Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #83 : Les règles forgent la discipline

J’ai déjà partagé l’idée que ce sont les règles des arts martiaux dans leur forme sportive qui orientent la discipline. Prenez, par exemple, le karaté : d’un côté, la forme traditionnelle (un terme qui vient du journaliste Kazushi Kojima), dans laquelle les KO sont interdits et tout se fait en touchant légèrement, et de l’autre, la forme plein contact qui recherche le KO sans les frappes au visage. Deux styles qui, pourtant, au niveau des Kihon, Kata et exercices de base, sont similaires. Mais la forme d’expression sportive modèle la façon dont le combattant évoluera. Les Kyoku sont des karateka extrêmement physiques, et la préparation physique est l’un des éléments clés de la discipline.

Lorsque je vous partageais les propos de Helio, qui disait qu’il formait pour un Jiujitsu Vale Tudo et non pour un Jiujitsu Sportif, vous pouvez constater aujourd’hui la différence entre les pratiquants des années 70-80 et ceux d’aujourd’hui. On pourrait se demander s’il s’agit de la même discipline.

Cela donne donc naissance à des pratiquants de Jiujitsu qui, en fonction de leur école, se spécialisent soit en Jiujitsu Sportif, soit en Jiujitsu Self Defense. Le Jiujitsu orienté combat libre est devenu assez rare et se retrouve plutôt dans des cours de sol MMA. Lorsqu’un de ces pratiquants se retrouve à jouer selon des règles différentes, cela peut être compliqué, même si c’est pourtant la même discipline. Un pratiquant de Jiujitsu Sportif pourra certainement se défendre dans la rue avec agressivité, mais il aura souvent du mal dans la transition debout-sol. Le pratiquant orienté vers la self-défense sera probablement moins athlétique que le sportif, aura moins de combinaisons et d’énergie en combat, mais sera orienté vers une démarche de survie.

Il est difficile d’admettre qu’il est difficile d’exceller dans tous les domaines. Il y a quelques jours, Jesse Enkamp, dont je vous parlais récemment, a participé à un combat de Jiujitsu en compétition. Il souhaitait montrer que si le participant ne suit pas les règles préétablies, il peut rendre caduque la qualité de son adversaire. Vous pouvez retrouver la vidéo ici :I Entered A BJJ Tournament To Prove It Doesn’t Work

Ce qu’il prouve est que si tu viens en Jiujitsu et que tu refuses le combat au sol, beaucoup de pratiquants n’auront pas le background pour te mettre au sol. C’est un peu comme si, au Judo, tu t’asseyais au début du match ; il y a de fortes chances que le judoka ne parvienne pas à te mettre au sol.

Pour aller plus loin, c’est la grande différence entre le Jiujitsu, la Luta ou le Grappling, et le sol en MMA. Dans les disciplines de pure prise, l’objectif est de jouer une fois au sol, alors qu’en MMA, il faut que le grappler puisse amener au sol son adversaire, mais il est de plus en plus difficile de le contrôler et de le maintenir au sol, car celui-ci ne veut pas y rester.

Un exemple récent est le combat de cette nuit entre Fiziev et Gamrot à l’UFN 228. Le Polonais a eu du mal à amener son adversaire au sol et à le maintenir au sol, car ce dernier cherchait constamment à fuir.

Nous, en tant que pratiquants, devons nous orienter vers la forme de combat qui nous stimule et prendre conscience que notre excellence dans un domaine peut ne pas apporter de bénéfices dans un autre.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous, 

Be one

Pank 

#UFN228 #JesseEnkamp #Jiujitsu #LutaLivre #MMA #GrapplingMMA #Grappling #IBJJF

Réflexions de Pank / Instantanée #100 : Avancer et chercher le succès sans regarder l’échec.

Je pense que beaucoup d’entre vous ont déjà entendu et visionné des vidéos qui mettent constamment en avant l’idée de se relever après les échecs, avec la phrase classique de PnL : « Il n’y a pas d’échec, seulement des feedbacks… »

Cela engendre un certain comportement chez ceux qui s’engagent dans un travail personnel. Celui de devoir revisiter leurs échecs et y trouver des aspects positifs. Pour ceux qui connaissent ma philosophie du « loser, » je suis convaincu qu’il existe des échecs qui ne sont tout simplement que des échecs lamentables, et dont nous ne pouvons pas tirer grand-chose.

Il existe une autre approche pour avancer, celle de ne pas donner trop d’importance à nos échecs, mais plutôt de les considérer comme faisant partie intégrante de notre processus. Comme en lutte ou en judo, quand nous chutons, il n’y a pas d’autre moyen d’apprendre, donc ce n’est pas nécessairement un échec.

De plus, il y a cette notion de rester concentré sur ce que nous désirons, sur notre objectif. Lorsque nous investissons du temps et de l’énergie, et que nous n’obtenons pas de retour sur investissement, il n’est pas nécessaire de mener une enquête approfondie pour réorienter nos efforts vers des projets plus prometteurs, plutôt que de persévérer dans des choses qui ne fonctionnent pas.

Nous pouvons avancer en nous adaptant pour améliorer nos compétences et en mettant en œuvre des actions, plutôt que de perdre notre temps à réfléchir au passé.

Bien sûr, cette approche ne convient pas à tout le monde, et les « faiseurs » sont ceux qui préfèrent cette manière de fonctionner. Ils ont un état d’esprit orienté vers l’avenir, plutôt que de se contenter de répéter sans fin les idées suggérées par les livres de développement personnel.

De nombreuses personnes ont réussi en ne se préoccupant jamais de leurs échecs et en restant concentrées uniquement sur leur objectif. On pourrait penser qu’elles ne sont pas toujours les plus réfléchies, et qu’elles ressemblent à des acharnés qui « n’apprennent pas de leurs expériences. » En réalité, elles considèrent simplement l’échec comme une source d’information parmi d’autres, et continuent à avancer en mettant en œuvre des actions et en effectuant des tests pour atteindre le succès.

Ainsi, nous pouvons trouver une alternative à l’idée qu’il n’y a pas d’échec, seulement des feedbacks. Il y a des échecs, mais cela ne nous empêche pas d’approcher pas à pas notre objectif avec une détermination inébranlable.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#echec #réussite #avancer #détermination #feedback #mindset



Pank’s Reflections / Snapshot #100: Moving Forward and Seeking Success without Dwelling on Failure.

I believe that many of you have already heard and watched videos that continually emphasize the idea of bouncing back after failures, with PnL’s classic phrase: « There are no failures, only feedback… »

This instills a certain behavior in those who engage in personal development. The behavior of having to revisit their failures and find positive aspects in them. For those familiar with my « loser » philosophy, I am convinced that there are failures that are simply terrible and from which we can’t extract much.

There is another approach to moving forward, one that doesn’t give too much importance to our failures but rather considers them an integral part of our process. Just like in wrestling or judo, when we fall, there is no other way to learn, so it’s not necessarily a failure.

Furthermore, there is this notion of staying focused on what we desire, on our goal. When we invest time and energy and don’t see a return on investment, there is no need for an in-depth investigation to redirect our efforts towards more promising projects, rather than persisting in things that don’t work.

We can progress by adapting to improve our skills and implementing actions, rather than wasting time dwelling on the past.

Of course, this approach doesn’t suit everyone, and the « doers » are those who prefer this way of operating. They have a forward-thinking mindset, rather than endlessly repeating ideas suggested by self-help books.

Many people have succeeded by never dwelling on their failures and remaining solely focused on their goal. One might think they are not always the most reflective and resemble zealots who « don’t learn from their experiences. » In reality, they simply view failure as just another piece of information and continue to move forward by taking action and conducting tests to achieve success.

So, we can find an alternative to the idea that there are no failures, only feedback. There are failures, but they don’t prevent us from steadily approaching our goal with unwavering determination.

Take only what is good and right for you.

Be one.

Pank

#failure #success #progress #determination #feedback #mindset

Réflexions de Pank / Instantanée #99 : Quelques éléments pour soutenir les personnes traumatisées

Il est intéressant de discuter des approches pour soutenir les personnes traumatisées, en particulier dans le contexte de l’hypnose médicale. Voici quelques idées pour développer et améliorer vos réflexions sur ce sujet :

L’importance de la formation continue : Soulignez l’importance de la formation continue pour les praticiens en hypnose médicale. Le domaine de la thérapie traumatique est en constante évolution, et il est essentiel de rester à jour avec les dernières avancées et les meilleures pratiques.

La collaboration interdisciplinaire : Insistez sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les praticiens de l’hypnose médicale et les professionnels de la santé mentale, tels que les psychologues et les psychiatres. Travailler en équipe peut garantir une approche plus complète pour le traitement des traumatismes.

L’adaptation aux besoins individuels : Soulignez que chaque personne traumatisée est unique, et donc, une approche individualisée est essentielle. Les praticiens doivent être flexibles et ajuster leur méthode en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.

L’importance de la sécurité émotionnelle : Mettez en avant l’importance de créer un environnement thérapeutique sûr où les patients se sentent à l’aise pour explorer leurs traumatismes. La confiance et la sécurité émotionnelle sont des éléments clés pour favoriser la guérison.

L’enseignement de l’auto-hypnose : Approfondissez la discussion sur l’auto-hypnose en expliquant comment les patients peuvent apprendre à l’utiliser comme un outil d’auto-soin pour gérer leurs émotions et leurs réactions aux traumatismes, même en dehors des séances de thérapie.

La gestion du temps et de la patience : Rappellez aux praticiens et aux patients que le processus de guérison des traumatismes peut être long et qu’il nécessite de la patience et de la persévérance. L’objectif n’est pas de faire disparaître le traumatisme, mais de permettre aux individus de mieux vivre avec.

Éviter les excès : Insistez sur l’importance d’éviter les excès dans la suggestion et la projection. Il est crucial de respecter les limites des patients et de ne pas précipiter le processus de guérison.

La sensibilisation à la cicatrisation : Abordez la notion que les traumatismes laissent des cicatrices, tout comme les blessures physiques. Il est important d’aider les patients à comprendre que ces cicatrices font partie de leur histoire, mais qu’elles ne doivent pas définir leur identité.

Le suivi et l’évaluation : Soulignez l’importance du suivi régulier et de l’évaluation de l’efficacité de l’intervention thérapeutique. Les ajustements peuvent être nécessaires en cours de route pour s’assurer que le patient progresse vers la guérison.

L’éducation du public : Enfin, encouragez la sensibilisation du public aux questions liées aux traumatismes et à la disponibilité de soutien professionnel. Plus les gens sont informés, plus ils seront enclins à rechercher de l’aide en cas de besoin.

Ces éléments peuvent enrichir vos réflexions sur la manière d’aborder et de soutenir les personnes traumatisées dans le cadre de l’hypnose médicale. N’oubliez pas que chaque cas est unique, et l’approche doit être adaptée en conséquence.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#hypnosemédicale #trauma #traumatisme #soutien #temps #aide


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #99: Some Elements to Support Traumatized Individuals

It’s interesting to discuss approaches for supporting traumatized individuals, especially in the context of medical hypnosis. Here are some ideas to further develop and enhance your thoughts on this topic:

  1. The Importance of Ongoing Training: Emphasize the significance of continuous training for medical hypnosis practitioners. The field of trauma therapy is continually evolving, and staying up-to-date with the latest advancements and best practices is essential.
  2. Interdisciplinary Collaboration: Stress the need for close collaboration between medical hypnosis practitioners and mental health professionals, such as psychologists and psychiatrists. Working as a team can ensure a more comprehensive approach to trauma treatment.
  3. Adaptation to Individual Needs: Highlight that each traumatized person is unique, and therefore, an individualized approach is crucial. Practitioners must be flexible and adjust their methods based on the specific needs of each patient.
  4. The Importance of Emotional Safety: Showcase the importance of creating a therapeutic environment where patients feel comfortable exploring their traumas. Trust and emotional safety are key elements in promoting healing.
  5. Teaching Self-Hypnosis: Deepen the discussion on self-hypnosis by explaining how patients can learn to use it as a self-care tool to manage their emotions and responses to trauma, even outside of therapy sessions.
  6. Time Management and Patience: Remind practitioners and patients that the healing process for trauma can be lengthy and requires patience and perseverance. The goal is not to make the trauma disappear but to help individuals live better with it.
  7. Avoiding Excess: Emphasize the importance of avoiding excess in suggestion and projection. It’s crucial to respect patients’ boundaries and not rush the healing process.
  8. Awareness of Healing: Address the concept that trauma leaves scars, much like physical injuries. It’s important to help patients understand that these scars are part of their story but should not define their identity.
  9. Follow-up and Evaluation: Stress the importance of regular follow-up and evaluating the effectiveness of therapeutic interventions. Adjustments may be necessary along the way to ensure the patient is progressing toward healing.
  10. Public Education: Lastly, encourage public awareness of trauma-related issues and the availability of professional support. The more informed people are, the more likely they are to seek help when needed.

These elements can enrich your reflections on how to approach and support traumatized individuals in the context of medical hypnosis. Remember that each case is unique, and the approach should be tailored accordingly.

Take only what resonates with you.

Be one,

Pank

#medicalhypnosis #trauma #support #time #help

Réflexions de Pank / Instantanée #98 : S’autoriser à être mal

J’ai déjà abordé ce sujet, mais je reviens dessus car je le trouve important, que ce soit pendant sa thérapie ou simplement dans sa vie. En effet, nous n’avons pas à présenter au monde une image de nous-mêmes uniquement basée sur des émotions ou des comportements « positifs ».

Nous ne sommes pas des êtres constants. Sur le plan hormonal, nous subissons des cycles qui peuvent nous affecter plus ou moins. De même, dans notre esprit, nous traversons des états qui peuvent changer assez rapidement, parfois de manière significative.

Nous n’apprécions peut-être pas particulièrement cette inconstance, mais comme le disait avec justesse Siddhartha, la vie est impermanente. Cela s’applique dans tous les domaines, et ce mouvement doit être pris en compte dans nos vies. Même si certains d’entre nous ont des tempéraments plus cyclothymiques que d’autres, nous pouvons prendre le temps de nous connaître et de distinguer ce qui semble relativement stable de ce qui ne l’est pas.

Dans notre vie, il y a des moments où ça ne va pas du tout, et cela peut durer un certain temps. Nous aimerions que tout change du jour au lendemain, mais souvent, c’est plus complexe que ça. Même si l’éducation et la société nous encouragent à ne pas nous laisser submerger par ces périodes sombres, il est essentiel que nous puissions les reconnaître.

Le déni ne changera absolument rien à ce que nous vivons, et les autosuggestions visant à corriger la situation ne sont généralement pas une solution viable. Nous pouvons simplement nous donner la permission d’admettre que ça ne va pas du tout à un moment donné.

Une fois que nous avons reconnu cette réalité, nous devons décider de la suite à donner. À ce stade, les options sont nombreuses, et aucune n’est meilleure qu’une autre. Elles doivent simplement être appropriées pour nous et pour cette période particulière.

Nous pouvons choisir de mettre de côté nos préoccupations, de prendre en main la situation nous-mêmes, de demander de l’aide, d’en parler ou de garder nos sentiments pour nous. Nous avons de multiples possibilités, tant que nous gardons à l’esprit cette idée : « ça ne va pas pour moi en ce moment ».

Une fois que nous avons reconnu les choses et, éventuellement, les avons verbalisées avec un ami ou un thérapeute, nous pouvons envisager des approches tantôt orientées vers des solutions, tantôt davantage axées sur l’intégration.

Et vous, permettez-vous d’admettre que parfois, ça ne va pas ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#bienêtre #déni #admettre #autorisation #thérapie 


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #98: Allowing Yourself to Feel Down

I’ve touched upon this subject before, but I’m revisiting it because I believe it’s crucial, whether during therapy or simply in one’s life. Indeed, we don’t need to present the world with an image of ourselves solely based on « positive » emotions or behaviors.

We are not constant beings. Hormonally, we go through cycles that can affect us to varying degrees. Similarly, in our minds, we experience states that can change fairly quickly, sometimes significantly.

We may not particularly appreciate this inconsistency, but as Siddhartha aptly pointed out, life is impermanent. This applies in all areas, and this fluidity must be acknowledged in our lives. Even if some of us have more cyclothymic temperaments than others, we can take the time to get to know ourselves and discern what appears relatively stable from what is not.

In our lives, there are times when things are simply not going well, and this can last for a while. We would like everything to change overnight, but often, it’s more complex than that. Even though education and society encourage us not to be overwhelmed by these dark periods, it’s crucial that we recognize them.

Denial will absolutely not change what we are experiencing, and self-suggestions aimed at correcting the situation are generally not a viable solution. We can simply give ourselves permission to admit that things are not going well at a certain point in time.

Once we have acknowledged this reality, we must decide on the next steps. At this stage, there are numerous options, and none is better than the other. They simply need to be appropriate for us and for this particular period.

We can choose to set aside our concerns, take matters into our own hands, seek help, talk about it, or keep our feelings to ourselves. We have multiple possibilities, as long as we keep in mind this idea: « It’s not going well for me right now. »

Once we have recognized these things and possibly verbalized them with a friend or a therapist, we can consider approaches that are sometimes solution-oriented and sometimes more focused on integration.

And you, do you allow yourself to admit that sometimes, things are not going well?

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

#wellbeing #denial #admission #permission #therapy

Réflexions de Pank / Instantanée #96 : Un peu plus d’équilibre

Le corps est un véhicule incroyable qui cherche sans cesse à maintenir notre équilibre. Nous possédons des programmes internes qui nous guident vers l’homéostasie, et notre système est constamment engagé dans une dynamique de régulation. Cependant, tout comme certaines machines, il nous arrive parfois de rencontrer des problèmes et des déséquilibres. C’est à ce moment-là que nous avons recours à différentes actions, telles que la médecine, pour aider notre corps à retrouver son équilibre.

Pour notre psyché, c’est également un acte d’équilibriste entre nos mondes intérieurs, nos dialogues internes, nos projections vers l’extérieur, et ce que nous recevons du monde extérieur. Il est facile de tomber dans des dichotomies.

À travers le travail sur soi, nous cherchons à développer un plus grand confort envers nous-mêmes et envers les différentes situations que nous avons vécues ou que nous vivrons. Cependant, sous l’effet du stress, nous avons tendance à nous laisser emporter vers de nombreuses problématiques, tant sur le plan physique, psychique que corporel.

La méditation et l’autohypnose nous aident à revenir à un état d’équilibre, à ne pas nous laisser submerger par les flots excessifs du stress. Nous cherchons, grâce à quelques respirations et visualisations en état de transe, à éviter de basculer dans un état inconfortable.

Cependant, tout comme avec le corps, malgré nos efforts pour travailler sur notre équilibre, il peut arriver que nous chutions parfois et nous retrouvions dans une phase intense de déséquilibre. Cela peut nécessiter du temps pour nous adapter à cette nouvelle configuration, tout comme lorsque nous nous blessions une partie du corps et devons apprendre à faire face à l’incapacité de réaliser certaines actions habituelles.

C’est souvent grâce à la justesse et au recentrage que nous parvenons progressivement à retrouver un équilibre plus profond. L’erreur que nous faisons souvent est de réagir de manière excessive en cherchant à compenser immédiatement notre déséquilibre, comme si nous devions forcer dans la direction opposée pour tout rétablir en un seul geste.

Cependant, lorsque les choses sont déjà déséquilibrées, il ne sert à rien de forcer davantage. Si vous perdez l’équilibre à vélo, vous pouvez le récupérer avec une compensation forte, mais une fois au sol, il est plus judicieux de recentrer votre poids pour planifier la meilleure façon de vous relever et d’avancer.

Prendre conscience de l’équilibre que nous recherchons au cours de nos journées peut nous aider à réaliser que nous passons souvent plus de temps à zigzaguer sur la route qu’à maintenir un cap stable. Paradoxalement, l’effort déployé pour maintenir cet équilibre initial est moins énergivore que celui nécessaire pour corriger constamment les perturbations.

Il nous appartient de jouer avec la compréhension de nos véhicules mentaux et physiques afin de nous offrir une qualité de confort quotidien qui nous satisfait pleinement.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#equilibre #justesse #recherche #effort #satisfaction #apprentissage


English version


Pank’s Reflections / Snapshot #96: A Bit More Balance

The body is an incredible vehicle constantly seeking to maintain our balance. We possess internal programs that guide us towards homeostasis, and our system is perpetually engaged in a dynamic of regulation. However, just like some machines, we occasionally encounter problems and imbalances. It’s at these moments that we turn to various actions, such as medicine, to help our body regain its equilibrium.

For our psyche, it’s also a balancing act between our inner worlds, internal dialogues, external projections, and what we receive from the outside world. Falling into dichotomies is all too easy.

Through self-work, we aim to cultivate greater comfort with ourselves and the various situations we have experienced or will experience. However, under the influence of stress, we often find ourselves entangled in numerous challenges, be they physical, psychological, or corporeal.

Meditation and self-hypnosis assist us in returning to a state of balance, preventing us from being overwhelmed by the excessive waves of stress. We seek, through a few breaths and visualizations in a trance state, to avoid slipping into discomfort.

Yet, similar to our physical bodies, despite our efforts to work on our equilibrium, there are times when we stumble and find ourselves in an intense state of imbalance. Adapting to this new situation may take time, much like when we injure a part of our body and must learn to cope with the inability to perform certain habitual actions.

It is often through precision and centering that we gradually regain a deeper equilibrium. The common mistake we make is reacting excessively, attempting to immediately compensate for our imbalance, as if we must forcefully push in the opposite direction to restore everything in a single motion.

However, when things are already off-kilter, further force does little good. If you lose your balance while cycling, you can regain it with a strong correction, but once you’re on the ground, it’s wiser to recenter your weight and plan the best way to stand up and move forward.

Becoming aware of the balance we seek throughout our days can help us realize that we often spend more time zigzagging on the path rather than maintaining a steady course. Paradoxically, the effort required to maintain that initial balance is less draining than the constant corrections needed.

It’s up to us to play with our understanding of our mental and physical vehicles, striving to provide ourselves with a daily quality of comfort that truly satisfies us.

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

#balance #precision #exploration #effort #satisfaction #learning

Réflexions de Pank / Instantanée #94 : Retour sur l’Effort et le Retour sur Investissement

Lors de notre récente séance d’hypnopapotage mensuel (https://www.pankhno.com/rencontres), des discussions fascinantes ont émergé, notamment autour du concept d’effort et de « réussite » dans nos entreprises. Il est parfois difficile pour beaucoup d’entre nous d’accepter que, malgré tous nos efforts, nous pourrions ne pas obtenir les résultats escomptés.

Le problème réside dans la manière dont le monde de la motivation et du développement personnel nous laisse croire que l’exceptionnel est la norme. En réalité, ce n’est pas le cas. Si vous aspirez à devenir champion olympique, il est probable que même en vous dépassant chaque jour pendant des années, vous ne décrochiez jamais l’or, comme c’est le cas pour 99 % des participants de cette compétition.

Il est essentiel de définir clairement nos objectifs et d’accepter la possibilité que tout ce que nous investissons en temps, en énergie, ou ce que nous sacrifions pour travailler vers nos désirs, puisse ne pas porter ses fruits.

Il existe également la possibilité que vous récupériez simplement votre investissement initial. Vous pourriez investir 10 000 €, travailler sans relâche pendant des mois, pour finalement atteindre un point d’équilibre, c’est-à-dire récupérer les 10 000 € de départ. Certes, ce que vous avez mis en place pendant ces mois peut s’avérer bénéfique à l’avenir, mais ce n’est pas toujours le cas.

Parfois, dans le domaine sportif par exemple, arrêter les efforts après une légère amélioration des performances peut vous ramener au point de départ, voire même vous faire régresser. Dans de tels cas, il est difficile de maintenir une discipline active si les retours sur investissement ne sont pas satisfaisants. Il est alors essentiel de réévaluer nos objectifs.

La semaine dernière, à l’UFC, un combattant connu sous le nom de « Korean Zombie » a mis fin à sa carrière. Il a expliqué qu’il avait un jour rêvé de décrocher le titre de l’organisation, mais malgré ses efforts à 100 % dans l’octogone, il n’y était pas parvenu. Son discours reflète la réalité de beaucoup d’entre nous. Bien que la poursuite de nos rêves soit louable, il est parfois nécessaire de réajuster nos aspirations et de trouver le bonheur ailleurs.

Savoir quand économiser son énergie (quelle qu’elle soit) et se donner la possibilité de réussir dans d’autres domaines est une compétence précieuse. Restez ancré dans la réalité, examinez vos progrès, les possibilités, les risques acceptables, les investissements que vous êtes prêt à perdre et ceux pour lesquels vous devez gagner.

Nos efforts sont précieux et doivent être dirigés avec soin, car, tout comme notre endurance cardiovasculaire, ils sont limités et doivent être utilisés judicieusement.

#Objectif #Effort #Capacité #Échec #Réussite #VoiedelaLose #Investissement


English Version

Thoughts by Pank / Snapshot #94: Reflecting on Effort and Return on Investment

During our recent monthly hypnopalaver session (https://www.pankhno.com/meetings), fascinating discussions emerged, particularly around the concept of effort and « success » in our endeavors. It can sometimes be challenging for many of us to accept that, despite all our efforts, we may not achieve the expected results.

The problem lies in how the world of motivation and personal development leads us to believe that exceptional is the norm. In reality, that’s not the case. If you aspire to become an Olympic champion, it’s likely that even if you push yourself every day for years, you may never win the gold, as is the case for 99% of the competitors in that competition.

It’s essential to clearly define our goals and accept the possibility that everything we invest in terms of time, energy, or what we sacrifice to work toward our desires may not yield results.

There’s also the possibility that you may simply recover your initial investment. You could invest €10,000, work tirelessly for months, and eventually reach a break-even point, meaning you recover the initial €10,000. Certainly, what you’ve put in place during those months may prove beneficial in the future, but that’s not always the case.

Sometimes, in fields like sports, for example, ceasing efforts after a slight improvement in performance can bring you back to square one or even cause regression. In such cases, it’s challenging to maintain active discipline if the returns on investment are unsatisfactory. It’s then essential to reassess our goals.

Last week, at the UFC, a fighter known as the « Korean Zombie » retired. He explained that he had once dreamed of winning the organization’s title, but despite giving 100% in the octagon, he hadn’t achieved it. His speech reflects the reality for many of us. While pursuing our dreams is commendable, sometimes it’s necessary to readjust our aspirations and find happiness elsewhere.

Knowing when to conserve your energy (whatever it may be) and giving yourself the opportunity to succeed in other areas is a valuable skill. Stay grounded in reality, assess your progress, the possibilities, acceptable risks, the investments you’re willing to lose, and those for which you must gain.

Our efforts are precious and must be carefully directed because, just like our cardiovascular endurance, they are limited and must be used judiciously.

#Goal #Effort #Capability #Failure #Success #PathToLose #Investment

Réflexions de Pank / Instantanée #93 : Accepter la Fin des Relations

Au cours de mes consultations, j’ai constaté que certaines périodes voient les consultants se pencher particulièrement sur leurs relations amoureuses. Une chose est certaine : quand les individus se consacrent à améliorer une histoire d’amour, cela signifie généralement que la relation a atteint un point critique.

Les thérapies de couple, offertes par des thérapeutes systémiques compétents, peuvent être d’une grande aide, à condition que les deux partenaires collaborent dans une démarche commune, sans qu’il y ait d’imposition de la part de l’un d’entre eux. Malheureusement, de nombreuses personnes utilisent des stratégies de chantage dans ces situations.

Le rôle de l’accompagnant est de favoriser le bien-être psychologique et physique de chaque partenaire. Il est fréquent que lorsque nous cherchons à changer pour l’autre ou à améliorer la relation, nous devions nous interroger profondément.

L’hypnothérapie peut aider à évoluer personnellement. Cependant, il est important de comprendre que nous ne pouvons pas changer le contexte ni notre partenaire. S’attendre à ce que notre thérapie transforme l’autre selon nos souhaits est une perte de temps, d’énergie et d’argent.

Bien sûr, travailler sur soi peut entraîner des changements comportementaux et nos attitudes  qui ne correspondent pas nécessairement aux attentes du système. Le monde n’attendra jamais que nous changions selon ses exigences, mais plutôt que nous répondions à nos propres critères.

Dans le contexte des relations de couple, l’accompagnement peut réaligner les besoins et les véritables désirs des partenaires en séance. Cela peut conduire à ajuster les projections et à réduire les attentes démesurées, en recentrant l’attention sur soi plutôt que sur l’entité tierce qu’est le couple. Dans cet esprit d’écoute et de respect de soi, il est fréquent que la décision de mettre fin à la relation soit prise.

La séparation est souvent l’une des étapes les plus complexes, surtout lorsque l’on a investi beaucoup d’efforts pour maintenir la relation à flot. Cependant, il est généralement plus sain, à tous égards, d’accepter que les choses ne peuvent pas toujours continuer.

L’énergie utilisée par la séparation est puissante, et c’est à ce moment-là que l’accompagnement prend tout son sens. Il aide à rester concentré sur ce qui a été révélé et à ne pas succomber à la peur, aux menaces ou aux manœuvres manipulatoires de l’autre.

Apprendre à prendre soin de soi au cours de ce processus thérapeutique offre la possibilité de se respecter enfin, en dépit du fait que les illusions du passé doivent parfois être confrontées et mises à leur juste place.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#Hypnothérapie #hypnose #Couple #accompagnement #confort #soin #besoin 


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #93: Accepting the End of Relationships

In my consultations, I have observed that certain periods often see clients focusing particularly on their romantic relationships. One thing is certain: when individuals dedicate themselves to improving a love story, it typically means the relationship has reached a critical point.

Couples therapy, offered by competent systemic therapists, can be of great assistance, provided that both partners collaborate in a shared process, without one imposing their will on the other. Unfortunately, many people resort to using manipulative strategies in such situations.

The role of the therapist is to promote the psychological and physical well-being of each partner. It is common that when we attempt to change for the sake of the other or to enhance the relationship, we must engage in deep introspection.

Hypnotherapy can aid in personal growth. However, it is important to understand that we cannot change the context or our partner. Expecting our therapy to transform the other according to our desires is a waste of time, energy, and money.

Of course, working on oneself can lead to behavioral and attitudinal changes that may not necessarily align with the system’s expectations. The world will never wait for us to change according to its demands but rather for us to meet our own criteria.

In the context of romantic relationships, therapy can realign the needs and genuine desires of the partners during sessions. This can lead to adjusting expectations and reducing exaggerated projections, refocusing on oneself rather than the third entity that is the couple. In this spirit of self-listening and self-respect, it is common for the decision to end the relationship to be made.

Separation is often one of the most complex stages, especially when considerable effort has been invested in keeping the relationship afloat. Nevertheless, it is generally healthier in all respects to accept that things cannot always continue.

The energy expended during separation is potent, and it is at this juncture that therapy truly makes sense. It helps in staying focused on what has been revealed and not succumbing to fear, threats, or manipulative actions from the other party.

Learning to take care of oneself during this therapeutic process provides an opportunity to finally respect one’s own needs and desires, even if it means confronting and putting past illusions in their rightful place.

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

#Hypnotherapy #Hypnosis #Couple #Support #Comfort #Self-care #Needs

Réflexions de Pank / Instantanée #92 : Pour devenir, première étape, se connaître.

Depuis l’avènement du développement personnel contemporain et sa prolifération à travers les médias sociaux, nous entendons souvent cette phrase : « Je veux devenir la meilleure version de moi-même ». Cependant, cette déclaration, bien que noble et stupide, suppose que nous connaissons déjà notre version initiale, voire notre programme de base. Pourtant, cette étape, apparemment insignifiante, s’avère être la phase la plus longue de notre parcours personnel. En général, la plupart d’entre nous négligent souvent l’importance de se découvrir, tout comme peu de personnes s’intéressent à la conception des outils que nous utilisons au quotidien.

Nous utilisons ces outils de la même manière que nous utilisons notre propre corps et notre personnalité. Certains d’entre nous commencent à se poser des questions sur le pourquoi des choses seulement lorsqu’un problème surgit. Pour beaucoup, cela semble être du baratin, et c’est là que nos solutions immédiates interviennent, tant dans les domaines du coaching que dans notre vie quotidienne.

Pourquoi se préoccuper du « pourquoi » alors que tout ce dont nous avons besoin, c’est de savoir « comment » faire ? C’est ainsi que nous avons avancé pendant longtemps. Nous ajoutons ensuite une dose de coaching et de psychologie positive pour nous aider à devenir l’image idéalisée que nous avons de nous-mêmes.

En fin de compte, nous pensons souvent que notre voiture est une Ferrari, alors qu’en réalité, nous avons apporté de nombreuses modifications pour nous en approcher. Cependant, au fond, nous restons le véhicule d’origine. Nous modifions notre esprit et, comme on pourrait le dire, nous utilisons des masques et des personas pour nous convaincre que nous sommes une version améliorée de nous-mêmes, alors qu’en réalité, il s’agit simplement d’une édition révisée. Nous sommes des spécialistes du tuning.

En somme, pour ceux qui se souviennent des jeux vidéo d’antan, notre vie ressemble au jeu Street Fighter 2, avec ses versions 2′, ultra, X, etc. Mais dès que nous y jouons, nous réalisons que c’est toujours la même chose, c’est toujours SF2.

Mais alors, qu’est-ce que se connaître réellement ? S’adonner à la philosophie et lancer des phrases grandiloquentes sur soi-même ? Avant de plonger dans les questions existentielles, commençons par le basique : le corps. Il est évident que nous avons des niveaux de connaissance théorique et pratique variés.

Cependant, il est relativement simple de savoir si nous sommes sédentaires ou actifs, si nous avons besoin de peu ou de beaucoup de sommeil, si nous préférons le sucré ou le salé, si nous sommes addicts ou répulsifs à certains aspects de la vie. Certaines personnes ne sont même pas conscientes de leur propre corps, de leurs compétences et de leurs limites. Beaucoup imaginent, mais ne mettent jamais leurs hypothèses à l’épreuve. Imaginez le nombre de personnes qui pratiquent des sports qui ne correspondent pas à leur personne et qui finissent par accumuler les blessures.

Oui, nous pouvons élaborer des stratégies, mais pour cela, nous devons d’abord connaître nos niveaux, notre fonctionnement, ce qui les augmente ou les diminue, etc.

Rien qu’en se concentrant sur le corps, sans même aborder les aspects plus abstraits de la pensée, beaucoup d’entre nous se perdent. Certaines personnes pensent être une version “meilleure” d’elles-mêmes, se lancent des défis qui finissent par les conduire à des blessures et des problèmes physiques.

La réalité a du pouvoir…

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#Storytelling #développementpersonnel #idéalisation #corps #esprit #réel


English Version :

Pank’s Reflections / Snapshot #92: To Become, First Step, Know Thyself

Since the rise of contemporary personal development and its proliferation through social media, we often hear this phrase: « I want to become the best version of myself. » However, this statement, noble yet foolish, assumes that we already know our initial version, or even our basic program. Yet, this seemingly insignificant step turns out to be the longest phase of our personal journey. In general, most of us often overlook the importance of self-discovery, just as few people are interested in the design of the tools we use in our daily lives.

We use these tools in the same way we use our own bodies and personalities. Some of us only start questioning the « why » of things when a problem arises. For many, this seems like nonsense, and that’s where our quick-fix solutions come into play, both in coaching and in our daily lives.

Why bother with the « why » when all we need is to know « how »? That’s how we’ve been progressing for a long time. We then add a dose of coaching and positive psychology to help us become the idealized image we have of ourselves.

Ultimately, we often think of our car as a Ferrari when, in reality, we’ve made numerous modifications to get closer to it. However, deep down, we remain the original vehicle. We modify our mindset and, as one might say, we use masks and personas to convince ourselves that we are an improved version of ourselves, when in reality, it’s just a revised edition. We are tuning specialists.

In summary, for those who remember old video games, our life resembles Street Fighter 2, with its versions like 2′, ultra, X, etc. But as soon as we play it, we realize it’s always the same, it’s always SF2.

So, what does it truly mean to know oneself? Engage in philosophy and throw around grandiose phrases about oneself? Before delving into existential questions, let’s start with the basics: the body. It’s evident that we have varying levels of theoretical and practical knowledge.

However, it’s relatively simple to determine if we are sedentary or active, if we need little or a lot of sleep, if we prefer sweet or salty, if we are addicted or repelled by certain aspects of life. Some people aren’t even aware of their own bodies, their skills, and their limits. Many imagine but never put their assumptions to the test. Imagine the number of people who engage in sports that don’t match their persona and end up accumulating injuries.

Yes, we can develop strategies, but for that, we must first understand our levels, how we operate, what enhances or diminishes them, and so on.

Just by focusing on the body, without even delving into the more abstract aspects of thought, many of us get lost. Some believe they are a « better » version of themselves, taking on challenges that ultimately lead to injuries and physical problems.

The power lies in reality…

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

#Storytelling #personaldevelopment #idealization #body #mind #reality

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #74 : L’effort en BJJ/Luta/MMA

Lorsque nous considérons les arts martiaux, et en particulier les « maîtres » qui les pratiquent, il est tentant de croire qu’ils utilisent la force de leurs adversaires. Cependant, la réalité pour quiconque a déjà combattu révèle que la force brute, l’explosivité et l’endurance sont indispensables en plus de la technique. La technique seule ne triomphe pas, comme en témoigne la défaite d’Helio Gracie, une véritable icône de la discipline, face à Waldemar Santana à l’époque.

Il est donc nécessaire de déployer de nombreux efforts pour réussir à exécuter certaines techniques, voire pour inverser le cours d’un combat qui ne se déroule pas comme prévu. Cela implique une demande physique considérable et la prise de décisions cruciales, notamment celle de puiser dans nos réserves d’énergie, même si l’idéal japonais prône le « minimum d’effort pour un maximum d’efficacité ».

Il est important de rappeler que ce « minimum » peut parfois représenter une quantité considérable d’énergie dans certaines situations. Tout combattant de BJJ ou de Luta a déjà fait face à ce dilemme lors d’un randori, se demandant s’il devrait lâcher le bras, tenter une évasion ou engager une action à pleine puissance pendant 30 secondes. Les regrets surviennent lorsque nous n’agissons pas de manière décisive, laissant notre partenaire établir sa zone de confort et prendre une position dominante.

Nous nous trouvons alors dans un principe fondamental de retour sur investissement. Parfois, comme dans le domaine financier ou professionnel, il faut être prêt à investir davantage que ce que nous avions envisagé pour obtenir un véritable rendement. Sinon, le moindre investissement, en l’occurrence l’énergie, l’endurance et la respiration que nous déployons, peut ne pas être suffisant.

Il se peut qu’il reste encore 8 minutes de combat avec le partenaire, et si nous n’investissons pas suffisamment, nous risquons de tout perdre et de nous retrouver épuisés. Parfois, nous prenons le risque et cela peut se solder par un échec.

La difficulté de cet effort réside dans le fait que nous pouvons ne rien gagner, que tous nos efforts ne produisent aucun bénéfice, voire qu’ils aggravent la situation. C’est pourquoi nous sommes constamment engagés dans une réflexion rapide, en évaluant ce que nous sommes prêts à perdre par rapport à ce que nous espérons gagner.

En BJJ, selon les principes, notre objectif n’est pas tant de déplacer notre adversaire que de provoquer sa réaction pour nous positionner au mieux. Cependant, parfois, investir 10 secondes d’efforts pour déplacer le partenaire plutôt que de nous déplacer nous-mêmes peut sembler nous donner un avantage immédiat. En réalité, il y a de fortes chances que ce petit avantage nous ramène à une situation difficile quelques minutes plus tard.

En revanche, si nous prenons la décision de nous investir davantage, de bouger activement, de briser le rythme et d’imposer le nôtre, cela entraînera inévitablement une perte d’énergie. Cependant, cela pourrait placer notre partenaire dans une posture défensive, laquelle consomme davantage d’énergie à long terme, tout en augmentant les chances d’erreur, nous offrant ainsi des opportunités à saisir.

Vous-même, êtes-vous prêt à faire ces efforts, même au risque de ne pas obtenir de bénéfices immédiats ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous, 

Be one

Pank 

#Effort #energie #ROI #décision #choix

Réflexions de Pank / Instantanée #91 : Le besoin de reconnaissance

S’il y a une chose qui me marque au fil de mes années de pratique, et cela se manifeste directement dans mon quotidien, c’est le besoin de reconnaissance chez à peu près tout le monde. Eric Berne en a parlé plutôt bien, et sa notion de Stroke, que je traduis comme une unité de reconnaissance, montre bien l’importance de cet élément dans notre vie quotidienne.

Chacun souhaite être reconnu pour des choses différentes, et dans la continuité de l’AT (Analyse Transactionnelle), le Process Communication offre également une catégorisation assez pratique pour comprendre ce qui se joue dans certaines interactions.

D’une manière plus subjective, il y a une notion de reconnaissance de la simple existence de la personne en face de nous qui compte. Cela inclut l’émotion, qu’elle soit positive ou négative, ainsi que l’expression de son existence par des actes ou des mots. En somme, lors des rencontres, même sur la route, il y a un désir d’être considéré.

Il est étonnant de voir comment une personne avec une émotion négative telle que la colère, la tristesse ou la peur peut changer son état en quelques instants.

C’est comme si la reconnaissance de la situation, du vécu subjectif de celui qui la vit, comme si le monde intérieur qui bouillonne depuis des heures voire des semaines, sans que rien ni personne ne puisse entrer en contact avec lui, était soudainement perçu.

Il suffit d’un minimum d’attention et de reconnaissance de ce processus, sans avoir à le comprendre, juste à l’accueillir avec neutralité pour modifier complètement l’attitude, et plus encore, le vécu de la personne en face de nous.

Ce qui est assez étonnant, c’est qu’avec toutes les techniques que nous connaissons en communication, de la CNV (Communication Non-Violente) à l’AT (Analyse Transactionnelle), en passant par l’hypnose ou la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), il semble tellement compliqué de simplement adopter une posture de reconnaissance.

Attention, nous ne sommes pas en mode « je te sauve, petite chose qui a besoin d’être reconnue ». Je ne suis pas non plus dans l’idée de communiquer moi-même un message. J’ai bien précisé la notion de neutralité. Il s’agit simplement de changer la posture que nous avons, une posture qui peut même avoir été provoquée par l’autre, et la neutraliser afin de reconnaître.

Une fois de plus, comme dans de nombreuses notions liées au travail personnel, cela nécessite un effort de notre part. Et gardez toujours en tête que vous n’avez pas à être bon, parfait, ou même à être bien. Vous décidez, vous choisissez si la situation, la personne et votre équilibre intérieur vous donnent envie de décider de vous mettre dans cette posture.

Vous pouvez très bien choisir de ne pas reconnaître et exprimer votre colère, votre agacement, ou tout autre comportement physique. Ne soyons pas dogmatiques et ne restons pas bêtement dans le « je dois ». Restons des décisionnaires de nos processus et de nos postures.

Une fois que nous avons sélectionné et donc investi un effort dans la posture de reconnaissance, vous verrez que l’interaction a de fortes chances de se modifier, offrant ainsi un retour sur investissement en termes d’émotion et d’énergie.

Vous aurez inconsciemment donné à la personne en face de vous la possibilité de prendre conscience que, pendant un instant, un échange ou simplement une interaction, ce qu’elle vit est reconnu et accueilli.

Et vous, comment reconnaissez-vous l’autre ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#accueil #reconnaissance #existence #présence #ouverture #décision


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #91: The Need for Recognition

If there’s one thing that strikes me as I gain more experience over the years, and this is directly reflected in my daily life, it’s the need for recognition in just about everyone. Eric Berne explained this quite well, and his concept of « Stroke, » which I translate as a unit of recognition, clearly highlights the importance of this element in our daily lives.

Everyone desires recognition for different things, and in the continuity of Transactional Analysis (TA), the Process Communication model has also provided a practical categorization to understand what’s happening in certain interactions.

On a more subjective note, there’s a notion of recognizing the mere presence of the person in front of us that matters. This includes emotion, whether positive or negative, as well as the expression of one’s existence through actions or words. In essence, during encounters, even on the road, there’s a desire to be acknowledged.

It’s astonishing to see how a person with a negative emotion like anger, sadness, or fear can change their state in a matter of moments.

It’s as if the recognition of the situation, the subjective experience of the one going through it, as if the inner turmoil that has been simmering for hours or even weeks, with no one or nothing able to make contact with it, is suddenly perceived.

All it takes is a minimal amount of attention and recognition of this process, without the need to fully understand it, just to welcome it with neutrality, to completely alter the attitude, and even more so, the experience of the person in front of us.

What’s quite astonishing is that, despite all the communication techniques we know, from Nonviolent Communication (NVC) to TA, hypnosis, or NLP (Neuro-Linguistic Programming), it seems so challenging to simply adopt a posture of recognition.

Mind you, we’re not in a mode of « I’m here to save you, little thing that needs recognition. » I’m also not suggesting the idea of conveying a message myself. I’ve emphasized the concept of neutrality. It’s simply about changing the posture we have, a posture that might have been triggered by the other person, and neutralizing it in order to recognize.

Once again, as in many aspects of personal development, it requires effort on our part. And always keep in mind that you don’t have to be good, perfect, or even feel good. You decide, you choose if the situation, the person, and your inner balance make you want to decide to adopt this posture.

You can very well choose not to recognize and instead express your anger, irritation, or any physical action. Let’s not be dogmatic and avoid blindly following the « I must » mindset. Let’s remain decision-makers in our processes and postures.

Once we have selected and thus invested effort in the posture of recognition, you will see that the interaction is likely to change, providing a return on investment in terms of emotion and energy.

Unconsciously, you will have given the person in front of you the opportunity to realize that, for a moment, during an exchange or just an interaction, what they are going through is recognized and welcomed.

And you, how do you recognize others?