Réflexions de Pank / Instantané #400 : Gérer son stress pour trouver la paix 

Ce texte explore la difficulté inhérente à la nature humaine de maintenir un état de paix constant, tant au niveau individuel que global. Il examine comment le stress, exacerbé par les imprévus et les incertitudes, peut mener à des réactions agressives. L'auteur souligne que la gestion du stress est une démarche personnelle et que la paix intérieure n'implique pas nécessairement la paix mondiale. Des solutions comme l'hypnose, la méditation et la respiration sont proposées pour apaiser le quotidien. En conclusion, l'article insiste sur l'importance d'agir concrètement pour la paix, au-delà des simples discours.

La paix est une chose qui semble ne pas vraiment motiver notre nature humaine. Nous parvenons sporadiquement, dans certaines régions du monde, à avoir moins de conflits. Nous-mêmes, nous ne sommes pas capables de rester en paix de nombreuses fois dans la journée.

Nous pourrions nous dire que nous restons zen quand nous gérons bien les situations. On peut constater que, quand tout semble se dérouler comme prévu, même si pour certains ce qui se passe est stressant, nos expériences et peut-être même nos anticipations nous font traverser ces moments avec calme.

Les choses se compliquent quand il y a des imprévus et des incertitudes, et que, pour une raison ou une autre, notre énergie et nos options se réduisent. Nous pouvons facilement développer un stress qui nous rend plus vindicatifs, agressifs envers nous-mêmes, voire les autres.

Je rappelle que ce n’est pas un devoir ou une pression de gérer son stress, et que si nous pouvions tous être en paix avec nous-mêmes, ça ne signifierait absolument pas que le monde, à notre échelle microscopique, le deviendrait. Nous avons la possibilité d’apprendre à gérer le stress au travers de l’hypnose, de méditations diverses et de la respiration, qui peuvent nous ouvrir une perspective plus apaisée sur la résolution des divers problèmes du quotidien.

Notre monde restera, pour chacun d’entre nous, à des niveaux et sur des thèmes différents, un monde qui peut nous stresser et nous entraîner dans des réactions destructrices. Nous pouvons clamer la paix, mais parfois, même dans ces manifestations pacifistes, il y a de la colère non gérée envers les états, les militaires ou les opposants.

Parler de paix ne suffit pas, tenter de montrer la paix par ses comportements et en offrant des moyens est plus concret que de chanter des slogans oubliés une fois plongé sur les réseaux sociaux.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #400: Managing stress to find peace

Peace is something that doesn’t really seem to motivate our human nature. We sporadically manage to have fewer conflicts in certain regions of the world. We ourselves are not able to remain at peace many times during the day.

We could tell ourselves that we remain zen when we manage situations well. We can see that when everything seems to go according to plan, even if for some what is happening is stressful, our experiences and perhaps even our anticipations make us go through these moments calmly.

Things get complicated when there are unforeseen events and uncertainties, and when, for one reason or another, our energy and our options are reduced. We can easily develop a stress that makes us more vindictive, aggressive towards ourselves, or even others.

I remind you that it is not a duty or a pressure to manage your stress, and that if we could all be at peace with ourselves, it would absolutely not mean that the world, on our microscopic scale, would become so. We have the possibility of learning to manage stress through hypnosis, various meditations, and breathing, which can open a more peaceful perspective on resolving the various daily problems.

Our world will remain, for each of us, at different levels and on different themes, a world that can stress us and lead us into destructive reactions. We can claim peace, but sometimes, even in these pacifist demonstrations, there is unmanaged anger towards states, the military, or opponents.

Talking about peace is not enough, trying to show peace through your behavior and by offering means is more concrete than singing slogans forgotten once immersed in social networks.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #379 : Savons-nous vivre en paix ?

L'article explore la difficulté de l'humanité à vivre en paix, tant au niveau individuel que collectif. Il souligne la persistance des conflits, de la violence et de l'individualisme, malgré les efforts politiques et sociaux. L'auteur s'interroge sur la nature même de l'être humain, programmé pour l'homéostasie plutôt que pour la paix.

La paix pourrait être une idée commune, un monde qui ne vit pas sous les conflits et les violences absurdes. Ces dernières étant initiées par des instincts assez primitifs et une volonté de prise de pouvoir. Nous venons de fêter les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et ces 8 décennies, si nous n’avons pas, de notre côté en France, vécu en direct des guerres (plutôt avec des proxys), notre société n’est pas pacifiée.

Quoi que l’on fasse au niveau politique, économique ou social, il n’y aura jamais une satisfaction globale. Il y a sans cesse des conflits, de la violence verbale ou physique, il y a les idéologies, les tendances, ou les croyances qui entraînent encore une volonté d’imposer sa vision comme la seule qui soit juste.

Nous sommes dans un monde où, si les choses ne sont pas les pires, nous trouvons le moyen de dissoudre la solidarité, qui paradoxalement ne revient que lors de crises avant de disparaître dans un individualisme. On peut dire que c’est la cause d’un individualisme, mais nous savons que c’est la nature grégaire de l’humain qui, une fois satisfait, revient à se centrer non pas sur le groupe, mais sur soi.

Du coup, nous nous retrouvons dans un monde de paix qui ne peut se maintenir, comme si nous ne pouvions pas vivre sans conflit. Comme si la lutte pour maintenir la paix ne pouvait pas gagner face au besoin de lutte dans une guerre. Regardez le nombre de cessez-le-feu qui ne tiennent pas, certainement à cause d’un petit groupe de personnes qui estiment que la paix transitoire ne vaut pas le coup et balancent grenades et missiles…

Si on regarde individuellement qui est capable d’être en paix avec soi-même, il n’est pas certain que nous croisions beaucoup d’humains en paix. Alors comment voulez-vous que, déjà seuls avec nous, nous soyons en tension, nous puissions être en paix avec les autres, qui sont souvent tellement différents ? Nous sommes programmés pour de l’homéostasie, mais pas pour la paix…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections by Pank / Snapshot #379: Do we know how to live in peace?

Peace could be a common idea, a world that does not live under conflicts and absurd violence. The latter being initiated by rather primitive instincts and a desire for power. We have just celebrated the 80th anniversary of the end of the Second World War. And these 8 decades, if we have not on our side in France directly experienced wars (rather with proxies), our society is not pacified.

Whatever we do at the political, economic or social level, there will never be global satisfaction. There is constant conflict, verbal or physical violence, there are ideologies, trends, or beliefs that still lead to a desire to impose one’s vision as the only one that is right.

We are in a world where, if things are not the worst, we find a way to dissolve solidarity, which paradoxically only returns during crises before disappearing into individualism. It can be said that this is the cause of individualism, but we know that it is the gregarious nature of the human being who, once satisfied, returns to focus not on the group, but on himself.

As a result, we find ourselves in a world of peace that cannot be maintained, as if we could not live without conflict. As if the struggle to maintain peace could not win against the need to fight in a war. Look at the number of ceasefires that do not hold, certainly because of a small group of people who believe that transitional peace is not worth it and throw grenades and missiles…

If we look individually at who is capable of being at peace with oneself, it is not certain that we will meet many humans at peace. So how do you expect that, already alone with ourselves, we are in tension, we can be at peace with others, who are often so different? We are programmed for homeostasis, but not for peace…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog