Réflexions martiales d’un Hypnofighter #483 : Qui lead un sparring ?

Nous sommes tous des combattants et nous savons que les randoris, les sparrings, doivent être intenses mais ne doivent pas devenir dangereux, ni dans l’instant ni pour les années à venir. Montrer que nous sommes des combattants durs à l’entraînement n’a aucun intérêt. Les deux seuls endroits où nous avons une raison d’accepter une blessure ou plus, ce sont les compétitions (possiblement payées) et la rue.

Le reste n’a que peu d’importance. Pour ma part, je n’ai aucun respect pour les champions de salle. Ils ont même tendance à particulièrement m’agacer, avec leur façon de faire comme si gagner et dominer les autres était le plus important au dojo/salle. Mais quand il y a un gars dans un contexte où tout le monde sait pourquoi il est sur l’aire de combat, on voit le bourreau passer en mode victime.

Les seules victoires martiales qui valent sont votre survie et la protection des autres, ou les titres que vous avez obtenus. Toutes les victoires pendant les entraînements n’ont aucune valeur.

J’ai gardé du karaté une notion que je tente d’inculquer à mes élèves : celle du rythme du randori. C’est le moins gradé ou le moins “fort” qui donne le rythme. Cela part du postulat que le plus expérimenté peut donc s’adapter et donner de quoi produire du jeu afin d’avancer dans sa progression.

Par contre, si le “leader” ne maîtrise pas ses frappes ou explose sans cesse pour arracher son opposant, l’ancien peut le recadrer. C’est pour moi une autorisation qui peut entraîner un KO (si possible au corps ou aux jambes) ou mettre une grosse pression vers une soumission.

J’en ai déjà parlé, apprendre à faire des sparrings, c’est complexe. Ça nous demande du temps pour que chacun puisse être intense sans blessure, mais il ne faut pas laisser croire que l’envie de faire une opposition constructive est une faiblesse, sinon il est important de le rappeler avec une certaine force.

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 Martial Reflections of an Hypnofighter #483: Who Leads a Sparring Session?

We are all fighters, and we know that randoris (sparring sessions) must be intense but must not become dangerous, neither in the moment nor for the years to come. Showing that we are tough fighters during training is pointless. The only two places where we have a reason to accept an injury or worse are competitions (possibly paid) and the street.

The rest matters little. Personally, I have no respect for « gym champions. » They even tend to particularly annoy me, acting as if winning and dominating others were the most important things in the dojo/gym. But when there is a guy in a context where everyone knows why he is on the fighting area, we see the executioner switch to victim mode.

The only martial victories that count are your survival and the protection of others, or the titles you have won. Any victory during training has no value.

I kept a notion from karate that I try to inculcate in my students: that of the rhythm of the randori. It is the lower-ranked or the « less strong » who sets the pace. This starts from the premise that the more experienced one can therefore adapt and provide enough to produce gameplay in order to advance in their progression.

However, if the « leader » does not control their strikes or constantly explodes trying to tear their opponent apart, the senior can « check » them. For me, this is an authorization that can lead to a KO (if possible to the body or legs) or applying heavy pressure towards a submission.

I have already spoken about this; learning how to spar is complex. It takes time for everyone to be intense without injury, but we must not let anyone believe that the desire for constructive opposition is a weakness; otherwise, it is important to remind them with a certain force.

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Pank Hypnosophie #1214 : Comprendre les cadres et les attentes/intentions de ses composantes.

Nous sommes parfois trop passionnés et nous pouvons oublier que nous nous retrouvons dans des cadres avec des fonctionnements spécifiques et des personnes qui elles aussi ont des attentes dans ces différents milieux.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
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Réflexions de Pank / Instantané #487 : Faire avec ce que l’on est

Il n’est pas simple de savoir si nous sommes « nous-mêmes », avec un caractère qui nous appartient en propre, ou si nous sommes le fruit unique de notre culture et de notre éducation. Savoir si nous développons des réponses et des stratégies dès la vie intra-utérine, propres à une conscience en devenir, reste complexe. Même si de plus en plus de chemin est fait sur le sujet, dans la pratique, nous devons faire avec le matériau que nous sommes.

