Les instantanés de Pank / Réflexion #23 : Cesser de se harceler

En ce moment, le mot « harcèlement » est souvent mentionné, notamment en ce qui concerne les enfants. Il est intéressant de réfléchir à quel point nous nous harcelons nous-mêmes.
Avec une mentalité de perfectionnisme ou de vouloir toujours faire les choses correctement, nous nous enfermons souvent dans des pensées parasites qui nous oppriment constamment.

Sommes-nous capables d’être aussi violents envers nous-mêmes que ce que le monde nous impose ? Certainement, même sans les réseaux sociaux. Nous avons tendance à nous affaiblir avec des dialogues destructifs et des autocritiques incessantes. Nous sommes rarement indulgents envers nous-mêmes. Il suffit de regarder le nombre de personnes prenant des antidépresseurs en France.

On peut dire que cela est lié à des influences extérieures telles que le travail, la famille, les amis ou même les actualités. Nous pouvons subir une pression constante de ce monde, mais cela alimente également les problèmes que nous vivons en nous-mêmes. Sans aller dans les extrêmes, en travaillant avec des patients en cabinet, nous constatons que de nombreuses personnes viennent avec des états émotionnels très perturbés, et nous nous rendons compte que ce sont simplement des éléments qui exploitent leurs faiblesses.

Nous préférons souvent penser que c’est l’extérieur qui est seul responsable de nos états, mais en réalité, c’est notre façon de travailler sur nos perceptions qui influence la façon dont on les encaisse. Prenons conscience que nous nous harcelons, quotidiennement, en adoptant des masques et des comportements projetés comme étant « bons » ou « parfaits ».

Plus nous permettons à nos partenaires de rééquilibrer les choses en eux-mêmes, de gérer leurs failles et de trouver un apaisement avec leurs problèmes personnels, moins les choses auront d’impact sur nous. À ce moment-là, les pensées et les réflexions réduiront leur force, voire leur fréquence, c’est un peu comme si vous étiez en mode « off ».

On peut comprendre pourquoi la méditation ou l’auto-hypnose offrent des possibilités d’apaisement. Nous nous accordons des espaces, des moments où tout ne se succède pas sans fin, mais se segmente. C’est comme une bouffée d’oxygène, une coupure face à ce harcèlement.

Quelle pression vous imposez-vous constamment dans votre quotidien ? Est-ce sur le travail, la santé, les relations ? Pourquoi consacrez-vous autant de temps et d’énergie à y revenir sans cesse ? Si vous deviez créer un espace entre vos pensées, un silence, quelle phrase ou quelle image choisiriez-vous ? Amusez-vous à ajouter des moments de silence ou des images d’écran noir, comme si vous étiez en train de monter une vidéo ou une bande dessinée.

Même si vous continuez à vous harceler, la première étape consistera simplement à ralentir sa fréquence.
Vous pourriez essayer de donner des suggestions positives, mais elles pourraient également être oppressantes. Optez simplement pour l’idée de neutralité. Cela ouvrira de plus en plus de possibilités et réduira cet excès. Au lieu de vous harceler, vous passerez simplement à l’étape de vous agacer vous-même.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#harcèlement #dialogueinterne #espace #silence #réussite #succès #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #21 : Vivre en transe somnambulique, un changement de paradigme ?

Et si nous consacrions notre temps à orienter nos transes quotidiennes vers un état somnambulique ? Quelles découvertes pourrions-nous faire sur nous-mêmes ?

L’une des principales difficultés de cette expérience est de mener notre vie quotidienne et nos interactions sociales sans nous mettre dans des situations délicates en raison de ce jeu intérieur.

Imaginez-vous en pleine communication interne, déconnecté des « normes » et des codes sociaux. Serions-nous capables de maintenir une relation saine avec notre environnement ? Pourrions-nous accomplir nos tâches quotidiennes tout en écoutant de plus en plus notre subconscient et passer d’une vision orientée par le conscient à une conscience de soi (conscient + subconscient) dans l’instant présent ?

Si la plupart des chercheurs de la connaissance de soi se sont isolés, c’est parce que le lien à établir est difficile. Pourtant, nous sommes au 21e siècle en Occident. En réalité, si avoir une conscience de soi plus juste est perçu comme une évasion de la vie en société et dans notre monde, quel en est l’intérêt du travail sur soi ?

Jouer et jongler avec ce que le quotidien offre, trouver des solutions, vivre des problématiques, observer et ressentir ce qui change lorsque nous sommes dans une certaine insensibilité aux excès et aux maux. Si nous avancions de manière plus neutre, moins enclins à être perturbés par la souffrance physique ou psychique (analgésie) et plus présents avec ce que nous nions parfois en laissant le conscient diriger.

Il est indéniable que dans notre vie quotidienne, de nombreux mécanismes de notre système 1 nous donnent l’impression que notre être tout entier exprime spontanément ce que nous sommes, alors qu’il est possible qu’il ne s’agisse que d’une simple économie d’énergie de notre cerveau, sans rapport avec la « conscience ».
Si nous étions des somnambules conscients, serions-nous plus justes et plus conscients de ce que nous pourrions estimer être NOUS (un « je suis ») ? Nous pourrions avoir peur de rentrer dans une logique très primitive d’expression pulsionnelle. Seulement si nous parvenons à intégrer le dialogue offert par la transe.,il y a de fortes chances que l’extrémisme interne diminue.

Ce somnambule éveillé perdrait-il de l’énergie ou vivrait-il au contraire une fluidité accrue ? La première chose qui peut sembler simple mais qui est aussi énergivore à vivre qu’à lâcher, c’est la volonté de contrôler « nos vies ». Cette idée selon laquelle nous décidons uniquement consciemment, de manière purement libre, alors que la réalité est plurielle. Notre corps (notre chimie), notre environnement, nos pensées et différents processus nous influencent, voire nous donnent une réponse avant même que nous en ayons conscience.

Accepter que maîtriser sa vie ne signifie pas contrôler les événements qui s’y déroulent, mais plutôt maîtriser les dialogues et les décisions prises dans l’entièreté des situations. Accepter que les choses se passent avec ou sans notre intervention et que l’impact que nous avons sur de nombreuses choses extérieures est relatif.

La seule chose que nous pourrons progressivement gérer sera cette discussion, cet échange, voire cet apprentissage du conscient avec le subconscient (et inversement), afin de ressentir un flux juste même si, dans l’immédiat, la réponse ne semble pas correspondre à la situation.

Cela peut donner davantage de place à cette intuition qui est l’ensemble des références que nous avons sur une multitude de situations associées à une transe dans laquelle nous sommes plus disponibles, c’est-à-dire avec moins de stress et de pressions diverses.

Je partagerai avec vous, comme je vous l’ai annoncé ce matin, les résultats de mon test de plusieurs semaines sur le fait de jouer le rôle du somnambule conscient.

Référence vidéo : https://youtu.be/Oi58GTAmHIY
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

#Transe #Transesomnambulique #somnambuleconscient #réussite #succès #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Snapshots of Pank / Reflection #21: Living in a Sleepwalking Trance, a Paradigm Shift?

What if we dedicated our time to orienting our daily trances towards a sleepwalking state? What discoveries could we make about ourselves?

One of the main difficulties of this experience is navigating our daily life and social interactions without getting into awkward situations due to this inner game.

Imagine being in the midst of internal communication, disconnected from « norms » and social codes. Would we be capable of maintaining a healthy relationship with our environment? Could we accomplish our daily tasks while increasingly listening to our subconscious and shifting from a conscious-oriented perspective to a self-awareness (conscious + subconscious) in the present moment?

If most self-knowledge seekers isolate themselves, it’s because establishing a connection is challenging. However, we are in the 21st century in the Western world. In reality, if having a more accurate self-awareness is perceived as an escape from social life and our world, what is the point of self-work?

Playing and juggling with what daily life offers, finding solutions, experiencing challenges, observing and feeling what changes when we are somewhat insensitive to excess and afflictions. If we approached things more neutrally, less prone to be disturbed by physical or psychological suffering (analgesia), and more present with what we sometimes deny by letting the conscious mind lead.

It is undeniable that in our daily lives, many mechanisms of our System 1 give us the impression that our entire being spontaneously expresses who we are, whereas it may only be a simple energy-saving function of our brain, unrelated to « consciousness. » If we were conscious sleepwalkers, would we be more just and more aware of what we could consider as OURSELVES (« I am »)? We might be afraid of falling into a very primitive logic of instinctual expression. However, if we manage to integrate the dialogue offered by the trance, there is a good chance that internal extremism would decrease.

Would this awakened sleepwalker lose energy or, on the contrary, experience increased fluidity? The first thing that may seem simple but is as energetically challenging to live as it is to let go of is the desire to control « our lives. » The idea that we solely decide consciously, purely freely, when in reality, the truth is plural. Our body (our chemistry), our environment, our thoughts, and various processes influence us, or even provide a response before we are aware of it.

Accepting that mastering one’s life does not mean controlling the events that unfold but rather mastering the dialogues and decisions made in all situations. Accepting that things happen with or without our intervention and that the impact we have on many external things is relative.

The only thing we can gradually manage is this discussion, this exchange, or even this learning between the conscious and subconscious (and vice versa), in order to feel a just flow even if, in the immediate moment, the response may not seem to correspond to the situation.

This can give more space to intuition, which encompasses the references we have about a multitude of situations associated with a trance in which we are more available, meaning with less stress and various pressures.

I will share with you, as I announced this morning, the results of my several-week test of playing the role of the conscious sleepwalker.

Video reference: [link to the video]

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

#Trance #SleepwalkingTrance #ConsciousSleepwalker #Success #Achievement #PersonalWork #Hypnotherapy #SelfHypnosis #Questiosophy #Hypnosophy #Coaching #HNOHypnosis #Experience #Flexibility #Psychology #ModernHypnosis #SelfReflections #InstantHypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #19 : Apprendre à écouter ?

Nous aimons parler de nous, même les personnes qui sont en retenues. Une fois lancées sur des sujets qui les passionnent, elles vont facilement partager leurs pensées. Nous apprenons à parler, mais rarement à nous taire. Souvent, c’est une injonction que les parents donnent aux enfants. Pourtant, se taire ne signifie pas écouter. De plus, l’écoute est un processus particulièrement exigeant en termes d’énergie. Paradoxalement, lorsque nous maîtrisons cet art, nous découvrons qu’il est stimulant, passionnant et peut même nous faire oublier de parler.

Lorsque nous prenons le temps d’écouter et d’interroger, nous modifions notre attitude envers notre interlocuteur. Nous ne nous centrons plus sur nous-mêmes ou sur ce que nous devons « vendre », mais nous restons simplement tournés vers l’autre. Nous devenons des récepteurs plus sensibles, capables de jongler entre sympathie et empathie. Dans le cas de la thérapie, nous nous en tenons souvent à la seconde modalité.

À mesure que l’interlocuteur se sent écouté, un lien particulier se forme. Une sensation de fluidité et un désir lui donnent la capacité d’approfondir davantage ses pensées. Nous sommes souvent pris dans des échanges ritualisés, portant sur des sujets qui nous impliquent peu. En revanche, lorsque nous nous sentons écoutés et interrogés avec finesse, nous avons envie de développer notre réflexion.

L’accueil de l’auditeur est un déclencheur possible pour montrer que nous sommes prêts à investir de l’énergie avec lui. C’est une sensation qui laisse croire à une compréhension, même si souvent ce n’est qu’une simple envie de comprendre.

Il est beau de voir l’autre s’investir dans l’échange, cherchant à se faire comprendre, partageant ses expériences et ses mondes intérieurs. Il y a une intimité éphémère, le temps de ce dialogue, un partage qui va plus en profondeur que bien des discussions que vous avez pu avoir au fil des années.

Il est certain que l’attention de l’auditeur doit être aussi concentrée que possible. Pas de téléphone qui sonne toutes les minutes, mais plutôt la capacité à créer une bulle entre lui et son interlocuteur, même si des gens passent à côté, la sensation de proximité reste palpable.

Pour bien écouter, il est utile d’accepter que ce que nous avons à dire n’est pas indispensable. Nos pensées sont rarement révolutionnaires et si nous parlons juste de nous-mêmes sans apporter de valeur ajoutée au sujet, autant réduire nos mots. Il ne s’agit pas d’être mutique, car dans ce cas, notre communication devient une punition pour la personne en face de nous.

Il est bon de se questionner sur la qualité de ce que nous allons dire. Si nous nous contentons de renvoyer un miroir d’une histoire de notre partenaire d’échange, cela montre souvent que nous ne nous intéressons pas réellement à l’autre. Nous cherchons simplement à recentrer la conversation sur nous-mêmes.

Je vous invite, pendant deux ou trois jours, à réduire vos mots et à prendre le temps d’écouter et d’interroger. Vous constaterez certainement que de nombreux dialogues sont sans intérêt. Vous pourrez les classer dans la catégorie des interactions sociales, qui ont une importance capitale mais qui offrent peu de stimulation intellectuelle.

Lorsque vous appréciez une personne, prenez le temps de l’écouter et de lui laisser de la place dans la conversation. Vous constaterez rapidement que l’échange devient plus intense et que vous vous sentez curieux et ouvert à ce qui est partagé. Le temps passera sans que vous vous en rendiez compte, et vous vous sentirez bien en vivant une relation différente, empreinte de justesse et d’authenticité.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #17 : Travailler sur soi pour se compléter

Il est toujours délicat de s’engager dans un travail sur soi. Cela demande du temps et de l’énergie. Les retours sur investissement ne sont pas nécessairement positifs et il arrive parfois que nous ayons l’impression de ne pas progresser, voire de ne pas nous rendre compte que cela est suffisant.

Dans notre cheminement personnel, nous allons rencontrer des résistances, et nous savons que des parties obscures peuvent émerger, ce qui n’est pas simple. Le praticien nous permettra d’explorer des zones que nous avons peut-être réprimées. Il est toujours plus confortable de laisser aller nos schémas automatiques, de les corriger un peu, voire de les renouveler.

Cependant, il est bien plus difficile d’aller là où nous ne connaissons pas nos réactions, là où les efforts seront démultipliés pour faire des découvertes et des rencontres déconcertantes. Si nous reprenons le principe des trois centres : mental, émotionnel et physique, nous avons souvent pris l’habitude d’utiliser certains centres et de laisser l’un d’entre eux en « freestyle ».

Lorsque nous prenons conscience de ce centre sous-utilisé, nous réalisons que nous l’avons évité ou fui. Le travail consistera d’abord à le réintégrer consciemment dans notre cheminement intérieur. C’est une nouvelle découverte et souvent un exercice qui ne nous apportera que peu de bien-être immédiat.

Si nous avons évité de l’explorer pendant des décennies, c’est parce que nous avions trouvé une raison ou que les circonstances de la vie ne nous avaient pas offert l’occasion de nous y aventurer en toute sécurité. Il est devenu une sorte de maison hantée au sein de notre être.

Cependant, nous savons qu’il ne nous est pas étranger, mais nous n’en avons pas une conscience suffisante pour nous rendre compte de sa présence et de son influence dans notre quotidien. Plus nous nous engageons à la rencontre de cette partie de nous-mêmes, plus nous devons remettre en question l’utilisation des autres centres.

Ce qui est le plus intéressant, c’est de réaliser que, en faisant cela, nous nous dirigeons vers une complétude. Parfois, nous avons l’impression, notamment avec la notion de PNL, que nous devons acquérir de nouvelles compétences pour impacter nos comportements (Pyramide de Dilts). Cependant, bien que cela puisse être une option viable, il y a comme une addition à notre être. Les greffes sont parfois parfaitement intégrées et parfois rejetées. Pourquoi ne pas simplement reprendre et activer ce qui est déjà en nous ?

Ce centre est une base de connaissances, de fonctionnements et donc de ressources qui peuvent nous aider à recadrer et à appréhender de nombreuses problématiques de notre quotidien. Le travail sur nous-mêmes ne consiste pas nécessairement à acquérir de nouvelles possibilités, mais à aligner les différentes parties de notre être afin de pouvoir nous orienter vers les objectifs que nous nous sommes fixés.

Dans notre vie quotidienne, nous pouvons réorganiser ce qui était en désaccord avec notre véritable nature vers des choses qui sont en harmonie avec notre être le plus profond. Ce centre fantôme reste un centre qui a été aussi présent et actif que les autres. Cependant, parfois, nous nous retrouvons dans des schémas négatifs de nos propres fonctionnements, sans même nous rendre compte que nous avons spontanément utilisé ce centre, car nous sommes inconsciemment pressés de le réprimer.

Nos récits intérieurs, notre « connaissance de soi », refusent que les choses ne se déroulent pas selon le scénario que nous avons établi. Se compléter et faire en sorte d’utiliser au mieux toutes les facettes de notre être est un objectif passionnant en soi.

En travaillant sur nous-mêmes, nous sommes confrontés à des défis et des résistances, mais cela nous permet de nous ouvrir à de nouvelles possibilités et de nous découvrir davantage. Même si le chemin peut sembler long et difficile, chaque pas vers notre complétude personnelle est précieux.

Alors, prenons le temps de nous engager dans ce travail sur nous-mêmes, en explorant nos zones d’ombre, en réintégrant tous les centres de notre être et en alignant nos actions sur nos valeurs profondes. C’est ainsi que nous pourrons véritablement nous compléter et avancer vers une vie plus épanouissante et authentique.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#thérapie #complétude #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #17: Working on Oneself to Achieve Wholeness

Engaging in self-work is always a delicate process. It requires time and energy, and the return on investment is not necessarily positive. Sometimes, we may feel like we’re not making progress or even fail to realize that it’s enough.

In our personal journey, we encounter resistance, and we know that dark aspects of ourselves may emerge, which is not easy to deal with. A practitioner can help us explore areas that we may have repressed. It’s always more comfortable to let go of our automatic patterns, make slight adjustments, or even completely renew them.

However, it’s much more challenging to venture into unknown territory where we don’t know how we will react. It requires multiplied efforts to make unsettling discoveries and encounters. If we consider the principle of the three centers: mental, emotional, and physical, we often develop a habit of using certain centers while leaving one of them in a « freestyle » mode.

When we become aware of an underutilized center, we realize that we have avoided or shied away from it. The work lies in consciously reintegrating it into our inner journey. It’s a new discovery and often an exercise that doesn’t immediately bring us well-being.

If we have avoided exploring it for decades, it’s because we had reasons or life circumstances that didn’t provide us with a safe opportunity to venture there. It has become a kind of haunted house within ourselves.

However, we know that it is not foreign to us, but we lack sufficient awareness to realize its presence and influence in our daily lives. The more we commit to meeting this part of ourselves, the more we need to question the use of the other centers.

What’s most interesting is to realize that by doing so, we are moving towards wholeness. Sometimes, with the notion of NLP, we feel like we need to acquire new skills to impact our behaviors (Dilts’ Pyramid). While that can be a viable option, there’s also something about embracing and activating what already exists within us.

This center is a reservoir of knowledge, functioning, and resources that can help us reframe and address many issues in our daily lives. Working on ourselves doesn’t necessarily mean acquiring new capabilities but aligning the different parts of our being to orient ourselves towards the goals we have set.

In our everyday life, we can rearrange what was in conflict with our true nature and move towards things that are in harmony with our deepest self. This ghostly center remains a center that has been just as present and active as the others. However, sometimes we find ourselves trapped in negative patterns of our own functioning without even realizing that we have spontaneously used this center because we unconsciously rush to suppress it.

Our internal narratives, our « self-knowledge, » refuse to let things unfold differently from the script we have established. Completing ourselves and optimizing the use of all facets of our being is an exciting goal in itself.

By working on ourselves, we face challenges and resistance, but it allows us to open up to new possibilities and discover ourselves further. Even though the path may seem long and difficult, every step towards our personal wholeness is precious.

So, let’s take the time to engage in this self-work by exploring our shadow areas, reintegrating all the centers of our being, and aligning our actions with our core values. This is how we can truly complete ourselves and move towards a more fulfilling and authentic life.

Take what resonates with you and feels right.

Be one.

Pank

#therapy #wholeness #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfreflection #instantaneousshypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #16 : Des punitions et des gratifications

Je ne suis pas un homme bienveillant. J’ai tendance à infliger des punitions, que ce soit dans mes cours, dans mes relations et naturellement avec moi-même. Je pense que les règles et les normes doivent être suivies, mais nous avons la possibilité de les dépasser, c’est notre décision. L’important est d’assumer les conséquences et le prix à payer. Combien de personnes se plaignent d’une amende alors qu’elles sont en tort ?

Il est possible de constater des injustices en réinterprétant les règles, mais en réalité, si nous ne les suivons pas, le basket deviendrait du handball. Parfois, nous jouons avec les limites, voire les dépassons, comme une main dans une finale de coupe de football ou des personnes qui évitent de déclarer leurs revenus sur des îles.

D’un point de vue personnel, nous pouvons prendre du temps pour comprendre nos propres règles, nos normes internes. Nous pouvons analyser les valeurs, les croyances et les comportements que nous répétons (nos schémas). Dans environ 80 % des situations de la vie, nous savons assez facilement comment nous allons réagir. Nous ne sommes pas des êtres imprévisibles par nature.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, prenez 10 minutes pour le faire…
Un gros problème pour beaucoup de personnes est de ne pas comprendre leurs règles internes, leur « parent intérieur ». Ils pensent être des enfants libres alors qu’en réalité, ils sont tout au plus des enfants un peu rebelles. Pour ceux qui ont une certaine expérience de leur monde intérieur, ils se rendent compte qu’ils ont acquis ou développé certaines lois et comportements acceptables, tandis que d’autres ne le sont pas. Nous pouvons repousser nos propres limites : nous adonner à la surconsommation d’alcool ou de drogue pour une raison ou une autre, nous mettre en danger dans des activités risquées, perdre le contrôle dans différentes situations…

Cependant, tout comme avec le code législatif, il y a un risque de représailles. Tant que nous restons dans une forme d’insouciance, tout va bien. Le problème survient souvent lorsque, pour continuer à maintenir cette insouciance, nous continuons à outrepasser nos limites, comme pour nier (comme on le voit avec l’alcool, la drogue et les comportements dangereux). Pourquoi cet abus ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas faire face aux amendes, aux sanctions ou aux punitions que cela entraîne. Outre celles du monde extérieur, les plus douloureuses sont celles que nous nous infligeons.

Nous sommes très, mais vraiment très rarement bienveillants envers nous-mêmes. Même ceux qui cherchent le pardon pour leurs péchés sont souvent les premiers à se flageller autrement. Il y a comme un tribunal interne où le parent intérieur inflige des sanctions.

En soi, c’est normal, c’est sain, cela permet de recadrer et de remettre en question (je ne suis pas du tout partisan de l’éducation positive ou de l’enfant-roi ). Cependant, notre dynamique inconsciente de ne pas comprendre nos propres punitions, et par extension nos propres règles, fait que nous continuons à vivre sous le joug des punitions pendant des années, sans même nous rendre compte que notre peine est terminée.

Nous nous enfermons dans une sorte de répétition de notre tribunal intérieur, nous sanctionnant sans cesse. Pourtant, comme dans la vie quotidienne, une fois que vous avez payé une amende, une fois que vous avez ressenti votre culpabilité pour un acte, votre dette est rétribuée. Vous pouvez passer à autre chose.

Alors, qu’est-ce qui fait que tant de personnes ne cessent jamais de se punir, que ce soit physiquement, psychologiquement ou comportementalement ? Pourquoi n’acceptent-elles pas qu’elles ont payé ? Qu’elles se sont suffisamment fait de mal, qu’elles ont raté suffisamment de bonnes choses pour se dire : « J’ai payé ma dette » ? Et cela pendant des décennies…

Prenez un moment pour revisiter vos peines et assurez-vous d’avoir payé votre dû envers votre parent intérieur et la société, puis commencez à vous accorder des gratifications…

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #stroke #gratification #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #16: Punishments and Rewards

I am not a benevolent person. I tend to inflict punishments, whether in my classes, in my relationships, or naturally with myself. I believe that rules and norms should be followed, but we have the ability to transcend them—it’s our decision. The important thing is to assume the consequences and the price to pay. How many people complain about a fine when they are at fault?

It is possible to observe injustices by reinterpreting the rules, but in reality, if we don’t follow them, basketball would become handball. Sometimes, we play with the limits, even surpass them, like a handball in a football cup final or people who avoid declaring their income on islands.

From a personal standpoint, we can take the time to understand our own rules, our internal norms. We can analyze the values, beliefs, and behaviors we repeat (our patterns). In about 80% of life situations, we already know how we will react quite easily. We are not inherently unpredictable beings.

If you haven’t already, take 10 minutes to do it…

A big problem for many people is not understanding their internal rules, their « inner parent. » They think they are free-spirited children when, in reality, they are at most slightly rebellious children. For those who have some experience with their inner world, they realize they have acquired or developed certain acceptable laws and behaviors, while others are not. We can push our own limits: indulge in excessive alcohol or drug consumption for one reason or another, put ourselves in danger in risky activities, lose control in different situations…

However, just like with the legal code, there is a risk of retaliation. As long as we remain somewhat carefree, everything is fine. The problem often arises when, to continue maintaining this carelessness, we continue to exceed our limits, as if to deny (as seen with alcohol, drugs, and dangerous behaviors). Why this abuse? Simply because we don’t want to face the fines, sanctions, or punishments that come with it. Apart from those imposed by the external world, the most painful ones are those we inflict upon ourselves.

We are very, and I mean very rarely, benevolent towards ourselves. Even those seeking forgiveness for their sins are often the first to self-flagellate in other ways. There is an internal tribunal where the inner parent imposes sanctions.

In itself, this is normal, it’s healthy—it allows for reevaluation and self-questioning (I am not at all in favor of positive education or the child-king concept). However, our unconscious dynamic of not understanding our own punishments, and by extension our own rules, means that we continue to live under the yoke of punishments for years, without even realizing that our sentence is over.

We lock ourselves in a kind of repetition of our internal tribunal, constantly punishing ourselves. Yet, just as in everyday life, once you have paid a fine, once you have felt guilt for an act, your debt is repaid. You can move on.

So, what makes so many people never stop punishing themselves, whether physically, psychologically, or behaviorally? Why don’t they accept that they have paid? That they have harmed themselves enough, missed out on enough good things to say, « I have paid my debt »? And this goes on for decades…

Take a moment to revisit your sorrows and make sure you have paid your dues to your inner parent and society, then start granting yourself rewards…

Take what is good and right for you.

Be one

Pank

#hypnosis #stroke #reward #hypnotherapy #self-hypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneousshypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #15 : nos athlètes et le mental


Il y a quelques jours, j’ai écouté un podcast sur France Inter concernant les athlètes du tennis français. Nous sommes le deuxième pays avec des joueurs dans le top 100, ce qui indique que nous disposons de bons centres de détection et de formation. Cependant, il reste des problèmes pour les faire monter dans le top 10 du classement.

Les intervenants ont rapidement balayé la préparation mentale (sauf le responsable du pôle France), en partageant un argument classique : à l’époque de Noah, le coaching mental n’existait pas, ce qui sous-entend que la préparation ne sert à rien. Cela ne prend pas en compte les changements systémiques et comportementaux qui ont eu lieu en 40 ans.

Bien qu’ils aient convenu que les athlètes ont probablement moins faim de succès (ce qui n’est quand même pas anodin), ils ne tiennent pas suffisamment compte de leur état psycho-émotionnel. Nous savons que les systèmes éducatifs et les modèles sociaux actuels sont très différents en 2023 par rapport aux années 80.
Sans prétendre que la préparation mentale soit la solution miracle, elle est aujourd’hui un élément essentiel pour une grande partie des professionnels du sport. Après seulement 6 jours de Roland-Garros, aucun de nos joueurs ne figure sur la liste de la deuxième semaine.

Nous avons néanmoins pu observer le mental solide de Gaël Monfils, qui expliquait lors d’une interview qu’il voulait absolument remporter au moins un match pour son enfant.

Il a ainsi mis en avant un levier de motivation important. Cela l’a poussé à se battre au-delà de ses limites, en terminant plein de crampes. N’est-ce pas une preuve que le mental est essentiel, et plus précisément la motivation ?

Parfois, les fédérations protègent excessivement leurs joueurs, ou inversement, ne les valorisent pas suffisamment. Je pense notamment au monde du judo qui ne respectait absolument pas certaines combattantes, bien qu’elles aient obtenu des podiums internationaux. À tel point qu’elles ont dû quitter le judo pour trouver un emploi (une situation absolument ridicule pour l’une des plus grandes fédérations sportives du pays).

Il y a quelques semaines, je suis allé assister à l’événement principal du Bellator (compétition de MMA) à Paris. Nous avions un incroyable combattant français, Mansour Barnaoui, qui participait. Une chose qui m’a surpris dans sa stratégie, c’est qu’il semblait en faire «trop» dès le premier round (sur 5 de 5 minutes).

En y réfléchissant, c’était la première fois qu’il combattait en France devant son public à un niveau aussi élevé. Nous connaissons l’impact du public et le désir de bien faire pour donner du plaisir aux spectateurs. Cette dimension sport-divertissement représente une pression supplémentaire. De nombreux athlètes, comme ceux qui ont joué à Roland-Garros, souhaitent également faire plaisir à leurs supporters.

Désormais, les joueurs sont également les animateurs de leur propre image, les gestionnaires des réactions du public, etc. Il est donc d’autant plus difficile de se concentrer sur le jeu. Dans de nombreux sports, même en cas de victoire, des critiques peuvent survenir si le match est ennuyeux.

Préparer mentalement un athlète ne consiste pas seulement à lui enseigner des notions liées à la victoire, mais aussi à prendre en compte ce qui se passe à l’intérieur de lui. C’est trouver un équilibre entre ses ambitions et sa vie quotidienne, lui permettant ainsi d’être une personne plus équilibrée, capable d’accepter le stress et les pressions avec du recul.

En France, nous avons des athlètes incroyables grâce à notre tissu associatif, mais paradoxalement, notre manque d’investissement privé et notre « amateurisme », même à haut niveau, montrent que nos fédérations ont encore une marge de progression considérable pour former des champions nationaux.

Passez voir le boulot des copains de l’institut de préparation mentale (https://www.facebook.com/ipmsportformation)

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank
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Pank’s Snapshots / Reflection #15: Our Athletes and the Mindset

A few days ago, I listened to a podcast on France Inter about French tennis athletes. We are the second country with players in the top 100, indicating that we have good detection and training centers. However, there are still challenges in getting them into the top 10 of the rankings.

The participants quickly dismissed mental preparation (except for the head of the French program) by sharing a classic argument: during Noah’s time, mental coaching did not exist, implying that preparation is useless. This overlooks the systemic and behavioral changes that have taken place in the past 40 years.

Although they agreed that athletes probably have less hunger for success (which is still significant), they do not take sufficient account of their psycho-emotional state. We know that educational systems and social models today are very different in 2023 compared to the 80s.

Without claiming that mental preparation is a miracle solution, it is now an essential element for many sports professionals. After only 6 days of Roland-Garros, none of our players made it to the second week.

However, we were able to observe the strong mindset of Gaël Monfils, who explained in an interview that he absolutely wanted to win at least one match for his child. He emphasized an important motivational lever. This drove him to fight beyond his limits, finishing the match with full of cramps. Isn’t this proof that the mindset, specifically motivation, is essential?

Sometimes, federations excessively protect their players, or conversely, do not value them enough. I’m particularly thinking about the world of judo, which absolutely did not respect certain female fighters, even though they achieved international podiums. To the point where they had to quit judo to find employment (an absolutely ridiculous situation for one of the largest sports federations in the country).

A few weeks ago, I attended the main event of Bellator (MMA competition) in Paris. We had an incredible French fighter, Mansour Barnaoui, participating. One thing that surprised me in his strategy was that he seemed to be doing « too much » right from the first round (out of 5 of 5 minutes).

Upon reflection, it was the first time he was fighting in France in front of his home crowd at such a high level. We understand the impact of the audience and the desire to perform well to give pleasure to the spectators. This sports-entertainment dimension represents additional pressure. Many athletes, like those who played at Roland-Garros, also want to please their fans.

Nowadays, players are also the managers of their own image, the handlers of public reactions, etc. It is therefore even more challenging to focus on the game. In many sports, even in case of victory, criticism can arise if the match is boring.

Mentally preparing an athlete is not just about teaching them concepts related to winning, but also taking into account what is happening inside them. It is finding a balance between their ambitions and daily life, allowing them to be a more balanced person, capable of accepting stress and pressures with perspective.

In France, we have incredible athletes thanks to our associative fabric, but paradoxically, our lack of private investment and our « amateurism, » even at a high level, show that our federations still have a considerable room for improvement in training national champions.

Take a look at the work of the colleagues at the Institute of Mental Preparation (https://www.facebook.com/ipmsportform….

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

#hypnosis #Sport #RollandGarros #French #hypnotherapy #self-hypnosis #questiosophie #hypnosophy #coaching

Les instantanés de Pank / Réflexion #14 : Arrivons-nous réellement à jauger la valeur que l’on se donne ?

Il est toujours passionnant d’échanger avec des personnes timides. La timidité est associée à la peur du rejet, au stress de ne pas être intéressant ou considéré. Cela constitue un véritable obstacle social et représente une galère quotidienne pour de nombreuses personnes.

Lorsque je recadre ce comportement en cabinet, j’ai pris l’habitude de demander à mes partenaires quelle valeur ils accordent à eux-mêmes. Estiment-ils être des personnes intéressantes, intelligentes, ouvertes au partage, ou au contraire se considèrent-ils comme des individus insignifiants, sans intérêt, voire médiocres ?

Vous devez vous douter que la réponse la plus courante est « Je n’ai aucune estime de moi-même, et c’est pourquoi je ne souhaite pas que les autres renforcent cette impression par des attitudes de rejet, de moquerie, voire d’indifférence. » On pourrait supposer que, pour de nombreuses personnes timides, elles le sont parce qu’elles se considèrent comme étant sans valeur.

Maintenant, je vous propose de faire une expérience de pensée. Peut-être que certains d’entre vous se souviendront de moments vécus. Vous êtes dans la rue, dans un magasin, ou au téléphone, et vous devez faire de la prospection avec un flyer ou un discours pour une réduction quelconque. Vous y consacrez plusieurs jours, voire c’est votre travail quotidien (par exemple, la prospection téléphonique). Au départ, vous attendez des comportements de la part des personnes que vous abordez, tels que le respect ou la politesse. Cependant, 95 % des passants ne vous regardent même pas, vous répondent de manière désagréable voire agressive. Vous passez d’un état peu assuré, car vous débutez dans cette activité et estimez avoir une certaine « importance », à un état de rejet et de sentiment d’être véritablement un moins que rien. Vous finissez par adopter une attitude en mode « rien à battre ».

C’est un peu comme un apaisement, une transe clairement je m’en foutiste. Vous avez essuyé tant de refus que cela n’a plus d’impact sur votre estime de vous-même. Votre modèle intérieur a intégré le fait que vous êtes pour ces personnes absolument rien (pour ne pas dire une « merde »). En validant cette idée, vous avez modifié votre vision égotique plus ou moins consciente de vous-même.

Lorsque nous admettons que nous sommes réellement sans valeur (dans un certain contexte), nous n’avons plus aucune réserve ou timidité. C’est simplement parce que nous ne sommes plus fixés sur la valeur que nous nous accordons. Pour les plus séducteurs, c’est la même chose. Lorsqu’en soirée, vous êtes plus ou moins courtoisement rejeté par des femmes, après un certain nombre de mots cinglants et refus, il n’y a plus de malaise. Nous retournons dans une transe qui admet que personne ne nous accorde une valeur spécifique et que notre propre histoire sur nous-même n’est que du vent. Paradoxalement, en admettant que dans ces situations, notre estimation de nous-mêmes est fausse et que nous sommes peu valorisés, nous avons le plus grand levier de libération.
De nombreux timides prétendent souvent ne pas s’estimer, alors qu’en réalité, ils ont une vision très égocentrique d’eux-mêmes.

Ils pensent : « On n’a pas le droit de me rejeter, on ne devrait pas être indifférent ou désintéressé envers moi, qui fais éventuellement l’effort de m’approcher de vous, vous ne me prêtez pas attention… ».
Si réellement ce type de timide ne se donnait aucun crédit et que les autres validaient cette idée, cela n’aurait aucun impact. Cela ne ferait que confirmer ce qu’ils pensent d’eux-mêmes, et cela n’entraverait pas la dynamique de l’action : aller à la rencontre des autres.

Nous aimons nous raconter des histoires. La plupart d’entre nous ont un énorme ego que nous n’avons jamais remis en question, et nous aimerions que le monde adopte les mêmes récits que ceux qui nous conviennent. Nous avons tendance à adopter des discours assez négatifs sur nous-mêmes comme des excuses à de nombreux moments, pour éviter de remettre en cause notre storytelling et l’illusion de notre personne.

Reconnaître notre véritable valeur, sans tomber dans les excès parfois présents dans le coaching avec des phrases du type « vous êtes illimité et merveilleux », mais sans non plus s’enfoncer dans un discours sombre et négatif, est essentiel. Prendre le temps de nous évaluer, à la fois en interne et en externe, entrer en contact avec la réalité « commune » peut nous permettre de réaliser que nous ne sommes peut-être pas si timides que cela, mais plutôt particulièrement orgueilleux, voire simplement prétentieux. Cela nous donnera des indices sur ce que nous devrions prendre en compte dans notre vie quotidienne.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #14: Can We Truly Gauge Our Self-Worth? »

It is always fascinating to engage with shy individuals. Shyness is associated with the fear of rejection, the stress of not being interesting or valued. It poses a real social obstacle and represents a daily struggle for many people.

When I address this behavior in my practice, I have developed a habit of asking my clients how much value they attribute to themselves. Do they consider themselves interesting, intelligent, open to sharing, or, on the contrary, do they see themselves as insignificant, uninteresting, or even mediocre individuals?

You can probably guess that the most common response is, « I have no self-esteem, and that is why I don’t want others to reinforce this impression through rejection, mockery, or even indifference. » One could assume that for many shy individuals, their shyness stems from considering themselves as having no worth.

Now, let’s engage in a thought experiment. Some of you may recall personal experiences. You are on the street, in a store, or on the phone, and you have to engage in prospecting with a flyer or a speech for some kind of discount. You dedicate several days to this, or perhaps it is your daily work (e.g., telemarketing). Initially, you expect certain behaviors from the people you approach, such as respect or politeness. However, 95% of passersby don’t even look at you and respond unpleasantly or aggressively. You transition from a state of uncertainty, as you are new to this activity and consider yourself somewhat « important, » to a state of rejection and feeling truly insignificant. Eventually, you adopt an attitude of « I don’t care. »

It’s a sort of soothing, a clearly indifferent trance. You have faced so much rejection that it no longer impacts your self-esteem. Your inner model has assimilated the fact that you mean absolutely nothing to these people (not to say « shit »). By validating this idea, you have altered your more or less conscious egotistical view of yourself.

When we admit that we are truly worthless (in a certain context), we no longer have any reservations or shyness. It’s simply because we are no longer fixated on the value we attribute to ourselves. The same applies to the more seductive individuals. When, at a social gathering, you are more or less politely rejected by women after a number of cutting remarks and refusals, there is no discomfort anymore. We enter a trance that acknowledges that no one accords us any specific value and that our own story about ourselves is just hot air. Paradoxically, by admitting that in these situations our self-perception is false and that we are not highly valued, we gain the greatest liberation lever.

Many shy individuals often claim not to value themselves, yet in reality, they have a very egocentric view of themselves. They think, « I shouldn’t be rejected, people should not be indifferent or disinterested in me when I make the effort to approach them, they should pay attention to me… »

If these types of shy individuals genuinely didn’t give themselves any credit and others validated this idea, it would have no impact. It would only confirm what they think of themselves and would not hinder the dynamics of action: engaging with others.

We enjoy telling ourselves stories. Most of us have a massive ego that we have never questioned, and we would like the world to adopt the same narratives that suit us. We tend to adopt rather negative discourses about ourselves as excuses in many moments, to avoid challenging our storytelling and the illusion of our persona.

Recognizing our true worth, without falling into the sometimes excessive statements found in coaching, such as « you are limitless and wonderful, » but also without sinking into a dark and negative discourse, is essential. Taking the time to evaluate ourselves internally and externally, connecting with the « common » reality, can help us realize that we may not be as shy as we think but rather particularly proud or simply pretentious. This will provide us with clues about what we should consider in our daily lives.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #13 : Encore et toujours plus ?

Je suis par nature minimaliste, ce qui crée un biais dès le départ. J’ai pris il y a longtemps conscience de l’omniprésence de la sollicitation à la consommation (cf : Les instantanés de Pank / Réflexion #7 : Cette transe de consommation). Malgré cela, est ce que vous avez remarqué que nous n’avons jamais vécu une ère aussi incroyable que celle que nous connaissons actuellement. Je ne parle pas seulement des dernières décennies, mais depuis le début de l’humanité.

Même si malheureusement ce pic est en train de s’éteindre en raison de notre obsession du toujours plus, nous pouvons reconnaître la chance que nous (l’Occident) avons eue depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous avons été témoins de la maturité de l’ère industrielle, du développement de l’ère technologique et des prémices de l’ère numérique voire artificielle. Nous vivons dans l’abondance. Internet nous offre une infinité de connaissances, d’informations, d’échanges et de stimulations, avec la sensation de gratuité.

Nous pouvons consommer des fruits et légumes issus d’autres continents sans nous préoccuper de leur provenance, sans même être surpris. Pour la grande majorité d’entre nous, nos appartements et maisons sont équipés d’eau courante et de sanitaires. Sans parler de tout ce qui compose un lieu de vie, comme les télévisions et autres appareils.

Nous avons des enseignes à bas prix et des boutiques de luxe, nous pouvons manger pour quelques euros tout en dépensant des milliers pour un dîner. Nous sommes constamment en train de consommer, que ce soit le temps des autres, les ressources intellectuelles ou celles de notre environnement naturel. Et pourtant, nous trouvons encore des raisons de ressentir un manque, un manque d’attention, d’amour ou de joie. Nous avons parfaitement le droit de ne pas être satisfaits, tout comme nous avons le droit de nous ennuyer.

Pour répondre à la perte d’impact religieux/spirituel, nous avons toute une gamme de techniques de développement personnel. Plus je discute avec des personnes qui se sont plongées dans ces méthodes, plus je les vois aspirer à toujours plus. Comme si le besoin de plus et d’encore comblait le contentement. Plus de stages, plus de livres, plus de techniques. Nous savons que la grande majorité des personnes qui suivent des formations en ligne ne les achèveront jamais. Pourtant, la satisfaction immédiate réside dans l’acte de les acheter, de se dire « je peux consommer ».

Sans répéter ce que nous savons déjà sur l’effet de la dopamine, quand allons-nous nous dire « faisons avec ce que nous avons » plutôt que de chercher toujours plus, sans jamais avoir utilisé et maîtrisé ce que nous possédons déjà ? Pourquoi choisir un produit plus moderne et performant si nous n’utilisons même pas les fonctions de base de cet outil ?

Pourquoi chercher davantage d’intensité et de stimulation si nous ne sommes plus capables de savourer les goûts et d’écouter nos sens dans leur subtilité ? C’est comme préférer une énorme pizza industrielle à une petite préparée par un spécialiste.

Sommes-nous effrayés par la peur de manquer, nous, cette macro-génération (années 50-2010) qui avons si peu connu le manque, qui ne savons même plus apprécier ce que nous avons déjà ? Cela signifie que nous avons déjà les yeux rivés sur ce qui nous manque plutôt que de voir ce que nous avons déjà et qui est devenu insipide.

Est-ce que le toujours plus procure une satisfaction à long terme ? Est-ce que cela a même un sens lorsque l’on voit tout ce que les gens entassent dans leurs caves ou remplissent de poussière dans leurs placards ? Est-ce que la qualité de vie et le bonheur subjectif sont réellement vécus à travers l’accumulation de ces « plus » au fil des mois et des années ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

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English Version

Snapshots from Pank / Reflection #13: More and More?

I am inherently a minimalist, which creates a bias from the start. I became aware long ago of the omnipresence of consumer solicitation (see: Snapshots from Pank / Reflection #7: The Trance of Consumption). Despite that, have you noticed that we have never lived in such an incredible era as the one we are currently experiencing? I’m not just referring to the last few decades, but since the beginning of humanity.

Even though this peak is unfortunately fading due to our obsession with always wanting more, we can recognize the fortunate opportunity we (the West) have had since World War II. We have witnessed the maturity of the industrial era, the development of the technological era, and the beginnings of the digital and even artificial era. We live in abundance. The internet offers us an infinity of knowledge, information, exchanges, and stimulation, with a sense of gratuity.

We can consume fruits and vegetables from other continents without worrying about their origin, without even being surprised. For the vast majority of us, our apartments and houses are equipped with running water and sanitation facilities. Not to mention everything that makes up a living space, such as televisions and other devices.

We have low-cost stores and luxury boutiques, where we can eat for a few euros while spending thousands on a dinner. We are constantly consuming, whether it’s other people’s time, intellectual resources, or those from our natural environment. And yet, we still find reasons to feel a lack, a lack of attention, love, or joy. We have every right to be dissatisfied, just as we have the right to feel bored.

To compensate for the loss of religious/spiritual impact, we have a whole range of personal development techniques. The more I talk to people who have immersed themselves in these methods, the more I see them yearning for more and more. As if the need for more and even more fills the contentment. More workshops, more books, more techniques. We know that the vast majority of people who take online courses will never complete them. Yet, the immediate satisfaction lies in the act of purchasing them, in saying to oneself, « I can consume. »

Without repeating what we already know about the dopamine effect, when will we say to ourselves, « Let’s make do with what we have » instead of always seeking more, without ever having used and mastered what we already possess? Why choose a more modern and efficient product if we don’t even use the basic functions of that tool?

Why seek more intensity and stimulation if we are no longer capable of savoring flavors and listening to our senses in their subtlety? It’s like preferring a huge industrial pizza to a small one prepared by a specialist.

Are we afraid of the fear of missing out, we, this macro-generation (1950-2010) that has experienced so little scarcity, that we no longer know how to appreciate what we already have? It means that we already have our eyes fixed on what we lack, rather than seeing what we already have and has become tasteless.

Does more and more provide long-term satisfaction? Does it even make sense when we see all the things people accumulate in their basements or gather dust in their closets? Is the quality of life and subjective happiness truly experienced through the accumulation of these « extras » over months and years?

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #12 : La colère, cette émotion réprimée

Vous le savez, la colère et moi, nous sommes très amis. Depuis toujours, je suis en colère et j’ai fini par devenir assez « tranquille » avec son existence. Que ce soit la mienne ou celle des autres, je trouve son expression passionnante. Pourtant, je constate que chez beaucoup de mes partenaires, cette émotion est taboue, devenant une inconnue qui n’a aucun droit de s’exprimer.

Cela entraîne souvent un récit/storytelling de la part des personnes concernées, comme s’il fallait justifier la difficulté à admettre sa présence en soi. Lorsque nous cherchons à en trouver les causes et les raisons d’expression et de répression, nous nous retrouvons dans un ensemble d’histoires et d’interprétations erronées.

Pendant des années, il est possible que les environnements aient fait comprendre que la colère était interdite, problématique et destructrice. Cela ne donne pas particulièrement envie de l’exprimer et de la respecter. Il y a également des personnes qui ont un tempérament colérique, tout comme il y en a d’autres qui sont apeurées, tristes ou joviales.

Plus nous refusons de lui laisser de l’espace, plus nous développons une cohabitation avec une inconnue. Il arrive que la pression interne explose et que cette colère s’exprime, mais étant mal accueillie à la fois en interne et en externe, il est possible qu’un sentiment de culpabilité s’impose.

Nous pourrions facilement dire que la société en a fait un péché et que l’impact que peut avoir cette émotion pourrait entraîner des réactions associées à la violence. Tous les stéréotypes des « hommes bien » sont associés au calme, tandis que la colère est vue comme négative, celle qui ne se contrôle pas.

En associant constamment des choses exclusivement négatives à la colère, nous avons tué notre communication avec elle. Cela mène à une méconnaissance de soi, de cette pulsion de vie si intense. Devrions-nous accorder une pleine liberté à notre colère ? Certainement pas, mais pour y parvenir réellement, nous devrions plutôt retrouver le droit d’être en colère.

Une autorisation d’exploser, de déranger, de gêner, de toucher voire de blesser. Chercher à faire du mal ou simplement attaquer, viser et avertir. Ce n’est peut-être pas beau, pas assez dans l’esprit de la Communication NonViolente (CNV), mais c’est une communication primaire. Permettre l’expression de la colère, c’est aussi accepter que ceux envers qui elle est dirigée puissent répondre, s’agacer, se mettre eux aussi en colère, et que les choses soient mises à plat. Il y aura des fins de relation, de situation, des désirs de changement, des regrets, de nouvelles vérités, des découvertes des autres.

Il y aura des blessures, mais qui ne se blesse pas constamment en se restreignant pour rester « correct » ? Plus nous osons découvrir, comprendre, jongler, et parfois simplement vivre la tension en nous, plus nous serons en accord avec nous-mêmes et avec notre expression vis-à-vis des autres.

Prendre la décision de revenir au dialogue fera disparaître le voile de nombreuses illusions sur soi et ouvrira de nouvelles perspectives sur nos stratégies internes vis-à-vis de nous-mêmes et des autres.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Snapshots of Pank / Reflection #12: Anger, the Repressed Emotion

You know, anger and I are very good friends. I have always been angry, and I have become quite « calm » about its existence. Whether it’s my own anger or that of others, I find its expression fascinating. However, I observe that for many people, this emotion is taboo, becoming an unknown that has no right to be expressed.

This often leads to a narrative or storytelling from the individuals involved, as if they need to justify the difficulty in acknowledging its presence within themselves. When we try to find the causes and reasons for its expression and repression, we find ourselves in a collection of stories and misconceptions.

For years, it is possible that environments have conveyed that anger is forbidden, problematic, and destructive. This doesn’t particularly encourage its expression and respect. There are also people who have a hot temper, just as there are others who are fearful, sad, or cheerful.

The more we refuse to give it space, the more we develop a coexistence with a stranger. There are times when the internal pressure explodes and that anger is expressed, but being poorly received both internally and externally, a sense of guilt may arise.

We could easily say that society has turned it into a sin and that the impact this emotion can have could lead to reactions associated with violence. All the stereotypes of « good men » are associated with calmness, while anger is seen as negative, the one that is uncontrollable.

By constantly associating exclusively negative things with anger, we have killed our communication with it. This leads to a lack of self-knowledge, of this intense life impulse. Should we grant full freedom to our anger? Certainly not, but to truly achieve that, we should reclaim the right to be angry.

Permission to explode, disturb, bother, touch, or even hurt. To seek to harm or simply attack, aim, and warn. It may not be beautiful, not quite in line with Nonviolent Communication (NVC), but it is a primal form of communication. Allowing the expression of anger also means accepting that those towards whom it is directed can respond, become annoyed, become angry themselves, and that things are laid out on the table. There will be endings of relationships, situations, desires for change, regrets, new truths, discoveries of others.

There will be wounds, but who doesn’t constantly hurt themselves by restraining to remain « proper »? The more we dare to discover, understand, juggle, and sometimes simply experience the tension within us, the more we will be in harmony with ourselves and our expression towards others.

Making the decision to return to dialogue will lift the veil of many illusions about oneself and open up new perspectives on our internal strategies towards ourselves and others.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #11 : Se donner un peu de ce que l’on attend des autres.

Nous sommes tous capables d’auto-amour. Nous sommes tous capables de faire des efforts pour obtenir de la reconnaissance (Strokes). Parfois, nous nous plions en quatre pour obtenir un peu d’attention de quelqu’un. Cette capacité à nous mettre dans des états psycho-émotionnels qui nous stressent, qui nous contraignent, afin de ressentir un peu de considération et d’amour…

Quand j’entends dire que certaines personnes ne peuvent pas s’aimer, et pourtant passent leur temps à chercher de l’attention et à faire plaisir aux autres, je pense qu’il y a simplement un petit problème d’orientation de nos énergies. Il peut être difficile de définir ce qu’est l’amour. Mais sans parler d’émotions particulièrement intenses, on pourrait proposer une définition du type : faire des efforts pour tenter d’être « bien » et obtenir une forme de satisfaction.
Dans ces cas-là, chercher l’approbation, la reconnaissance et les Strokes chez les autres est une recherche d’amour. Cet objectif et ces stratégies sont dirigés vers l’extérieur, vers autrui. Pourtant, si nous investissons de l’énergie, autant la diriger vers nous-mêmes.

Vous pourriez me dire que vous orientez vos efforts vers les autres parce que vous n’arrivez pas à vous donner ce qu’ils vous donnent. C’est vrai, mais quand on demande à certains dépendants affectifs ou à des personnes qui se détestent elles-mêmes de décrire le résultat de leurs efforts, cela ne casse généralement pas trois pattes à un canard.

Il est important de bien définir ce que l’on ressent et donc ce que l’on recherche. L’effort, la chose la plus difficile, a déjà été accompli. L’amour de soi est un effort, on pourrait même dire que c’est une discipline. Certes, cela n’est pas vraiment valorisé, car cela pourrait donner l’impression que nous sommes narcissiques ou centrés sur nous-mêmes. Mais si nous devons attendre que les autres, qui eux-mêmes attendent d’être aimés, nous accordent des fragments d’attention, il y a un problème dès le départ. Je veux être aimé par des gens qui eux-mêmes veulent être aimés.

Ne pensez-vous pas qu’il est nécessaire de revoir les bases et de concentrer toutes vos tentatives et votre énergie sur vous-même en premier lieu ? Cela ne signifie pas que vous êtes la seule personne qui compte, au contraire, mais vous ne donnez de manière juste que lorsque vous vous sentez bien avec vous-même. Plus nous passons de temps à nous découvrir, plus nous connaissons les côtés sombres de nous-mêmes, mais aussi nos qualités. Nous ne pouvons pas simplement faire croire au monde que nos masques sociaux représentent pleinement ce que nous sommes.

De plus, ce mensonge inconscient consistant à cacher l’obscurité et les ombres loin des regards des autres, en les discréditant voire en leur faisant porter le chapeau de notre propre manque d’amour envers nous-mêmes, prouve simplement que nous vendons une fausse personne à aimer aux autres.

« Je ne suis pas capable de m’aimer, parce que je ne suis pas : parfait, adapté, aimable, bon, gentil ou toutes les autres conneries éducatives », cela ne va pas disparaître en faisant des efforts pour que l’autre nous apprécie et en lui fournissant un mensonge pour ne pas être nous-mêmes afin de rester dans ses bonnes grâces.

Peu importe que vous ayez des facettes moins agréables, il y a naturellement des aspects plus positifs en vous, et vous avez suffisamment d’énergie en vous pour vous concentrer sur ce qui brille en vous. Sans nier certaines parties de vous, mettez en lumière vos qualités, ce qui vous procure du plaisir et vous fait sourire. Même si cela peut vous sembler insignifiant, même si c’est juste une petite partie de votre personnalité, utilisez votre temps, vos pensées et vos actions pour la développer. L’amour que vous donnerez petit à petit à ces différentes parties de vous-même aura plus de qualité que tout ce que vous avez essayé d’obtenir auprès de la majorité des « autres » que vous avez manipulés.

Osez être plus aimant envers vous-même.
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
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Pank

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Pank’s Snapshots / Reflection # #11: Giving Yourself Some of What You Expect from Others

We are all capable of self-love. We are all capable of making efforts to seek recognition (Strokes). Sometimes, we bend over backward to get a little attention from someone. This ability to put ourselves in psycho-emotional states that stress us, that constrain us, in order to feel some consideration and love…

When I hear that some people cannot love themselves, yet spend their time seeking attention and pleasing others, I think there is simply a small issue with the direction of our energies. It can be difficult to define what love is. But without delving into particularly intense emotions, we could propose a definition along the lines of: making efforts to try to feel « good » and obtain a form of satisfaction.

In these cases, seeking approval, recognition, and Strokes from others is a search for love. This objective and these strategies are directed outward, toward others. However, if we invest energy, it’s best to direct it toward ourselves.

You might tell me that you direct your efforts toward others because you can’t give yourself what they give you. That’s true, but when we ask some emotionally dependent individuals or people who dislike themselves to describe the result of their efforts, it generally doesn’t impress anyone.

It is important to define what we feel and therefore what we are seeking. The hardest part, the effort, has already been made. Self-love is an effort, one could even say it is a discipline. Granted, it is not highly valued because it might give the impression that we are narcissistic or self-centered. But if we have to wait for others, who themselves are waiting to be loved, to give us fragments of attention, there is a problem from the start. I want to be loved by people who themselves want to be loved.

Don’t you think it is necessary to revisit the basics and focus all your attempts and energy on yourself first? This doesn’t mean that you are the only person who matters, quite the opposite, but you can only give in a just manner when you feel good within yourself. The more time we spend getting to know ourselves, the more we discover our dark sides, but also our qualities. We cannot simply pretend to the world that our social masks fully represent who we are.

Moreover, this unconscious lie of hiding the darkness and shadows from others, discrediting them, or even blaming them for our own lack of self-love, simply proves that we are selling a false person to others to be loved.

« I am not capable of loving myself because I am not: perfect, fitting, lovable, good, kind, or any other educational nonsense. » This won’t disappear by making efforts for others to appreciate us and providing them with a lie so as not to be ourselves in order to stay in their good graces.

It doesn’t matter if you have less pleasant facets; there are naturally more positive aspects within you, and you have enough energy within you to focus on what shines in you. Without denying certain parts of yourself, highlight your qualities, what brings you pleasure and makes you smile. Even if it may seem insignificant, even if it’s just a small part of your personality, use your time, thoughts, and actions to develop it. The love you gradually give to these different parts of yourself will have more quality than anything you have tried to obtain from the majority of the « others » you have manipulated.

Dare to be more loving towards yourself.

Take what is good and right for you.

Be one

Pank

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