modifiées. Il soutient que la transe, loin d'être un état de passivité totale, est un outil qui permet d'éveiller la conscience et de rompre avec les schémas de pensée habituels, offrant ainsi une plus grande liberté psychique.

Il peut y avoir une attente associée à la croyance que notre subconscient sait tout. Cependant, nous savons que même nos mémoires à long terme se modifient à chaque fois que nous y pensons. Cette facette non consciente de nous ne nous empêche pas de faire ces mises à jour, qui sont souvent assez différentes de ce qui a été vécu.

Certaines écoles ou plutôt certaines formes de transe peuvent entraîner beaucoup de passivité. Les états comme Esdaile ou Sichort sont peut-être le paroxysme de la prise de « contrôle » du corps et de l’inconscient.

J’aime partager l’idée que la transe est une communication, un dialogue pour être plus précis, entre le conscient et le subconscient. Ce n’est pas un monologue, voire une injonction. Certes, dans certains cas, cela est possible et utile, mais dans l’hypnothérapie, cette forme de psychothérapie, le subconscient ne doit pas devenir une fuite possible ou un manque d’engagement psychique des consultants.

La transe éveille des souvenirs (certes moins purs que nous aimerions), des prises de conscience, des possibilités, des moyens et des ressources. Le conscient est aussi pris dans ses schémas, ses habitudes de réflexion. Nous le savons, nous pensons sans cesse aux mêmes sujets chaque jour.

Et pourtant, dans la transe, il y a une capacité à voir et à ressentir les choses autrement, une possibilité de sortir de ce qui est conditionné pour ouvrir une liberté consciente. L’hypnose est un outil qui, si on l’oriente de cette façon, peut nous permettre de redevenir conscient et que cette conscience, parfois ajustée, communique avec le subconscient qui, au quotidien, est certainement ce qui prend le plus de place sans même que nous nous en rendions compte consciemment.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

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Reflections from Pank / Snapshot #428: Reflections on Trance and Consciousness

There can be an expectation associated with the belief that our subconscious knows everything. However, we know that even our long-term memories are still modified every time we think about them. This unconscious facet of ourselves does not prevent us from making these updates, which are often quite different from what was experienced.

Certain schools, or rather certain forms of trance, can lead to a lot of passivity. States like Esdaile or Sichort may be the peak of taking « control » of the body and the unconscious.

I like to share the idea that trance is a communication, a dialogue to be more precise, between the conscious and the subconscious. It is not a monologue, or even an injunction. Certainly, in some cases, this is possible and useful, but in hypnotherapy, this form of psychotherapy, the subconscious should not become a possible escape or a lack of psychic engagement from the clients.

Trance awakens memories (admittedly less pure than we would like), awareness, possibilities, means, and resources. The conscious mind is also caught in its patterns, its habits of thinking. We know this, we constantly think about the same subjects every day.

And yet, in trance, there is a capacity to see and feel things differently, a possibility to break free from what is conditioned to open up conscious freedom. Hypnosis is a tool that, if oriented this way, can allow us to become conscious again, and for this consciousness, sometimes adjusted, to communicate with the subconscious which, in daily life, is certainly what takes up the most space without us even consciously realizing it.

Take what is right and good for you.

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Réflexions de Pank / Instantané #428 : Le pouvoir du « teasing »

L'auteur analyse le phénomène du "teasing" dans la politique et les médias, soulignant comment il cultive la passivité et l'anticipation. Il compare cette stratégie à celle de l'industrie du divertissement et explore ses conséquences psychologiques et sociales, comme la création d'attentes irréalistes et le désir obsessionnel. Le texte met en garde contre les dangers de cette pratique, qui peut briser les espoirs et les efforts constructifs, en particulier dans les relations internationales.

Nous le voyons quotidiennement en politique et dans les médias sociaux : l’attente d’une annonce ou d’un mouvement, la projection de ce qu’un récit ne cesse de répéter, nous apprend à devenir des personnes de plus en plus passives. Nous attendons, en nous créant nous-mêmes des histoires et des hypothèses sur des faits.

On le voit avec une rencontre complètement bancale entre Trump et Poutine. Les citoyens du monde, et plus encore les Ukrainiens ou les Russes, imaginent d’autant plus que le président américain, exactement comme son industrie du divertissement, envoie des « teasers » à la terre entière.

C’est l’idée d’un récit que tu répètes tellement qu’il peut devenir un possible dans les actes. Et si ce n’est pas le cas, on peut toujours crier au scandale, parce que l’attente que les gens avaient n’était pas assez dans la réalité. N’avez-vous juste fait des annonces pour motiver sans ne rien promettre ?

Dans la vie, cette stratégie de suggérer peut concerner quelque chose que personne n’aura, ou qu’une infime partie des intéressés. Et parce que chacun souhaite obtenir ce qu’il n’aura pas, ou peut-être pas dans la forme attendue, une demande, un désir, une envie s’éveille, quitte à devenir une obsession, où certains sont capables de tout pour l’obtenir.

Il y a autant sur les produits de luxe que sur les personnes qui semblent tellement inaccessibles, un regard totalement absorbé par une transe de « futurisation », et les « storytelling » internes peuvent mener aux crimes.

Alors, quand on donne des espoirs comme le président américain aime à le faire, il est important de diminuer le « teasing » qui pourrait briser des morales et des énergies constructives qui se battent pour apaiser les tensions. La vie est un commerce avec des « teasers » des produits à venir, mais tout le monde n’est pas prêt à accepter ce modèle plein d’illusions et de déceptions.

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Reflections from Pank / Snapshot #427: The Power of « Teasing »

We see it daily in politics and social media: the anticipation of an announcement or a movement, the projection of a story that is constantly repeated, teaches us to become increasingly passive individuals. We wait, creating our own stories and hypotheses about the facts.

We see this with a completely unbalanced meeting between Trump and Putin. Citizens of the world, and even more so Ukrainians or Russians, imagine that the American president, just like his en: tertainment industry, sends « teasers » to the whole world.

It’s the idea of a narrative that you repeat so much that it can become a possibility in actions. And if that’s not the case, you can always cry scandal because the public’s expectations weren’t grounded enough in reality. Did you just make announcements to motivate without promising anything?

In life, this strategy of suggesting can concern something that no one will get, or that only a tiny fraction of those interested will. And because everyone wants to obtain what they won’t have, or perhaps not in the form expected, a demand, a desire, a longing awakens, even to the point of becoming an obsession, where some are capable of anything to get it.

With luxury products as with seemingly inaccessible people, there is a gaze totally absorbed by a trance of « futurization, » and internal « storytelling » can lead to crimes.

So, when giving hope as the US president likes to do, it’s important to reduce the « teasing » that could break morals and constructive energies that fight to ease tensions. Life is a business with « teasers » of upcoming products, but not everyone is ready to accept this model full of illusions and disappointments.

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Réflexions de Pank / Instantané #427 : Ozempic – Wegovy hypnotique ?

Pank explore l'idée d'un nouvel outil hypnotique inspiré par l'Ozempic et le Wegovy. Après avoir évoqué le succès de l'anneau gastrique virtuel pour la gestion du poids, il propose de créer un MP3 qui reproduirait par la suggestion les effets du médicament sur la satiété et les hormones, offrant ainsi une alternative ou un complément aux thérapies existantes pour les personnes cherchant un rééquilibrage physique.

Je partageais ce matin sur le groupe Hypnose Psychocorporelle une idée qui m’est venue : reconstruire une façon d’aborder la gestion corporelle par l’hypnose. Nous avons, et je vous l’ai déjà partagé, l’anneau gastrique virtuel qui fonctionne pour un certain nombre de clients/consultants ayant besoin de retrouver un rapport apaisé avec l’alimentation et leur poids.

Comme toute technique, l’anneau ne s’adresse pas à tout le monde, qu’il s’agisse du praticien ou du partenaire de session, et les résultats varient pour chacun. Ce n’est pas une technique ultime, juste une porte possible vers un mieux-être personnel pour certains.

En partant du même principe, nous pouvons considérer les produits à la mode que sont l’Ozempic et le Wegovy comme un bon levier pour aider une population qui souhaite se rééquilibrer physiquement. Le gros avantage actuel, c’est que depuis deux ans, il y a des articles et des images dithyrambiques sur ce médicament qui n’avait pas pour objectif la perte de poids.

