Réflexions de Pank / Instantané #38 : Utiliser les réseaux sociaux.

Au fil des années, nous avons compris l’importance de l’intelligence sociale et nous avons assimilé le concept des six degrés de séparation entre chaque individu sur cette planète, grâce notamment à l’expérience de Milgram sur le petit monde en 1967.

Nous sommes conscients que l’information peut se propager rapidement et devenir virale en quelques heures, ce qui nous donne l’impression d’être des experts des réseaux sociaux. Il est donc amusant de constater que certaines personnes vendent des formations sur ce sujet, alors qu’en réalité, il s’agit souvent simplement du développement de compétences relationnelles et non de l’exploitation des connexions réelles entre nous et les autres.

Nous pouvons apprendre, grâce au marketing, à l’hypnose, à la PNL et aux outils de développement personnel, à améliorer notre communication. Nous acquérons des compétences pour reconnaître les prosodies appropriées, les langages non verbaux, en plus des structures sémantiques. Ces compétences sont excellentes et extrêmement utiles dans un monde où nous rencontrons de nombreuses personnes et où nous travaillons avec des clients.

Cependant, nous ne sommes pas encore véritablement dans les réseaux sociaux. Nous sommes comme ceux qui allument l’interrupteur de leur appartement sans savoir comment l’électricité est acheminée. Les personnes les plus douées pour exploiter les réseaux sociaux connaissent les codes, les rythmes et les directions à prendre lors de chaque interaction sociale, quel que soit l’interlocuteur, en quelques minutes seulement. Elles sont capables de relier les informations et les personnes en les conduisant sur un chemin commun. Au-delà de se focaliser uniquement sur la destination finale, elles tiennent compte des différents éléments du système qui peuvent ralentir ou accélérer les échanges, les ouvertures ou les fermetures.

Les réseaux sociaux ont leurs règles, leurs modèles et leurs schémas, qui varient généralement en fonction des environnements et des sujets abordés. Il est relativement facile de former les individus aux circuits les plus courants. De plus, un expert en réseaux sociaux ne donne jamais l’impression de considérer les personnes avec lesquelles il interagit comme de simples objets. Au contraire, il nourrit cette relation et ce chemin avec une véritable attention et un bénéfice potentiel pour l’autre.

Le numérique nous a donné l’illusion que tout était facile. Qu’il suffisait d’envoyer une demande d’amis pour établir une connexion. C’est ainsi que nous nous retrouvons souvent avec un manque de compréhension sur la manière de naviguer et d’interagir avec les autres sur les réseaux sociaux. Un autre utilisateur n’est pas simplement un pseudo ou un nom de plus, mais une histoire que nous allons croiser et découvrir. Il est essentiel de savoir comment s’orienter sur son territoire.

Il est aujourd’hui crucial de rétablir une relation réelle au-delà du numérique, afin de ressentir le chemin que nous parcourons avec les autres. Petit à petit, nous pouvons transformer cette relation en quelque chose de plus ou moins intime, plus ou moins professionnel, mais qui pourra être facilement contacté lorsque nous avons des besoins, des idées, lorsque nous voulons recommander quelqu’un ou offrir une opportunité.

Cette approche nous conduit vers une plus grande humanité, vers une connexion plus authentique au sein de nos interactions. Alors, utilisez-vous réellement les réseaux sociaux, ou vous contentez-vous d’une interaction superficielle ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank Hno

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Les instantanés de Pank / Réflexion #31 : L’alignement, un travail sur soi


La notion d’alignement dans le domaine de l’accompagnement, et plus particulièrement en hypnose, est passionnante (voir la vidéo du jour : https://www.youtube.com/watch?v=CSjOrHUduFM). En hypnose, l’idée est de permettre que les suggestions s’intègrent si profondément en transe que nous ne réalisons même plus que nous avons progressé.


En redonnant au naturel ses possibilités, sans ajouter de nouvelles options, simplement en réactivant des éléments déjà présents, à travers les actions en cabinet (questionnements, agressivité curative, recadrage, suggestion, rupture des schémas…), nous allons, comme dans les thérapies corporelles, effectuer des ajustements, des efforts, et potentiellement ressentir des douleurs afin de rompre une fibre qui s’est formée de manière non initiale.


Il est tout à fait possible que dans cet alignement, contrairement aux chocs magiques de certaines séances, le partenaire ne fasse pas de retour du genre : « C’est incroyable, j’ai changé, je n’ai plus ceci ou cela ». Ces partenaires ne nous parlent même pas des résultats de leur objectif lors de la session précédente. C’est comme s’ils avaient oublié, comme si c’était normal, comme si ça avait toujours été là.
Celui qui est venu pour arrêter de fumer et qui en parle comme s’il n’avait pas fumé depuis 10 ans. Ce « non effort » ou peut-être, comme le disent les taoïstes, cette « non-action », est le résultat de l’alignement associé à la suggestion juste. Cela ne se produit pas sans agir, mais dans la justesse de l’action qui a été proposée et répétée de séance en séance.


Il faut garder à l’esprit que se sentir bien est « normal » et donc ce n’est pas merveilleux ou incroyable, c’est simplement un état que l’on ne considère pas nécessairement si nous ne faisons pas d’effort. Vous rendez-vous compte que vous êtes debout sans ressentir de douleur aux épaules, aux bras, au dos ou aux doigts pendant que vous lisez ceci ? Et pourtant, de nombreuses personnes qui souffrent aimeraient simplement vivre ce que vous ne réalisez pas consciemment.


L’alignement avec notre nature, notre « être », peut se faire totalement dans ce sens. Et pour ceux qui ont suivi mes partages sur le contentement, il est ensuite nécessaire de dépenser de l’énergie et de l’orienter pour se rendre compte que c’est un état de « bien / OK ».


De plus, se sentir bien ne signifie en aucun cas être parfait ou être comme avant, c’est un ajustement en fonction des possibilités et des circonstances du moment présent. Il faut donc prendre en compte la biologie, telle que l’âge, ainsi que les différentes variables que nous avons accumulées au fil de notre existence. L’idée est de ne pas vivre des éléments qui pourraient être perçus comme problématiques, car cela équivaudrait à dire que nous ne sommes plus alignés.


En résumé, lorsque je suis aligné et que je travaille en accord avec tous les sens et les centres, je suis dans un état de dépense d’énergie minimale (attention, même le minimum d’effort reste un effort), et je ne prends pas conscience d’éléments trop dissonants.


Et vous, alignez-vous avec vos partenaires ? Arrivez-vous à vous aligner ?


Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #30 : Moins mais mieux

Au début de notre pratique, nous avons souvent tendance à vouloir apprendre de nombreuses techniques. En hypnose, par exemple, de nombreux praticiens cherchent à maîtriser un grand nombre d’inductions, dans le but d’être plus performants et parfois même pour ne pas ennuyer leur partenaire. Cette notion est assez étonnante, comme si notre rôle était d’amuser la personne venue pour travailler sur elle-même. Si cette personne souhaite éviter l’ennui lors de certaines séances, autant qu’elle se tourne vers l’hypnose de scène.

De plus, pour ceux d’entre vous qui privilégient une approche plus indirecte, vous savez qu’Erickson utilisait également l’ennui comme un outil. Nous devons nous demander si nous avons réellement besoin de mille techniques ou si nous devrions plutôt nous concentrer sur la maîtrise de celles que nous possédons. Au fil des années, j’ai vu des milliers de personnes commencer l’hypnose pour ensuite passer à d’autres systèmes, tels que l’EMDR, l’EFT et d’autres approches énergétiques. Ces méthodes sont en réalité des sous-ensembles de l’hypnose, avec l’utilisation de la transe comme élément central. Dans l’idée, il est intéressant d’explorer l’évolution des écoles et des méthodes. Cependant, ce qui me semble étrange, c’est que certains praticiens, malgré leur niveau en hypnose, n’en étaient encore qu’au stade d’apprentis. Ils avaient tellement de choses à étudier et surtout à pratiquer quotidiennement.

Une fois que ces méthodes les ont lassés, ils cherchaient autre chose, avec une volonté de produire de la magie et des effets spectaculaires chez leurs clients. Une envie de voir des choses puissantes se produire. Cependant, l’habituation fait que nos consultants ressentent de moins en moins cet effet « wahou », et c’est précisément à ce moment-là que nos compétences d’accompagnant peuvent vraiment s’exprimer.

Il peut être réconfortant de savoir que nous disposons de plusieurs outils, mais comme dans les arts martiaux mixtes, l’important est de passer dans une dimension où nous sommes réellement plus compétents, voire experts. En fait, avec le temps, lorsque j’interroge mes amis praticiens qui ont exploré de multiples techniques, ils se sont arrêtés sur celle qui a réellement donné des résultats et suscité leur intérêt.

Il est vrai que dans notre profession, nous pouvons facilement tomber dans une routine très mécanique, avec des problématiques similaires et des processus scriptés pour y répondre. L’ouverture à d’autres méthodes énergétiques est bienvenue, mais elle ne suffit pas à approfondir notre pratique. Avant de maîtriser les bases et de les intégrer pleinement, nous sommes souvent confrontés à des processus rigides et étapes préétablies. Cela peut renforcer la sensation d’un « fordisme » : effectuer un certain nombre de tapotements ici ou là, ou utiliser la même suggestion pour aider quelqu’un à arrêter de fumer, par exemple.

C’est avec le temps, grâce à l’usure des procédures figées et à l’étude, à la documentation, que nous commençons à aborder les concepts et les compréhensions de manière moins mécanique et plus subtile. Nous approfondissons nos connaissances et le modèle qui semblait basique s’ouvre à une multitude d’options. Notre compréhension devient plus juste et, par conséquent, nos séances sont orientées sans répétition, avec notre propre façon d’assimiler le savoir, loin de l’attitude robotique et répétitive qui caractérise le statut de découvreur de nouvelles méthodes. La stimulation se transforme, passant de la nouveauté à la profondeur.
Et vous, vers quoi aimeriez-vous vous spécialiser ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank Hno

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Les instantanés de Pank / Réflexion #27 : Avec et non par…

Dans l’accompagnement, il est important que nous puissions faire s’investir au mieux notre partenaire. Le problème avec l’hypnose réside dans cette sensation pour le consultant de se dire qu’il est dans une dynamique où son subconscient fera tout le travail une fois la session terminée. Cela se traduit souvent par l’utilisation du pronom impersonnel « ça ». C’est cette facette inconnue de nous-même qui, grâce aux bonnes suggestions, devrait fonctionner, nous laissant simplement acteurs de la prise de rendez-vous.

Cette idée reflète une logique sociale où, dans un monde assez assisté, nous attendons que les choses se déroulent grâce à des éléments externes. Nous considérons cela comme un service, une personne ou une situation qui devrait résoudre les problèmes. Notre implication est relative, voire absente. Bien sûr, il y a des démarches mises en place, mais nous attendons que le système ou le processus nous apporte les résultats escomptés.

Il est nécessaire de recadrer cette attitude attentiste et d’intégrer la responsabilité de nos actes, pensées et états internes. Nous devons passer de l’idée que « par la session, je me sentirai mieux » à « avec la session, je vais me sentir bien ». Au premier abord, un simple adverbe ne semble pas faire grande différence. Pourtant, en utilisant « par », nous nous retrouvons dans une matrice passive où nous attendons que le monde extérieur nous apporte la conclusion de notre démarche.

Il est important de comprendre que nous ne sommes pas passifs, mais que nous nous éloignons du processus, que ce soit volontairement ou non. Dans la dynamique « avec », nous nous incluons en tant qu’élément déterminant de ce que nous attendons. Nous faisons partie du mouvement possible, et peut-être reconsidérons-nous les mêmes actions qu’avec le « par », mais notre posture n’est plus la même.

Lorsque nous travaillons en hypnose, c’est en utilisant cette approche que nous offrons des possibilités à nos partenaires. Si nous nous en remettons uniquement à l’hypnose, nous donnons un pouvoir à la discipline qui n’est pas intrinsèque à elle-même. L’hypnose peut être totalement neutre dans de nombreux cas où nous, en tant que praticiens, ne parvenons pas à identifier correctement la problématique à traiter.

En adoptant cette idée de travailler avec un outil, avec une suggestion, nous nous impliquons. Même si nous ne pouvons en aucun cas garantir le succès de ce que nous proposons, l’utilisation du « avec » nous empêche de nous dissocier des conséquences. Comme nous avons des obligations de moyens et non de résultats, cette approche peut être un peu plus stressante en cas d’échec de nos sessions.

Plus nous créons des liens avec nos partenaires, plus nous investissons et orientons les intentions et les objectifs. Nous offrons la possibilité à ceux qui viennent de découvrir leurs propres capacités de travailler avec eux-mêmes et de se sentir de mieux en mieux grâce à leurs efforts fournis.
Et vous, laissez-vous vos progrès se faire par des disciplines ou avec des disciplines ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank Hno

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Les instantanés de Pank / Réflexion #25 : Vouloir croire à tel point qu’on hallucine


Nous sommes conscients que nous pouvons tous vivre des hallucinations. Elles ne sont pas nécessairement très intenses, mais plus nous les conditionnons volontairement ou à travers d’un élément externe, plus elles ont de probabilités de se produire. Combien de personnes ont-elles eu des visions d’ombres et de choses terrifiantes simplement en se répétant qu’il y a des choses étranges dans un lieu ? C’est un jeu auquel se livrent les enfants, mettant en place des conditions qui leur permettent de décrire parfaitement des choses incroyables.
Cependant, ce ne sont pas seulement les enfants qui font cela à un tel point que cela devient leur réalité. Nous savons qu’à un niveau subconscient, nous pouvons avoir des hallucinations négatives, comme ne pas voir un objet que nous cherchons alors qu’il est devant nous, ou inversement des hallucinations positives, comme entendre notre téléphone sonner ou quelqu’un nous interpeller.
Avec les transes du quotidien, sans intention ni suggestions spécifiquement orientées, nous vivons spontanément ces hallucinations. Alors, imaginez ce que cela donne lorsque vous mettez toutes les chances de votre côté pour les vivre. C’est un peu comme il y a quelques années, quand des hypnotiseurs voulaient tellement monter sur scène lors d’un spectacle de Mesmer qu’ils se conditionnaient une heure avant en s’induisant continuellement des transes profondes, afin d’être dans un état optimal dès le début du spectacle et d’être facilement sélectionnés par l’hypnotiseur.
Gardez bien à l’esprit cette idée de mettre en place toutes les conditions possibles et inimaginables pour répondre à une macro suggestion, c’est-à-dire à notre croyance. Cette dernière ne correspond pas à la réalité commune, mais seulement à ce que nous souhaitons être notre vérité. Plus nous nous plongeons dans des transes profondes et ouvertes, plus nous sommes enclins à vivre des hallucinations diverses.
Récemment, j’entendais des passionnés d’ésotérisme expliquer qu’ils avaient la preuve que des phénomènes paranormaux se produisaient parce qu’ils en avaient été témoins. Nous savons à quel point un témoignage peut être une construction, un récit de ce que nous avons vécu. Ce sont souvent les cartes qui parlent et rarement les territoires. Au départ, une personne décrit les faits, en l’occurrence une opération avec des guérisseurs philippins. N’ayant pas vécu ce type d’opération moi-même, je ne peux pas savoir empiriquement si c’est possible ou non. Mon côté un peu rationnel et ma connaissance des prestidigitateurs me dit simplement que nous pouvons reproduire la même chose sans aucun don ou prière, comme une arnaque.
L’interlocutrice, qui connaît bien la médecine, explique qu’elle a vu et ressenti des choses. Son expérience valide donc sa croyance. Il y avait du sang et des cailloux comme éléments de preuve physique. Petit à petit, lors des questions, de nombreuses informations intéressantes émergent, ce qui pourrait changer la situation. Elle voulait absolument voir ces guérisseurs et, en ses propres mots, aurait tout fait pour assister à l’opération et la vivre. C’est un élément motivationnel très important. Elle n’avait pas de doute, mais une conviction qu’elle voulait valider.
Nous savons tous que lorsque nous voulons voir des choses, nous pouvons créer tous les biais que nous souhaitons et rationaliser pour valider nos pensées. Il est amusant de se rendre compte plus tard que, en réalité, nous ne voulions pas admettre certaines choses et préférions avoir des œillères.
Tout au long de son récit, cette personne fournit un contexte : des heures de prière, de nombreuses suggestions et un état qu’elle décrit elle-même comme complètement hors du temps et déphasé. Cela ressemble fortement à des phénomènes de transes de distorsion temporelle et de dissociation. Nous avons donc toutes les conditions pour que ce qui est vu soit influencé par des suggestions et des hallucinations. Dans son cas, son expérience était sublime et merveilleuse. L’histoire ne nous dit pas si elle avait ou non une condition préexistante qui s’est améliorée.
Et vous, quelle croyance et quelle autosuggestion vous répétez-vous sans cesse et que vous affirmez être vraies parce que vous les avez vécues empiriquement et hallucinatoirement ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #22 : Nos stratégies gagnantes

Il est souvent surprenant de réaliser que nos stratégies mentales ou physiques en place ne correspondent pas toujours à nos préférences. Parfois, nous pouvons même nous blâmer de fonctionner d’une certaine manière, alors que cela était la meilleure option que nous avions trouvée à un moment donné.

C’est un peu comme se plaindre de notre voiture un peu désuète que nous avons achetée d’occasion, alors qu’elle nous a permis de faire ce dont nous avions besoin pendant des années. Nous savons que nous développons des automatismes de réponses pour éviter de dépenser trop d’énergie.

Très souvent, les schémas psychologiques et comportementaux que nous avons construits ont été découverts et appliqués inconsciemment en fonction des événements et du contexte dans lequel nous nous trouvions. Si maintenant, après des années de comportement bénéfique, nous ne sommes pas satisfaits, il est utile de se demander si nous sommes prêts à faire des efforts pour changer ce schéma et en adopter un nouveau.

En fin de compte, êtes-vous prêt à remplacer votre voiture qui fonctionne bien par une voiture qui semble plus attrayante, mais dont vous n’avez aucune idée de la fiabilité et de votre satisfaction réelle ?

Nous sommes des êtres qui s’adaptent, toujours à la recherche de solutions pour vivre au mieux, éviter la dépense d’énergie et la souffrance. Nous avons mis en place des réponses face à différents éléments stressants de la vie quotidienne. Lorsque nous sommes confrontés à des stress gérables, nous pouvons facilement utiliser des schémas de réponse variés et même décider d’adopter de nouveaux comportements. En revanche, lorsque nous sommes submergés par le stress, nous utilisons notre processus le plus efficace, même s’il nous laisse insatisfait par la suite. On se dit alors : « Je n’aurais pas dû réagir ainsi » ou « Je fais toujours la même chose dans ces situations ».

Il est possible de travailler sur la modification de ces modèles lors d’un travail personnel. Il est important de comprendre ce qu’ils apportent. Par exemple, si je m’énerve lorsque je suis mis en porte-à-faux, le thérapeute peut offrir une perspective sans colère. Cependant, le fait de supprimer cette manière de réagir peut éveiller une peur, telle que la crainte du rejet ou de l’humilation, avec la projection suivante : « Si je ne m’énerve pas, les gens pourraient m’humilier ou chercher à m’abandonner. » Cette peur peut être bien plus sensible que le malaise post-colère.

Si, dans ce cas, le partenaire décide de travailler sur la peur d’être humilié, il se peut que la mise en place d’une réponse post-hypnotique adéquate ne soit pas « simple » à trouver et à aligner, et donc que la période d’exposition à des situations de mise en porte-à-faux soit très difficile à gérer, voire décourageantes.

Les stratégies qui fonctionnent en nous n’ont pas nécessairement besoin d’être changées tant que les bénéfices qu’elles apportent sont supérieurs aux pertes. Nous sommes en quête de gain et jamais de perte. Parfois, il peut sembler que ce que nous mettons en place est une répétition de pertes, mais il est important de travailler dessus. Cependant, si cela se résume à un sentiment de « ce n’est juste pas assez bien », arrêtez de vous prendre la tête et acceptez simplement que vous fonctionnez ainsi. Ce n’est peut-être pas l’image idéale, il pourrait y avoir des améliorations possibles, mais l’investissement nécessaire  pour obtenir des bénéfices serait trop important.

Nous sommes imparfaits, et nous cherchons un équilibre dans la réalité plutôt que dans le fantasme de l’image que nous avons de nous-mêmes.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

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English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #22: Our Winning Strategies

It is often surprising to realize that our mental or physical strategies do not always align with our preferences. Sometimes, we may even blame ourselves for functioning in a certain way, even though it was the best option we found at a given moment.

It’s like complaining about our slightly outdated used car, even though it allowed us to do what we needed for years. We know that we develop automatic responses to avoid spending too much energy.

Very often, the psychological and behavioral patterns we have built have been unconsciously discovered and applied based on events and the context in which we found ourselves. If now, after years of beneficial behavior, we are unsatisfied, it is helpful to ask ourselves if we are willing to make an effort to change this pattern and adopt a new one.

Ultimately, are you ready to replace your well-functioning car with a more attractive one, but with no idea of its reliability and your actual satisfaction?

We are adaptable beings, always looking for solutions to live our best lives, avoid energy expenditure and suffering. We have developed responses to different stressful elements of daily life. When faced with manageable stress, we can easily use various response patterns and even decide to adopt new behaviors. However, when overwhelmed by stress, we resort to our most efficient process, even if it leaves us unsatisfied afterwards. We then say to ourselves, « I shouldn’t have reacted that way » or « I always do the same thing in these situations. »

It is possible to work on modifying these patterns through personal work. It is important to understand what they bring. For example, if I get angry when put in a difficult position, the therapist can offer an anger-free perspective. However, suppressing this way of reacting may evoke a fear, such as the fear of rejection or humiliation, with the following projection: « If I don’t get angry, people might humiliate me or try to abandon me. » This fear may be much more intense than the post-anger discomfort.

If, in this case, the partner decides to work on the fear of being humiliated, it may be challenging to find and align an appropriate post-hypnotic response, and therefore, the period of exposure to difficult situations may be very difficult to manage, even discouraging.

Strategies that work within us do not necessarily need to be changed as long as the benefits they bring outweigh the losses. We are in search of gain, not loss. Sometimes, it may seem like what we are implementing is a repetition of losses, but it is important to work on it. However, if it simply comes down to a feeling of « it’s just not good enough, » stop stressing about it and simply accept that this is how you function. It may not be the ideal image, there may be possible improvements, but the investment required to reap the benefits would be too significant.

We are imperfect, and we seek balance in reality rather than in the fantasy of the image we have of ourselves.

Take what is good and right for you.

Be one
Chris Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #21 : Vivre en transe somnambulique, un changement de paradigme ?

Et si nous consacrions notre temps à orienter nos transes quotidiennes vers un état somnambulique ? Quelles découvertes pourrions-nous faire sur nous-mêmes ?

L’une des principales difficultés de cette expérience est de mener notre vie quotidienne et nos interactions sociales sans nous mettre dans des situations délicates en raison de ce jeu intérieur.

Imaginez-vous en pleine communication interne, déconnecté des « normes » et des codes sociaux. Serions-nous capables de maintenir une relation saine avec notre environnement ? Pourrions-nous accomplir nos tâches quotidiennes tout en écoutant de plus en plus notre subconscient et passer d’une vision orientée par le conscient à une conscience de soi (conscient + subconscient) dans l’instant présent ?

Si la plupart des chercheurs de la connaissance de soi se sont isolés, c’est parce que le lien à établir est difficile. Pourtant, nous sommes au 21e siècle en Occident. En réalité, si avoir une conscience de soi plus juste est perçu comme une évasion de la vie en société et dans notre monde, quel en est l’intérêt du travail sur soi ?

Jouer et jongler avec ce que le quotidien offre, trouver des solutions, vivre des problématiques, observer et ressentir ce qui change lorsque nous sommes dans une certaine insensibilité aux excès et aux maux. Si nous avancions de manière plus neutre, moins enclins à être perturbés par la souffrance physique ou psychique (analgésie) et plus présents avec ce que nous nions parfois en laissant le conscient diriger.

Il est indéniable que dans notre vie quotidienne, de nombreux mécanismes de notre système 1 nous donnent l’impression que notre être tout entier exprime spontanément ce que nous sommes, alors qu’il est possible qu’il ne s’agisse que d’une simple économie d’énergie de notre cerveau, sans rapport avec la « conscience ».
Si nous étions des somnambules conscients, serions-nous plus justes et plus conscients de ce que nous pourrions estimer être NOUS (un « je suis ») ? Nous pourrions avoir peur de rentrer dans une logique très primitive d’expression pulsionnelle. Seulement si nous parvenons à intégrer le dialogue offert par la transe.,il y a de fortes chances que l’extrémisme interne diminue.

Ce somnambule éveillé perdrait-il de l’énergie ou vivrait-il au contraire une fluidité accrue ? La première chose qui peut sembler simple mais qui est aussi énergivore à vivre qu’à lâcher, c’est la volonté de contrôler « nos vies ». Cette idée selon laquelle nous décidons uniquement consciemment, de manière purement libre, alors que la réalité est plurielle. Notre corps (notre chimie), notre environnement, nos pensées et différents processus nous influencent, voire nous donnent une réponse avant même que nous en ayons conscience.

Accepter que maîtriser sa vie ne signifie pas contrôler les événements qui s’y déroulent, mais plutôt maîtriser les dialogues et les décisions prises dans l’entièreté des situations. Accepter que les choses se passent avec ou sans notre intervention et que l’impact que nous avons sur de nombreuses choses extérieures est relatif.

La seule chose que nous pourrons progressivement gérer sera cette discussion, cet échange, voire cet apprentissage du conscient avec le subconscient (et inversement), afin de ressentir un flux juste même si, dans l’immédiat, la réponse ne semble pas correspondre à la situation.

Cela peut donner davantage de place à cette intuition qui est l’ensemble des références que nous avons sur une multitude de situations associées à une transe dans laquelle nous sommes plus disponibles, c’est-à-dire avec moins de stress et de pressions diverses.

Je partagerai avec vous, comme je vous l’ai annoncé ce matin, les résultats de mon test de plusieurs semaines sur le fait de jouer le rôle du somnambule conscient.

Référence vidéo : https://youtu.be/Oi58GTAmHIY
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

#Transe #Transesomnambulique #somnambuleconscient #réussite #succès #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Snapshots of Pank / Reflection #21: Living in a Sleepwalking Trance, a Paradigm Shift?

What if we dedicated our time to orienting our daily trances towards a sleepwalking state? What discoveries could we make about ourselves?

One of the main difficulties of this experience is navigating our daily life and social interactions without getting into awkward situations due to this inner game.

Imagine being in the midst of internal communication, disconnected from « norms » and social codes. Would we be capable of maintaining a healthy relationship with our environment? Could we accomplish our daily tasks while increasingly listening to our subconscious and shifting from a conscious-oriented perspective to a self-awareness (conscious + subconscious) in the present moment?

If most self-knowledge seekers isolate themselves, it’s because establishing a connection is challenging. However, we are in the 21st century in the Western world. In reality, if having a more accurate self-awareness is perceived as an escape from social life and our world, what is the point of self-work?

Playing and juggling with what daily life offers, finding solutions, experiencing challenges, observing and feeling what changes when we are somewhat insensitive to excess and afflictions. If we approached things more neutrally, less prone to be disturbed by physical or psychological suffering (analgesia), and more present with what we sometimes deny by letting the conscious mind lead.

It is undeniable that in our daily lives, many mechanisms of our System 1 give us the impression that our entire being spontaneously expresses who we are, whereas it may only be a simple energy-saving function of our brain, unrelated to « consciousness. » If we were conscious sleepwalkers, would we be more just and more aware of what we could consider as OURSELVES (« I am »)? We might be afraid of falling into a very primitive logic of instinctual expression. However, if we manage to integrate the dialogue offered by the trance, there is a good chance that internal extremism would decrease.

Would this awakened sleepwalker lose energy or, on the contrary, experience increased fluidity? The first thing that may seem simple but is as energetically challenging to live as it is to let go of is the desire to control « our lives. » The idea that we solely decide consciously, purely freely, when in reality, the truth is plural. Our body (our chemistry), our environment, our thoughts, and various processes influence us, or even provide a response before we are aware of it.

Accepting that mastering one’s life does not mean controlling the events that unfold but rather mastering the dialogues and decisions made in all situations. Accepting that things happen with or without our intervention and that the impact we have on many external things is relative.

The only thing we can gradually manage is this discussion, this exchange, or even this learning between the conscious and subconscious (and vice versa), in order to feel a just flow even if, in the immediate moment, the response may not seem to correspond to the situation.

This can give more space to intuition, which encompasses the references we have about a multitude of situations associated with a trance in which we are more available, meaning with less stress and various pressures.

I will share with you, as I announced this morning, the results of my several-week test of playing the role of the conscious sleepwalker.

Video reference: [link to the video]

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

#Trance #SleepwalkingTrance #ConsciousSleepwalker #Success #Achievement #PersonalWork #Hypnotherapy #SelfHypnosis #Questiosophy #Hypnosophy #Coaching #HNOHypnosis #Experience #Flexibility #Psychology #ModernHypnosis #SelfReflections #InstantHypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #17 : Travailler sur soi pour se compléter

Il est toujours délicat de s’engager dans un travail sur soi. Cela demande du temps et de l’énergie. Les retours sur investissement ne sont pas nécessairement positifs et il arrive parfois que nous ayons l’impression de ne pas progresser, voire de ne pas nous rendre compte que cela est suffisant.

Dans notre cheminement personnel, nous allons rencontrer des résistances, et nous savons que des parties obscures peuvent émerger, ce qui n’est pas simple. Le praticien nous permettra d’explorer des zones que nous avons peut-être réprimées. Il est toujours plus confortable de laisser aller nos schémas automatiques, de les corriger un peu, voire de les renouveler.

Cependant, il est bien plus difficile d’aller là où nous ne connaissons pas nos réactions, là où les efforts seront démultipliés pour faire des découvertes et des rencontres déconcertantes. Si nous reprenons le principe des trois centres : mental, émotionnel et physique, nous avons souvent pris l’habitude d’utiliser certains centres et de laisser l’un d’entre eux en « freestyle ».

Lorsque nous prenons conscience de ce centre sous-utilisé, nous réalisons que nous l’avons évité ou fui. Le travail consistera d’abord à le réintégrer consciemment dans notre cheminement intérieur. C’est une nouvelle découverte et souvent un exercice qui ne nous apportera que peu de bien-être immédiat.

