Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Pour ceux qui suivent le monde du JJB, et il est facile de le constater dans de nombreux centres ou dojos de haut niveau, des athlètes sont virés d’académies aux États-Unis pour harcèlement, voire pire, envers la gente féminine. Ce n’est pas récent, l’équipe Lloyd Irvin a été au centre de scandales concernant ce qui se passait dans les chambres et ailleurs.
Ce sont des sujets assez connus mais plutôt discrets, presque tabous. Quand tu as la vingtaine, que tu es au top, un champion, dans un monde centré sur la compétition et la domination physique (on parle de sports de combat) et que beaucoup, aux États-Unis, sont dopés comme des chevaux (seulement aux États-Unis ?), il y a de grandes chances de dérapage.
Et outre la problématique pour les victimes et la politique de contrôle des dommages médiatiques, les adultes, autant enseignants que coordinateurs, ne peuvent pas ne pas être au courant.
Mais le fait d’avoir des athlètes gagnants, qui ramènent d’autres grands noms pour s’entraîner, génère de la publicité et du business. Virer un compétiteur pour mauvais comportement ou agression pourrait faire ressurgir ce que les autres font aussi, ou les envoyer vers l’équipe adverse.
Alors souvent, il va y avoir une destruction orchestrée sur les réseaux sociaux, avec un jugement immédiat de la plèbe martiale, pour neutraliser complètement celui qui a mal agi (ou que l’on ne peut plus planquer), avant même l’enquête et l’application de la justice réelle.
L’âge, la testo, l’ambition et l’illusion de toute puissance sont des leviers que les entraîneurs doivent prendre en compte, davantage pour le bien-être commun que pour leur exploitation sport-business.
Martial Reflections of an Hypnofighter #485: Those Club Affairs
For those who follow the world of BJJ, and it is easy to observe in many high-level centers or dojos, athletes are being fired from academies in the US for harassment, or worse, towards women. This is not recent; the Lloyd Irvin team was at the center of scandals regarding what was happening in the dorms and elsewhere.
These are subjects that are fairly well known but rather discreet, almost taboo. When you are in your twenties, at the top, a champion, in a world centered on competition and physical dominance (we are talking about combat sports), and where many, in the US, are doped up like horses (only in the US?), there are high chances of slipping up.
And besides the problem for the victims and the policy of media damage control, the adults, both instructors and coordinators, cannot not be aware.
But having winning athletes, who bring in other big names to train, generates publicity and business. Firing a competitor for bad behavior or assault could resurrect what others are doing too, or send them to the opposing team.
So often, there will be an orchestrated destruction on social media, with immediate judgment from the martial populace, to completely neutralize the one who acted badly (or who can no longer be hidden), even before an investigation and the application of real justice.
Age, testosterone, ambition, and the illusion of omnipotence are levers that coaches must take into account, more for the common well-being than for their sport-business exploitation.
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Que ce soit dans le sport ou dans la vie, prendre un bon départ peut tout changer. Le commencement est quelque chose qui va impacter la vie de chacun d’entre nous.
Que ce soit dès notre naissance ou au moment de se placer sur une grille de Formule 1, tout peut se jouer à ce moment-là. Vous connaissez sûrement cette idée selon laquelle nous jugeons, et donc sommes jugés, en 3 secondes. Et que chacun prend ensuite plus ou moins une minute pour valider ou invalider ce « feeling » des 3 secondes.
Il est aussi possible que l’introduction de certains textes ou vidéos soit suffisante pour vous faire une idée. C’est d’ailleurs pour cela que certains « teasent » un maximum ou cherchent à créer de la curiosité avec des questions pour maintenir l’attention.
Dans les sessions d’accompagnement, les premières minutes sont cruciales. Surtout quand vous allez droit vers la recherche de patterns ou de problématiques. Quand la personne accompagnée vient poser ses maux, ses objectifs ou simplement sa présence, vous pouvez obtenir la grande majorité des indices qui vous donneront des leviers pour la séance.
Ce n’est pas une simple introduction, ce n’est pas un simple rituel. Un rire, une phrase, une digression peuvent donner la direction de ce qui sera peut-être dit verbalement, ou plutôt consciemment, quelques dizaines de minutes plus tard.
À nous, dans chaque interaction, d’être attentifs aux 3 premières minutes qui donnent accès à bien des hypothèses utiles et exploitables.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog — Pank’s Reflections / Snapshot #489: The Start to Take Into Account
Whether in sports or in life, getting off to a good start can change everything. The beginning is something that will impact the life of every single one of us.
Whether it is from the moment of our birth or when lining up on a Formula 1 grid, everything can be decided right then and there. You are probably familiar with the idea that we judge, and are therefore judged, within 3 seconds. And that everyone then takes more or less a minute to validate or invalidate this 3-second « feeling. »
It is also possible that the introduction of certain texts or videos is enough for you to form an opinion. That is precisely why some creators « tease » as much as possible or seek to create curiosity with questions to maintain attention.
In coaching or support sessions, the first few minutes are critical. Especially when you are going straight toward searching for patterns or issues. When the person being supported comes to lay down their troubles, their goals, or simply their presence, you can gather the vast majority of clues that will give you leverage points for the session.
It is not a simple introduction; it is not a simple ritual. A laugh, a sentence, a digression can indicate the direction of what might be said verbally, or rather consciously, a few tens of minutes later.
It is up to us, in every interaction, to be attentive to the first 3 minutes, which provide access to many useful and actionable hypotheses.
Nous le savons, nous pouvons facilement tomber dans des orientations thérapeutiques erronées, dues à des « résistances » ou plutôt des stratégies du subconscient qui ne veut pas changer le peu d’homéostasie présent.
Je suis en train de lire « L’Art de la Boxe Française et de la Canne » de M. Charlemont et j’aime le rappel du médecin au début de l’ouvrage qui a pour but de dire à quel point la BF est « le plus hygiénique des sports ». Il est vrai que nous pratiquons pour le plaisir du combat et des apprentissages techniques, en plus du rôle social, voire spirituel pour certains.
Mais il y a aussi la notion d’hygiène de vie ; les arts martiaux et sports de combat, c’est aussi tout simplement une gymnastique. La BF avait bien compris cette facette outre l’efficacité de ses tireurs : faire des hommes et des femmes qui sont en forme physique. Or, il ne faut pas se leurrer, depuis que je suis enfant, j’entends plus souvent des personnes me dire qu’elles sont blessées plutôt qu’en bonne forme.
Et pourtant, nous le savons, et pas seulement en Savate, il est essentiel de maintenir notre corps en bonne santé. Il est vrai que je suis parfois attristé de voir de jeunes ceintures violettes en BJJ, orientées compétition, qui me montrent qu’ils n’ont déjà plus la pleine utilisation de leurs épaules ou de leurs genoux, ou que les articulations de leurs doigts commencent à se déformer.
De même en Kyokushin, parfois, il y a une volonté de montrer un esprit fort, mais on voit des pratiquants qui ne cessent d’avoir des bleus et des douleurs, portant constamment des bandages. Pourtant, si nous voulons atteindre des âges avancés dans notre pratique, comme « Ken Jin », un sensei qui me disait qu’il montait sur le tatami à 75 ans, ou Dominique Valéra qui en a 78, nous devrions être plus doux.
Il est difficile pour les combattants d’associer une « forme de douceur » à l’efficacité, surtout quand on a en face de soi des personnes qui veulent juste nous « descendre ». Ces personnes se disent peut-être, sans le savoir : je vais faire des sports de combat quelques années (souvent 5-6) puis passer à autre chose. Sauf que nous, qui voulons continuer longtemps, ne sommes pas dans cette idée et nous voulons nous préserver des blessures, encore plus à l’entraînement.
Avoir conscience de cette facette de bonne « hygiène » est une chose que nous devrions intégrer de plus en plus en fonction de notre temps de tatami et de l’âge qui passe.
Martial Reflections of an Hypnofighter #484: Fighting but not only that…
I am currently reading « The Art of French Boxing and Canne » by Mr. Charlemont, and I appreciate the reminder from the doctor at the beginning of the book whose goal is to state how much French Boxing (BF) is « the most hygienic of sports. » It is true that we practice for the pleasure of combat and technical learning, in addition to the social or even spiritual role for some.
