Réflexions de Pank / Instantané #430 : On a quand même de sales côtés

Je suis assez misanthrope, pas fan de notre humanité, et je m’y inclus bien sûr. Quand hier, j’ai découvert ce streamer qui est mort en live sur Kick (Jean Pormanove), je ne regarde pas ce type de programme et j’imagine que ce qui sort aujourd’hui sera le pire de ce qu’il a pu vivre dans ses maltraitances.

C’est comme un Jackass mais avec un seul gars qui subit les foudres des autres. Soit les gars ont un concept débile, soit un sadisme qui fait partie de la nature de beaucoup d’humains. Ce qui me dérange encore plus, c’est le voyeurisme et pire, le paiement pour voir des actions violentes et destructrices être subies par un être humain.

Il y a quelques mois, je lisais et m’informais sur les « red rooms » de Telegram et tout ce qui a pu se passer avec la Nth Room qui a mis la Corée sens dessus dessous, avec toutes les femmes qui peuvent désormais se dire qu’automatiquement un homme de leur entourage est potentiellement un agresseur.

Des personnes paient pour voir la souffrance, le mal et les exactions faites sur autrui. Je ne vous parle pas des vidéos de l’enfer que certains font notamment aux Philippines. Nous ne pouvons pas nier que les êtres humains sont des saletés potentielles. Nous avons quand même des personnes qui alertent et, pour le cas du streamer, on ne parle pas d’un Jean-Noël sur Twitter/X, inconnu au bataillon, mais de Mediapart.

Et apparemment, on ne prêtait pas attention à cela, comme ces personnes qui sont menacées par des ex et que, malgré les alertes, rien ne sera fait jusqu’à la mort où, là, notre indignation durera une ou deux journées, avant de reprendre nos vies et pour certains, rechercher à nouveau ou se sustenter de cette cruauté.

Être humain, c’est se contraindre, c’est faire au mieux pour minimiser nos impacts négatifs sur les autres et de les faire souffrir pour rien. Notre société regarde la souffrance sans tabou, avec du pop-corn et en payant pour cela. Un peu plus de discipline sur nos pulsions pourrait non pas changer l’humain, mais nous redonner un peu d’humanité dans son sens positif.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous. Be One Pank https://www.pank.one/blog


Translation

Reflections from Pank / Snapshot #430: We really have some nasty sides

I am quite a misanthrope, not a fan of our humanity, and I obviously include myself. When yesterday, I discovered this streamer who died live on Kick (Jean Pormanove), I don’t watch this kind of program and I imagine that what comes out today will be the worst of what he may have experienced in his mistreatment.

It’s like Jackass but with one guy who suffers the wrath of others. Either the guys have a stupid concept, or a sadism that is part of the nature of many humans. What bothers me even more is the voyeurism and, worse, paying to watch violent and destructive actions being inflicted upon a human being.

A few months ago, I was reading and learning about « red rooms » on Telegram and everything that happened with the Nth Room which turned Korea upside down, with all the women who can now automatically assume that a man in their entourage is potentially an abuser.

People pay to see the suffering, evil, and atrocities committed against others. I’m not even talking about the hellish videos that some people make, particularly in the Philippines. We cannot deny that human beings are potential filth. We still have people who raise the alarm, and in the case of the streamer, we’re not talking about a Jean-Noël on Twitter/X, unknown to the public, but Mediapart.

And apparently, no attention was paid to this, like people who are threatened by exes and that despite the alerts, nothing will be done until death, at which point our indignation will last a day or two, before we resume our lives and for some, search again or feed on this cruelty.

To be human is to restrain oneself, to do our best to minimize our negative impacts on others and to make them suffer for nothing. Our society looks at suffering without taboo, with popcorn, and by paying for it. A little more discipline over our impulses could not change humanity, but give us back a little humanity in its positive sense.

Take what is right and good for you. Be One Pank https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #418 : minimalisme de notre personne 

Ce texte explore l'idée que, malgré la promotion de l'unicité individuelle, les êtres humains sont fondamentalement communs dans leur fonctionnement. Il souligne l'insignifiance de l'individu à l'échelle cosmique et temporelle, suggérant qu'accepter cette petitesse peut mener à la paix intérieure et à la gratitude d'exister, en dépit d'une expérience de vie statistiquement rare.

Nous vivons une époque, du moins en Occident, où nous aimons vanter le fait que chacun est unique et exceptionnel.

Ce n’est tout simplement pas vrai ; nous sommes terriblement communs dans nos fonctionnements et dans la manière dont les systèmes nous « lavent le cerveau ». Même les alternatifs suivent les mêmes schémas ou lignes de pensée.

Et ce n’est pas important. Il n’y a pas lieu de s’illusionner sur notre place dans cette vie, dans ce monde. Il n’est même pas certain que les « grands » de notre monde actuel soient encore cités dans quelques décennies ou siècles.

Nous sommes une personne parmi les 80 milliards qui ont vécu. Nous sommes une personne vivant quelques décennies sur les milliards d’années de vie de notre simple système solaire. Nous ne sommes qu’un individu sur l’une des plus petites planètes de l’univers qui contient des milliards de planètes.

Notre ego, notre image de soi ou notre sensation d’importance semble dépasser ces espaces et ce temps. Pourtant, se recadrer et rendre minimes nos vies, juste avoir une conscience de nous, sans se croire « grandiose » ou « extraordinaire », peut apporter la paix.

Les faits ont cette force de nous rappeler de respirer, de vider nos monologues intérieurs ou notre perception de soi, pour juste passer à une gratitude, celle de simplement être.

Sans trop, mais sans penser n’être rien, être juste un élément transitoire et plein d’un potentiel relatif à notre espace-temps, dans un environnement. Un être qui vit juste une expérience statistiquement rare…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #418: Reflections on the Minimalism of Our Being

We live in an era, at least in the West, where we like to boast that everyone is unique and exceptional.

This is simply not true; we are terribly common in our functioning and in the way systems « brainwash » us. Even alternatives follow the same patterns or lines of thought.

And it’s not important. There’s no need to delude ourselves about our place in this life, in this world. It’s not even certain that the « greats » of our current world will still be cited in a few decades or centuries.

We are one person among the 80 billion who have lived. We are one person living a few decades out of the billions of years of life of our simple solar system. We are just an individual on one of the smallest planets in the universe, which contains billions of planets.

Our ego, self-image, or sense of importance seems to transcend these spaces and this time. Yet, refocusing and minimizing our lives, just having an awareness of ourselves, without believing ourselves to be « grandiose » or « extraordinary, » can bring peace.

Facts have this power to remind us to breathe, to empty our self-talk or our self-perception, to simply move to a state of gratitude, of simply being.

Not too much, but without thinking of being nothing, just being a transient element full of potential relative to our space-time, in an environment. A being who is just living a statistically rare experience…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #341 : L’Instinct du Conflit

Ce texte explore la nature humaine et son penchant pour le conflit, malgré les aspirations à la paix. L'auteur, un pratiquant de sports de combat, observe que le désir de pouvoir et de domination est profondément ancré en nous, comme le montrent les événements actuels et les comportements individuels. Il souligne que la force est souvent le dernier recours pour résoudre les conflits, même si elle engendre de nouveaux problèmes.

Il est troublant de constater que nous ne sommes pas des êtres pacifistes, surtout lorsque nous avons la capacité d’être les plus forts. L’actualité nous le rappelle quotidiennement. Un président américain qui agresse des populations du monde entier par ses décisions. Il est l’archétype de l’harceleur de cour d’école, menaçant et prêt à la violence.

Hier encore, notre propre président se voulait plus martial. On reparle de militarisation, de bombes nucléaires, etc. Nous, les humains, sommes programmés pour la conquête du pouvoir. Même si les études progressistes affirment que la paix est possible, elles ont raison, mais de manière limitée dans le temps.

Nous aimons le pouvoir, nous aimons dominer. Nous, pratiquants de sports de combat, le savons peut-être mieux que quiconque. Il est agréable de se sentir fort, invincible. Nous savons que cela exige un travail sur soi, de l’humilité, une remise en question constante pour ne pas abuser de notre force, pour respecter les autres et éviter les comportements égotiques.

Cependant, nous savons aussi qu’il y aura toujours ces pratiquants qui blessent intentionnellement, qui aiment faire mal, se sentir craints. Et pour apaiser cela, ce sont rarement les mots et les négociations qui transforment le comportement des agresseurs. C’est la force, encore une lutte pour savoir « qui est le plus fort » et donc qui a les droits.

Nous (les Occidentaux) n’avons pas réussi à faire du monde une planète pacifiée, même si nous avons pu gérer au mieux pendant 80 ans, avec des menaces persistantes durant des décennies (la guerre froide).

La force, le pouvoir et l’envie de dominer peuvent être sujets à réflexion, tout comme nous pouvons théoriser les combats et les agressions. Pourtant, toute théorie vacille face aux faits qui nous ramènent à des comportements primitifs, souvent source d’une chaîne de problèmes et de violence…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #341: The Instinct for Conflict

It’s unsettling to realize that we are not pacifist beings, especially when we have the capacity to be the strongest. The news reminds us of this daily. An American president who aggresses populations around the world with his decisions. He is the archetype of the schoolyard bully, threatening and ready to use violence.

Just yesterday, our own president adopted a more martial stance. We are talking about militarization, nuclear bombs, etc. We humans are programmed to conquer power. Even if progressive studies claim that peace is possible, they are right, but only for a limited time.

We love power, we love to dominate. We, practitioners of combat sports, perhaps know this better than anyone. It is pleasant to feel strong, invincible. We know that this requires work on oneself, humility, constant questioning to avoid abusing our strength, to respect others and avoid egotistical behavior.

However, we also know that there will always be those practitioners who intentionally injure, who like to hurt, to feel feared. And to appease this, it is rarely words and negotiations that transform the behavior of aggressors. It is force, yet another struggle to know « who is the strongest » and therefore who has the rights.

We (Westerners) have not succeeded in making the world a peaceful planet, even if we have been able to manage as best we can for 80 years, with persistent threats for decades (the Cold War).

Strength, power and the desire to dominate can be subjects for reflection, just as we can theorize about combat and aggression. Yet, any theory falters in the face of facts that bring us back to primitive behaviors, often the source of a chain of problems and violence…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #306 : Quand les crises entraînent un besoin de spiritualité

Les crises politiques et économiques poussent souvent les individus à se détourner des systèmes matérialistes pour rechercher du sens dans la spiritualité. Ce besoin universel, ancré dans l'histoire de l'humanité, reflète une quête de lumière face aux ténèbres, tandis que les élites perdent leur propre sens.

Il est intéressant d’écouter les informations internationales, non pas parce qu’elles impactent directement notre quotidien, mais parce qu’elles révèlent une sorte d’universalité des comportements humains. Régulièrement, on entend parler de crises, souvent politiques et économiques, dans différents pays.

La conséquence récurrente est l’orientation de nombreux citoyens, qui, ne croyant plus en ce que propose la dynamique matérialiste, se tournent vers toutes sortes de réflexions et de pratiques spirituelles.

Lorsqu’on attend des réponses, de l’aide ou un changement dans la vie quotidienne qui n’arrive jamais à travers les doctrines et actions politiques, la confrontation entre croyance et faits peut conduire notre esprit à chercher du sens ailleurs, en s’accrochant ou en développant d’autres croyances.

Dans le cadre de la spiritualité, c’est un peu comme le boss final d’un jeu vidéo : il n’existe pas de croyances capables de la surpasser, et l’aspect factuel devient subjectif. Cela permet à nos récits intérieurs de toujours se mettre à jour pour valider des idées, des ressentis et des événements liés à la spiritualité.

Cette quête de sens, ce plongeon – ou plutôt ce retour – vers le spirituel, est probablement l’un des schémas les plus universels de l’histoire de l’humanité : la foi en une force toute-puissante capable de tout transformer, d’apporter de la lumière dans les ténèbres.

Pendant ce temps, les « élites » matérialistes (pas pires que les élites spirituelles) continuent à perdre le sens de leurs discours, comportements et actions, tout en cherchant à rester au sommet d’une hiérarchie du pouvoir qui, elle aussi, perd son sens.

politique #spiritualité #illusion #attente #changement #escroc

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #306: When Crises Lead to a Need for Spirituality

It is interesting to listen to international news—not because it directly impacts our daily lives, but because it reveals a sort of universality in human behaviors. Frequently, we hear about crises, often political and economic, in various countries.

The recurring consequence is that many citizens, losing faith in what materialistic dynamics offer, turn to various spiritual reflections and practices.

When people expect answers, help, or change in their daily lives that political doctrines and actions fail to deliver, the confrontation between beliefs and reality often drives the mind to seek meaning elsewhere by clinging to or developing other beliefs.

In the realm of spirituality, it’s like the final boss in a video game: no belief surpasses it, and the factual becomes subjective. This allows our internal narratives to continually update, validating ideas, feelings, and events tied to spirituality.

This quest for meaning, this dive—or rather, return—into spirituality, is likely one of the most universal patterns in human history: faith in an all-powerful force capable of transforming everything and bringing light into darkness.

Meanwhile, the materialistic « elites » (no worse than the spiritual elites) continue to lose the sense behind their words, behaviors, and actions, striving to remain at the top of a power hierarchy that itself is losing meaning.

politics #spirituality #illusion #expectation #change #scam

Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #156 : Vivons-nous une période si difficile ?

C’est assez remarquable de constater qu’en 300 000 ans d’existence de l’Homo sapiens, parmi les 80 milliards d’individus ayant vécu, nous sommes peut-être à l’époque la plus chanceuse. Cela est particulièrement vrai dans des pays comme la France et, de manière générale, dans l’Occident. Nous n’avons pas connu de guerre sur notre sol depuis 80 ans, au point d’aller combattre sur d’autres territoires. Nous n’avons pas subi de famines, d’épidémies majeures, ou de problèmes graves d’accès à l’eau ou à la nourriture.

En résumé, même si tout n’est pas parfait chez nous, nous vivons dans une ère où l’accès aux soins, à la médecine, à l’éducation et à la connaissance est largement disponible. Et pourtant, nous n’arrêtons pas d’entendre parler de déprime, de dépression, de mal-être, voire de suicide.

Nous, la société la plus confortable de tous les temps, nous nous trouvons englués dans des plaintes qui paraissent souvent disproportionnées. Réalisez-vous que vous vivez mieux que tous les rois ou empereurs des époques passées ? Vous pouvez voyager, recevoir des nouvelles du monde entier instantanément, manger des plats de tous les continents en vous rendant simplement à l’épicerie du coin.

Bien que la sécurité puisse être améliorée pour beaucoup, nous ne vivons pas des guerres tous les 20 ans, et nous ne mettons pas au monde des enfants en sachant qu’ils pourraient ne pas survivre jusqu’à 6 ans ou mourir dans une guerre ou une épidémie.

Quand j’entends des gens trouver des excuses à propos de la qualité de vie, ou craindre les changements climatiques, les problèmes de chaleur, de froid, etc., ne pensez-vous pas que les générations précédentes, au cours de ces 300 000 ans, n’ont pas connu toutes sortes de difficultés ?

Il est possible que 3 milliards d’humains (je donne une estimation très large) vivent dans un confort semblable à celui des pays occidentaux. Nous représenterions alors environ 3,75 % de toute l’humanité à avoir jamais vécu, avec la plupart de nos besoins primaires et même secondaires satisfaits. Nous sommes véritablement privilégiés…

#plaintes #déprime #bienêtre #présent #humanité #chance #créersesproblèmes

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #156: Are We Living in Such a Difficult Time?

It’s quite remarkable to realize that in 300,000 years of Homo sapiens’ existence, among the 80 billion individuals who have lived, we might be in the luckiest era. This is especially true in countries like France and generally in the West. We haven’t experienced war on our soil for 80 years, to the point of going to fight on other territories. We haven’t suffered famines, major epidemics, or serious problems with access to water or food.

In summary, even though everything is not perfect with us, we live in an era where access to healthcare, medicine, education, and knowledge is widely available. And yet, we constantly hear about depression, malaise, and even suicide.

We, the most comfortable society of all time, find ourselves mired in complaints that often seem disproportionate. Do you realize that you live better than all the kings or emperors of past eras? You can travel, receive news from around the world instantly, eat dishes from all continents just by going to the local store.

While security could be improved for many, we do not experience wars every 20 years, and we do not bring children into the world knowing they might not survive to age 6 or could die in a war or epidemic.

When I hear people make excuses about the quality of life, or fear climate change, heat problems, cold, etc., don’t you think that previous generations, over these 300,000 years, have not experienced all kinds of difficulties?

It is possible that 3 billion humans (I give a very broad estimate) live in a comfort similar to that of Western countries. We would then represent about 3.75% of all humanity to have ever lived, with most of our primary and even secondary needs met. We are truly privileged…

#complaints #depression #wellbeing #present #humanity #luck #creatingproblems

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

HnO Hypnosophie #375 : En développement personnel, n’aimons nous pas notre humanité #1/2 ?

HnO Hypnosophie #375 : En développement personnel, n’aimons nous pas notre humanité #1/2 ?

Plus j’avance et j’étudie le développement personnel et les thérapies, plus j’ai l’impression que nous allons dans une recherche du surhomme, voire du non homme avec l’éveil de soi à d’autres strates. Je trouve cela fascinant de nous dire que nous souhaitons tant sortir de notre condition humaine et plus encore que nous n’aimons pas notre humanité.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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