
De nombreux passionnés, après des décennies dédiées aux arts martiaux, ont embrassé le rôle d’instructeur ou de professeur. Bien que les fédérations proposent des formations et des diplômes pour apprendre à enseigner, exceller en tant que professeur reste un défi.
L’efficacité d’un enseignant fluctue ; il arrive que nous traversions des périodes moins brillantes. Souvent, nous peinons à nous détacher des méthodes éprouvées durant notre propre formation, persistant à enseigner selon des approches désuètes par attachement à la tradition martiale.
Avec le temps, cette rigidité peut s’avérer problématique, surtout pour les pratiquants loisirs. Il est crucial de remettre en question les anciennes méthodes et de s’informer sur les avancées scientifiques en matière d’entraînement sportif.
Nos personnalités et notre vision des arts martiaux peuvent également limiter nos élèves. Certains peuvent se sentir mal à l’aise avec la culture du dojo ou l’approche de l’enseignant, ne trouvant pas leur place.
L’enseignement ne saurait être uniforme ; notre personnalité influence inévitablement l’ambiance de notre école. Comme lors d’une rencontre, fréquenter un dojo révèle ses qualités et ses défauts. En tant qu’enseignants, nous devons être attentifs aux retours et réactions, sachant que le rôle de l’expert ne confère pas seulement le pouvoir de transmettre des connaissances, mais aussi celui de comprendre et d’ajuster notre enseignement aux besoins des élèves.
Observer et comprendre les attentes des élèves, répondre à leurs besoins et personnaliser les séances pour favoriser la progression et le plaisir de tous est essentiel.
Nous sommes imparfaits, sujets à l’erreur, mais l’essentiel est de partager notre passion pour les arts martiaux, en espérant que nos élèves poursuivent leur chemin avec ou sans nous.
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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