But there is also the notion of healthy living; martial arts and combat sports are also quite simply gymnastics. The BF understood this facet well, beyond the efficiency of its « tireurs » (shooters/practitioners): making men and women physically fit. However, we must not delude ourselves; since I was a child, I hear people telling me they are injured more often than in good shape.
And yet, we know it, and not just in Savate, it is essential to maintain our body in good health. It is true that I am sometimes saddened to see young purple belts in BJJ, competition-oriented, showing me that they already no longer have full use of their shoulders or knees, or that their finger joints are starting to deform.
Similarly in Kyokushin, sometimes there is a desire to show a strong spirit, but we see practitioners who constantly have bruises and pains, always wearing bandages. Yet, if we want to reach advanced ages in our practice, like « Ken Jin, » a sensei who told me he was still getting on the tatami at 75 years old, or Dominique Valéra who is 78, we should be gentler.
It is difficult for fighters to associate a « form of gentleness » with efficiency when facing people who just want to take us down. Perhaps without knowing it, these people just tell themselves: I will do combat sports for a few years (often 5-6) and then move on to something else. Except that we, who want to continue for a long time, do not share this idea and want to preserve ourselves from injuries, even more so during training.
Being aware of this facet of good « hygiene » is something we should integrate more and more depending on our time spent on the tatami and passing age.
Une réflexions suite à de nombreux échanges avec des parents et des amis des forces de l’ordre ou du secteur judiciaire. Et si la préadolescence n’est pas la phase la plus importante sur l’attention portée par les parents dans un monde ou le numérique devient « l’éducateur » de la nouvelle génération.
Je suis un fan de PNL. C’est par ce chemin que je suis entré dans l’hypnose. J’aime cette façon de créer des outils simples qui sont efficaces dans bien des situations. Avec le temps, que ce soit en France ou aux US, j’ai l’impression que la PNL, cette façon plus simple de s’approprier le travail d’Erickson, a peut-être ouvert la voie à une confusion.
La simplicité n’est pas la facilité. Elle appréhende, et surtout, elle maîtrise la complexité pour créer une orientation qui remet en place les différents éléments afin de les rendre fluides. Le problème de la PNL est d’avoir fait croire que l’accompagnement est facile.
Il n’y a pas de cas faciles, il y a des sessions plus simples. L’hypnose est complexe, elle non plus n’est pas facile. Ce qui l’est, c’est l’induction, ce sont les approfondissements. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est de trouver les causes, de les comprendre, de les amener à être exploitables, de permettre de faire émerger des clés, des solutions du subconscient. C’est de simplifier la vie de notre consultant en lui rappelant que sa structure psychique peut lui donner l’illusion que tout deviendra plus facile, alors que ce sera juste plus simple.
La PNL est une superbe méthode qui utilise la transe sans aimer la nommer, et qui a petit à petit vérolé les sessions en mettant de côté la prise en compte de la transe et son importance dans la spécificité de la méthode. Un travail avec une partie complexe de soi qui peut souvent agir comme un enfant.
Vous le savez sûrement, en anglais, il y a une sorte de faux-ami : le “facilitator”, qui est parfois le nom donné au praticien d’une méthode d’accompagnement. Il serait peut-être plus juste de les appeler des « simplificateurs » ? La PNL, avec le côté tout-puissant de Bandler, a peut-être très bien orienté son business en vendant du facile, alors que sur le terrain, dans nos cabinets, cette illusion rencontre rapidement la difficulté des maux des consultants…
Pank’s Reflections / Snapshot #488: Has NLP confused simple and easy?
I am an NLP fan. It is through this path that I entered hypnosis. I love this way of creating simple tools that are effective in many situations. Over time, whether in France or the US, I have the impression that NLP—this simpler way of appropriating Erickson’s work—may have opened the door to confusion.
Simplicity is not ease. It apprehends, and above all, it masters complexity to create an orientation that puts different elements back into place in order to make them fluid. The problem with NLP is that it made people believe that guidance and therapy are easy.
There are no easy cases; there are simpler sessions. Hypnosis is complex; it is not easy either. What is easy is the induction, the deepenings. What is much less easy is finding the causes, understanding them, bringing them to be exploitable, allowing keys and solutions to emerge from the subconscious. It is about simplifying our consultant’s life by reminding them that their psychic structure may give them the illusion that everything will become easier, whereas it will just become simpler.
NLP is a superb method that uses trance without liking to name it, and which has gradually tainted sessions by setting aside the consideration of trance and its importance in the specificity of the method. It is work done with a complex part of the self that can often act like a child.
As you surely know, in English there is a sort of false friend: the “facilitator,” which is sometimes the name given to the practitioner of a guidance method. Would it perhaps be fairer to call them « simplifiers »? NLP, with Bandler’s all-powerful aspect, may have oriented its business very well by selling « easy, » while in the field, in our offices, this illusion quickly encounters the difficulty of the consultants’ troubles…
Il est difficile pour les praticiens de trouver les cadres et la posture qui correspondent le mieux à sa façon de faire. Une fois que la structure est posé, même s’il y aura des mises à jour à venir, le plus important est de faire adhérer le consultant à son formalisme. S’il y a une négociation de sa part, cela pourrait devenir un problème.
Nous sommes tous des combattants et nous savons que les randoris, les sparrings, doivent être intenses mais ne doivent pas devenir dangereux, ni dans l’instant ni pour les années à venir. Montrer que nous sommes des combattants durs à l’entraînement n’a aucun intérêt. Les deux seuls endroits où nous avons une raison d’accepter une blessure ou plus, ce sont les compétitions (possiblement payées) et la rue.
Le reste n’a que peu d’importance. Pour ma part, je n’ai aucun respect pour les champions de salle. Ils ont même tendance à particulièrement m’agacer, avec leur façon de faire comme si gagner et dominer les autres était le plus important au dojo/salle. Mais quand il y a un gars dans un contexte où tout le monde sait pourquoi il est sur l’aire de combat, on voit le bourreau passer en mode victime.
Les seules victoires martiales qui valent sont votre survie et la protection des autres, ou les titres que vous avez obtenus. Toutes les victoires pendant les entraînements n’ont aucune valeur.
J’ai gardé du karaté une notion que je tente d’inculquer à mes élèves : celle du rythme du randori. C’est le moins gradé ou le moins “fort” qui donne le rythme. Cela part du postulat que le plus expérimenté peut donc s’adapter et donner de quoi produire du jeu afin d’avancer dans sa progression.
Par contre, si le “leader” ne maîtrise pas ses frappes ou explose sans cesse pour arracher son opposant, l’ancien peut le recadrer. C’est pour moi une autorisation qui peut entraîner un KO (si possible au corps ou aux jambes) ou mettre une grosse pression vers une soumission.
J’en ai déjà parlé, apprendre à faire des sparrings, c’est complexe. Ça nous demande du temps pour que chacun puisse être intense sans blessure, mais il ne faut pas laisser croire que l’envie de faire une opposition constructive est une faiblesse, sinon il est important de le rappeler avec une certaine force.
Martial Reflections of an Hypnofighter #483: Who Leads a Sparring Session?
We are all fighters, and we know that randoris (sparring sessions) must be intense but must not become dangerous, neither in the moment nor for the years to come. Showing that we are tough fighters during training is pointless. The only two places where we have a reason to accept an injury or worse are competitions (possibly paid) and the street.
The rest matters little. Personally, I have no respect for « gym champions. » They even tend to particularly annoy me, acting as if winning and dominating others were the most important things in the dojo/gym. But when there is a guy in a context where everyone knows why he is on the fighting area, we see the executioner switch to victim mode.
The only martial victories that count are your survival and the protection of others, or the titles you have won. Any victory during training has no value.
I kept a notion from karate that I try to inculcate in my students: that of the rhythm of the randori. It is the lower-ranked or the « less strong » who sets the pace. This starts from the premise that the more experienced one can therefore adapt and provide enough to produce gameplay in order to advance in their progression.
However, if the « leader » does not control their strikes or constantly explodes trying to tear their opponent apart, the senior can « check » them. For me, this is an authorization that can lead to a KO (if possible to the body or legs) or applying heavy pressure towards a submission.
I have already spoken about this; learning how to spar is complex. It takes time for everyone to be intense without injury, but we must not let anyone believe that the desire for constructive opposition is a weakness; otherwise, it is important to remind them with a certain force.
Take what is good and right for you. Be One, Pank.