Si nous commencions à nous perdre dans une illusion numérique des relations comme avec une IA qui pourrait répondre à ce que l’humain lui ne peut pas ? Est ce que la relation à une IA ne nous rendrait pas de plus en plus incapable à accepter l’humanité imparfaite ?
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
L’impact des IA sur notre cognition est plus important que nous le pensons, cette dernière sait s’adapter à la société dans laquelle nous sommes mais suggère aussi les comportement de la société.
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Combien d’entre nous, dans différents domaines, nous retrouvons à accumuler de l’expérience, que ce soit dans nos loisirs ou dans notre vie professionnelle, et pourtant cette connaissance, cette maîtrise sur laquelle nous nous reposons, pour diverses raisons, devient obsolète ?
Que ce soit avec l’arrivée de l’IA ou de nouvelles façons d’utiliser voire de s’entraîner, il y a un décalage entre la réalité et la perception que nous pouvons avoir de nous-mêmes. Cela peut aller jusqu’au point de croisement et à l’impact qui nous mettra K.O., car nous nous rendons compte que les choses ne sont plus les mêmes et que ce que nous pensions maîtriser grâce à l’expérience n’est plus utile.
On aime à dire que l’expérience des personnes est importante, que chacun est une bibliothèque avec l’âge. Pourtant, si ce savoir n’est pas mis à jour avec les nouvelles données et expériences, cela revient à maîtriser le Minitel à l’ère des PC ultra performants.
Il est facile de rester dans nos connaissances, et d’autant plus que nous savons qu’il est particulièrement énergivore de faire cet effort de réadapter ce qui a été si difficilement acquis par le passé. Il est complexe d’admettre aussi que nous ne sommes plus dans le coup. D’ailleurs, le système considère rapidement que nous n’avons plus d’utilité, et nous l’avons vu notamment dans les industries où les compétences ont disparu. Nous nous retrouvons aujourd’hui à vouloir opérer un virage pour produire chez nous, mais en ayant perdu les connaissances du passé.
Si nous avions pris en compte l’héritage et que nous l’avions mis à jour, il est possible que les compétences de beaucoup auraient été bien supérieures à celles d’aujourd’hui. Les bases, même si elles ne semblent plus tendance, restent des fondations sur lesquelles se sont développées les mises à jour. Rester à jour et prendre attention à ce qui se passe, sans perdre les structures du passé, peut être une orientation gagnante à terme.
Pank’s Reflections / Snapshot #453: Experienced but not Up-to-Date
How many of us, in various fields, find ourselves accumulating experience, whether in our hobbies or our professional lives, and yet this knowledge, this mastery that we rely on, for various reasons, becomes obsolete?
Whether it’s with the arrival of AI or new ways of using or even training, there is a gap between reality and the perception we may have of ourselves. This can go as far as the crossover point and the impact that will knock us out, because we realize that things are no longer the same and that what we thought we had mastered through experience is no longer useful.
We like to say that people’s experience is important, that everyone is a library with age. However, if this knowledge is not updated with new data and experiences, it is equivalent to mastering the Minitel in the age of ultra-powerful PCs.
It’s easy to stay within our knowledge, and all the more so because we know that making the effort to readapt what was so difficult to acquire in the past is particularly energy-consuming. It is also complex to admit that we are no longer current. Moreover, the system quickly considers that we are no longer useful, and we have seen this particularly in industries where skills have disappeared. Today, we find ourselves wanting to make a shift to produce domestically but having lost the knowledge of the past.
If we had taken the legacy into account and updated it, it is possible that the skills of many would have been much greater than they are today. The basics, even if they no longer seem trendy, remain the foundations upon which updates have been developed. Staying up-to-date and paying attention to what is happening, without losing the structures of the past, can be a winning direction in the long run.
Autant je ne suis pas le plus grand fan de l’humain en ce qui concerne nos comportements et notre tendance à utiliser notre intelligence pour l’orienter vers des bénéfices personnels, que ce soit le pouvoir ou l’argent.
Notre humanité a aussi du bon, il me suffit de le regarder, mon biais de négativité étant puissant. Et l’intelligence collective est ce qu’il y a d’incroyable chez nous. Que ce soit pour « troller » ou pour faire des choses constructives, voire inimaginables, comme la NASA qui aurait un projet de centrale nucléaire sur la Lune !
En regardant des vidéos sur les IA, j’ai apprécié une remarque d’un vidéaste : imaginez qu’une intelligence artificielle, utilisée par 1,2 milliard d’humains, progresse en « intelligence » de 10% suite à une mise à jour.
Cela signifie qu’autant d’humains pourraient gagner en intelligence et en raisonnement dans leurs créations et leurs projets, ce qui aurait un impact majeur sur notre monde. Imaginez une optimisation de nos intelligences, avec en plus la diffusion aisée de ces dernières via le web et les médias sociaux.
C’est un potentiel pour trouver des solutions dans de nombreux domaines et pour accélérer les réponses à des problèmes qui auraient pu prendre des mois ou des années.
Et pour le moment, les modèles d’IA ont encore besoin de l’initiation et de la vision de l’intelligence humaine. Si, comme moi, vous êtes fan de ces technologies, plus vous les utilisez, plus vous revenez sur de nombreux sujets liés à la confiance en cet outil qui se doit d’être utilisé avec intelligence… humaine.
I’m not the biggest fan of humans when it comes to our behavior and our tendency to use our intelligence for personal gain, whether it’s for power or money.
Our humanity also has its good side, I just have to look at it, as my negativity bias is strong. And collective intelligence is what is incredible about us. Whether it’s for « trolling » or for doing constructive, even unimaginable things, like NASA reportedly having a nuclear power plant project on the Moon!
Watching videos about AI, I liked a comment from a videographer: imagine that an artificial intelligence, used by 1.2 billion humans, progresses in « intelligence » by 10% after an update.
This means that just as many humans could increase their intelligence and reasoning in their creations and projects, which would have a major impact on our world. Imagine an optimization of our intelligences, with the added bonus of easy dissemination via the web and social media.
This is a potential to find solutions in many fields and to accelerate responses to problems that could have taken months or years.
And for now, AI models still need the initiation and vision of human intelligence. If, like me, you are a fan of these technologies, the more you use them, the more you come back to many subjects related to trusting this tool, which must be used with… human intelligence.
Ce matin, je m’interrogeais sur les mots en lisant un article qui mettait en avant que la surexploitation des IA pour faire des articles ou des dossiers allait appauvrir les langues et, plus important, les nuances que nous pouvons chercher à mettre dans nos expressions écrites.
Pour l’heure, il n’y a pas forcément de gêne à cela, parce que même les professeurs, parfois, pour des examens nationaux, sont poussés à accepter certaines réponses écrites en phonétique. Pourtant, les mots, les langues et leur écriture sont une évolution assez propre à l’humain, et il est dommage d’en perdre la maîtrise.
C’est donc au sens des produits que je me suis intéressé un instant, surtout sur ce qui me semble aujourd’hui notre pire ami/ennemi : les réseaux sociaux. Nous savons, dans la démarche marketing surtout actuelle qui se veut internationale, que les mots doivent être faciles à retenir.
Et si YouTube, pour bien faire comprendre la différence entre les vidéos longues et courtes (et surtout rattraper TikTok), a mis en place des Shorts, Instagram, lui, a utilisé le mot Reel. La première chose que nous pouvons voir, pour nous francophones, c’est l’homophonie possible avec l’idée de “réel”, d’ailleurs, certains l’écrivent ainsi.
Or, si une séquence vidéo est considérée comme un reel ou un réel, que nous le voulions ou non, cela nous influence (voir toutes les logiques exploitées en hypnose indirecte sur le sujet). Nous savons que beaucoup d’informations sur ces réseaux, comme les autres, sont fausses ou en partie fausses.
Et même pour mes anglophones, « reel » est à la fois tituber/vaciller, ce qui éveille une notion d’instabilité, qui, de la même façon, est une suggestion indirecte qui, à force de répétition, peut déclencher des retours. La fameuse importance du « self talk ». Même si, au final, Meta a souhaité l’associer à Bobine.
Un mot est un outil, un mot est une balle, un mot peut vraiment changer beaucoup de choses dans nos conversations, mais aussi dans nos états internes s’il est perçu d’une façon ou d’une autre…
Pank’s Reflections / Snapshot #393: Pay Attention to “Reels”…
This morning, I was pondering over words while reading an article that highlighted how the overexploitation of AI to create articles or reports would impoverish languages and, more importantly, the nuances that we may seek to put into our written expressions.
For the time being, there isn’t necessarily any discomfort in this, because even teachers, sometimes, for national exams, are pushed to accept certain answers written phonetically. Yet, words, languages, and their writing are an evolution quite unique to humans, and it is a shame to lose its mastery.
It is therefore to the meaning of products that I was interested in for a moment, especially on what seems to me today our worst friend/enemy: social networks. We know, in the marketing approach, especially the current one which aims to be international, that words must be easy to remember.
And if YouTube, to make the difference between long and short videos clear (and especially to catch up with TikTok), has implemented Shorts, Instagram, for its part, has used the word Reel. The first thing we can see, for us French speakers, is the possible homophony with the idea of “real”, in fact, some write it that way.
However, if a video sequence is considered a reel or a real, whether we want it or not, it influences us (see all the logics exploited in indirect hypnosis on the subject). We know that a lot of information on these networks, like others, is false or partly false.
And even for my English speakers, « reel » is both stagger/waver, which awakens a notion of instability, which, in the same way, is an indirect suggestion that, with repetition, can trigger returns. The famous importance of « self talk ». Even if, in the end, Meta wanted to associate it with Bobine.
A word is a tool, a word is a bullet, a word can really change a lot of things in our conversations, but also in our internal states if it is perceived in one way or another…
Nous le lisons souvent et pouvons même discuter avec certains d’entre eux : il y a de plus en plus d’entrepreneurs, notamment dans le monde du web et des réseaux sociaux. Un argument souvent mis en avant, et légitime, est celui de la liberté : liberté de ton, d’emploi du temps, et de style de vie.
Cette manière de vendre son quotidien et sa liberté peut être tentante pour de nombreux salariés qui se sentent enfermés par des horaires stricts, le code du travail, et leur contrat. Il est facile de croire que celui qui poste sur TikTok ou YouTube est véritablement libre parce qu’il n’a pas de patron. Et pourtant…
Il y a bien un patron, et pire encore, il n’est même pas humain. C’est la pression de l’algorithme. Quand je regarde les réseaux, je suis stupéfait de voir que tout le monde propose les mêmes thèmes tendance. Et si, en fonction de ta spécialité, tu ne t’y plies pas, tu perds la vague du buzz, et donc des vues, et par conséquent, tes revenus.
Ces entrepreneurs vivent constamment dans la peur de ne pas publier au bon moment, de voir leur contenu démonétisé par un simple algorithme qui, en un instant, peut anéantir leur travail de la semaine.
Cette liberté est illusoire, mais surtout, alors que nous imaginons souvent dans les films de science-fiction des IA et des robots détenant le pouvoir, nous avons la preuve, depuis quelques années, que nous vivons déjà dans cette ère. Ce qui est encore plus ironique, c’est que si un créateur souhaite parler à un humain… c’est devenu quasiment impossible. L’informatique contrôle tout.
entreprise #IA #robot #pression #algorithmes
Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank
Reflections of Pank / Snapshot #280: Infopreneur or Influencer, Free But Not Really
We often read about it and can even talk to some of them: there are more and more entrepreneurs, especially in the world of the internet and social networks. One argument that is entirely valid is that of freedom: freedom of speech, schedule, and lifestyle.
This way of selling one’s daily life and freedom can be tempting for many employees who feel bound by schedules, labor laws, and contracts. It’s easy to believe that someone posting on TikTok or YouTube is genuinely carefree because they don’t have a boss. And yet…
There is indeed a boss, and worse still, it’s not even human. It’s the pressure of the algorithm. When I look at social networks, I am stunned to see everyone pushing the same trendy topics. And if, according to your niche, you don’t follow the trend, you lose the momentum of the buzz, and thus the views, and consequently, your income.
These entrepreneurs constantly live in fear of not releasing their video at the right time, or being demonetized by a simple algorithm that, in an instant, can ruin a week’s worth of work.
This freedom is illusory, but more than that, while we often think of sci-fi films that imagine AI and robots holding power, we have had proof for years now that we are already living in this era. The most amusing part? If a creator wants to talk to a human… it’s nearly impossible. Technology governs everything.