Nous savons que les éléments contextuels sont puissants, voire essentiels, dans le cas de nombreuses personnes qui viennent nous voir. En plus d’une détermination et d’une motivation importantes, les techniques que nous connaissons pour exploiter les transes de façon optimale peuvent, tout comme l’anneau virtuel, offrir des effets positifs.

Je vais faire un premier MP3 court sur le sujet et j’en travaillerai un autre dans un format différent ultérieurement. L’idée est de s’appuyer sur les forces du produit, notamment sur la satiété, et de jouer avec une suggestion qui, comme le produit physique, impacte les hormones. Je pense que l’idée sera de pouvoir écouter l’audio comme une prise de ce qui aurait été pris physiquement.

Il pourrait y avoir une opportunité pour créer un nouvel outil pour nos consultants et partenaires. On verra ce que ça donne.

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Reflections from Pank / Snapshot #427: Hypnotic Ozempic – Wegovy?

This morning, I shared an idea on the « Hypnose Psychocorporelle » group about rebuilding a way to approach body management through hypnosis. We have, as I’ve mentioned before, the virtual gastric band, which works for a number of clients/consultants who need to regain a peaceful relationship with food and their weight.

Like any technique, the band doesn’t speak to everyone, whether it’s the practitioner or the session partner, and the results vary for each individual. It’s not the ultimate technique, just a possible door towards personal well-being for some.

Based on the same principle, we can look at the trendy products Ozempic and Wegovy as a good lever to help a population that wants to rebalance itself physically. The big current advantage is that for two years, there have been glowing articles and images about this medication, which was not originally intended for weight loss.

We know that contextual elements are powerful, even essential, for many people who come to see us. In addition to strong determination and motivation, the techniques we know for optimally exploiting trances can, just like the virtual band, offer positive effects.

I’m going to make a short first MP3 on the subject and will work on another one in a different format later. The idea is to leverage the product’s strengths, particularly satiety, and play with a suggestion that, like the physical product, impacts hormones. I think the idea will be to be able to listen to the audio as a dose of what would have been taken physically.

There could be an opportunity to create a new tool for our consultants and partners. We’ll see how it goes.

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Réflexions de Pank / Instantané #425 : Le pouvoir des récits

Si nos civilisations se sont développées partout dans le monde, c’est notamment grâce à la diffusion de messages à travers des histoires et des récits. Ce qui était à l’origine un partage verbal a pu être consigné dans des livres et conservé de génération en génération.

Nous sommes tous des conteurs d’histoires, chacun à notre manière. Certains sont meilleurs que d’autres, mais universellement, nous le sommes.

Aujourd’hui, les récits sont stratégiquement mis en avant pour se valoriser soi-même et surtout pour le commerce et l’influence, afin de motiver les auditeurs à venir écouter des contenus ou à acheter des produits.

Ceux qui n’osent pas raconter ces histoires, souvent partiellement vraies et adaptées aux auditoires, se retrouvent avec un temps de retard.

De plus en plus, les récits destinés à stimuler et à tenir en haleine doivent être extraordinaires et parfois provocateurs. Il devient de plus en plus complexe de maintenir l’attention sur son récit, dans une société numérique où tout a déjà été vu, su ou, pour certains, vécu virtuellement.

Cela entraîne une exagération, déjà inhérente à la nature du récit, mais à des niveaux stratosphériques. Ce qui aurait pu être considéré comme pathologique, une forme de mythomanie, voire absurde et ‘honteux’, ne devient qu’un moyen de maintenir l’attention et de générer de futures publications courtes (shorts ou snaps) qui feront partie de la stratégie du récit.

Développer sa capacité à raconter pour capturer l’attention et l’ouvrir peut changer des vies. Cependant, passer son temps à mentir pour son succès risque d’écrire une histoire que le conteur ne voudrait pas vivre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Thoughts / Snapshot #425 : The Power of Narratives

If our civilizations have developed all over the world, it is notably through the dissemination of messages in stories and narratives. What was once verbal sharing was preserved in books and passed down from generation to generation.

We are all storytellers, each in our own way. Some are better than others, but we are universally so.

Today, narratives are strategically put forward to promote oneself and, above all, for business and influence, motivating listeners to consume content or buy products.

Those who don’t dare to tell these stories—often partially true and adapted to the audience—will find themselves falling behind.