Le problème est de prendre en compte ce que l’on est vraiment. Il est assez rare de faire, comme pour une maison, un état des lieux de ce que nous sommes sur tous les plans. Nous prenons souvent en compte nos seules réactions verbales ou physiques, considérant le « faire » comme étant l’expression directe de ce que nous sommes.

C’est souvent lors d’introspections ou de thérapies que nous commençons à visualiser que nous ne sommes pas véritablement ce que nous pensons être. Nous réalisons qu’effectivement, le système autour de nous depuis notre enfance nous a construits, voire abîmés. Puis, nous prenons conscience que nous sommes multiples, avec des motivations et des moteurs internes dont nous n’avions pas conscience.

C’est souvent ce que j’aime dans l’hypnose : non pas simplement suggérer un objectif au subconscient, mais faire émerger et rendre accessible au conscient ce que nous gardions enfoui dans le subconscient.

Une fois que nous commençons à voir que notre connaissance est parcellaire, comme des pièces de puzzle, nous nous rendons compte que nous ne pourrons savoir qui nous sommes et nous exprimer pleinement (dans tous les sens du terme) – atteindre le fameux plein potentiel – que lorsque le puzzle sera terminé.

Il s’agit de reconnaître les ombres comme les lumières et d’apprendre à les considérer dans les décisions et actions de nos vies, afin de parcourir le chemin de l’existence avec plus d’harmonie (dans la vision nietzschéenne).

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Pank’s Reflections / Snapshot #487: Making Do With What We Are

It is not simple to know if we are truly « ourselves, » with a character that belongs uniquely to us, or if we are solely the fruit of our culture and upbringing. Knowing whether we develop responses and strategies as early as intra-uterine life, specific to a developing consciousness, remains complex. Even though more and more progress is being made on the subject, in practice, we must make do with the material that we are.

The problem lies in taking into account what we truly are. It is quite rare to conduct, as one would for a house, a full inventory of what we are on all levels. We often only take into account our verbal or physical reactions, considering « doing » as the direct expression of who we are.

It is often during introspection or therapy that we begin to visualize that we are not truly what we think we are. We realize that, effectively, the system around us since childhood has constructed us, or even damaged us. Then, we become aware that we are multiple, with motivations and internal drivers of which we were previously unaware.

This is often what I like about hypnosis: not simply suggesting a goal to the subconscious, but allowing what we kept buried in the subconscious to emerge and become accessible to the conscious mind.

Once we begin to see that our self-knowledge is fragmented, like pieces of a puzzle, we realize that we will only be able to know who we are and express ourselves fully (in every sense of the word)—reaching that famous full potential—when the puzzle is complete.

It is about recognizing the shadows as well as the lights and learning to consider them in the decisions and actions of our lives, in order to travel the path of existence with greater harmony (in the Nietzschean vision).

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Pank Hypnosophie #1213 : Apprenez à connaître vos composantes pour être mieux avec vous-même.

Nous sommes tous composer de différentes qualités mais aussi de nombreux défauts. Il est important de pouvoir se découvrir, éviter de se mentir et prendre en compte ce que nous sommes pour avancer et construire une vie qui nous correspond.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #482 : Encaisser quitte à se blesser

Dans le combat ou dans les actions de self-défense, l’idée générale est d’esquiver, de bloquer et de faire en sorte de ne pas en ressortir dans un état lamentable. Il y a cependant des exceptions, que ce soit en boxe ou en MMA, où certains combattants agressifs perdent des années de vie avec un style qui rentre dans toutes les actions. Cela fait malheureusement la joie des spectateurs qui objectivent les combattants.

Même si l’idée initiale (d’éviter les coups) est juste. Je ne parle même pas du cas des armes où l’encaissement est un pari sur la vie, surtout face à une lame, un bâton, une barre de fer, etc. Je vais néanmoins ajouter un « mais ».

Je me souviens de professeurs philippins dire avec une belle sincérité que si vous n’avez pas de lame et que vous n’avez plus de moyen de fuir, il faudra peut-être accepter de perdre votre main ou votre bras pour « éventuellement » jouer sur une opportunité… qui serait vraiment minime.

Il est contre-intuitif de faire du renforcement aux frappes, et il est impossible de renforcer sa tête. Des écoles comme le Karaté d’Okinawa, le Kyokushin et certains styles chinois ont des méthodes progressives pour être capable de prendre des coups en diminuant la possibilité de blessure et de KO.

Il ne faut pas croire qu’en situation de stress, tous nos automatismes nous amèneront à finir le conflit sans entrer dans le combat. Pour rappel, la self-défense est un « non-combat » ; elle ne cherche pas l’opposition mais la destruction de la structure agressive pour éviter la phase d’affrontement. Et même dans ces quelques secondes, il se peut qu’une droite, un coup de tête, une griffure ou autre vienne perturber nos actions. Si la douleur n’est pas gérée, elle peut nous mettre en situation d’échec.

Le renforcement n’est pas juste musculaire. C’est bien d’avoir des muscles, mais si l’on ne sait pas absorber ou continuer à combattre avec le nez en sang, la mâchoire en vrac ou les côtes douloureuses (entre autres), les muscles ne serviront pas de bouclier utile. Dans ma pratique, je dis à mes élèves : vous allez vous faire couper, peut-être vous faire « exploser ». Il faudra serrer les dents et « espérer » ne pas tomber KO pour aller au clinch puis au sol (en 1 contre 1 sans arme, bien sûr).

Préparer les apprenants à ces douleurs particulières, mentalement et de la façon la plus progressive possible à l’encaissement, est important dans tous les styles qui veulent préparer à la défense personnelle ou à l’opposition. Sans oublier que c’est quand même vraiment mieux d’esquiver.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

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Martial Reflections of an Hypnofighter #482: Absorbing hits even if it means getting injured

In combat or self-defense actions, the general idea is to dodge, block, and ensure you don’t emerge in a pitiful state. There are exceptions, however, whether in boxing or MMA, where certain aggressive fighters lose years of their lives with a style that engages in every action. This unfortunately delights spectators who objectify the fighters.

Even if the initial idea (of avoiding hits) is correct. I am not even talking about situations involving weapons, where « absorbing » is a gamble with your life, especially when facing a blade, a stick, an iron bar, etc. Nevertheless, I am going to add a « but ».

I remember Filipino teachers saying with beautiful sincerity that if you don’t have a blade and you no longer have a way to flee, you might have to accept losing your hand or your arm to « possibly » play on an opportunity… which would be truly minimal.

It is counter-intuitive to condition oneself for strikes, and it is impossible to strengthen one’s head. Schools like Okinawan Karate, Kyokushin, and certain Chinese styles have progressive methods to be capable of taking hits while decreasing the possibility of injury and KO.

We must not believe that under stress, all our automatisms will lead us to end the conflict without entering into combat. As a reminder, self-defense is « non-combat »; it does not seek opposition but the destruction of the aggressive structure to avoid the confrontation phase. And even in those few seconds, a right hand, a headbutt, a scratch, or something else might disrupt our actions. If the pain is not managed, it can put us in a situation of failure.

Conditioning is not just muscular. It’s good to have muscles, but if you don’t know how to absorb or continue fighting with a bloody nose, a messed-up jaw, or painful ribs (among other things), muscles will not serve as a useful shield. In my practice, I tell my students: you are going to get cut, maybe get « smashed ». You will have to grit your teeth and « hope » not to get knocked out so you can get to the clinch and then to the ground (in 1 vs 1 without weapons, of course).

Preparing learners for these particular pains mentally, and in the most progressive way possible for absorption, is important in all styles that want to prepare for personal defense or opposition. Without forgetting that it is still much better to dodge.

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La Méthode Silva : étude du Système #306 Podcast #140 avec Lee : Cours avancé de José Silva ’72 #72

On continue l’étude de la transcription du séminaire avancé de José Silva en 1972.

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Réflexions de Pank / Instantané #486 : La croyance en l’attraction et ses limites

Hier, pendant une session, mon interlocuteur me faisait remarquer qu’il est difficile d’attirer ce que l’on veut dans la vie malgré des années de travail sur soi, sur le lâcher-prise, et sur les notions de loi de l’attraction. Comme je ne suis pas un croyant de ces processus, mais que je suis ouvert et connaisseur du sujet, je lui ai proposé de voir s’il ne pouvait pas prendre en compte d’autres leviers pour atteindre ses objectifs.

En effet, je lui faisais remarquer que nous tenons ce discours sur la loi de l’attraction qui reste un concept repris de cultures passées, mais mis à jour dans une vision très centrée sur la pensée occidentale, une vision souvent plus capitaliste que spirituelle, ou a minima immatérielle.

De plus, si nous sortions de notre ethnocentrisme, nous pourrions nous rendre compte que les pays actuellement en conflit, ou qui se retrouvent dans des détresses diverses, doivent être remplis de personnes pleines d’espoir, de mantras, de prières ou d’autosuggestion pour ne serait-ce que sortir de quelques difficultés.

Sans parler des envies que beaucoup d’adeptes de la loi d’attraction partagent, avec des excès dans tous les sens, ces populations demandent souvent seulement les bases de la pyramide de Maslow. Et pourtant, nous le savons, la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5,5 dollars par jour, c’est-à-dire moins de 170 dollars par mois…

Du coup, l’attraction telle que mon consultant l’attendait, comme une formule magique nécessitant quelques efforts, a pris une toute autre dimension, incluant la prise en compte de sa systémie et de sa culture.

Si nous sommes capables d’être plus ouverts et sensibles aux opportunités quand nous sommes dans des croyances d’attraction, nous pouvons avoir des retours parfois importants parce que nous étions proactifs, mais également parce que nous avons la chance d’avoir un système qui peut nous laisser l’éventualité d’un possible ; ce qui, malheureusement pour d’autres, ne sera jamais le cas.

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 Pank’s Reflections / Snapshot #486: The Belief in Attraction and its Limits

Yesterday during a session, my interlocutor remarked how difficult it is to attract what you want in life despite years of self-work, practicing letting go, and studying the concepts of the Law of Attraction. As I am not a believer in these processes, but remain open to and knowledgeable about the subject, I proposed that he consider other levers to achieve his goals.

Indeed, I pointed out that we hold this discourse on the Law of Attraction which remains a concept adapted from past cultures, but updated within a vision highly centered on Western thought, a vision often more capitalist than spiritual, or at the very least, immaterial.

Furthermore, if we stepped out of our ethnocentrism, we might realize that countries currently in conflict, or finding themselves in various distresses, must be full of people filled with hope, mantras, prayers, or autosuggestion just to escape a few difficulties.

Without mentioning the desires that many adherents of the Law of Attraction share, with excesses in every direction, these populations often ask only for the basics of Maslow’s pyramid. And yet, as we know, half the world’s population lives on less than 5.5 dollars a day, which is less than 170 dollars a month…

Consequently, attraction as my consultant expected it—like a formula requiring a few efforts—took on a completely different dimension, including taking into account his systemic environment and culture.

If we are capable of being more open and sensitive to opportunities when we hold beliefs of attraction, we can sometimes have significant returns because we were proactive, but also because we are lucky enough to have a system that allows for the possibility of potential outcomes; which, unfortunately for others, will never be the case.

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La Méthode Silva : étude du Système #305 Podcast #140 avec Lee : Cours avancé de José Silva ’72 #71

On continue l’étude de la transcription du séminaire avancé de José Silva en 1972.

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #481 : L’impact de l’esprit sur le corps

Je réalisais une capsule ce matin pour rappeler que l’esprit peut être très fort lorsqu’il est bien orienté, même s’il possède des limites que nous n’avons peut-être pas envie d’admettre. Néanmoins, les sports de combat et les arts martiaux nous permettent, outre la facette défense ou combat, de développer de fortes aptitudes psychiques.

Que ce soit dans les styles internes ou externes, allant du Yi Chuan au Muay Thai, en passant par le Kyokushin ou le Silat, le travail se fait certes différemment, mais il y a une intention commune : développer le corps en même temps que l’esprit. Cela peut passer par l’apprentissage des principes de l’intention, que nous expérimentons tous lors des randoris/sparrings : quand nous sommes légers, dans le jeu, nous osons des techniques qui passent parce que notre corps ne vit pas de stress. À l’inverse, il s’agit d’apprendre à gérer un corps meurtri par un impact trop fort lors d’un match de Muay, voire, comme en Kyokushin, de s’adonner à des épreuves telles que les 100 combats pour le dépassement de soi. Enfin, avec la maîtrise de l’Imu et les épreuves de fakirisme (transpercements du corps avec des aiguilles ou des lames), nous savons que nous ne pouvons pas mettre de côté notre mental et notre psyché pour avancer dans la voie qui nous plaît le plus.

En cela, peu importent les écoles, nous nous rejoignons tous. Les passionnés de Self-défense travaillent aussi l’esprit pour la gestion du stress. Pour les écoles et instructeurs les plus intéressés, il y a aussi toute la gestion contextuelle et rituelle de l’avant-opposition physique. C’est un véritable numéro de jonglage entre la gestion des mots, du langage corporel et de la situation, tout en préparant un corps souvent sous stress à potentiellement exploser, que ce soit pour percuter et/ou fuir.

Nous apprenons aussi à quel point notre corps peut nous faire perdre confiance : une petite blessure, une grosse douleur suite à un impact, voire un « pop » d’un de nos membres quand on cherche à sortir d’une clé (même sans douleur invalidante immédiate), et le doute s’installe.

Outre l’affrontement externe que l’on voit dans nos styles, la quête de l’harmonie du corps et de l’esprit est un chemin passionnant et durable, ouvrant des perspectives avec le temps et l’âge vers un plaisir renouvelé dans sa voie.

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Martial Reflections of an Hypnofighter #481: The Impact of the Mind on the Body

I was making a capsule this morning to remind people that the mind can be very strong when properly oriented, even if it has limits that we perhaps don’t want to admit. Nevertheless, combat sports and martial arts allow us, beyond the defense or fighting facets, to develop strong psychic aptitudes.

Whether in internal or external styles, ranging from Yi Chuan to Muay Thai, passing through Kyokushin or Silat, the work is certainly done differently, but there is a common intention: to develop the body at the same time as the mind. This can involve learning the principles of intention that we all experience during randoris/sparring: when we are light, playful, we dare techniques that work because our body is not experiencing stress. Conversely, it involves learning to manage a body bruised by too strong an impact during a Muay Thai match, or even, as in Kyokushin, engaging in trials such as the 100-man Kumite for self-transcendence. Finally, with the mastery of Imu and fakirism trials (piercing the body with needles or blades), we know that we cannot set aside our mental state and psyche to advance in the path that pleases us most.

In this, no matter the school, we all come together. Self-defense enthusiasts also work on the mind for stress management. For the most interested schools and instructors, there is also all the contextual and ritual management of the pre-physical opposition phase. It is a real juggling act between managing words, body language, and the situation, while preparing a body often under stress to potentially explode, whether to strike and/or flee.

We also learn how much our body can make us lose confidence: a small injury, significant pain following an impact, or even a « pop » in one of our limbs when trying to escape a joint lock (even without immediate disabling pain), and doubt sets in.

Beyond the external confrontation seen in our styles, the quest for harmony between body and mind is an exciting and lasting path, opening perspectives over time and age towards renewed pleasure in one’s Way.

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Pank Hypnosophie #1212 : Prendre en compte les limites de notre psyché sur le corps.

Un rappel de la difficulté d’admettre que si la psyché peut beaucoup de chose sur le corps, il ne faut surtout pas oublier l’impact du corps sur la psyché qui ramène aussi à une considération de nos limites du possible.

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