Si nous avons évité de l’explorer pendant des décennies, c’est parce que nous avions trouvé une raison ou que les circonstances de la vie ne nous avaient pas offert l’occasion de nous y aventurer en toute sécurité. Il est devenu une sorte de maison hantée au sein de notre être.

Cependant, nous savons qu’il ne nous est pas étranger, mais nous n’en avons pas une conscience suffisante pour nous rendre compte de sa présence et de son influence dans notre quotidien. Plus nous nous engageons à la rencontre de cette partie de nous-mêmes, plus nous devons remettre en question l’utilisation des autres centres.

Ce qui est le plus intéressant, c’est de réaliser que, en faisant cela, nous nous dirigeons vers une complétude. Parfois, nous avons l’impression, notamment avec la notion de PNL, que nous devons acquérir de nouvelles compétences pour impacter nos comportements (Pyramide de Dilts). Cependant, bien que cela puisse être une option viable, il y a comme une addition à notre être. Les greffes sont parfois parfaitement intégrées et parfois rejetées. Pourquoi ne pas simplement reprendre et activer ce qui est déjà en nous ?

Ce centre est une base de connaissances, de fonctionnements et donc de ressources qui peuvent nous aider à recadrer et à appréhender de nombreuses problématiques de notre quotidien. Le travail sur nous-mêmes ne consiste pas nécessairement à acquérir de nouvelles possibilités, mais à aligner les différentes parties de notre être afin de pouvoir nous orienter vers les objectifs que nous nous sommes fixés.

Dans notre vie quotidienne, nous pouvons réorganiser ce qui était en désaccord avec notre véritable nature vers des choses qui sont en harmonie avec notre être le plus profond. Ce centre fantôme reste un centre qui a été aussi présent et actif que les autres. Cependant, parfois, nous nous retrouvons dans des schémas négatifs de nos propres fonctionnements, sans même nous rendre compte que nous avons spontanément utilisé ce centre, car nous sommes inconsciemment pressés de le réprimer.

Nos récits intérieurs, notre « connaissance de soi », refusent que les choses ne se déroulent pas selon le scénario que nous avons établi. Se compléter et faire en sorte d’utiliser au mieux toutes les facettes de notre être est un objectif passionnant en soi.

En travaillant sur nous-mêmes, nous sommes confrontés à des défis et des résistances, mais cela nous permet de nous ouvrir à de nouvelles possibilités et de nous découvrir davantage. Même si le chemin peut sembler long et difficile, chaque pas vers notre complétude personnelle est précieux.

Alors, prenons le temps de nous engager dans ce travail sur nous-mêmes, en explorant nos zones d’ombre, en réintégrant tous les centres de notre être et en alignant nos actions sur nos valeurs profondes. C’est ainsi que nous pourrons véritablement nous compléter et avancer vers une vie plus épanouissante et authentique.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#thérapie #complétude #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #17: Working on Oneself to Achieve Wholeness

Engaging in self-work is always a delicate process. It requires time and energy, and the return on investment is not necessarily positive. Sometimes, we may feel like we’re not making progress or even fail to realize that it’s enough.

In our personal journey, we encounter resistance, and we know that dark aspects of ourselves may emerge, which is not easy to deal with. A practitioner can help us explore areas that we may have repressed. It’s always more comfortable to let go of our automatic patterns, make slight adjustments, or even completely renew them.

However, it’s much more challenging to venture into unknown territory where we don’t know how we will react. It requires multiplied efforts to make unsettling discoveries and encounters. If we consider the principle of the three centers: mental, emotional, and physical, we often develop a habit of using certain centers while leaving one of them in a « freestyle » mode.

When we become aware of an underutilized center, we realize that we have avoided or shied away from it. The work lies in consciously reintegrating it into our inner journey. It’s a new discovery and often an exercise that doesn’t immediately bring us well-being.

If we have avoided exploring it for decades, it’s because we had reasons or life circumstances that didn’t provide us with a safe opportunity to venture there. It has become a kind of haunted house within ourselves.

However, we know that it is not foreign to us, but we lack sufficient awareness to realize its presence and influence in our daily lives. The more we commit to meeting this part of ourselves, the more we need to question the use of the other centers.

What’s most interesting is to realize that by doing so, we are moving towards wholeness. Sometimes, with the notion of NLP, we feel like we need to acquire new skills to impact our behaviors (Dilts’ Pyramid). While that can be a viable option, there’s also something about embracing and activating what already exists within us.

This center is a reservoir of knowledge, functioning, and resources that can help us reframe and address many issues in our daily lives. Working on ourselves doesn’t necessarily mean acquiring new capabilities but aligning the different parts of our being to orient ourselves towards the goals we have set.

In our everyday life, we can rearrange what was in conflict with our true nature and move towards things that are in harmony with our deepest self. This ghostly center remains a center that has been just as present and active as the others. However, sometimes we find ourselves trapped in negative patterns of our own functioning without even realizing that we have spontaneously used this center because we unconsciously rush to suppress it.

Our internal narratives, our « self-knowledge, » refuse to let things unfold differently from the script we have established. Completing ourselves and optimizing the use of all facets of our being is an exciting goal in itself.

By working on ourselves, we face challenges and resistance, but it allows us to open up to new possibilities and discover ourselves further. Even though the path may seem long and difficult, every step towards our personal wholeness is precious.

So, let’s take the time to engage in this self-work by exploring our shadow areas, reintegrating all the centers of our being, and aligning our actions with our core values. This is how we can truly complete ourselves and move towards a more fulfilling and authentic life.

Take what resonates with you and feels right.

Be one.

Pank

#therapy #wholeness #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfreflection #instantaneousshypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #16 : Des punitions et des gratifications

Je ne suis pas un homme bienveillant. J’ai tendance à infliger des punitions, que ce soit dans mes cours, dans mes relations et naturellement avec moi-même. Je pense que les règles et les normes doivent être suivies, mais nous avons la possibilité de les dépasser, c’est notre décision. L’important est d’assumer les conséquences et le prix à payer. Combien de personnes se plaignent d’une amende alors qu’elles sont en tort ?

Il est possible de constater des injustices en réinterprétant les règles, mais en réalité, si nous ne les suivons pas, le basket deviendrait du handball. Parfois, nous jouons avec les limites, voire les dépassons, comme une main dans une finale de coupe de football ou des personnes qui évitent de déclarer leurs revenus sur des îles.

