Réflexions de Pank / Instantané #402 : Quand la toute-puissance peut tout

Ce texte explore comment le sentiment de toute-puissance peut nous amener à distordre la réalité, à imposer notre vision aux autres, et à justifier des actes préjudiciables. Il invite à la prise de conscience et à l'humilité.

Nous le voyons d’un point de vue politique actuellement, où la toute-puissance militaire se permet de changer les règles, mais plus encore les récits. C’est exactement ce que nous pouvons vivre nous-mêmes dans nos quotidiens avec ce qui se passe dans nos vies. Nous ne pouvons pas tout contrôler et il nous arrive souvent de ne pas être capables de gérer quoi que ce soit ; nous subissons des éléments systémiques, biologiques ou interpersonnels.

Inversement, nous pouvons nous retrouver dans des situations où nous nous sentons solides et surtout dans des positions fortes, stables et permettant de prendre des décisions ou d’avoir des comportements impactants, sur nos vies et celles qui nous entourent.
C’est à ces moments que les faits, les annonces ou les conséquences deviennent pour nous moins engageants.

Pourquoi ? Parce que nous nous mettons en mode « toute-puissance » et dans une position qui nous fait croire que nous n’aurons pas de problème ou de conséquence. Nous arrivons à distordre les paroles et les comportements que nous avons pu avoir, pour que cela rentre dans les actes que nous mettons en place.

La toute-puissance biaise et fait réécrire les récits intérieurs, comme si l’espace-temps et ce qui a été fait n’étaient pas la résultante de ce que nous avons initié. Il est passionnant de voir que nous transformons les faits par une histoire que nous intégrerons en nous-mêmes comme étant le « réel ».

La toute-puissance impose les histoires, les actes, les paroles et fait se soumettre les autres, systèmes, humains et pensées à des illusions égotiques pouvant arriver à des morts, des exterminations et de la misère, en considérant que tout ce qui a été fait était pour le BIEN.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #402: When omnipotence can do anything

We see it from a political point of view nowadays, where military omnipotence allows itself to change the rules, but even more so the narratives. This is exactly what we can experience ourselves in our daily lives with what happens in our lives. We cannot control everything and it often happens that we are not able to manage anything; we undergo systemic, biological or interpersonal elements.

Conversely, we can find ourselves in situations where we feel solid and especially in strong, stable positions that allow us to make decisions or have impactful behaviors, on our lives and those around us.
It is at these moments that the facts, the announcements or the consequences become less engaging for us.

Why? Because we put ourselves in « omnipotence » mode and in a position that makes us believe that we will not have any problems or consequences. We manage to distort the words and behaviors that we may have had, so that this fits into the actions that we put in place.

Omnipotence biases and rewrites inner narratives, as if space-time and what has been done were not the result of what we initiated. It is fascinating to see that we transform the facts by a story that we will integrate within ourselves as being the « real ».

Omnipotence imposes stories, acts, words and makes others, systems, humans and thoughts submit to egotistical illusions which can lead to deaths, exterminations and misery, considering that everything that has been done was for the GOOD.

Take what is right and good for you.
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Réflexions de Pank / Instantané #401 : Cessez d’apprendre, appliquez

L'article met en avant l'importance de l'application pratique des connaissances acquises, soulignant que l'accumulation de savoir sans mise en œuvre concrète mène à l'oubli. L'auteur encourage à partager et à utiliser activement ce que l'on apprend pour mieux l'intégrer et lui donner du sens, en prenant l'exemple de l'expérience de Milgram pour illustrer que la connaissance théorique seule ne suffit pas à modifier les comportements.

Nous avons tellement d’injonctions à cumuler la connaissance, à lire, étudier, regarder des vidéos. Le cumul encore et toujours, comme si nous devions avoir une bibliothèque énorme et un cerveau bien plein. C’est séduisant, surtout si on a une reconnaissance comme un diplôme ou un certificat.

Mais à quoi bon si ce que nous apprenons n’est pas mis en pratique, si nous ne pouvons pas voir ce que cela donne dans notre quotidien ? Une chose est certaine, ce que nous n’utilisons pas sera oublié. C’est comme la cuisine : moi, étant le pire chef de cuisine de ce dernier siècle, si je ne refais pas mes œufs sur le plat régulièrement… c’est le drame…

La connaissance est un plaisir, un shoot de plaisir quand on comprend, mais qu’allons-nous en faire ? Nous avons un excellent conseil qui est de partager ce que nous venons d’apprendre pour que nous puissions voir notre niveau d’intégration de l’idée ou du concept, voire simplement de compréhension.

Se voir dans l’action de la mise en application nous offre une assimilation et une sensation de donner un « sens » à ce savoir. Comme je vous le partageais dans la vidéo, on a beau connaître Milgram, la même quantité de population se soumet à l’autorité qu’à la première expérience. 60 ans de diffusion du savoir ne changent pas les comportements, si ce n’est juste une donnée et pas un élément central des actions que nous allons faire.

Alors un conseil : cherchez à appliquer ce que vous connaissez, puis revenez aux théories et logiques, mais comme dans l’hypnothérapie, tant de personnes connaissent des tas de techniques, mais ne savent pas où, quand et comment l’appliquer face à une personne en besoin de mieux-être. Pour moi, le moins est souvent le mieux si on peut l’utiliser.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
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Pank’s Reflections / Snapshot #401: Stop Learning, Apply

We have so many injunctions to accumulate knowledge, to read, study, watch videos. Accumulation again and again, as if we had to have a huge library and a very full brain. It’s seductive, especially if you have recognition like a diploma or a certificate.

But what’s the point if what we learn is not put into practice, if we cannot see what it gives in our daily lives? One thing is certain, what we do not use will be forgotten. It’s like cooking: me, being the worst cook of this last century, if I don’t redo my fried eggs regularly… it’s a disaster…

Knowledge is a pleasure, a shot of pleasure when we understand, but what are we going to do with it? We have excellent advice which is to share what we have just learned so that we can see our level of integration of the idea or the concept, or even simply of understanding.

Seeing ourselves in the action of applying it offers us an assimilation and a feeling of giving « meaning » to this knowledge. As I shared with you in the video, we may know Milgram, the same amount of population submits to authority as in the first experiment. 60 years of knowledge dissemination does not change behaviors, if it is just a data and not a central element of the actions that we are going to do.

So a piece of advice: try to apply what you know, then come back to the theories and logics, but as in hypnotherapy, so many people know a lot of techniques, but do not know where, when and how to apply it to a person in need of well-being. For me, less is often better if we can use it.

Take what is right and good for you.
Be One
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Réflexions de Pank / Instantané #400 : Gérer son stress pour trouver la paix 

Ce texte explore la difficulté inhérente à la nature humaine de maintenir un état de paix constant, tant au niveau individuel que global. Il examine comment le stress, exacerbé par les imprévus et les incertitudes, peut mener à des réactions agressives. L'auteur souligne que la gestion du stress est une démarche personnelle et que la paix intérieure n'implique pas nécessairement la paix mondiale. Des solutions comme l'hypnose, la méditation et la respiration sont proposées pour apaiser le quotidien. En conclusion, l'article insiste sur l'importance d'agir concrètement pour la paix, au-delà des simples discours.

La paix est une chose qui semble ne pas vraiment motiver notre nature humaine. Nous parvenons sporadiquement, dans certaines régions du monde, à avoir moins de conflits. Nous-mêmes, nous ne sommes pas capables de rester en paix de nombreuses fois dans la journée.

Nous pourrions nous dire que nous restons zen quand nous gérons bien les situations. On peut constater que, quand tout semble se dérouler comme prévu, même si pour certains ce qui se passe est stressant, nos expériences et peut-être même nos anticipations nous font traverser ces moments avec calme.

Les choses se compliquent quand il y a des imprévus et des incertitudes, et que, pour une raison ou une autre, notre énergie et nos options se réduisent. Nous pouvons facilement développer un stress qui nous rend plus vindicatifs, agressifs envers nous-mêmes, voire les autres.

Je rappelle que ce n’est pas un devoir ou une pression de gérer son stress, et que si nous pouvions tous être en paix avec nous-mêmes, ça ne signifierait absolument pas que le monde, à notre échelle microscopique, le deviendrait. Nous avons la possibilité d’apprendre à gérer le stress au travers de l’hypnose, de méditations diverses et de la respiration, qui peuvent nous ouvrir une perspective plus apaisée sur la résolution des divers problèmes du quotidien.

Notre monde restera, pour chacun d’entre nous, à des niveaux et sur des thèmes différents, un monde qui peut nous stresser et nous entraîner dans des réactions destructrices. Nous pouvons clamer la paix, mais parfois, même dans ces manifestations pacifistes, il y a de la colère non gérée envers les états, les militaires ou les opposants.

Parler de paix ne suffit pas, tenter de montrer la paix par ses comportements et en offrant des moyens est plus concret que de chanter des slogans oubliés une fois plongé sur les réseaux sociaux.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #400: Managing stress to find peace

Peace is something that doesn’t really seem to motivate our human nature. We sporadically manage to have fewer conflicts in certain regions of the world. We ourselves are not able to remain at peace many times during the day.

We could tell ourselves that we remain zen when we manage situations well. We can see that when everything seems to go according to plan, even if for some what is happening is stressful, our experiences and perhaps even our anticipations make us go through these moments calmly.

Things get complicated when there are unforeseen events and uncertainties, and when, for one reason or another, our energy and our options are reduced. We can easily develop a stress that makes us more vindictive, aggressive towards ourselves, or even others.

I remind you that it is not a duty or a pressure to manage your stress, and that if we could all be at peace with ourselves, it would absolutely not mean that the world, on our microscopic scale, would become so. We have the possibility of learning to manage stress through hypnosis, various meditations, and breathing, which can open a more peaceful perspective on resolving the various daily problems.

Our world will remain, for each of us, at different levels and on different themes, a world that can stress us and lead us into destructive reactions. We can claim peace, but sometimes, even in these pacifist demonstrations, there is unmanaged anger towards states, the military, or opponents.

Talking about peace is not enough, trying to show peace through your behavior and by offering means is more concrete than singing slogans forgotten once immersed in social networks.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #398 : L’impuissance de l’individu

Une réflexion sur les limites de l'action individuelle face aux défis mondiaux, et l'importance de la collaboration.

Nous savons que nous pouvons développer ce qui est nommé l’impuissance acquise. Des limites que nous acceptons alors que, factuellement, nous pourrions aller à un niveau supérieur. Pour autant, il existe clairement une chose que nous devons admettre, malgré les textes, les biographies ou autres, sur le fait qu’un homme peut changer le monde.

D’ailleurs, il est intéressant de voir que cette vision messianique est encore plus présente dans une période qui connaît de nombreuses tensions à travers le monde. Trump, Poutine ou les présidents sur le continent africain ou sud-américain, sans oublier notre Jupiter, il y a une croyance, une attente, un désir d’être celui qui, par sa puissance personnelle, fera cesser les guerres en 48h…

Et je comprends qu’il est difficile de se dire que nous, dans notre individualité, ne sommes que des rouages qui doivent s’associer à d’autres éléments pour mettre en place une dynamique, pour éventuellement créer une petite étincelle de puissance. Nous ne cessons d’avoir des groupes, des pensées et des comportements alternatifs, des mouvements qui veulent être anti-système.

Pourtant, rares, très rares même, sont les petits groupes sans puissance qui ont pu modifier et changer le monde. Même dans le monde du numérique, beaucoup de fondateurs d’entreprises qui ont changé le monde comme Meta étaient issus de milieux de pouvoir (Californie ou Harvard…).

Nous pouvons faire de belles choses seuls, mais il y a peu de chance que notre seule personne puisse modifier ou corriger des problèmes comportementaux ou moraux d’un grand nombre de personnes. C’est la notion de collaboration que nos ancêtres ont si bien développée qui a permis de faire passer notre monde d’une technologie préhistorique à la modernité.

Pour le meilleur et pour le pire de quelques individus qui ont réussi à prendre un peu plus de puissance en utilisant tous les autres…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
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Pank’s Reflections / Snapshot #398: The Impotence of the Individual

We know that we can develop what is called learned helplessness. Limits that we accept when, factually, we could go to a higher level. However, there is clearly one thing we must admit, despite texts, biographies or others, about the fact that one man can change the world.

Moreover, it is interesting to see that this messianic vision is even more present in a period that is experiencing many tensions throughout the world. Trump, Putin or the presidents on the African or South American continent, not forgetting our Jupiter, there is a belief, an expectation, a desire to be the one who, by his personal power, will stop the wars in 48 hours…

And I understand that it is difficult to think that we, in our individuality, are only cogs that must associate with other elements to set up a dynamic, to eventually create a small spark of power. We never stop having groups, alternative thoughts and behaviors, movements that want to be anti-system.

However, rare, very rare even, are the small groups without power who have been able to modify and change the world. Even in the digital world, many of the founders of companies that have changed the world like Meta came from powerful backgrounds (California or Harvard…).

We can do beautiful things alone, but there is little chance that our single person can modify or correct behavioral or moral problems of a large number of people. It is the notion of collaboration that our ancestors have so well developed that has allowed our world to move from prehistoric technology to modernity.

For better and for worse of a few individuals who have managed to take a little more power by using everyone else…

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Réflexions de Pank / Instantané #397 : L’humain est un prédateur

Une réflexion sur la nature prédatrice de l'être humain, souvent masquée par la culture et la socialisation, mais qui peut resurgir dans des situations de stress ou de besoin. L'article explore cette dualité et la difficulté d'étouffer cette violence inhérente.

Nous avons parfois du mal à admettre que la culture ne supplante pas nos natures. Si nous savons que nous sommes grégaires et donc que nous nous organisons en groupe pour continuer à survivre, nous restons néanmoins des prédateurs. Nous pouvons toujours rire des félins que sont les chats en les comparant à leurs cousins les lions ou tigres.

Pourtant, si vous connaissez un peu le comportement des chats des rues, vous verrez qu’un chat peut être méchamment dangereux, même pour nous, les prédateurs ultimes, et qu’on peut facilement se faire griffer, voire perdre un œil, avec ses petites boules de poils qui ronronnent quand ils semblent satisfaits et en sécurité.

Nous oublions donc que nous ne sommes ni bien ni mal, nous sommes remplis de pulsions et d’incohérences qu’une société, que des systèmes comme la famille ou autre, cherche à éduquer. Nous voyons que si nous ne mettons pas en place une sorte de forçage à la Singapourienne, nous nous retrouvons avec une incapacité à rester civiques, à penser en groupe, tant que nous ne sommes pas en danger ou dans le besoin (et encore, malheureusement, les mouvements de foule quand il y a des aides prouvent que nous ne restons que des êtres individuels qui pensent simplement à survivre).

Quand on voit ce que les jeunes, donc ceux qui ont moins eu de temps au conditionnement social, à minima de l’école si les systèmes familiaux ne l’ont pas proposé, nous voyons à quel point la peur et la prise de pouvoir dans la masse, ou le groupe, ramènent à cette volonté de prédation.

J’entends que beaucoup aimeraient étouffer cette violence inhérente à l’humain, pour ma part, comme avec les chats, je pense qu’il faut tenter de sécuriser et apporter ce qu’il faut à l’humain tout en sachant que certains resteront insensibles à cela et que beaucoup peuvent laisser leurs natures prédatrices reprendre le pouvoir, n’importe quand…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

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Pank

Reflections from Pank / Snapshot #397: Humans are Predators

We sometimes struggle to admit that culture doesn’t supplant our natures. While we know we are gregarious and therefore organize ourselves in groups to continue to survive, we nevertheless remain predators. We can always laugh at felines like cats, comparing them to their cousins, lions or tigers.

Yet, if you know a little about the behavior of street cats, you will see that a cat can be viciously dangerous, even for us, the ultimate predators, and that one can easily get scratched, even lose an eye, with these little balls of fur that purr when they seem satisfied and safe.

We therefore forget that we are neither good nor bad, we are filled with impulses and inconsistencies that a society, that systems like the family or other, seeks to educate. We see that if we do not put in place a kind of Singaporean-style enforcement, we end up with an inability to remain civic, to think as a group, as long as we are not in danger or in need (and even then, unfortunately, the crowd movements when there is aid prove that we remain only individual beings who simply think about surviving).

When we see what young people, therefore those who have had less time for social conditioning, at least from school if family systems have not offered it, we see how much fear and the taking of power in the mass, or the group, brings back to this will to predation.

I hear that many would like to stifle this violence inherent in humans, for my part, as with cats, I think we must try to secure and provide what is needed to humans while knowing that some will remain insensitive to this and that many can let their predatory natures regain power, anytime…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #396 : Au pire

L'article explore l'idée de se préparer mentalement au pire comme stratégie pour mieux gérer le stress et l'anxiété. L'auteur suggère que visualiser les pires scénarios possibles peut aider à accepter l'incertitude et à se sentir plus préparé face à l'adversité.

J’aime bien cette expression : « au pire ». Nous ne nous posons pas toujours les questions, et nous ne projetons pas non plus avec le « au pire ». Pourtant, je trouve que ce recadrage nous apporte une préparation mentale et, tout simplement, une acceptation qu’il se passera ce pire.