Furthermore, narratives designed to stimulate and captivate must be extraordinary and sometimes provocative. It is becoming increasingly complex to maintain attention on one’s story in a digital society where everything has already been seen, known, or, for some, virtually experienced.

This leads to exaggeration, already inherent to the nature of storytelling, but on a stratospheric level. What might have been considered pathological, a form of mythomania, or even absurd and ‘shameful,’ becomes merely a means of maintaining attention and generating future short publications (shorts or snaps) that will be part of the narrative strategy.

Developing the ability to tell stories to capture and open up attention can change lives. However, spending one’s time lying for success risks writing a story that the storyteller would not want to live.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #414 : Les blessures graves des combats

L'auteur, Pank, examine la violence des sports de combat professionnels, souvent ignorée par le public, qui réclame toujours plus d'action. Il met en lumière les risques réels, comme les blessures graves, les chocs cérébraux et les conséquences à long terme pour la santé des athlètes, parfois amplifiés par le dopage. Il aborde également la psychologie du combattant, qui entre dans un état de déni pour faire face aux dangers, et le rôle crucial des coachs pour sensibiliser leurs athlètes aux risques.

Les combats professionnels en plein contact peuvent être un spectacle passionnant à regarder, car nous savons que les athlètes sont prêts, capables de se donner corps et âme. Il est parfois étonnant de constater à quel point de nombreux spectateurs n’ont aucune conscience de la violence.

Ils veulent toujours plus d’action, ce qui entraîne des blessures et des coupures. Ils ne cessent de crier quand il n’y a pas assez d’action et exultent lorsqu’un corps inconscient s’effondre au sol. Les athlètes risquent réellement leur vie dans l’arène, et il peut y avoir non seulement la mort, mais aussi toutes ces maladies et problèmes qui pourront poursuivre ces combattants, qui n’ont parfois qu’une vingtaine d’années.

Il y a de plus en plus de pratiquants de haut niveau, et de plus en plus de techniques de dopage qui font que certains encaissent mieux et donnent des coups qui ne sont pas « humains ». On pourrait se dire que tout le monde se dope, donc que cela s’équilibre, mais il y a peu de choses qui ont permis jusqu’à présent d’éviter les chocs et les hématomes au cerveau.

Prendre conscience que ces deux boxeurs s’affrontent avec la possibilité de ne pas pouvoir vivre correctement juste après ou pour les années à venir peut en refroidir beaucoup. Et pourtant, quand nous sommes nous-mêmes sur ces rings ou dans ces cages, nous n’y pensons pas. Nous entrons dans une forme de déni qui nous permet de nous focaliser sur l’instant présent et de vivre un moment intense.

Mettre des mois à récupérer ses mouvements à cause de la casse ou des arrachements est une option que nous ne souhaitons pas envisager. Cela nous pousse à nous faire suffisamment confiance pour monter une fois de plus et affronter encore un adversaire.

En tant que coachs, nous devons aussi rappeler cette réalité à nos combattants de plein contact : même s’ils sont ludiques, les sports de combat restent des sports à risque.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

 Martial Reflections of a Hypnofighter #414: The Serious Injuries of Fighting

Full-contact professional fighting can be an exciting spectacle to watch because we know the athletes are prepared and capable of giving their all, both physically and psychologically. It is sometimes astonishing to see how many spectators are completely unaware of the violence.

They always want more action, which leads to injuries and cuts. They never stop shouting when there isn’t enough action and exult when an unconscious body falls to the ground. Athletes genuinely risk their lives in the arena, and there can be not only death but also all the diseases and problems that can haunt these fighters, who are sometimes only in their twenties.

There are more and more high-level practitioners, and also more and more doping techniques that allow some to withstand blows better and deliver « inhuman » punches. We might think that everyone dopes, so it balances out, but there is little that has so far been able to prevent shocks and hematomas to the brain.

Realizing that these two boxers are fighting with the possibility of not being able to live a normal life immediately afterward or for years to come can put a lot of people off. And yet, when we are on those rings or in those cages ourselves, we don’t think about it. We enter a form of denial that allows us to focus on the moment and live an intense experience.

Taking months to recover movement due to broken bones or tears is an option we do not want to consider. This leads us to trust ourselves enough to step up once more and face an opponent again.

As coaches, we must also remind our full-contact fighters of this reality: even though they are fun, combat sports remain high-risk sports.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank