Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #246 : Comment choisir son style de combat à la rentrée ?

Dans cet article, Pank vous guide pour choisir le style martial qui correspond le mieux à vos attentes à la rentrée. De la réflexion sur les traditions et méthodes d'enseignement, à l’ambiance sportive et aux objectifs de bien-être ou de compétition, découvrez les critères essentiels pour faire le bon choix. Explorez aussi la dimension philosophique et spirituelle de certaines disciplines et l'importance de se sentir bien dans une salle avec des professeurs motivants et accessibles.

Nous n’avons pas tous la chance de choisir les sports de combat ou les arts martiaux que nous souhaiterions découvrir en début de saison. Par exemple, à Plaisir dans le 78, quand j’étais enfant, je pouvais pratiquer le Judo, le Karaté et la Boxe Française. J’avais quand même cette chance de pouvoir explorer trois pratiques très différentes. Le choix pouvait être simple. Mais aujourd’hui, avec toutes ces académies pluridisciplinaires comme le Fushan Kwoon à Vanves où je m’entraîne, il peut être difficile de se décider.

Il peut être utile de se poser la question suivante : est-ce que je veux un style associé à des traditions et des méthodes « anciennes » d’enseignement, ou plutôt une ambiance sportive orientée bien-être ou compétition, voire simplement une méthode de self-defense ? Cela nous donne un premier indice : un art martial traditionnel, un sport de combat, ou encore de la self-defense. Parfois, certaines disciplines proposent les trois, et pour ceux qui veulent toucher à tout, c’est une bonne alternative.

Ensuite, il y a la notion de préhension ou de percussion. Est-ce que je préférerais être dans un sport de frappes, comme une boxe sportive ou martiale ? En général, beaucoup de personnes se voient combattre principalement avec des frappes, qu’elles trouvent plus défoulantes. Un autre élément qui pousse beaucoup de gens vers les sports de frappes, c’est le fait de ne pas être collé à quelqu’un ou devoir chuter.
En revanche, si vous aimez saisir, vous chamailler en luttant comme des enfants, la préhension et son aspect ludique peuvent rapidement vous rendre accro.

Si l’on parvient déjà à déterminer ces deux points, à moins que l’on souhaite plonger dans une culture spécifique comme le Vietnam (Vovinam, Qwan Ki Do), le Japon (Kenpo, Taikiken, Kyokushin), l’Inde (Kalaripayat) ou d’autres (Kali, Silat, Capoeira), le nom et les origines de la discipline importent peu. Un dernier point à considérer est la facette philosophique et spirituelle ; certaines disciplines comme l’Aïkido ou le Shorinji Kempo mettent l’accent sur cet aspect de la pratique globale de l’apprenti combattant.

Et, comme pour choisir un thérapeute, l’important n’est pas où un ami vous envoie, mais ce que vous ressentez en découvrant la discipline, ainsi que l’ambiance de la salle et les professeurs. La proximité est également un atout, car les périodes froides et pluvieuses peuvent facilement démotiver ; et moins on en fait, moins on revient…

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Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #246: How to Choose Your Style for the New Season?

Not all of us have the chance to choose the combat sports or martial arts we want to explore at the beginning of the season. For example, in Plaisir in the 78 region, when I was a child, I could practice Judo, Karate, and French Boxing. I was lucky enough to explore three very different practices. Choosing could be simple. But now, with all these multidisciplinary academies like Fushan Kwoon in Vanves, where I train, making a decision can be difficult.

It might be useful to ask yourself: do I want a style associated with traditions and « ancient » teaching methods, or rather a sporty atmosphere focused on well-being or competition, or perhaps just a self-defense method? This gives us a first clue: a traditional martial art, a combat sport, or self-defense. Sometimes, some disciplines offer all three, and for those who want to try everything, this is a good alternative.

Next, there is the notion of grappling or striking. Would I prefer a striking sport, like a boxing style, whether sportive or martial? In general, many people see themselves fighting mainly with strikes, which they find more stress-relieving. Another factor that draws many people to striking sports is the idea of not being too close to someone or having to fall.
On the other hand, if you enjoy grabbing, wrestling like children, the playful aspect of grappling can quickly become addictive.

If you can determine these two points, unless you want to dive into a specific culture like Vietnamese (Vovinam, Qwan Ki Do), Japanese (Kenpo, Taikiken, Kyokushin), Indian (Kalaripayat), or others (Kali, Silat, Capoeira), the name and origins of the discipline don’t matter much. A final point to consider is the philosophical and spiritual aspect; certain disciplines like Aikido or Shorinji Kempo emphasize this aspect of the overall practice of the apprentice fighter.

And, like choosing a therapist, what’s important is not where a friend sends you, but how you feel when discovering the discipline, along with the atmosphere of the gym and the instructors. Proximity is also a plus, because cold and rainy seasons can easily demotivate you; and the less you do, the less you come back…

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Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #253 : La solitude réelle et la communauté virtuelle

Dans un monde où la technologie offre des moyens de rester connectés, de plus en plus de personnes se sentent pourtant isolées. Cet article explore comment la solitude persiste malgré les échanges virtuels, soulignant l'importance du contact physique et des interactions en personne pour briser l'isolement. Il aborde les effets psychologiques des réseaux sociaux et la nécessité de préserver les relations humaines réelles pour un bien-être durable.

Au fil des années, nous avons développé des outils technologiques incroyables pour rester en contact, partager des émotions et des informations. Pourtant, il semble que de plus en plus de personnes, jeunes et moins jeunes, se sentent profondément seules, au point que cela peut entraîner une instabilité mentale et divers problèmes.

Nous passons des heures interminables sur nos téléphones à répondre à des notifications incessantes provenant de différents groupes ou de conversations avec nos proches. Pourtant, nous restons éloignés des autres. Peut-être qu’au milieu de ces dizaines d’échanges, nous sommes en réalité seuls chez nous.

Cette situation se produit involontairement, comme si la communauté virtuelle et le sentiment d’inclusion pouvaient réellement dissiper l’obscurité profonde que l’isolement physique crée. Nous avons besoin de contact humain. Même si certaines études montrent que nous sommes presque aussi efficaces via Zoom qu’en face-à-face, et que les likes sur les publications procurent une certaine dose de dopamine, cela ne remplacera jamais la rencontre en personne.

Ce qui brise la solitude et l’isolement, ce n’est pas le nombre de messages ou de visioconférences que l’on fait chaque jour, mais cette intimité associée à une proximité physique qui éveille autant chimiquement que psychologiquement des phénomènes qui apportent une satisfaction durable, des souvenirs qui nourrissent les jours et semaines suivants.

Si le virtuel, avec les forums à ses débuts, a pu donner l’impression de ne plus être seul, les décennies suivantes ont montré que jamais aucune génération, comme la nôtre, ne s’est sentie aussi mal à cause du virtuel et de son manque de clarté.

Nous sommes des êtres intelligents, de plus en plus centrés sur la technologie, mais nous ne sommes pas encore dans une ère où notre nature a été complètement effacée par ce que le modernisme offre. Nos besoins et nos stratégies primitives continuent à orienter notre vie, malgré la volonté rationnelle et intellectuelle que nous cherchons à nous imposer.

Nous ne sortirons vraiment de la solitude que par le contact, l’attention et le partage dans le monde réel, pour encore de nombreuses décennies, tandis que notre monde virtuel pourrait avoir changé de forme ou même disparu d’ici quelques années…

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Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #253: Real Solitude and the Virtual Community

As the years go by, we have developed incredible technological tools to stay in touch, share emotions, and exchange information. Yet, it seems that more and more people, both young and old, feel profoundly alone, to the point where it leads to mental instability and various other problems.

We spend endless hours on our phones responding to constant notifications from different groups or conversations with loved ones. Yet, we remain distant from others. Perhaps, in the midst of these countless exchanges, we are actually alone at home.

This happens involuntarily, as if the virtual community and the feeling of inclusion could truly dispel the deep darkness that physical isolation creates. We need human contact. Even though some studies show that we are almost as effective via Zoom as we are in person, and that the likes on our posts provide a little dopamine, it will never compare to meeting face-to-face.

What breaks solitude and isolation is not the number of messages or video calls we make each day, but the intimacy associated with physical proximity that awakens both chemically and psychologically phenomena that bring lasting satisfaction—memories that can nourish the days and weeks that follow.

While the virtual world, with forums in its early days, might have given the impression of not being alone, the following decades have shown that no generation, like ours, has felt as bad due to the virtual world and its lack of clarity.

We are intelligent beings, increasingly centered on technology, but we are not yet in an era where our nature has been completely erased by what modernism offers. Our primitive needs and strategies continue to guide our lives, no matter the rational and intellectual will we try to impose on ourselves.

We will only truly escape solitude through contact, attention, and sharing in the real world for many more decades, while our virtual world might have changed form or even disappeared in a few years…

solitude #sharing #connection #wellbeing #nature #technology

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Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #248 : Le monde de l’hallucination hypnotique

Nous hallucinons tous de différentes façons. Avoir cette sensation que quelqu’un nous appelle, que notre téléphone sonne ou vibre. Nous pouvons être certains de voir quelque chose qui n’existe pas quelques secondes après ou, inversement, nous ne sommes pas capables de voir les clés qui se trouvent devant nous.

Nous avons des bugs dans le cerveau et, puisque c’est une chose qui arrive, tant que cela n’est pas pathologique, autant l’exploiter. Dans l’hypnose, nous savons qu’à partir du niveau somnambulique, il est possible d’halluciner. Dans ma définition de l’hallucination, je garde l’idée que l’imagination supplante le réel commun.

Et comme l’hypnose a pour objectif de nous faire focaliser sur une idée, une suggestion, nous pouvons réduire notre attention périphérique pour ne laisser que l’élément que nous développons prendre place dans nos perceptions. Comme je vous le proposais ce matin avec l’exemple de l’hallucination du citron, nous pouvons avoir automatiquement une réponse physiologique.

Cette capacité à se couper du réel et à vivre des phénomènes hallucinatoires qui peuvent modifier notre chimie et, par conséquent, notre perception des choses, est particulièrement utile dans l’hypnose complémentaire au médical.

Tout le monde est capable d’halluciner et donc de modifier l’information du “réel” vers sa perception subjective. Cela peut offrir une option pour diminuer les sensations des personnes malades, qui ont une problématique avec les odeurs, les goûts, mais aussi concernant les sons.

Comme il est déjà possible de moduler la perception de la douleur, nous avons, avec une certaine stabilité de transe (en général le somnambulique), un ensemble de possibilités pour accompagner et rendre autonomes, par l’auto-hypnose, les consultants qui vivent des maladies.

#maladie #hypnose #hallucination #somnambulique #mondesubjectif #mondeobjectif

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Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #248: The World of Hypnotic Hallucination

We all hallucinate in different ways. That sensation of someone calling us, our phone ringing or vibrating. We can be certain of seeing something that doesn’t exist a few seconds later, or conversely, we fail to see the keys right in front of us.

Our brains have bugs, and since this happens, as long as it’s not pathological, we might as well exploit it. In hypnosis, we know that from the somnambulistic level, it’s possible to hallucinate. In my definition of hallucination, I maintain the idea that imagination supplants common reality.

And since hypnosis aims to focus us on an idea, a suggestion, we can reduce our peripheral attention to let only the element we are developing take place in our perceptions. As I suggested this morning with the example of the lemon hallucination, we can automatically have a physiological response.

This ability to cut off from reality and experience hallucinatory phenomena that can alter our chemistry and thus our perception of things is particularly useful in complementary medical hypnosis.

Everyone is capable of hallucinating and therefore of altering information from the “real” to their subjective perception. This can offer an option to diminish sensations for people who are ill, have issues with smells, tastes, and even sounds.

Since it’s already possible to modulate the perception of pain, we have, with a certain stability of trance (generally somnambulistic), a set of possibilities to support and make autonomous through self-hypnosis, those living with illnesses.

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Réflexions de Pank / Instantané #247 : Le dialogue intérieur, une première mission

Il est courant d’entendre des personnes nous dire qu’il faut faire attention à ce que nous prononçons. Pour ceux qui écoutent les podcasts sur la Méthode Silva, c’est le premier exercice de ce système : faites attention à ce que vous exprimez en vous-mêmes. Cela peut paraître anodin, mais en réfléchissant aux Big Five, vous vous souvenez certainement du trait de névrosisme.

Il y a donc beaucoup de personnes qui ruminent et se créent du stress. C’est là que ceux qui veulent “changer” (repositionner leurs schémas intérieurs) devraient, avant de parler de grandes choses, se pencher sur cette petite chose.

Faire tester, observer cette approche à de nombreuses personnes depuis des années, voire des décennies, ne donne pas des retours particulièrement positifs. Pourquoi ? On pourrait se dire, je fais attention à ce que je me dis, je n’utilise pas de mots négatifs et le tour est joué. Mais vous oubliez naïvement que vous êtes un être de schémas et qu’à la moindre “faute” d’inattention, vous reviendrez à un dialogue interne classique, donc possiblement négatif.

Beaucoup ne parviennent pas à maintenir l’EFFORT sur la durée. Je reviens sur cette notion : sans effort, les habitudes reprennent le dessus et pire encore, même quand cela semble plus simple, il suffit de quelques manquements de notre part pour que nos vieilles habitudes reprennent place. Nous avons des millions de retours sur des addictions comme l’alcool où la moindre faiblesse, un abandon de cet effort, remet tout en place comme si les années de sobriété n’étaient qu’un vague souvenir.

Nous sommes de culture française, nous ne sommes pas des Américains enthousiastes (Amazing) qui développent une sémantique et même une prosodie excessivement positive. Nous sommes des râleurs dans un environnement de râleurs, ce qui signifie que nous allons avoir un monde médiatique, social et professionnel qui va sans cesse nous ramener à la facilité du discours négatif.

Modifier son dialogue interne est une mission possible mais particulièrement difficile et, comme pour la majeure partie de vos objectifs ou mise en place de processus, cela va vous demander un effort constant. De plus, ce n’est qu’une étape dans le travail que nous mettons en place pour nous-mêmes. Il ne faut pas attendre des sensations et des feedbacks particulièrement intenses ; il y aura donc cette sensation de faire cela pour rien… ce qui est déjà un dialogue intérieur négatif.

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Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #247: The Inner Dialogue, a First Mission

It is common to hear people say that we must be careful with what we pronounce. For those who listen to podcasts about the Silva Method, this is the first exercise of this system: pay attention to what you express within yourself. It may seem trivial, but when considering the Big Five, you surely remember the trait of neuroticism.

There are many people who ruminate and create stress for themselves. This is where those who want to “change” (reposition their internal patterns) should, before talking about big things, focus on this small thing.

Testing, observing, and proposing this approach to many people for years, even decades, is not an easy mission. Why? One might think, I pay attention to what I say to myself, I don’t use negative words, and that’s it. But you naively forget that you are a creature of patterns, and at the slightest “fault” of inattention, you will revert to a classic, possibly negative, internal dialogue.

Many people fail to maintain the EFFORT over time. I return to this notion: without effort, habits take over, and worse, even when it seems easier, a few lapses on our part can bring our old habits back as if years of sobriety were just a vague memory.

We are of French culture, we are not the enthusiastic Americans who develop an excessively positive semantics and prosody. We are complainers in an environment of complainers, which means that we will have a media, social, and professional world that constantly brings us back to the ease of negative discourse.

Modifying your internal dialogue is a possible but particularly difficult mission and, like most of your goals or processes, it will require a constant effort. Moreover, this is only one step in the work we set up for ourselves. Do not expect particularly intense sensations and feedback; there will be a feeling of doing this for nothing… which is already a negative internal dialogue.

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Réflexions de Pank / Instantané #244 : Écouter son corps en auto-hypnose

Si nous sommes multidimensionnels, nous pouvons garder cette notion de centre : physique, mental ou émotionnel. En tant qu’utilisateurs de ces trois aspects de nous-mêmes, nous négligeons souvent le corps, que ce soit en auto-hypnose ou dans le quotidien. Nous y revenons seulement lorsqu’il souffre ou que nous l’exploitons dans une activité.

Le travail sur une transe corporelle peut se faire naturellement pendant un massage ou dans des pratiques associées au toucher. Il peut également se faire au travers de nos transes développées en auto-hypnose. Cependant, contrairement aux aspects dissociatifs que nous pouvons facilement percevoir en travaillant sur les émotions ou la pensée, le corps, en dehors de la gestion de la douleur, nous demande de rester très associés.

Une autre habitude que nous avons, techniquement et sémantiquement, est d’utiliser et de chercher le relâchement, la relaxation. Si cela est effectivement corporel, c’est aussi une façon de diminuer le nombre d’informations que peut nous fournir le corps. En nous relâchant complètement, nous neutralisons les informations possibles et passons à côté d’un travail particulier de l’auto-hypnose.

Le problème qui émerge lorsque nous travaillons dans une transe associée à l’écoute et au dialogue, c’est que nous ne sommes pas réellement dans une dynamique agréable. En général, lorsque nous sommes dans cet échange avec le corps et que nous nous mettons en posture d’auditeur dans un premier temps, nous pouvons ressentir des choses que nous mettons souvent de côté.

Nous pouvons nous retrouver dans des transes assez actives, avec beaucoup de mouvement et d’expression primitive. Là encore, nous pouvons choisir de rester dans cette expérience parfois étonnante ou de continuer le dialogue, comme dans une thérapie des parties ou une transe somnambulique.

L’information sera une tension, une gêne, un mouvement et une multitude de façons de faire. Il faudra apprendre à traduire et aussi à suggérer des réponses, des orientations, pour qu’il y ait possiblement un mieux, une libération, souvent de tensions ou d’éléments accumulés dans notre corps. Contrairement aux émotions ou au mental, il y a souvent moins d’images ou de mots comme base de communication, mais ce corps, dans une transe orientée sur l’échange, peut enfin s’exprimer.

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Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #244: Listening to Your Body in Self-Hypnosis

If we are multidimensional, we can maintain this notion of center: physical, mental, or emotional. As users of these three aspects of ourselves, we often neglect the body, whether in self-hypnosis or in daily life. We return to it only when it is suffering or when we are exploiting it in an activity.

Working on a bodily trance can happen naturally during a massage or in practices associated with touch. It can also occur through our trances developed in self-hypnosis. However, unlike the dissociative aspects we can easily perceive when working on emotions or thoughts, the body, outside of pain management, requires us to remain very associated.

Another technical and semantic habit we have is to use and seek relaxation. While this is indeed physical, it is also a way to reduce the amount of information the body can provide. By completely relaxing, we neutralize potential information and miss out on a specific aspect of self-hypnosis work.

The problem that emerges when working in a trance associated with listening and dialogue is that it is not necessarily a pleasant dynamic. Generally, when we are in this exchange with the body and initially position ourselves as a listener, we may feel things that we often set aside.

We can find ourselves in quite active trances, with a lot of movement and primitive expression. Again, we can choose to stay in this sometimes surprising experience or continue the dialogue, as in a parts therapy or a somnambulistic trance.

The information will be a tension, a discomfort, a movement, and a multitude of ways of being. We must learn to interpret and also to suggest responses, directions, for there to possibly be improvement, a release, often of tensions or elements accumulated in our body. Unlike emotions or the mind, there are often fewer images or words as a basis for communication, but this body, in a trance oriented towards exchange, can finally « speak. »

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Pank

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Réflexions de Pank-Instantané #235 : Admettre l’ici et maintenant

Il est difficile, quand nous ne sommes pas bien, de pouvoir admettre ce que nous sommes à un moment T. Régulièrement, et je me retrouve parfois exactement dans le même récit intérieur, nous nions ce que nous sommes à un instant présent. Les systèmes de développement personnel, souvent dans le déni, aiment à préciser : “tu n’es pas telle ou telle chose, mais tu as ceci ou cela”.

En termes plus simples, tu n’as pas à t’identifier à ton pathos, tu es plus que cela. Par exemple, lorsque je parle du cancer que j’ai eu en disant “mon cancer”, certains me reprennent en expliquant qu’il ne m’appartenait pas. Cette habitude, qui part certainement d’une bonne intention, comme celle de ne pas se fixer sur le pathos, n’empêche en rien la réalité du pathos.

Une fois de plus, les faits ne portent absolument aucune considération sur ce que vous identifiez ou non. Ce qui est, est, peu importe l’état d’esprit ou la sémantique que nous utilisons pour biaiser les choses.

Pourtant, si nous n’osons pas nous confronter et admettre qu’au moment d’une consultation ou pendant une période difficile nous sommes : mal, déprimé, dépressif, blessé, abîmé, angoissé, terrorisé, etc., nous ne pouvons pas travailler dessus.

En général, en séance, les personnes disent qu’elles ne veulent plus être dans cet état ou, plus fréquemment, qu’elles ne sont pas les personnes qu’elles sont actuellement. Pourtant, factuellement, elles sont bel et bien cette personne peut-être trop sensible, trop triste ou trop en colère. Elles sont réellement cela et non pas l’image ou l’habitude de ce qu’elles étaient.

C’est comme si un athlète qui s’est brisé la jambe vous expliquait qu’il n’est pas cet être blessé en face de vous, mais un super coureur. Si dans le passé c’était vrai, sur le moment ce n’est plus le cas.

Il y a donc une difficulté entre le passé, ce que nous avons été jusqu’à maintenant, et le futur, ce que nous voulons devenir ou redevenir. Mais il manque souvent ce passage, difficile et clairement pas ok, d’admettre que nous ne sommes plus ce que nous étions et peut-être que nous ne le serons pas. Nous sommes simplement avec un problème à résoudre et nous devons nous focaliser sur ce problème, donc le présent, pour aller vers des hypothèses de solution…

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Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Reflections of Pank-Snapshot #235: Admitting the Here and Now

It is difficult, when we are not well, to admit what we are at a given moment. Regularly, and I sometimes find myself in the same inner narrative, we deny what we are at a given present moment. Personal development systems, often in denial, like to specify: “you are not this or that thing, but you have this or that.”

In simpler terms, you don’t have to identify with your pathos, you are more than that. For example, when I talk about the cancer I had, referring to it as « my cancer, » some people correct me, explaining that it did not belong to me. This habit, which certainly comes from a good intention, such as not fixating on the pathos, does not negate the reality of the pathos.

Once again, facts do not care at all about what you identify as or not. What is, is, regardless of the state of mind or semantics we use to bias things.

However, if we do not dare to confront and admit that at the moment of a consultation or during a difficult period we are: unwell, depressed, depressive, injured, damaged, anxious, terrified, etc., we cannot work on it.

In general, during a session, people say they no longer want to be in this state or, more frequently, that they are not the persons they currently are. Yet factually, they are indeed this person—perhaps too sensitive, too sad, or too angry. They are truly that and not the image or habit of what they were.

It is like an athlete who has broken their leg explaining that they are not the injured person in front of you, but a great runner. If this was true in the past, at the moment it is no longer the case.

There is thus a difficulty between the past, what we have been up to now, and the future, what we want to become or become again. But often there is this missing passage, difficult and clearly not okay, to admit that we are no longer what we were and perhaps we will not be. We are simply with a problem to solve and we must focus on the problem, thus the present, to move towards potential solutions…

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Take what is good and right for you.

Be one,

Pank