
Il arrive fréquemment que, si nous avons eu un bon praticien qui a su nous aider, nous souhaitions le recommander à nos amis ou à notre famille qui en auraient besoin. Cela est tout à fait légitime. Cependant, un praticien – et plus encore la dynamique qui se crée dans l’accompagnement – ne peut être assimilé à une simple relation avec une entreprise de services classique.
Ce qui importe davantage que le praticien en lui-même, c’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique. Celle-ci joue un rôle essentiel dans le travail qui sera mis en place. Bien sûr, il est possible de créer une alliance avec n’importe quel praticien dans un cadre d’accompagnement. Mais cela reste une idée théorique.
Lorsque nous sommes face à une personne qui ne nous correspond pas, envers laquelle nous avons des a priori ou avec qui nous ressentons un faible désir d’engager un travail thérapeutique, il y a de fortes chances que, consciemment ou non, nous nous refermions. De plus, si nos attentes envers une séance d’hypnose sont excessives, le risque est grand que celle-ci n’apporte que peu de résultats.
Lorsque l’on suggère à un consultant de trouver un praticien avec lequel il pourrait ressentir une connexion, la réponse récurrente est souvent : « Oui, mais X m’a dit qu’il fallait que je vienne te voir. » Il peut s’agir d’un parent, d’un ami ou d’un collègue. Avec la meilleure des intentions, ces personnes insistent pour qu’on consulte leur praticien, celui qui les a aidés.
Mais ce n’est pas toujours la démarche la plus adaptée. La thérapie est une quête personnelle, avec ses propres protagonistes, ses erreurs et ses réussites dans les rencontres. Dès le départ, la recherche de la bonne personne pour vous accompagner doit être un choix personnel, et non l’imposition d’un praticien, même réputé pour ses compétences.
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog
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Reflections by Pank / Snapshot #312: Imposing Your Therapist
It often happens that, when we have had a good practitioner who helped us, we want to recommend them to our friends or family who might benefit from their expertise. This is entirely legitimate. However, a practitioner – and even more so the dynamic that forms during the therapeutic process – is not like a relationship with a conventional service provider.
What matters more than the practitioner themselves is what is called the therapeutic alliance. This alliance plays a crucial role in the work to be done. Of course, it is theoretically possible to create such an alliance with any practitioner in a therapeutic context. However, this remains a theoretical idea.
When we face someone who does not resonate with us, toward whom we hold biases, or with whom we feel little desire to engage in therapy, there is a high likelihood that, consciously or unconsciously, we will close ourselves off. Moreover, if we hold excessive expectations for a hypnotherapy session, there is a significant chance that it will yield little benefit.
When suggesting to a client to find a practitioner with whom they might feel a connection, a common response is: “Yes, but X told me I had to see you.” This often comes from a parent, friend, or colleague. With the best of intentions, these individuals insist on consulting their practitioner, the one who helped them.
However, this is not always the best approach. Therapy is a personal journey, with its own characters, mistakes, and successes in the encounters along the way. From the outset, the search for the right person to guide you must be a personal choice, not the imposition of a practitioner, even one renowned for their skills.
Take only what feels right and true for you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog