Réflexions de Pank / Instantané #68 : Se focaliser

Comme je vous le partageais ce matin dans la capsule du jour : https://youtu.be/JJqe_YHM66A, le déficit d’attention est une vraie plaie à prendre en compte. Notre évolution semble partir en vrille dans de nombreux éléments de notre civilisation. Si nous perdons notre capacité à nous focaliser, nous pouvons perdre les idées, les créations, les possibilités de continuer à trouver des solutions.

Nous sommes dans une démarche inconsciente trop orientée vers une seule et même idée : le plaisir. Oui, nous avons la chance d’être dans une ère de dopamine virtuelle, mais nous sommes devenus des junkies. Nous sommes dans le cumul et comme je vous en parlais dans une autre réflexion, il y a un trop-plein et une attente de plus qui commencent à devenir vraiment toxiques.

Nous lisons, entendons et observons à travers les médias, les consultations et les articles que cette quête de plaisir fait diminuer notre capacité à fournir des efforts, à se concentrer et à se focaliser, ce qui nous en demande beaucoup.

Alors que faire, si nous ne prenons pas au minimum la décision de nous discipliner ? De nous imposer d’éteindre des écrans, de lire des articles ou des livres jusqu’au bout, de se concentrer sur un film et une série sans prendre son téléphone et se lever 10 fois ?

Ce sont des actes qui sont pourtant simples sur le papier, mais qui aujourd’hui deviennent de plus en plus complexes. Combien d’entre vous prennent leur téléphone dès qu’ils ne sont plus entourés, qu’une personne part se laver les mains au restaurant ou que vous vous retrouvez seul quelques minutes ?

Vous pouvez regarder combien de fois en une heure vous consultez votre téléphone ? Répondre à des mails sur votre pc ? Ne pas sortir de chez vous, simplement pour plonger dans du virtuel ?

Nous focaliser devrait être un exercice de notre quotidien. Comme tous ces runners, vous devriez vous imposer 30 minutes de pleine concentration. C’est là que le mindfullness, la présence, les méditations actives peuvent vous offrir des opportunités.

Cessez les vidéos ; même si c’est passionnant, lisez un livre, un magazine, des articles. Prenez du temps pour vous plonger dans des choses stables, qui ne clignotent pas, qui ne demandent pas de cliquer ou de faire autre chose que de concentrer votre attention sur une seule tâche.

Diminuez le temps passé devant les écrans et retrouvez la simplicité d’écouter une émission radio. Passez 45 minutes à une heure trente juste assis, à écouter, décrypter, faire des expériences de pensée qui vous offriront une stimulation plus profonde, plus de fatigue aussi, moins de divertissement toxique et plus de plaisir à long terme.

Nous avons des solutions simples pour aujourd’hui, qui nous permettront de reprendre nos capacités de concentration. Cela est plus énergivore, mais cela apportera néanmoins une satisfaction et bien plus de valeurs ajoutées dans les années et décennies à venir.

Et vous, êtes-vous devenu un déficient en concentration ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#déficitdattention #évolution #plaisir #dopamine #concentration #médias #mindfulness #lecture #écoute #valeursajoutées

English Version

« Thoughts by Pank / Snapshot #68: Focusing

As I shared with you this morning in the daily capsule: https://youtu.be/JJqe_YHM66A, the deficit of attention is a real problem to consider. Our evolution seems to be going off track in many aspects of our civilization. If we lose our ability to focus, we can lose ideas, creations, and the possibilities of finding solutions.

We are in an unconscious process too focused on one single idea: pleasure. Yes, we are fortunate to be in a virtual dopamine era, but we have become junkies. We are in accumulation mode, and as I mentioned in another reflection, there is an excess and an ever-increasing demand that is becoming truly toxic.

We read, hear, and observe through media, consultations, and articles that this quest for pleasure diminishes our ability to make efforts, concentrate, and focus, which requires a lot from us.

So what are we going to do if we don’t at least decide to discipline ourselves? To impose on ourselves to turn off screens, to read articles or books until the end, to concentrate on a movie or a series without reaching for our phones or getting up ten times?

These are actions that seem simple on paper, but today they are becoming more and more complex. How many of you reach for your phone as soon as you are no longer surrounded by people, when someone goes to wash their hands at a restaurant, or when you find yourself alone for a few minutes?

How often do you check your phone in an hour? Respond to emails on your PC? Refrain from going out just to immerse yourself in the virtual world?

Focusing should be a daily exercise for us. Just like all those runners, you should impose on yourself 30 minutes of full concentration. That’s where mindfulness, presence, and active meditations can offer you opportunities.

Stop watching videos; even if they are captivating, read a book, a magazine, or articles. Take the time to immerse yourself in stable things that don’t flash or demand clicks, but only your undivided attention on a single task.

Reduce screen time and rediscover the simplicity of listening to a radio program. Spend 45 minutes to an hour and a half just sitting, listening, deciphering, and engaging in thought experiments that will provide you with deeper stimulation, more fatigue perhaps, less toxic entertainment, and more long-term pleasure.

We have simple solutions for today that will allow us to regain our concentration abilities. It may be more demanding in terms of energy, but it will undoubtedly bring satisfaction and add much more value in the years and decades to come.

And you, have you become deficient in concentration?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#attentiondeficit #evolution #pleasure #dopamine #concentration #media #mindfulness #reading #listening #addedvalues »

Réflexions de Pank / Instantané #67 : conscience de la temporalité

Il est difficile pour de nombreuses personnes de prendre conscience qu’un jour la fin existe, et que plus les jours défilent, moins il leur reste de temps. Chose surprenante, beaucoup ne prennent même jamais le temps de penser que la mort est l’ami qui reste avec nous.

Cette envie de s’écarter des effets du temps a donné lieu à des choses assez positives, que ce soit dans les recherches médicales ou dans les produits de consommation, ainsi que dans les comportements positifs que la population prend en compte. Les médias ont une influence puissante, donnant certes des idées assez fausses de ce que devrait être un humain, mais qui, si on les prend du bon côté, peuvent stimuler des efforts pour se rapprocher de certaines références.

Le temps passe et, de plus en plus, la mort est présente. Il y a de nombreux moyens de prendre conscience de la chance d’être en vie et, si possible, en bonne santé. Nous savons que penser à la fin en est un, mais cela peut être assez anxiogène pour beaucoup.

Une façon de profiter est de jouer avec l’idée de la fin possible à n’importe quel moment. Au lieu d’y penser constamment, on peut la décomposer en trois moments : le matin, en se rappelant que c’est peut-être la dernière journée, l’après-midi, en se disant que ce sont peut-être les derniers couchers de soleil, ou le soir, en imaginant que c’est peut-être la dernière nuit.

Ce n’est pas morbide, au contraire, c’est un moyen de s’interroger sur où l’on souhaite orienter notre énergie. Vers des choses qui nous apportent de bonnes émotions, de bonnes relations, de belles sensations et des pensées constructives. Cela nous offre la possibilité de ne pas rester complètement fixés sur ce qui ne va pas.

Si vous disparaissez, cela ne changera pas grand-chose vis-à-vis de ces tracas, alors autant vous orienter vers ce qui nourrit d’idées constructives ; une fois cette habituation à la mort, c’est le temps qui est ce qu’il est.

Le corps, les sens et même les processus cognitifs sont touchés. Pour certains, le fait de vieillir est une horreur, alors que cela prouve que nous avons pu vivre et même surmonter des tas d’expériences. Nous avons un retour à notre éphémère qui nous apporte encore une superbe opportunité pour savoir comment on souhaite mener chaque jour qu’il nous reste.

Ce que tu ne fais pas aujourd’hui, tu ne pourras pas le faire demain, parce que tout sera différent et peut-être que demain n’existera pas. Alors, ces secondes qui passent, comment allez-vous les investir ? Comment allez-vous les percevoir ? Il n’y a pas de bonnes réponses.

En cabinet, de nombreux partenaires se plaignent de ne pas avoir fait, osé ou mis en place des choses, des rencontres, des conversations, des investissements. Ils ont l’impression que la pesanteur du temps est tellement perceptible que cela n’a plus de sens. Et sur certains sujets, c’est vrai, il y a des choses qui existaient dans une temporalité, mais qui sont absentes sur les plans d’un présent actuel.

Alors, petit à petit, nous pouvons juste apprécier et surtout prendre conscience de ce que nous sommes uniquement à cet instant T. L’âge, les chiffres et les souvenirs nous maintiennent dans une non-présence, et si nous n’y prenons pas attention, nous aurons l’impression d’avoir 20 ans alors que nous en avons trois ou quatre fois plus.

Le manque d’attention à l’instant devient un regret qui lui-même nous dissocie du moment à vivre. Soyez présent et, qu’importe votre ligne du temps, soyez maintenant.

Et vous, comment vivez-vous le temps ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#ConscienceDeLaMortalité #RéflexionsDeVie #TempsQuiPasse #MomentPrésent #ProfiterDeLaVie #Temporalité #Vieillissement #Présence #SagesseDeVie #PhilosophieDeVie

English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #67: Awareness of Temporality

For many people, it is difficult to become aware that one day the end exists, and as the days go by, they have less time left. Surprisingly, many never even take the time to consider that death is the friend that stays with us.

This desire to escape the effects of time has led to quite positive things, whether in medical research, consumer products, or in the positive behaviors that the population embraces. The media has a powerful influence, providing ideas that may be quite false about what a human should be, but if taken in the right way, can stimulate efforts to approach certain standards.

Time passes, and the presence of death becomes more evident. There are numerous ways to become aware of the chance to be alive and, if possible, in good health. We know that thinking about the end is one way, but it can be quite anxiety-inducing for many.

One way to make the most of it is to play with the idea of the possible end at any moment. Instead of constantly thinking about it, it can be broken down into three moments: in the morning, remembering that it might be the last day; in the afternoon, thinking that it might be the last sunset; or in the evening, imagining it might be the last night.

This is not morbid; on the contrary, it’s a way to question where we want to direct our energy. Towards things that bring us positive emotions, good relationships, beautiful sensations, and constructive thoughts. This gives us the opportunity not to dwell entirely on what is going wrong.

If you were to disappear, it wouldn’t change much regarding these troubles, so it’s better to direct yourself towards constructive ideas. Once accustomed to the idea of mortality, it’s time that is what it is.

The body, the senses, and even cognitive processes are affected. For some, aging is dreadful, but it proves that we have lived and overcome numerous experiences. We have a return to our ephemeral existence, which still offers us a great opportunity to decide how we want to lead each day we have left.

What you don’t do today, you won’t be able to do tomorrow, because everything will be different, and perhaps tomorrow won’t exist. So, how will you invest these passing seconds? How will you perceive them? There are no right answers.

In counseling, many partners complain about not having done, dared, or implemented things, encounters, conversations, or investments. They feel that the weight of time is so perceptible that it no longer makes sense. And on certain subjects, it’s true that some things existed in a certain temporal context but are absent in the plans of the present.

So, little by little, we can simply appreciate and above all become aware of what we are only at this instant T. Age, numbers, and memories keep us in a state of non-presence, and if we don’t pay attention, we might feel like we are 20 years old when we are three or four times older.

The lack of attention to the present becomes a regret, which in turn dissociates us from the moment to be lived. Be present and, no matter your timeline, be now.

And you, how do you experience time?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#ConsciousnessOfMortality #LifeReflections #PassingOfTime #PresentMoment #EmbracingLife #Temporality #Aging #Presence #WisdomOfLife #PhilosophyOfLife

Réflexions de Pank / Instantané #66 : Réussir à pardonner

Il est certainement délicat pour beaucoup d’entre nous de pardonner, mais parfois, il est encore plus délicat de s’excuser. Des méta-analyses ont démontré que cette capacité à pardonner (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886921007297) donne une plus grande satisfaction vis-à-vis de la vie, avec encore plus d’émotions positives.

Il est dès lors intéressant de se demander pourquoi nous pouvons mettre autant de temps à pardonner aux autres. Qu’importe ce qui a été fait, dans le sens où quoi qu’il en soit, ne pas le faire sera un poids de plus dans notre quotidien. Je me rends compte que nous aimons particulièrement nous ajouter des problématiques.

Il est entendu que pardonner à un meurtrier ou à des personnes qui nous ont fait beaucoup de mal est un sujet complexe. Ne soyons pas des extrémistes, car le processus même d’excuses est un élément qui semble assez complexe à comprendre. La difficulté est peut-être de bien définir pour nous ce qu’est le pardon.

Ce qui est complexe, c’est qu’il existe des tas de systèmes comme le Hooponopono, l’EFT, l’hypnose voire l’EMDR qui offrent des processus pour le pardon. La question est de savoir comment nous pouvons nous-mêmes nous dire que nous avons pardonné. Il arrive assez souvent que nous nous vendions que c’est ok, et pendant une session, nous nous rendons compte que ce qui semblait ok est en réalité non ok.

Cela ne met pas particulièrement à l’aise avec ce qui est défini comme le pardon. Même quand on lit des cas de résilience, on ne sait pas si la personne qui vit subjectivement cette expérience est réellement arrivée à pardonner ou si elle est simplement dans le déni.

Il est peut-être possible de le voir en scan (je ne suis pas certain), mais d’un point de vue de psychopraticien, nous sommes toujours dans l’expectative et la confiance dans les mots ou les sensations du partenaire.

C’est peut-être en analysant nos comportements a posteriori que nous pouvons valider ou invalider cet état. En effet, si nous pouvons constater que d’autres données subjectives, comme la joie de vivre et les pensées positives, persistent (je ne parle pas de constance), nous pourrions nous dire que c’est ok.

Pardonner est un processus, en tant qu’accompagnant, nous cherchons à prendre attention à cette étape. Nous allons parfois utiliser le mot pardon un peu trop souvent, alors que ce n’est pas une simple suggestion. Nous accompagnons les pas que chacun est capable de faire, parfois on tente de mettre un petit coup de pied au derrière pour accélérer, mais ça ne passe pas forcément. Chaque chose prend son temps.

Et vous, parvenez-vous à pardonner ? Ou tout du moins, faites-vous un effort pour pardonner ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#Pardon #Psychologie #Réflexionsmartiales #Bienêtre #Resilience #Processusdeguérison #Psychopraticien #EMDR #Hooponopono #Satisfactiondevie

English Version

Thoughts from Pank / Snapshot #66: Achieving Forgiveness

It is undoubtedly delicate for many of us to forgive, but sometimes, it is even more delicate to apologize. Meta-analyses have shown that the ability to forgive
(https://www.sciencedirect.com/science…) leads to greater life satisfaction, with even more positive emotions.

It is interesting to wonder why we can take so long to forgive others. Regardless of what has been done, not forgiving will be an additional burden in our daily lives. I realize that we tend to add problems to ourselves.

It is understood that forgiving a murderer or someone who has harmed us greatly is a complex subject. Let’s not be extremists, as the process of apologies itself is something that seems quite complex to understand. The difficulty may be in defining for ourselves what forgiveness truly means.

What makes it complex is that there are various systems like Hooponopono, EFT, hypnosis, and even EMDR that offer processes for forgiveness. The question is, how can we truly know that we have forgiven? It often happens that we convince ourselves that it’s okay, and during a session, we realize that what seemed okay is actually not okay.

This uncertainty is uncomfortable when it comes to defining forgiveness. Even when we read about cases of resilience, we don’t know if the person who subjectively experiences this is genuinely able to forgive or if they are simply in denial.

Perhaps it is possible to see it through scans (I am not sure), but from a psychotherapist’s point of view, we are always in a state of anticipation and trust in the partner’s words or sensations.

Perhaps by analyzing our behaviors afterward, we can validate or invalidate this state. Indeed, if we can observe that other subjective data, such as joy of living and positive thoughts, persist (not talking about constancy), we might consider it as progress toward forgiveness.

Forgiveness is a process, and as facilitators, we seek to pay attention to this stage. Sometimes we might use the word « forgiveness » a bit too often, but it is not just a simple suggestion. We accompany each person’s steps, and at times, we may try to give a little push to speed up the process, but it doesn’t always work. Everything takes its time.

And you, are you able to forgive? Or at least, do you make an effort to forgive?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#Forgiveness #Psychology #MartialReflections #Wellbeing #Resilience #HealingProcess #Psychotherapist #EMDR #Hooponopono #LifeSatisfaction

Réflexions de Pank / Instantané #65 : Les éducations et les conséquences

Comme nous sommes tous des réactionnaires à notre façon, il est amusant de regarder ce qui semblait mieux avant. Dans le domaine de l’éducation familiale, on sait que depuis les années 70, nous sommes passés par des ères qui aujourd’hui donnent des citoyens que nous pouvons observer, juger, critiquer ou adouber.

Les strates sociales influencent automatiquement la forme d’éducation que nous souhaitons mettre en place. La mise en avant d’idéologie éducative comme celle de Dolto et son extension du 21e siècle, l’éducation bienveillante, nous pouvons voir que beaucoup de critiques apportées à la génération Y et Z restent des conséquences de ce qui a été mis en avant dans les principes éducatifs.

Rappelons que l’école sert de vecteur de sociabilisation et d’orientation des interactions, mais n’a valeur que d’instruction, pas d’éducation individuelle comme l’est une famille. Il est utile de se rappeler que ce sont les responsables éducatifs (parents, grands-parents ou autres) qui donnent les bases à l’enfant. Quand je lis des articles de journalistes et d’autres commentaires qui se plaignent des jeunes Y et Z, ils oublient que c’est souvent eux qui ont accepté de leur progéniture de se comporter de telle façon.

Pire encore, quand on entend que les Z ne veulent pas quitter le foyer alors que déjà économiquement c’est difficile, mais surtout que les parents souvent des X n’ont pas été capables de lâcher leurs « petits » de peur qu’il leur arrive plein de vilaines choses.

Nous avons acheté ce que les penseurs universitaires ont établi comme étant une éducation juste. Et clairement, les jeunes Y et Z sont souvent plus cultivés qu’avant, en réaction avec ce que les baby-boomers ont pu construire, mais ils sont aussi dans le paradoxe anti-capitaliste en passant le temps à consommer et à objectiver leur propre vie pour des likes, des sponsors ou de l’argent.

Je m’interrogeais, sans avoir encore trouvé de papiers qui peuvent me répondre, sur la nature de l’éducation à travers notre cerveau. Nous savons que même si nous mettons beaucoup en avant la plasticité de ce dernier, nous avons des patterns qui fonctionnent depuis notre ère primitive de la même façon.

Or s’occuper de son petit c’est juste et simplement animal. On sait que parfois l’homme animal peut tuer ou abandonner ses petits, on le voit encore aujourd’hui, mais de façon générale, on est quand même juste dans des répétitions d’éducation comme les singes et leur petit.

Alors éduquer avec des codes « modernes », ont-ils vraiment du sens pour des petits êtres que nous devons juste permettre de survivre et puis devenir autonomes ? Est-ce que nos processus actuels pour en faire des « hommes/femmes libres » sont plus justes que ceux que faisaient les parents du 12e siècle ?

Certes nous avons des règles sociales qui ont changé et dans cette idée d’éducation, nous avons à enseigner le rapport social, mais pensez-vous que le cycle de l’enfant roi soit réellement optimisé pour le travail en commun, l’effort avec les autres, le respect de la pensée d’autrui ?

Si on est tant en train de mettre en avant l’inclusivité, c’est que ni l’éducation ni l’instruction ne semblent donner des résultats marquants, dans une société qui se veut sociale et paradoxalement égocentrée.

Et vous, que pensez-vous des doctrines éducatives actuelles en Occident ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank
#Éducation #Réflexions #Enfants #Société #Parents #Jeunesse #Inclusivité #Critique #Culture #Réactions


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #65: Educations and Consequences

As we are all reactionaries in our own way, it is amusing to look at what seemed better before. In the realm of family education, it is known that since the 1970s, we have gone through eras that now produce citizens whom we can observe, judge, criticize, or commend.

Social strata automatically influence the form of education we wish to establish. The promotion of educational ideologies like Dolto’s and its 21st-century extension, the gentle education, shows that many criticisms directed at Generation Y and Z are consequences of what has been emphasized in educational principles.

Let us remember that school serves as a vector for socialization and interaction orientation, but its value is limited to instruction, not individual education as within a family. It is useful to recall that the educational responsibles (parents, grandparents, or others) lay the foundations for the child. When I read articles by journalists and other comments complaining about Generation Y and Z, they often forget that they themselves have accepted their progeny to behave in such a way.

Worse yet, when we hear that Generation Z does not want to leave the nest, despite economic challenges, it is mainly because Generation X parents have not been able to let go of their « little ones » out of fear of misfortunes.

We have bought into what university thinkers have established as a just education. And clearly, Generation Y and Z are often more cultured than before, reacting to what the baby boomers built. However, they are also caught in the anti-capitalist paradox, spending time consuming and objectifying their own lives for likes, sponsors, or money.

I was pondering, without yet having found papers that could answer me, on the nature of education through our brain. We know that even though we emphasize its plasticity, we still have patterns that have been working since our primitive era.

Caring for one’s offspring is just and simply animal behavior. It is known that sometimes the human animal can kill or abandon its young; we still witness this today. Nevertheless, in general, we are merely repeating patterns of education, akin to monkeys and their young.

So, educating with « modern » codes, does it really make sense for little beings that we simply have to allow to survive and become autonomous? Are our current processes for creating « free men/women » fairer than those employed by parents in the 12th century?

Certainly, we have undergone changes in social rules, and in the idea of education, we must teach social relations. However, do you think that the child-king cycle is truly optimized for cooperation, effort with others, and respect for others’ thoughts?

If we are promoting inclusivity so much, it is because neither education nor instruction seems to yield significant results in a society that claims to be social, yet paradoxically egocentric.

And you, what do you think about current educational doctrines in the West?

Take what is good and just for you.

Be One.
Pank

#Education #Reflections #Children #Society #Parents #Youth #Inclusivity #Critique #Culture #Reactions

Réflexions de Pank / Instantané #64 : Ces petits traumatismes du quotidien

Il est difficile de traverser la vie sans rencontrer de problèmes. Certains seront un peu plus marquants, que ce soit dans l’enfance ou à l’âge adulte. La plupart du temps, notre psyché parvient à gérer ces situations, laissant des cicatrices plus ou moins profondes. Le problème survient lorsque nous cumulons certains traumatismes et que nous ne parvenons pas à passer à l’étape d’apaisement, à intégrer nos expériences, bonnes ou mauvaises.

Notre histoire est complexe, faite de moments heureux et moins bons. Ces petits heurts peuvent s’accumuler, laissant certains de nos partenaires dans un état de confusion. Ils ne savent plus ce qui a été à l’origine des problèmes, ce qui s’est enchevêtré, ce qui a amplifié les effets. Petit à petit, ils remettent de l’ordre dans leur ligne de vie.

Nous commençons à observer des choses surprenantes, des liens se faisant avec des traumatismes qui semblaient anodins, tandis que d’autres événements sur lesquels ils ont porté leur attention en travaillant sur eux-mêmes ne semblent plus être les causes principales.

Et si le premier responsable n’était pas celui que l’on pensait, que l’on soupçonnait, que l’on traitait ? Un peu comme dans « Usual Suspects », qui est réellement Keyser ? Les traumatismes, en plus de la souffrance qu’ils engendrent, deviennent une intrigue, un monde plus complexe qu’une simple relation de cause à effet.

Pourquoi avons-nous intériorisé des choses qui ne devraient pas l’être et sommes-nous devenus sensibles à des éléments qui ne devraient pas nous affecter autant ? Nous sommes physiquement aussi bien que psychiquement très solides sur de nombreux points, mais complètement vulnérables sur d’autres aspects de la vie.

Lorsque les traumatismes se manifestent, ils peuvent déformer notre réalité et altérer notre justesse émotionnelle et cognitive. Je ne parle pas seulement des gros PTSD qui rendent difficile l’utilisation de certaines parties du cerveau. Permettre à nos consultants de démêler les choses, les événements, les sensations, les souvenirs souvent reconstruits à la lumière de ce qui est vécu en pleine conscience, dans le moment présent, est une porte vers un mieux-être.

Cela nous donne aussi la possibilité de considérer même les petites choses comme des éléments à « neutraliser » et à bien vérifier qu’elles ne nous affectent pas. Bien sûr, cette démarche ne peut pas être entreprise par un enfant, car il est plus difficile pour eux de se centrer sur eux-mêmes et sur de tels sujets.

Cependant, les adultes qui vivent avec des accumulations de petits traumatismes isolés peuvent, à travers des consultations avec des spécialistes ou des pratiques plus méditatives telles que la pleine conscience et des formes d’hypnose, apaiser et replacer les choses.

Nous sommes résilients, même si ce mot semble parfois imposé plutôt que perçu comme un potentiel de notre esprit. Cela peut prendre du temps, mais avec les bons outils, les bonnes rencontres et une discipline, même des traumatismes assez importants peuvent s’apaiser.

Et vous, ressentez-vous un cumul de petites choses non digérées ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#traumatismes #psychologie #résilience #pleineconscience #hypnose #mieuxêtre #santémentale #réflexions #quotidien #pensées #instantané


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #64: These Small Daily Traumas

It’s difficult to go through life without encountering problems. Some will be a bit more impactful, whether in childhood or adulthood. Most of the time, our psyche manages to cope, leaving scars more or less profound. The issue arises when we accumulate certain traumas and struggle to move on to a stage of peace, integrating our experiences, both good and bad.

Our story is complex, composed of both happy and less fortunate moments. These small bumps can accumulate, leaving some of our partners in a state of confusion. They no longer know what triggered the issues, what got entangled, what amplified the effects. Gradually, they start to bring order back to their life’s path.

We begin to observe surprising connections with traumas that seemed trivial, while other events they focused on during their self-work no longer appear to be the main causes.

And what if the first culprit wasn’t who we thought, suspected, or treated? It’s a bit like in « Usual Suspects, » who is truly Keyser? Traumas, in addition to the suffering they cause, become an intricate puzzle, a world more complex than a simple cause-and-effect relationship.

Why have we internalized things that shouldn’t be, and why have we become sensitive to elements that shouldn’t affect us so deeply? Physically and mentally, we may be strong in many aspects but utterly vulnerable in others.

When traumas manifest, they can distort our reality and alter our emotional and cognitive accuracy. I’m not only talking about major PTSD that makes it challenging to utilize certain parts of the brain. Allowing our clients to untangle things, events, sensations, and memories, often reconstructed in the light of mindful experiences, in the present moment, opens the door to a better state of being.

This approach also allows us to consider even the small things as elements to « neutralize » and to verify that they don’t affect us. Of course, this process may not be suitable for children since it’s harder for them to focus on themselves and such topics.

However, adults living with accumulations of isolated small traumas can find relief and reposition their experiences through consultations with specialists or more meditative practices like mindfulness and various forms of hypnosis.

We are resilient, even if the term might feel imposed rather than seen as a potential of our minds. It may take time, but with the right tools, meaningful encounters, and discipline, even significant traumas can find healing.

And you, do you feel a cumulation of unresolved small things?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#traumas #psychology #resilience #mindfulness #hypnosis #wellbeing #mentalhealth #reflections #dailylife #thoughts #snapshot

Réflexions de Pank / Instantané #63 : Les limites du subconscient, le conscient.

Nous aimons croire que nous sommes illimités, que nos seules faiblesses sont liées à notre esprit. Je suis de ceux qui pensent que nous sommes limités, même si ces dernières ne sont pas forcément connues de chaque individu. Il y a quelques jours, pour préparer un podcast avec Lee sur la Méthode Silva, j’ai lu un petit ouvrage d’un psychologue nommé Richard McKenzie.

Il a proposé une idée qui, avec mon biais de confirmation, me parle dans cette idée de limite de notre partie subconsciente. « Le subconscient ne génère pas d’idées, mais prend des informations que l’esprit conscient ressent et accepte comme vraies » (p. 25, The Secret Place).

Dans l’hypnose, nous mettons en avant une communication entre le conscient et le subconscient. Cette communication est optimisée par la transe qui permet une diminution du facteur de jugement, permettant alors des prises d’informations et des orientations que nous pouvons prendre d’un côté comme de l’autre. Le subconscient n’est pas tout-puissant, ou plutôt, il n’est pas vraiment indépendant. Même si certaines transes déséquilibrées peuvent nous donner cette sensation que le conscient a disparu, ce n’est pas vraiment le cas.

Ce que je trouve intéressant, c’est de replacer le conscient dans un rôle central dans ce dialogue. Preston, un hypnotiste américain, aimait à dire que la séance commence quand le Subconscient est le boss. Je pense que cette idée est vraiment juste, seulement dans cette idée, j’ajoute que le boss ne travaille pas seul, il est accompagné de son bras droit ou de son subalterne si vous préférez. Et ce second, celui qui donne des infos, oriente, suggère, recadre ou permet des prises de conscience, c’est bel et bien le conscient.

Cela nous amène donc à cette interaction constante. Pour revenir à mon titre, le subconscient a des limites parce que la réalité concrète du conscient, les perceptions et les expériences ont nourri un ensemble d’idées. Une fois ces dernières traitées par le subconscient, intégrées à la base de données, elles deviennent des croyances, des éléments de références pour le subconscient même.

Le concept de génération d’idées est vraiment intéressant à interpréter. Les pensées logiques, les analyses, les choses que nous allons valider comme vraies ou justes sont exploitées dans le conscient. Ce sont des informations qui vont être retraitées dans un second temps, mais avec une coloration, une subjectivité en somme, une idée sur le sujet.

Souvenez-vous d’une chose : le facteur de jugement ou facteur de critique est selon Dave Elman ce qui nous permet de nous faire une idée des choses, dit autrement, de jauger les choses. Est-ce que ce verre est froid, tiède ou chaud ? La transe diminue cette fonction, permettant de prendre une idée externe, celle du praticien ou celle sur laquelle nous nous focalisons.

Le subconscient ne jauge pas, c’est la fameuse idée que le conscient est le capitaine du navire et le subconscient ne fait que suivre les ordres. Même si malheureusement, il semble que la communication ne soit pas de grande qualité, ce sont également les compétences du conscient qui limitent la réponse du subconscient, qui ne fait que prendre les bribes des données proposées.

Il en fait une mixture avec ce qui est déjà inscrit dans les serveurs et cela peut donner des choses intéressantes et constructives ou complètement complexes et stressantes.

Et pour vous, quelles sont les limites du subconscient ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#subconscient #conscient #hypnose #limites #réflexions #Elman #hypnothérapie

English Version

Reflections by Pank / Snapshot #63: The limits of the subconscious, the conscious.

We like to believe that we are limitless, that our only weaknesses are connected to our minds. I am among those who think that we are limited, even if these limitations are not necessarily known to every individual. A few days ago, while preparing a podcast with Lee on the Silva Method, I read a small book by a psychologist named Richard McKenzie.

He proposed an idea that, with my confirmation bias, resonates with me regarding the idea of the limitations of our subconscious. « The subconscious does not generate ideas but takes information that the conscious mind feels and accepts as true. » (p. 25, The Secret Place).

In hypnosis, we emphasize communication between the conscious and the subconscious. This communication is optimized by trance, which allows a decrease in the judgment factor, enabling the reception of information and directions that we can take on either side. The subconscious is not all-powerful, or rather, it is not truly independent. Even though certain imbalanced trances may give us the sensation that the conscious has vanished, it is not truly the case.

What I find interesting is to reestablish the conscious in a central role in this dialogue. Preston, an American hypnotist, used to say that the session begins when the Subconscious is the boss. I think this idea is accurate, but in this concept, I add that the boss doesn’t work alone; it is accompanied by its right-hand man or subordinate, if you prefer. And this second entity, the one that provides information, directs, suggests, reframes, or enables awareness, is indeed the conscious.

This brings us to this constant interaction. Going back to my title, the subconscious has limitations because the concrete reality of the conscious, perceptions, and experiences have nurtured a set of ideas. Once processed by the subconscious and integrated into the database, they become beliefs, reference elements for the subconscious itself.

The concept of idea generation is truly interesting to interpret. Logical thoughts, analyses, things we validate as true or just, are exploited by the conscious. These are pieces of information that will be reprocessed in a second moment, but with a certain coloring, subjectivity, essentially an idea about the subject.

Remember one thing: the factor of judgment or criticism is, according to Dave Elman, what allows us to form an idea about things, in other words, to assess things. Is this glass cold, lukewarm, or hot? Trance diminishes this function, allowing us to take on external ideas, those of the practitioner or the ones we focus on.

The subconscious doesn’t judge; it is the famous idea that the conscious is the captain of the ship, and the subconscious merely follows orders. However, unfortunately, it seems that communication is not of great quality; it is also the competencies of the conscious that limit the response of the subconscious, which only takes bits of the provided data.

It creates a mixture with what is already inscribed in the servers, and this can lead to interesting and constructive outcomes or completely complex and stressful ones.

And for you, what are the limits of the subconscious?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#subconscious #conscious #hypnosis #limits #reflections #Elman #hypnotherapy

Réflexions de Pank / Instantané #62: L’oubli des cadres

Il est assez amusant de constater comment les personnes, quand je propose des projets, suivent ou ne suivent pas le cadre établi. J’ai pris l’habitude de mettre en place quelques points très simples à pratiquer pour éviter de donner des règles trop complexes. Cependant, il est étonnant de voir à quelle vitesse les éléments clés sont souvent mis de côté lorsque le groupe se plonge dans le projet.

Ces expériences me montrent que si nous ne remettons pas régulièrement en question le cadre établi et qu’il n’y a pas de rappel à l’ordre régulier, nous nous éloignons rapidement de notre objectif initial. Cela démontre également à quel point nos idées initiales et les motivations qui nous poussent à avancer dans le projet peuvent se perdre en chemin.

Cela se formalise d’un point de vue individuel en relation avec nos systèmes de référence. Si des projets clairement définis avec une dizaine de personnes arrivent en 24 heures à mettre en place un nouveau cadre sans même s’en rendre compte, cela entraîne une réflexion, notamment sur l’influence du groupe sur nos objectifs.

Nous prenons du temps pour déterminer ce que nous souhaitons, mais une fois que nous sommes lancés, les retours d’actions, ainsi que les points de vue des autres, peuvent complètement altérer l’intention initiale. Recevoir des informations est une chose, mais rechercher les bonnes informations en est une autre. La plupart de nos environnements ne sont absolument pas suffisamment experts ou concernés par ce que nous décidons de mettre en place pour nous fournir des conseils et des orientations pertinentes.

Parfois, ces retours constants peuvent devenir plus bruyants que des outils exploitables pour nous-mêmes, laissant ainsi notre attention se disperser, avec des informations diverses à traiter plutôt que des actions à mener.

Vivant dans une société qui souffre d’un gros syndrome FOMO (Fear Of Missing Out), la peur de manquer une bonne information, nous oublions que toutes les informations ne se valent pas. Nous n’allons pas demander conseil à notre médecin pour des problèmes mécaniques, tout comme nous n’allons pas faire confiance à notre mécanicien pour un diagnostic médical.

Mais, comme nous avons tous le sentiment qu’il peut y avoir des choses intéressantes dans le flux d’informations des autres, plus nous nous éloignons de notre cadre précis pour atteindre notre objectif, plus nous risquons de nous écarter de ce dernier. Parfois, cela n’est pas crucial, juste énergivore, et nous pouvons alors nous remettre sur notre chemin. Cependant, cela peut également semer le doute ou diminuer notre motivation.

Revenir régulièrement à nos bases (cadre initial) est un élément essentiel qui nous permet de bien poser les questions et de savoir ce que nous cherchons, ainsi que ce que nous nous autorisons à prendre comme retours. En répétant ce processus, en nous concentrant sur ce que nous pensons être juste, en prenant le temps de réfléchir aux succès et aux échecs de notre projet, et en cherchant les raisons des plus et des moins, nous saurons quelle recherche mettre en place.

Nous pourrons alors prendre en compte un ensemble de flux que nous sélectionnerons comme valides ou du moins testables, plutôt que de rester sous le flot constant de questionnements et d’orientations de l’environnement qui lui-même n’a pas clairement compris ni défini ce qui s’organise dans notre cadre initial.

Prenez régulièrement le temps de vous rappeler d’où vous venez dans vos projets, les différentes règles qui ont été posées, sinon, comme quand nous étions gamins, nous risquons de partir dans une mauvaise direction.

Et vous, maintenez-vous les cadres que vous vous donnez ou auxquels vous avez décidé d’adhérer ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#cadres #objectifs #projets #décisions #influence #retours #informations #société #FOMO #conseils #réflexions #questionnement #motivation #orientation #environnement #base #success #échecs #direction #rappel #adhésion #hypnose #autohypnose #développementpersonnel #réalisation #coaching #réflexionspank #bienêtre #hypnothérapie

English Version

Martial Musings of Pank / Snapshot #62: Forgetting the Frameworks

It’s quite amusing to observe how people, when I propose projects, either follow or disregard the established framework. I’ve made it a habit to set up some very simple points to practice, to avoid giving overly complex rules. However, it’s surprising to see how quickly key elements are often set aside when the group dives into the project.

These experiences show that if we don’t regularly reassess the established framework and there’s no regular reminder, we quickly veer away from our initial goal. It also demonstrates how easily our initial ideas and motivations that drive us forward in the project can get lost along the way.

This is formalized from an individual perspective in relation to our reference systems. If well-defined projects involving a dozen people manage to establish a new framework within 24 hours without even realizing it, it sparks a reflection, especially on the group’s influence on our objectives.

We take the time to determine what we want, but once we’re underway, feedback from actions, as well as the perspectives of others, can completely alter the initial intention. Receiving information is one thing, but seeking the right information is another. Most of our environments are not at all experts or concerned enough about what we decide to implement, to provide us with relevant advice and guidance.

At times, these constant feedback loops can become noisier than useful tools for ourselves, causing our attention to scatter, dealing with diverse information to process rather than actionable steps.

Living in a society suffering from a severe FOMO (Fear Of Missing Out) syndrome, the fear of missing out on good information, we forget that not all information is equal. We wouldn’t seek advice from our doctor for mechanical problems, just as we wouldn’t trust our mechanic for a medical diagnosis.

Yet, as we all feel that there might be interesting things in the information flow from others, the further we deviate from our specific framework to reach our goal, the more we risk drifting away from it. Sometimes, it’s not critical, just draining, and we can get back on track. However, it can also sow doubt or diminish our motivation.

Returning regularly to our foundation (initial framework) is crucial, allowing us to pose the right questions and understand what we seek, as well as what feedback we allow ourselves to consider. By repeating this process, focusing on what we believe to be right, taking time to reflect on the successes and failures of our project, and seeking reasons behind both, we’ll know which direction to pursue.

We can then consider various streams of information that we’ll select as valid or at least testable, rather than being caught in the constant flow of questioning and influence from an environment that hasn’t fully understood or defined what’s organizing within our initial framework.

Regularly take the time to remind yourself where you come from in your projects, the different rules that have been set, otherwise, like when we were kids, we risk heading in the wrong direction.

And you, do you maintain the frameworks you set for yourself or those you’ve decided to adhere to?

Take what resonates with you, what is good and just for your journey.

Be One.
Pank

#frameworks #objectives #projects #decisions #influence #feedback #information #society #FOMO #advice #musings #questioning #motivation #orientation #environment #foundation #success #failures #direction #reminder #adherence #hypnosis #selfhypnosis #personaldevelopment #realization #coaching #pankthoughts #wellbeing #hypnotherapy

Réflexions de Pank / Instantané #62 : La présence

Nous sommes dans un monde où la pleine conscience est valorisée. Ces méthodes aident beaucoup de personnes et offrent de réelles opportunités de mieux-être à de nombreux pratiquants. Ces dernières années, j’utilise plutôt la notion de présence. Une logique qui se rapproche, mais qui, pour moi, entraîne un processus cognitif et une orientation de l’attention un peu différente.

Dans cette idée de présence, il y a cette notion de temps et d’espace. Le fameux « ici et maintenant », que j’ai découvert adolescent dans des livres sur le zen. Cette notion m’a facilement parlé grâce aux arts martiaux. Pour autant, plus je pratiquais des styles différents, plus je me rendais compte que nous ne sommes que très rarement présents.

Nous aimons penser que les sports de combat entraînent uniquement des réflexes, des automatismes. Comme dans notre quotidien, nous avons des réponses préétablies en fonction de nos états internes et des situations. Pourtant, combattre comme vivre nous amène à anticiper, prendre en compte un nombre important d’informations pour prendre des décisions stratégiques et adaptatives.

Notre rapport à l’espace et au temps valorise plus ou moins notre expérience, mais il nous permet aussi de gérer ce présent. Il est utile de nous retrouver à l’instant dans un futur afin d’éviter une erreur ou pour prendre de court la question ou la réflexion qui peut suivre. Nous sommes sur un modèle de pensée où le présent peut se dissocier et devenir un passé ou un futur. En réalité, les mots, les suggestions, les transes et les interactions qui sont elles déterminées dans la prononciation de l’instant peuvent entraîner des régressions, progressions, visions sur des plans différents.

La présence est dès lors une prise en compte de ce qui se passe dans le lieu/espace où nous nous trouvons avec des variables temporelles dans un moment qui lui est invariable dans le vécu objectif du présent. S’il est assez facile de se mettre dans une notion au présent et de vivre à la fois ses pensées et ses interactions, il est souvent moins mis en valeur la notion d’ici. Ce mot est complexe parce que particulièrement physique. Nous sommes dans un lieu, mettons au bureau, et pourtant nous pouvons être ailleurs dans le jardin à boire une boisson. Notre oubli du corps, notre transe, nous invite à un voyage onirique éveillé, qui dans du projectif devient notre présence du maintenant sans l’ici.

Pourtant, nous savons qu’une des dispositions de la transe est la qualité de se focaliser, et cela peut être sur l’ici. C’est d’ailleurs ce que nous mettons souvent en place dans des processus inductifs, être au présent dans son corps. Certes, la décomposition de chaque partie de ce corps devient à nouveau un moyen d’être moins présent à ce tout, mais juste s’oublier dans une partie.

L’idée dans la présence est de se mettre en conscience de l’ici, le lieu, les ressentis et les pensées. Un retour dans le corps et dans un monde de faits filtrés. Même si le maintenant se fait sur plusieurs plans, il ne se ramènera que par rapport au vécu de l’ici et non pas de l’ailleurs. Plus nous proposons cette suggestion de l’ici, plus nous sommes dans un état qui se matérialise et qui nous ramène à une perception plus brute de notre réel vécu.

Cela n’empêche pas les absences, les coupures à sa présence et la notion absolutiste de n’être que présent est contre nature, mais nous ramener souvent quand nous sommes dans des états de tensions, de rumination, de stress ou de projection, dans cet ici, qui peut être seulement ce qu’il est et un maintenant de nos états comme de la vie, offre une possibilité de se donner une diminution des excès de récits pour juste être un peu plus.

Et vous, êtes-vous plutôt ici ou maintenant ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#présence #conscience #réalité #hypnothérapie #autohypnose #questionnement #hypnosophie #coaching #HNOhypnose #expérience #flexibilité #psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Reflections of Pank / Snapshot #62: Presence

We live in a world where mindfulness is valued. These methods greatly help many people and offer real opportunities for better-being to numerous practitioners. In recent years, I have been using the notion of presence. It’s a logic that is close, but, for me, it involves a slightly different cognitive process and orientation of attention.

In this idea of presence, there is a notion of time and space. The famous « here and now » that I discovered as a teenager in books about Zen. This concept resonated with me easily thanks to martial arts. However, the more I practiced different styles, the more I realized that we are rarely truly present.

We like to think that combat sports only train reflexes and automatisms. Just like in our daily lives, we have pre-established responses based on our internal states and situations. Yet, both fighting and living require us to anticipate, take into account a significant amount of information, and make strategic and adaptive decisions.

Our relationship with space and time more or less influences our experience, but it also allows us to manage the present. It’s useful to be mentally present in the future to avoid an error or to be prepared for the questions or reflections that may follow. We operate on a thought model where the present can dissociate and become either past or future. In reality, the words, suggestions, trances, and interactions that are determined in the pronunciation of the moment can lead to regressions, progressions, and visions on different planes.

Presence is, therefore, a consideration of what is happening in the place/space where we are, with temporal variables in a moment that remains constant in the objective experience of the present. It is relatively easy to be in the notion of the present and experience both thoughts and interactions simultaneously. However, the notion of « here » is often less emphasized. This word is complex because it is particularly physical. We may physically be in a place, like an office, but mentally be elsewhere, like in the garden having a drink. Our neglect of the body, our trance, invites us on a daydreaming journey while being awake, which, in a more projective sense, becomes our presence in the now without being fully « here. »

Nevertheless, we know that one of the dispositions of trance is the ability to focus, and this focus can be on the « here. » In fact, this is something we often implement in inductive processes – being present in our bodies. Certainly, breaking down each part of the body again becomes a way to be less present in the whole, but just losing oneself in a part.

The idea behind presence is to become conscious of the « here, » the place, the sensations, and the thoughts. Returning to the body and a world of filtered facts. Even if the present unfolds on multiple levels, it will only be brought back to the experience of the « here » and not from elsewhere. The more we suggest the notion of « here, » the more we find ourselves in a state that materializes and brings us back to a raw perception of our real experience.

This doesn’t prevent absences, cuts in our presence, and the absolutist notion of being only present goes against human nature. But frequently returning to the « here » when we are in states of tension, rumination, stress, or projection, allows us to simply exist a little more in that moment which can be only what it is and a « now » of our states as well as life. It offers a possibility to reduce the excess of narratives and just be a little more present.

And you, are you more « here » or « now »?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#presence #mindfulness #reality #hypnotherapy #selfhypnosis #questioning #hypnosophy #coaching #HNOhypnosis #experience #flexibility #psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoushypnosis

Réflexions de Pank / Instantané #61 : Assumer son histoire

Nous ne sommes pas parfaits, et même si nous souhaitons montrer au monde une facette plaisante de nous, nous avons tous fait des tas d’erreurs que nous acceptons plus ou moins. Nous n’aimons pas nous rappeler que nous ne sommes pas comme nous nous idéalisons.

Nous pouvons même nous vendre une auto-critique assez négative en parlant de nous-mêmes. Les faits et les actes montrent beaucoup d’incongruence quand il est temps d’assumer la réalité des choses. Se dire sans cesse que nous sommes pourris et insupportables est une forme d’auto-flagellation qui est bien plus simple que de mettre en place des actions de solutions. C’est bien plus complexe et énergivore.

De plus, cela implique de prendre ses responsabilités par rapport à sa vie et aux conséquences. Il y a de nombreuses choses que nous ne pourrons jamais racheter, et même si on se réfère à l’opinion des autres qui ne pardonneront jamais, il n’y a pas de possibilité de refaire l’histoire. Nous n’avons pas à demander aux autres d’oublier non plus, c’est leur droit de garder des griefs sur ce que nous avons fait ou dit.

Nous sommes des êtres d’expérience, parfois nous assumons, parfois nous préférons oublier. Et nous sommes globalement tous pareils. Assumer les choses, ce n’est pas les mettre de côté, ce n’est pas non plus les exhiber, c’est simplement ne pas se raconter d’histoires fausses. Le corps et l’esprit n’apprécient que peu les storytelling que nous savons nous-mêmes n’être que des rationalisations pour ne pas prendre trop de culpabilité.

Arrêtez de vous emmerder avec votre passé et vos conneries, il n’est même pas dit que les auto-punitions que vous vous infligez ou les dénis vous empêchent réellement de ne pas recommencer. L’important est de prendre en compte ce que nous sommes au-delà des fantasmes, avec ce que nous avons mis en place. Vous le savez bien, tout le monde se dit résistant, mais au fond, si une 2e guerre mondiale recommençait, une grande partie des citoyens resterait tranquille dans leur quotidien.

Oui, nous sommes des pleutres, des lâches, des héros parfois, des cons ou des génies. Nous sommes une multitude de choses, en fonction des périodes, des états de nos vies, de nos attentes, de nos peurs, de nos maturités ou de nos ambitions. Nous sommes ce que nous avons mis en place. Je sais que cette vision matérialiste n’est pas vraiment ce que nous aimons entendre. Nous préférons nous dire que nous sommes plus que nos actes. C’est séduisant, mais le problème avec les pensées, c’est qu’elles restent abstraites et nous pouvons nous vendre des tas de belles choses pour ne pas assumer les choses que nous mettons en place dans le monde réel au quotidien.

Alors oui, vous n’êtes pas parfaits, et peut-être que vous n’êtes pas vraiment ce que vous pensez être. Je vous invite juste à oser être un peu plus vous-mêmes, dans un premier temps avec vous-mêmes. Évitez de vous raconter de grosses histoires. Prenez un moment pour simplement vous considérer comme vous êtes. Avec des faiblesses, des conneries passées et à venir, mais aussi les belles et bonnes choses qui vous sont propres.

La facilité est de ne prendre qu’un des deux pendants. Je suis génial ou je ne suis qu’une merde. Mais justement, vous n’êtes pas vraiment l’un et l’autre. Et puis, nourrissez-vous de listes avec des actes et des faits. Pas de ce que vous pensez que ça a fait, mais ce qui a été concrètement mis en place et les conséquences positives et négatives.

Vous verrez que ça ira. Et si ce n’est pas le cas, à vous de mettre en place des actions pour corriger et redresser les choses ou simplement assumer que vous êtes comme ça. Le prendre en compte et savoir, dans les futures pensées et actions, que vous avez décidé de fonctionner ainsi et de faire avec, sans vous fouetter à chaque fois.

Et vous, est-ce que vous arrivez à correctement assumer votre histoire?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One.
Pank

#imagedesoi #mensonge #réalité #hypnothérapie #autohypnose #questionnement #hypnosophie #coaching #HNOhypnose #expérience #flexibilité #psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #61: Embracing Your Story

We are not perfect, and even though we want to show the world a pleasant side of ourselves, we have all made plenty of mistakes that we accept to varying degrees. We don’t like to remember that we are not as ideal as we imagine ourselves to be.

We can even indulge in a rather negative self-critique when talking about ourselves. The facts and actions often show a lot of incongruence when it’s time to embrace reality. Constantly telling ourselves that we are worthless and unbearable is a form of self-flagellation that is much simpler than implementing constructive actions. It’s more complicated and draining.

Moreover, it involves taking responsibility for our lives and the consequences. There are many things we can never make up for, and even if we seek validation from others, they may never forgive us. We cannot rewrite history. We also don’t need to ask others to forget; it’s their right to hold grievances about what we have done or said.

We are beings of experience; sometimes we embrace it, and sometimes we prefer to forget. And we are all essentially the same. Embracing things doesn’t mean ignoring them or displaying them; it simply means not creating false stories for ourselves. Our bodies and minds don’t appreciate the storytelling we know to be mere rationalizations to avoid feeling too guilty.

Stop bothering yourself with your past and mistakes. It’s not even certain that the self-punishments you impose or the denials genuinely prevent you from repeating them. The important thing is to consider who we are beyond fantasies, based on what we have set in motion. You know very well that everyone claims to be a hero, but if a second world war were to happen again, a large part of the population would remain passive in their daily lives.

Yes, we are cowards, sometimes heroes, fools, or geniuses. We are a multitude of things, depending on the periods, the stages of our lives, our expectations, fears, maturity, or ambitions. We are what we have put in place. I know this materialistic perspective is not what we like to hear. We prefer to believe that we are more than our actions. It’s enticing, but the problem with thoughts is that they remain abstract, and we can sell ourselves many beautiful ideas to avoid assuming the things we set in motion in the real world on a daily basis.

So, yes, you are not perfect, and perhaps you are not exactly who you think you are. I invite you to dare to be a little more authentic with yourself, at least at first. Avoid telling yourself big stories. Take a moment to simply consider yourself as you are—with weaknesses, past and future mistakes, but also the beautiful and good things that are unique to you.

The ease lies in choosing only one side. I am fantastic, or I am worthless. But in reality, you are neither of those extremes. And then, feed your lists with actions and facts. Not what you think they imply, but what has concretely been put in motion and the positive and negative consequences.

You’ll see that it will work out. And if it doesn’t, it’s up to you to implement actions to correct and improve things or simply accept that this is how you are. Take it into account and know that in future thoughts and actions, you have decided to function this way and to deal with it without whipping yourself each time.

And you, can you properly embrace your story?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#selfimage #lies #reality #hypnotherapy #selfhypnosis #questioning #hypnosophy #coaching #HNOhypnosis #experience #flexibility #psychology #modernhypnosis #instantaneoustrapport #reflections #instantaneoustrancehypnosis

Réflexions de Pank / Instantané #60 : Prendre en compte son énergie

Lorsque nous travaillons sur nous-mêmes ou que nous nous fixons des objectifs, il est essentiel de prendre en compte l’énergie que nous pouvons mobiliser pour atteindre la satisfaction. Souvent, nous nous fixons des buts à atteindre et nous nous imposons un délai limité pour éviter de perdre notre motivation.

Cependant, il arrive fréquemment que, n’étant pas encore dans la dynamique de l’action, nous sous-estimions les efforts que nous devrons fournir. Ainsi, dès le premier jour, nous pouvons être pleins d’énergie et de motivation, mais dès le deuxième jour, nous nous trouvons beaucoup moins stimulés. Au bout de quelques semaines, nous pouvons même perdre tout désir et toute force pour continuer nos efforts. Pour éviter cela, il est toujours utile de se poser la question de l’énergie que nous sommes capables de mobiliser et surtout comment nous allons récupérer notre énergie.

Environ 15 à 20% de la population souffre d’insomnie, ce qui ne favorise pas une énergie particulièrement abondante pour faire face à des journées déjà chargées et qui intègrent de nouvelles habitudes. Nous savons que notre cerveau est orienté vers l’économie d’énergie.

Nous forcer à agir est naturel, mais cela est surtout possible si nous parvenons à trouver des bénéfices qui nous permettent de valider l’utilité de nos actions. Pour atteindre nos objectifs, il est important de mettre en place un système de récompenses et de récupération.

Nous pouvons facilement devenir dépendants des récompenses, il est donc intéressant d’examiner cet aspect en fixant des micro-objectifs. Est-ce que l’effort fourni entraîne des gains significatifs ? Il a été prouvé que les personnes qui étaient plus satisfaites de leur vie présentaient une meilleure récupération physique après les heures de travail, ce qui peut avoir des effets positifs sur leur santé à long terme (source : https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0149206319864153).

Dans nos programmes de coaching ou d’accompagnement, il est important de prendre en compte l’état de nos partenaires. Poser des bases de travail peut sembler assez simple, mais si la mise en place demande trop d’énergie, il y a de fortes chances que l’abandon soit inévitable. Dans le sport, la proximité avec l’entraîneur et les autres athlètes peut créer un environnement dynamique et encourageant. Le travail en groupe peut donner l’impression que même si parfois ça n’avance pas, les autres obtiennent des résultats et nous incitent à faire mieux. Cependant, dans le cadre du cabinet, il est rare que les praticiens soient constamment investis auprès de leurs clients.

Une fois les sessions terminées, il revient au partenaire de prendre en main autant que possible sa progression. Le problème est qu’il peut surestimer certaines de ses compétences et surtout le niveau d’énergie qu’il pourra maintenir au quotidien. Pensez à réduire les objectifs, avancez progressivement par petites étapes pour créer un cycle d’efforts et de récompenses, sans aller vers des excès de fatigue qui, une fois accumulés, rendraient les avancées difficiles.

Nous savons que plus nous ne voyons pas la ligne d’arrivée, plus nous ralentissons et plus il y a de risques d’abandon. Prendre en compte les conditions physiques et psychiques des clients plutôt que de se centrer uniquement sur la motivation est utile pour que les progrès réels se réalisent.

Et vous, prenez-vous en compte vos capacités et votre énergie lorsque vous avez des projets ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One.
Pank

#énergie #objectif #projet #hypnothérapie #autohypnose #questionnement #hypnosophie #coaching #HNOhypnose #expérience #flexibilité #psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #60: Taking into Account Your Energy

When we work on ourselves or set goals, it is essential to consider the energy we can harness to achieve satisfaction. Often, we set targets and impose limited time frames to avoid losing our motivation.

However, it frequently happens that, not yet in the action’s momentum, we underestimate the efforts we need to put in. Thus, on the first day, we may be full of energy and motivation, but by the second day, we feel much less stimulated. After a few weeks, we may even lose all desire and strength to continue our efforts. To prevent this, it is always helpful to question the energy we can muster and, more importantly, how we will recover our energy.

Around 15 to 20% of the population suffers from insomnia, which does not favor having particularly abundant energy to face already busy days and integrate new habits. We know that our brain is oriented towards energy conservation.

Forcing ourselves to act is natural, but it is most effective when we find benefits that validate the usefulness of our actions. To reach our goals, it is essential to establish a system of rewards and recovery.

We can easily become dependent on rewards, so it is interesting to examine this aspect by setting micro-goals. Does the effort made lead to significant gains? It has been proven that people who are more satisfied with their lives have better physical recovery after working hours, which can have positive effects on their long-term health (source: https://journals.sagepub.com/doi/10.1….

In our coaching or support programs, it is essential to consider the state of our partners. Setting up a framework for work may seem relatively straightforward, but if it demands too much energy, there is a strong chance of abandonment. In sports, the closeness with the coach and other athletes can create a dynamic and encouraging environment. Working as a group can give the feeling that even if progress seems slow sometimes, others achieve results and inspire us to do better. However, in the context of a practice or therapeutic setting, it is uncommon for practitioners to be constantly involved with their clients.

Once the sessions are over, it is up to the partner to take charge of their progression as much as possible. The problem is that they may overestimate some of their abilities and, especially, the level of energy they can sustain daily. Consider reducing the objectives, progress gradually in small steps to establish a cycle of effort and reward, without pushing to the point of excessive fatigue that, once accumulated, would hinder progress.

We know that the less we see the finish line, the more we slow down, and there is a greater risk of giving up. Taking into account the physical and psychological conditions of clients, rather than solely focusing on motivation, is useful to ensure real progress is made.

And you, do you take into account your capabilities and energy when you have projects?

Take only what is good and right for you.
Be One.
Pank

#energy #goal #project #hypnotherapy #selfhypnosis #questioning #hypnosophy #coaching #HNOhypnosis #experience #flexibility #psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instanthypnosis