D’un point de vue personnel, nous pouvons prendre du temps pour comprendre nos propres règles, nos normes internes. Nous pouvons analyser les valeurs, les croyances et les comportements que nous répétons (nos schémas). Dans environ 80 % des situations de la vie, nous savons assez facilement comment nous allons réagir. Nous ne sommes pas des êtres imprévisibles par nature.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, prenez 10 minutes pour le faire…
Un gros problème pour beaucoup de personnes est de ne pas comprendre leurs règles internes, leur « parent intérieur ». Ils pensent être des enfants libres alors qu’en réalité, ils sont tout au plus des enfants un peu rebelles. Pour ceux qui ont une certaine expérience de leur monde intérieur, ils se rendent compte qu’ils ont acquis ou développé certaines lois et comportements acceptables, tandis que d’autres ne le sont pas. Nous pouvons repousser nos propres limites : nous adonner à la surconsommation d’alcool ou de drogue pour une raison ou une autre, nous mettre en danger dans des activités risquées, perdre le contrôle dans différentes situations…

Cependant, tout comme avec le code législatif, il y a un risque de représailles. Tant que nous restons dans une forme d’insouciance, tout va bien. Le problème survient souvent lorsque, pour continuer à maintenir cette insouciance, nous continuons à outrepasser nos limites, comme pour nier (comme on le voit avec l’alcool, la drogue et les comportements dangereux). Pourquoi cet abus ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas faire face aux amendes, aux sanctions ou aux punitions que cela entraîne. Outre celles du monde extérieur, les plus douloureuses sont celles que nous nous infligeons.

Nous sommes très, mais vraiment très rarement bienveillants envers nous-mêmes. Même ceux qui cherchent le pardon pour leurs péchés sont souvent les premiers à se flageller autrement. Il y a comme un tribunal interne où le parent intérieur inflige des sanctions.

En soi, c’est normal, c’est sain, cela permet de recadrer et de remettre en question (je ne suis pas du tout partisan de l’éducation positive ou de l’enfant-roi ). Cependant, notre dynamique inconsciente de ne pas comprendre nos propres punitions, et par extension nos propres règles, fait que nous continuons à vivre sous le joug des punitions pendant des années, sans même nous rendre compte que notre peine est terminée.

Nous nous enfermons dans une sorte de répétition de notre tribunal intérieur, nous sanctionnant sans cesse. Pourtant, comme dans la vie quotidienne, une fois que vous avez payé une amende, une fois que vous avez ressenti votre culpabilité pour un acte, votre dette est rétribuée. Vous pouvez passer à autre chose.

Alors, qu’est-ce qui fait que tant de personnes ne cessent jamais de se punir, que ce soit physiquement, psychologiquement ou comportementalement ? Pourquoi n’acceptent-elles pas qu’elles ont payé ? Qu’elles se sont suffisamment fait de mal, qu’elles ont raté suffisamment de bonnes choses pour se dire : « J’ai payé ma dette » ? Et cela pendant des décennies…

Prenez un moment pour revisiter vos peines et assurez-vous d’avoir payé votre dû envers votre parent intérieur et la société, puis commencez à vous accorder des gratifications…

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #stroke #gratification #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #16: Punishments and Rewards

I am not a benevolent person. I tend to inflict punishments, whether in my classes, in my relationships, or naturally with myself. I believe that rules and norms should be followed, but we have the ability to transcend them—it’s our decision. The important thing is to assume the consequences and the price to pay. How many people complain about a fine when they are at fault?

It is possible to observe injustices by reinterpreting the rules, but in reality, if we don’t follow them, basketball would become handball. Sometimes, we play with the limits, even surpass them, like a handball in a football cup final or people who avoid declaring their income on islands.

From a personal standpoint, we can take the time to understand our own rules, our internal norms. We can analyze the values, beliefs, and behaviors we repeat (our patterns). In about 80% of life situations, we already know how we will react quite easily. We are not inherently unpredictable beings.

If you haven’t already, take 10 minutes to do it…

A big problem for many people is not understanding their internal rules, their « inner parent. » They think they are free-spirited children when, in reality, they are at most slightly rebellious children. For those who have some experience with their inner world, they realize they have acquired or developed certain acceptable laws and behaviors, while others are not. We can push our own limits: indulge in excessive alcohol or drug consumption for one reason or another, put ourselves in danger in risky activities, lose control in different situations…

However, just like with the legal code, there is a risk of retaliation. As long as we remain somewhat carefree, everything is fine. The problem often arises when, to continue maintaining this carelessness, we continue to exceed our limits, as if to deny (as seen with alcohol, drugs, and dangerous behaviors). Why this abuse? Simply because we don’t want to face the fines, sanctions, or punishments that come with it. Apart from those imposed by the external world, the most painful ones are those we inflict upon ourselves.

We are very, and I mean very rarely, benevolent towards ourselves. Even those seeking forgiveness for their sins are often the first to self-flagellate in other ways. There is an internal tribunal where the inner parent imposes sanctions.

In itself, this is normal, it’s healthy—it allows for reevaluation and self-questioning (I am not at all in favor of positive education or the child-king concept). However, our unconscious dynamic of not understanding our own punishments, and by extension our own rules, means that we continue to live under the yoke of punishments for years, without even realizing that our sentence is over.

We lock ourselves in a kind of repetition of our internal tribunal, constantly punishing ourselves. Yet, just as in everyday life, once you have paid a fine, once you have felt guilt for an act, your debt is repaid. You can move on.

So, what makes so many people never stop punishing themselves, whether physically, psychologically, or behaviorally? Why don’t they accept that they have paid? That they have harmed themselves enough, missed out on enough good things to say, « I have paid my debt »? And this goes on for decades…

Take a moment to revisit your sorrows and make sure you have paid your dues to your inner parent and society, then start granting yourself rewards…

Take what is good and right for you.

Be one

Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #15 : nos athlètes et le mental


Il y a quelques jours, j’ai écouté un podcast sur France Inter concernant les athlètes du tennis français. Nous sommes le deuxième pays avec des joueurs dans le top 100, ce qui indique que nous disposons de bons centres de détection et de formation. Cependant, il reste des problèmes pour les faire monter dans le top 10 du classement.

Les intervenants ont rapidement balayé la préparation mentale (sauf le responsable du pôle France), en partageant un argument classique : à l’époque de Noah, le coaching mental n’existait pas, ce qui sous-entend que la préparation ne sert à rien. Cela ne prend pas en compte les changements systémiques et comportementaux qui ont eu lieu en 40 ans.

Bien qu’ils aient convenu que les athlètes ont probablement moins faim de succès (ce qui n’est quand même pas anodin), ils ne tiennent pas suffisamment compte de leur état psycho-émotionnel. Nous savons que les systèmes éducatifs et les modèles sociaux actuels sont très différents en 2023 par rapport aux années 80.
Sans prétendre que la préparation mentale soit la solution miracle, elle est aujourd’hui un élément essentiel pour une grande partie des professionnels du sport. Après seulement 6 jours de Roland-Garros, aucun de nos joueurs ne figure sur la liste de la deuxième semaine.

Nous avons néanmoins pu observer le mental solide de Gaël Monfils, qui expliquait lors d’une interview qu’il voulait absolument remporter au moins un match pour son enfant.

Il a ainsi mis en avant un levier de motivation important. Cela l’a poussé à se battre au-delà de ses limites, en terminant plein de crampes. N’est-ce pas une preuve que le mental est essentiel, et plus précisément la motivation ?

Parfois, les fédérations protègent excessivement leurs joueurs, ou inversement, ne les valorisent pas suffisamment. Je pense notamment au monde du judo qui ne respectait absolument pas certaines combattantes, bien qu’elles aient obtenu des podiums internationaux. À tel point qu’elles ont dû quitter le judo pour trouver un emploi (une situation absolument ridicule pour l’une des plus grandes fédérations sportives du pays).

Il y a quelques semaines, je suis allé assister à l’événement principal du Bellator (compétition de MMA) à Paris. Nous avions un incroyable combattant français, Mansour Barnaoui, qui participait. Une chose qui m’a surpris dans sa stratégie, c’est qu’il semblait en faire «trop» dès le premier round (sur 5 de 5 minutes).

En y réfléchissant, c’était la première fois qu’il combattait en France devant son public à un niveau aussi élevé. Nous connaissons l’impact du public et le désir de bien faire pour donner du plaisir aux spectateurs. Cette dimension sport-divertissement représente une pression supplémentaire. De nombreux athlètes, comme ceux qui ont joué à Roland-Garros, souhaitent également faire plaisir à leurs supporters.

Désormais, les joueurs sont également les animateurs de leur propre image, les gestionnaires des réactions du public, etc. Il est donc d’autant plus difficile de se concentrer sur le jeu. Dans de nombreux sports, même en cas de victoire, des critiques peuvent survenir si le match est ennuyeux.

Préparer mentalement un athlète ne consiste pas seulement à lui enseigner des notions liées à la victoire, mais aussi à prendre en compte ce qui se passe à l’intérieur de lui. C’est trouver un équilibre entre ses ambitions et sa vie quotidienne, lui permettant ainsi d’être une personne plus équilibrée, capable d’accepter le stress et les pressions avec du recul.

En France, nous avons des athlètes incroyables grâce à notre tissu associatif, mais paradoxalement, notre manque d’investissement privé et notre « amateurisme », même à haut niveau, montrent que nos fédérations ont encore une marge de progression considérable pour former des champions nationaux.

Passez voir le boulot des copains de l’institut de préparation mentale (https://www.facebook.com/ipmsportformation)

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank
#hypnose #Sport #RollandGarros #francais #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


Pank’s Snapshots / Reflection #15: Our Athletes and the Mindset

A few days ago, I listened to a podcast on France Inter about French tennis athletes. We are the second country with players in the top 100, indicating that we have good detection and training centers. However, there are still challenges in getting them into the top 10 of the rankings.

The participants quickly dismissed mental preparation (except for the head of the French program) by sharing a classic argument: during Noah’s time, mental coaching did not exist, implying that preparation is useless. This overlooks the systemic and behavioral changes that have taken place in the past 40 years.

Although they agreed that athletes probably have less hunger for success (which is still significant), they do not take sufficient account of their psycho-emotional state. We know that educational systems and social models today are very different in 2023 compared to the 80s.

Without claiming that mental preparation is a miracle solution, it is now an essential element for many sports professionals. After only 6 days of Roland-Garros, none of our players made it to the second week.

However, we were able to observe the strong mindset of Gaël Monfils, who explained in an interview that he absolutely wanted to win at least one match for his child. He emphasized an important motivational lever. This drove him to fight beyond his limits, finishing the match with full of cramps. Isn’t this proof that the mindset, specifically motivation, is essential?

Sometimes, federations excessively protect their players, or conversely, do not value them enough. I’m particularly thinking about the world of judo, which absolutely did not respect certain female fighters, even though they achieved international podiums. To the point where they had to quit judo to find employment (an absolutely ridiculous situation for one of the largest sports federations in the country).

A few weeks ago, I attended the main event of Bellator (MMA competition) in Paris. We had an incredible French fighter, Mansour Barnaoui, participating. One thing that surprised me in his strategy was that he seemed to be doing « too much » right from the first round (out of 5 of 5 minutes).

Upon reflection, it was the first time he was fighting in France in front of his home crowd at such a high level. We understand the impact of the audience and the desire to perform well to give pleasure to the spectators. This sports-entertainment dimension represents additional pressure. Many athletes, like those who played at Roland-Garros, also want to please their fans.

Nowadays, players are also the managers of their own image, the handlers of public reactions, etc. It is therefore even more challenging to focus on the game. In many sports, even in case of victory, criticism can arise if the match is boring.

Mentally preparing an athlete is not just about teaching them concepts related to winning, but also taking into account what is happening inside them. It is finding a balance between their ambitions and daily life, allowing them to be a more balanced person, capable of accepting stress and pressures with perspective.

In France, we have incredible athletes thanks to our associative fabric, but paradoxically, our lack of private investment and our « amateurism, » even at a high level, show that our federations still have a considerable room for improvement in training national champions.

Take a look at the work of the colleagues at the Institute of Mental Preparation (https://www.facebook.com/ipmsportform….

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

#hypnosis #Sport #RollandGarros #French #hypnotherapy #self-hypnosis #questiosophie #hypnosophy #coaching