Je pense que vous avez déjà eu ces moments incroyables où vous vous êtes pourri l’esprit avec les possibles pires choses qui pourraient se passer dans une décision, un acte ou autre, et de vous rendre compte que tout ça pour ça. C’est un peu avant ces entretiens ou ces combats, où il peut y avoir du stress et des projections dans notre tête.

Puis on arrive le jour J, que ça se passe bien ou mal, nos perceptions ne sont plus dans le futur absurde, mais dans le présent plus ou moins agréable et du « au pire » on commence à « faire avec ». C’est rarement pire que notre « au pire » et puis « le pire », c’est qu’une fois que c’est passé, ce n’était pas « si… ».

Il y a de rares exceptions où ce que nous pensions ok, voire ce que nous prévoyons comme le pire, est juste dû à notre manque de connaissance du monde, et que ce dernier est souvent plus imposant que l’on peut penser.

Quand on commence nos pensées blicantes avec un « au pire », nous avons au moins en tête ce qui est possible. Je sais qu’on aime à dire qu’il faut un « self talk » positif et ne pas se répéter des choses négatives, mais viser le sommet. Je ne suis pas de ces gens-là. « Prépare la guerre pour avoir la paix » me correspond mieux, du coup, prépare-toi à la pire situation que tu peux imaginer (je parle pour les éléments qui vous stressent en amont) et comme ça, au moins, il n’y aura pas de « surprises » ou, à minima, vous aurez des options possibles préétablies et donc quelque chose sur quoi rebondir.

Au pire… ça ne marche pas…

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Pank’s Reflections / Snapshot #396: At worst

I quite like this expression: « at worst ». We don’t always ask ourselves the questions, and we don’t project with « at worst » either. Yet, I find that this reframing brings us mental preparation and, quite simply, an acceptance that this worst will happen.

I think you’ve already had those incredible moments where you’ve ruined your mind with the possible worst things that could happen in a decision, an act or other, and to realize that all that for that. It’s a bit before those interviews or those fights, where there can be stress and projections in our head.

Then we arrive on D-Day, whether it goes well or badly, our perceptions are no longer in the absurd future, but in the more or less pleasant present and from the « at worst » we start to « deal with ». It’s rarely worse than our « at worst » and then « the worst », it’s that once it’s over, it wasn’t « so… ».

There are rare exceptions where what we thought was ok, even what we foresee as the worst, is just due to our lack of knowledge of the world, and that the latter is often more imposing than we can imagine.

When we start our thoughts with an « at worst », we at least have in mind what is possible. I know that we like to say that we need a positive self-talk and not repeat negative things, but aim for the top. I’m not one of those people. « Prepare for war to have peace » suits me better, so prepare for the worst situation you can imagine (I’m talking about the elements that stress you upstream) and like that, at least, there will be no « surprises » or, at a minimum, you will have possible pre-established options and therefore something to bounce back on.

At worst… it doesn’t work…

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Réflexions de Pank / Instantané #395 :Captivité dans les transes problématiques

Le texte explore la manière dont nous sommes constamment influencés par des transes, en particulier celles qui sont problématiques et nous enferment dans des états négatifs. Il souligne l'importance de prendre conscience de ces transes pour limiter leur impact destructeur.

Nous ne cessons de passer d’une transe à une autre. Il est rare d’être hors communication entre le conscient et le subconscient en ayant un facteur de jugement bas, plutôt que d’être dirigé par ses transes (souvent déséquilibrées).

Il y a malheureusement dans notre quotidien, en plus des transes neutres que nous vivons sans que cela nous dérange, celles qui sont problématiques, celles qui nous enferment dans des émotions négatives, ou des états d’esprit voire des comportements destructeurs pour soi ou les autres.

Nous pourrions nous dire qu’il suffit de sortir de sa transe avec une petite rupture de patterns et le tour est joué. Seulement, ce ne sont pas des transes hypnotiques, c’est-à-dire dans le cadre hypnotique avec un opérateur qui dirige la session avec un commencement et une fin. Nous sommes dans ces transes du quotidien et plus encore ces transes personnelles de notre quotidien.

Des heures de perfectionnement dans nos transes personnelles qui ne sont malheureusement pas toujours sympathiques et positives. Être dans une transe problématique nous fait tourner en rond avec des autosuggestions qui n’ont aucune notion rationnelle mais qui impactent notre corps et nos émotions.

Certaines vont jusqu’à la dépression, mais la plupart d’entre nous parviennent, en changeant de cadre et de contexte, à entrer dans une autre transe, comme la transe familiale, la transe de cuisine ou de sport. Cela permet de décrocher sans se laisser trop abimer par ces patterns automatisés.

Prendre conscience de ses transes bloquantes ne sert pas à résoudre le problème, mais nous offre déjà un ensemble d’informations sur lesquelles nous allons pouvoir travailler petit à petit pour limiter voire empêcher la mise en place de ces transes automatiques. Cela peut demander du temps parce que ces habitudes de transes sont souvent bien ancrées.

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Pank’s Reflections / Snapshot #395: Captivity in problematic trances

We constantly shift from one trance to another. It is rarer to be out of communication between the conscious and subconscious with a low judgment factor than to be directed by one’s trances (often unbalanced).

Unfortunately, in our daily lives, in addition to the neutral trances we experience without it bothering us, there are those that are problematic, those that lock us into negative emotions, or states of mind, even destructive behaviors for oneself or others.

We might tell ourselves that all it takes is to get out of our trance with a little pattern interruption and that’s it. However, these are not hypnotic trances, that is, in the hypnotic setting with an operator who directs the session with a beginning and an end. We are in these everyday trances and even more so these personal trances of our daily lives.

Hours of perfecting our personal trances which are unfortunately not always pleasant and positive. Being in a problematic trance makes us go around in circles with self-suggestions that have no rational notion but which impact our body and our emotions.

Some go as far as depression, but most of us manage, by changing the setting and context, to enter another trance, such as the family trance, the cooking or sports trance. This allows us to disconnect without letting ourselves be too damaged by these automated patterns.

Becoming aware of one’s blocking trances does not solve the problem, but already offers us a set of information on which we will be able to work little by little to limit or even prevent the establishment of these automatic trances. This may take time because these trance habits are often well established.

Take what is right and good for you.
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Réflexions de Pank / Instantané #394 : Réflexions sur un mode d’expression intense

L'auteur explore sa tendance à s'exprimer avec intensité, voire agressivité, et comment cela affecte sa communication avec les autres. Il analyse les efforts qu'il déploie pour modérer son ton et l'impact limité de ces efforts.

C’est assez amusant de s’observer et de constater que, sur plein d’éléments, on n’est pas tout à fait dans les clous. J’aime parler quand j’en ai envie, le problème c’est que je dois souvent parler quand je n’en ai pas envie. La communication devient alors un exercice et c’est sûrement pour cette raison que j’ai pris plaisir à apprendre l’hypnose ou la PNL, parce que ça me donne une “stimulation” dans cet exercice.

Je m’impose d’observer, de comprendre les patterns de langage, les intentions, les indices paraverbaux. Le problème reste que ça me saoule quand même de papoter ou de devoir répondre à des injonctions ou questions des protagonistes que je croise ou que je rencontre. Coup de chance, j’aime tellement mon boulot que ça ne m’arrive pas dans mon quotidien pro.

Dans ma prosodie, je me rends compte que, depuis gamin, je tente de ne pas parler trop fort et surtout de façon “énervée”. Seulement, quand je ne suis pas attentif sur cette notion, je me mets à gueuler. Quand je m’exprime, on peut avoir l’impression que je veux péter la gueule à mes interlocuteurs (bon, ça c’est vrai, mais je n’en ai pas la capacité).

Comme je le remarque après, je me capte que les auditeurs et interlocuteurs ont l’impression que je les agresse ou que je peux leur en vouloir, alors que, factuellement, je suis plus animé par ce que je veux faire passer comme message que par la façon dont ce dernier va être perçu.

D’ailleurs, c’est une des raisons pour lesquelles j’aime la provocation, ça facilite l’impact du message, et donc ça peut me faire terminer plus rapidement ma partie de l’échange. Parce que si j’aime parfois parler, je préfère me taire. Gueuler est mon mode normal et être agressif est ma façon normale de parler, certainement pour terminer rapidement l’échange.

C’est amusant de voir tous les “efforts” anodins pour beaucoup que nous mettons chacun d’entre nous en place pour être le moins dérangeant pour les autres et de voir que ce n’est quand même absolument pas suffisant, voire jamais perçu.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

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Pank’s Reflections / Snapshot #394:  Reflections on an Intense Mode of Expression

It’s quite amusing to observe oneself and realize that, on many things, you’re not quite up to par. I like to talk when I feel like it, the problem is that I often have to talk when I don’t feel like it. Communication then becomes an exercise and that’s probably why I enjoyed learning hypnosis or NLP, because it gives me a « stimulation » in this exercise.

I force myself to observe, to understand the language patterns, the intentions, the paraverbal cues. The problem remains that it still annoys me to chat or have to answer injunctions or questions from the protagonists I meet or come across. Luckily, I love my job so much that it doesn’t happen to me in my professional life.

In my prosody, I realize that since I was a kid, I’ve been trying not to speak too loudly and especially not in an « angry » way. However, when I’m not paying attention to this notion, I start yelling. When I express myself, people may get the impression that I want to punch my interlocutors in the face (well, that’s true, but I don’t have the ability).

As I notice afterwards, I realize that the listeners and interlocutors have the impression that I’m attacking them or that I might be mad at them, when, factually, I’m more driven by what I want to convey as a message than by how it will be perceived.

Moreover, that’s one of the reasons why I like provocation, it facilitates the impact of the message, and therefore it can make me finish my part of the exchange more quickly. Because if I sometimes like to talk, I prefer to be silent. Yelling is my normal mode and being aggressive is my normal way of talking, certainly to end the exchange quickly.

It’s amusing to see all the « efforts », trivial for many, that each of us puts in place to be the least disturbing to others and to see that it’s still absolutely not enough, or even never perceived.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #393 : Prendre attention aux “Reels”…

L'article explore l'impact de l'utilisation excessive de l'IA sur la langue et la perte des nuances dans l'expression écrite. Il examine également l'influence des réseaux sociaux, en particulier l'utilisation du mot "Reel", et comment cela peut affecter notre perception et notre état interne. L'auteur souligne l'importance de la maîtrise du langage et de la conscience de l'impact des mots.

Ce matin, je m’interrogeais sur les mots en lisant un article qui mettait en avant que la surexploitation des IA pour faire des articles ou des dossiers allait appauvrir les langues et, plus important, les nuances que nous pouvons chercher à mettre dans nos expressions écrites.

Pour l’heure, il n’y a pas forcément de gêne à cela, parce que même les professeurs, parfois, pour des examens nationaux, sont poussés à accepter certaines réponses écrites en phonétique. Pourtant, les mots, les langues et leur écriture sont une évolution assez propre à l’humain, et il est dommage d’en perdre la maîtrise.

C’est donc au sens des produits que je me suis intéressé un instant, surtout sur ce qui me semble aujourd’hui notre pire ami/ennemi : les réseaux sociaux. Nous savons, dans la démarche marketing surtout actuelle qui se veut internationale, que les mots doivent être faciles à retenir.

Et si YouTube, pour bien faire comprendre la différence entre les vidéos longues et courtes (et surtout rattraper TikTok), a mis en place des Shorts, Instagram, lui, a utilisé le mot Reel. La première chose que nous pouvons voir, pour nous francophones, c’est l’homophonie possible avec l’idée de “réel”, d’ailleurs, certains l’écrivent ainsi.

Or, si une séquence vidéo est considérée comme un reel ou un réel, que nous le voulions ou non, cela nous influence (voir toutes les logiques exploitées en hypnose indirecte sur le sujet). Nous savons que beaucoup d’informations sur ces réseaux, comme les autres, sont fausses ou en partie fausses.

Et même pour mes anglophones, « reel » est à la fois tituber/vaciller, ce qui éveille une notion d’instabilité, qui, de la même façon, est une suggestion indirecte qui, à force de répétition, peut déclencher des retours. La fameuse importance du « self talk ». Même si, au final, Meta a souhaité l’associer à Bobine.

Un mot est un outil, un mot est une balle, un mot peut vraiment changer beaucoup de choses dans nos conversations, mais aussi dans nos états internes s’il est perçu d’une façon ou d’une autre…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #393: Pay Attention to “Reels”…

This morning, I was pondering over words while reading an article that highlighted how the overexploitation of AI to create articles or reports would impoverish languages and, more importantly, the nuances that we may seek to put into our written expressions.

For the time being, there isn’t necessarily any discomfort in this, because even teachers, sometimes, for national exams, are pushed to accept certain answers written phonetically. Yet, words, languages, and their writing are an evolution quite unique to humans, and it is a shame to lose its mastery.

It is therefore to the meaning of products that I was interested in for a moment, especially on what seems to me today our worst friend/enemy: social networks. We know, in the marketing approach, especially the current one which aims to be international, that words must be easy to remember.

And if YouTube, to make the difference between long and short videos clear (and especially to catch up with TikTok), has implemented Shorts, Instagram, for its part, has used the word Reel. The first thing we can see, for us French speakers, is the possible homophony with the idea of “real”, in fact, some write it that way.

However, if a video sequence is considered a reel or a real, whether we want it or not, it influences us (see all the logics exploited in indirect hypnosis on the subject). We know that a lot of information on these networks, like others, is false or partly false.

And even for my English speakers, « reel » is both stagger/waver, which awakens a notion of instability, which, in the same way, is an indirect suggestion that, with repetition, can trigger returns. The famous importance of « self talk ». Even if, in the end, Meta wanted to associate it with Bobine.

A word is a tool, a word is a bullet, a word can really change a lot of things in our conversations, but also in our internal states if it is perceived in one way or another…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #392 : Réinvestir les corps

Cet article explore la déconnexion croissante entre l'esprit et le corps, exacerbée par l'usage des écrans et la pratique sportive inconsciente. Il met en lumière l'importance de l'écoute corporelle, non pas dans la plainte, mais comme un moyen de reconnaître nos besoins fondamentaux et nos sensations. Le corps est présenté comme un élément essentiel de notre bien-être mental, dont la négligence peut avoir des conséquences à long terme. L'auteur encourage une reconnexion profonde avec soi-même pour une meilleure compréhension et un meilleur équilibre.

Nos états, de plus en plus dissociés par le temps passé près d’écrans ou par le forçage sportif sans conscience de soi, mais avec la mise en place de routines, nous font oublier le lien avec notre corps. Parfois, ce dernier est reconnu quand il y a un pathos ou une gêne, mais au quotidien, nous avons l’habitude de ne pas nous écouter.

Vous me direz qu’il y a un paquet de personnes qui, elles, s’écoutent un peu trop. Mais cette écoute dans la plainte de soi n’est pas une justesse avec soi-même. Parce que, à part certains cas, la majorité d’entre nous avons aussi des moments de paix, de bien-être ou de tranquillité.

Le corps est un véhicule, aiment à le partager les philosophies orientales, mais il est aussi le co-créateur de notre état d’esprit. Tout ne se passe pas dans la tête. Quand il y a une substitution de notre corps par notre esprit, il y a de fortes chances que nous le payions à moyen terme, quand l’esprit ne sera plus en urgence de dépasser les signaux corporels.

Prendre des temps pour scanner ce que nous sommes, ce que nous ressentons, réussir même à retranscrire notre message. Est-ce que nous sommes fatigués ? Tendus ? Affamés ? Rassasiés ? Cette écoute et possiblement le respect que nous mettrions à ces messages pourraient nous recentrer dans ce que nous sommes, au-delà de ce qui est aujourd’hui immatériel, notre esprit.

Nier et oublier son corps nous fait passer à côté d’informations et d’expériences qui peuvent apporter une possible vision différente de notre quotidien, offrant une stimulation que nous avons cessé d’écouter, objectivant ce qui est considéré faire partie de notre être.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #392: Reinvesting the Body

Our states, increasingly dissociated by time spent in front of screens or by forced athletic activity without self-awareness, but through the establishment of routines, make us forget our connection to our body. Sometimes, the body is acknowledged when there’s a pathos or discomfort, but in daily life, we’re accustomed to not listening to ourselves.

You might say that many people listen to themselves a bit too much. But this listening, rooted in self-pity, isn’t being true to oneself. Because, apart from certain cases, most of us also experience moments of peace, well-being, or tranquility.

The body is a vehicle, as Eastern philosophies like to share, but it’s also the co-creator of our state of mind. Not everything happens in the head. When our body is substituted by our mind, there’s a strong chance we’ll pay for it in the medium term, when the mind is no longer urgently trying to override bodily signals.

Taking time to scan what we are, what we feel, even managing to transcribe our message. Are we tired? Tense? Hungry? Satiated? This listening, and possibly the respect we would show these messages, could recenter us in who we are, beyond what is currently immaterial: our spirit.

Denying and forgetting our body makes us miss out on information and experiences that could offer a different perspective on our daily lives, providing a stimulation we’ve stopped listening to, objectifying what is considered a part of our being.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank