Réflexions de Pank / Instantané #198 : Le cadre éthique

Suite à l’instantané #196, et poursuivant ma réflexion sur l’éthique dans l’hypnose, je reprends un cadre que j’ai partagé lors de notre table ronde à la convention d’hypnose moderne à Nice la semaine dernière.

Il est primordial de préciser ce que nous, en tant que praticiens, cherchons à définir. Nous parlons parfois d’éthique dans l’hypnose, une discipline qui utilise la transe pour augmenter la suggestibilité. L’hypnose trouve son utilité dans divers domaines tels que la communication, la vente, la politique, les discours, l’influence, le divertissement, et aussi pour favoriser le bien-être.

Toutefois, tout comme un couteau peut servir à couper du pain ou de la viande, mais aussi à agresser, nous ne pouvons pas établir une éthique fixe sur l’utilisation d’un « objet ». Bien sûr, des obligations légales peuvent être imposées, mais celles-ci relèvent davantage de la législation que de l’éthique professionnelle, surtout dans un métier non reconnu officiellement, ce qui complique la définition d’une orientation éthique.

Il semble donc utile de circonscrire le vaste cadre de l’hypnose à l’hypnothérapie. Cela peut être source de tension pour certains, notamment en raison des agressions de Miller, qui ont eu lieu tant dans son cabinet que sur des plateaux télévisés.

Bien que les agressions doivent être jugées et sanctionnées, dans notre quête d’une éthique commune, nous devons nous concentrer sur le manque de déontologie en cabinet. Pour l’utilisation de l’hypnose en dehors du cadre thérapeutique, c’est comme un boxeur qui utilise ses compétences dans la rue pour agresser : il n’y a rien à faire, tandis que dans une salle ou en compétition, il est possible de sanctionner et de recadrer.

Je vous propose donc de réfléchir à l’éthique en hypnothérapie, et non à la manière dont un hypnothérapeute pourrait utiliser ses connaissances hors d’un cadre professionnel.

#Hypnose #Hypnothérapie #Éthique #Cadre #Réduction #Outil #Profession #Intention #Loi

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #198: The Ethical Framework

Following up on Snapshot #196, and continuing my reflection on ethics in hypnosis, I revisit a framework I shared at our roundtable at the Modern Hypnosis Convention in Nice last week.

It is crucial to specify what we, as practitioners, aim to define. Sometimes we talk about ethics in hypnosis, a discipline that uses trance to increase suggestibility. Hypnosis is useful in various fields such as communication, sales, politics, speeches, influence, entertainment, and also for promoting well-being.

However, just as a knife can be used to cut bread or meat, but also to attack, we cannot establish a fixed ethic on the use of an « object ». Of course, legal obligations can be imposed, but these are more a matter of legislation than professional ethics, especially in an unofficially recognized profession, which complicates the definition of an ethical direction.

It thus seems useful to narrow the broad scope of hypnosis to hypnotherapy. This may be a source of tension for some, particularly because of the Miller assaults, which occurred both in his office and on TV shows.

Although assaults must be judged and sanctioned, in our search for a common ethic, we should focus on the lack of professional ethics in practice. Regarding the use of hypnosis outside of the therapeutic context, it’s like a boxer using his skills in the street to attack: there is nothing to be done, whereas in a gym or competition, it is possible to sanction and realign.

I therefore invite you to consider the ethics in hypnotherapy, and not how a hypnotherapist might use his knowledge outside of a professional setting.

#Hypnosis #Hypnotherapy #Ethics #Framework #Reduction #Tool #Profession #Intention #Law

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #196 : Observateur caché, un problème a régler.

Je constate depuis des années que notre subconscient ne nous protège pas spécifiquement et ne cherche pas nécessairement à nous apporter du bien ; sinon, nous ne serions pas malades ni en proie à des comportements complètement dissonants.

Ce qui me fait encore plus tiquer est l’enseignement, répandu dans de nombreuses écoles à travers le monde, qu’une partie de nous nous protège pendant des séances d’hypnose. Cette partie nous sortirait de la transe en cas de danger et ne ferait que ce qui est acceptable pour nous.

Nous pourrions trouver de nombreux textes validant cette idée. Dimanche, lors d’une table ronde sur l’éthique, j’ai posé la question suivante : hors thérapie, si un hypnotiseur, persuadé qu’une personne en transe hypnotique pendant une session ne fait que ce qu’elle désire et accepte, voit cette personne hypnotisée accepter ou même demander des caresses sensuelles (sans même parler des étapes suivantes), l’hypnotiseur est-il en faute et potentiellement un agresseur si l’hypnotisé(e) se plaint après coup, disons quelques minutes après avoir émergé de ces caresses ? Je rappelle que la croyance de l’hypnotiseur est que si une suggestion n’est pas acceptée par le subconscient, il y a refus, sortie de transe ou réaction de rejet.

On pourrait dire que c’est une question de consentement, qui a été validé en début de session d’hypnose. Cette question a suscité de nombreux retours. Mon intention est surtout d’interroger cette notion de subconscient protecteur. Selon notre cadre de croyances et d’apprentissages théoriques, nos manières de nous comporter et d’utiliser l’hypnose peuvent différer.

Je reviendrai sur ces sujets plus tard, mais si nous ne réfléchissons pas aux enseignements et aux savoirs partagés comme sources possibles de dérives, nous aurons du mal à nous questionner sur une vision plus « méta » de l’hypnose.

#formationhypnose #basedelhypnose #croyance #mythe #échange #hypnose #agression #observateurcaché

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #196: Hidden Observer, an Issue to Resolve.

For years I’ve noticed that our subconscious does not specifically protect us, nor does it necessarily seek to bring us well-being; otherwise, we wouldn’t fall ill or engage in completely dissonant behaviors.

What baffles me even more is the teaching, prevalent in many schools worldwide, that a part of us protects us during hypnosis sessions. This part supposedly pulls us out of the trance in case of danger and only acts in ways that are acceptable to us.

There are numerous texts supporting this idea. At a roundtable on ethics last Sunday, I raised the following question: outside therapy, if a hypnotist, convinced that a person in a hypnotic trance during a session only does what they desire and accept, sees this person consenting to or even requesting sensual touches (not to mention what might follow), is the hypnotist at fault and potentially an aggressor if the hypnotized person complains afterwards, let’s say a few minutes after emerging from these touches? I remind you that the hypnotist’s belief is that if a suggestion is not accepted by the subconscious, there is refusal, exiting the trance, or a rejection reaction.

One might say this is a question of consent, which was validated at the beginning of the hypnosis session. This question elicited many responses. My main intention is to question this notion of a protective subconscious. Depending on our belief system and theoretical learning, our ways of behaving and using hypnosis may differ.

I will return to these topics later, but if we do not reflect on teachings and shared knowledge as possible sources of deviation, we will struggle to question a more « meta » vision of hypnosis.

#hypnosistraining #foundationsofhypnosis #belief #myth #discussion #hypnosis #assault #hiddenobserver

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #194 : Les conventions, moments de partage

La convention d’hypnose moderne 2024 commence aujourd’hui à Nice. Avec Brice Lemaire, nous avons adopté un concept apprécié aux États-Unis : celui d’une rencontre annuelle favorisant les échanges et les apprentissages. Il est important de noter que nous ne rémunérons pas les intervenants, à l’exception de leur hébergement.

Les présentations sont donc assurées par des personnes désireuses de partager et de faire découvrir leur méthode de travail. Notre équipe est composée de passionnés prenant le temps de partager leurs connaissances dans un cadre que je trouve assez unique. Bien sûr, chacun peut promouvoir ses ateliers et formations, mais d’après les retours des participants de l’année dernière, il n’y a pas de pression à ce sujet.

Dao, qui travaille dans le secteur de la cybersécurité, me confie qu’il se sent dans son élément à chaque convention. À la différence, dans le monde de l’informatique, les conventions ressemblent davantage à des salons avec des stands et des interventions quotidiennes des différents acteurs. Il apprécie ces moments de rencontre et de découverte qui, sous couvert de potentiel business, deviennent un lieu d’échanges pour retrouver d’anciens collègues ou découvrir l’évolution des entreprises par lesquelles on est passé.

L’idée de ces rencontres, qui favorisent le réseautage, est bénéfique. Le domaine de l’accompagnement est souvent isolé, et une convention peut créer de nouveaux liens, permettre d’échanger sur ses pratiques et même découvrir des méthodes complémentaires à celles mises en œuvre dans son propre cabinet.

En renouvelant cet événement chaque année, nous espérons que notre convention apportera à tous un bénéfice sur tous les plans tout en mettant en lumière notre discipline qu’est l’hypnose.

#Hypnose #Nice #Convention #ConventionHypnoseModerne2024 #Rencontres #Partage #Réseau

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #194: Conventions, a Time for Sharing

The 2024 Modern Hypnosis Convention kicks off today in Nice. Together with Brice Lemaire, we have embraced a concept popular in the USA: that of an annual gathering that facilitates networking and learning. It is important to note that we do not pay the speakers, except for their hotel stays.

Thus, the presentations are given by individuals eager to share and expose their methods of work. Our team consists of enthusiasts who take the time to share in what I find to be a uniquely supportive environment. Of course, everyone is free to promote their workshops and training sessions, but based on feedback from last year’s participants, there is no pressure to do so.

Dao, who is in the cybersecurity field, tells me he feels right at home at each convention. The difference might be that in the IT world, such gatherings are more like expos with booths and daily presentations from various stakeholders. He enjoys these moments of meeting and discovery which, under the guise of potential business opportunities, become a place to reconnect with former colleagues or to see how past companies have evolved.

The concept of these meetings, which encourage networking, is a positive one. The personal development field can be quite isolating. A convention can forge new connections, allow for the sharing of practices, and also introduce ways to enhance what each practitioner implements in their own office.

By making this an annual event, we aim to make our convention a beneficial experience for all attendees, while highlighting our field of hypnosis.

#Hypnosis #Nice #Convention #ModernHypnosisConvention2024 #Meetings #Sharing #Networking

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #193 : Besoin de reconnaissance vs Capacité d’attention

Suite à la vidéo de ce matin (https://youtu.be/ylbq5fQ1iHk), je crois qu’il est important de considérer le paradoxe de l’attention comme un marché. Nous observons une offre et une demande. La demande, plus précisément le besoin, est celui de se sentir reconnu. Les « strokes », que je définis comme des unités de reconnaissance, constituent le produit final de notre marché.

L’offre est limitée, représentée par notre capacité d’attention. C’est cette dernière qui alimente la reconnaissance. Plus les gens portent d’attention à ce que je suis, fais ou dis, plus je me sens valorisé. Le coût de production est devenu très élevé depuis l’ère des algorithmes et des défilements infinis.

Nous disposons donc de ressources limitées, qui, à mon avis, sont plus précieuses que l’or car éphémères, ne durant que le temps de vie d’un être humain. L’extraction de l’attention est à la fois simple : il suffit de leur proposer TikTok et compagnie, et les individus sont absorbés comme des chiens avec leur balle ; et complexe, car notre temps d’attention sur un sujet est limité à 8 à 12 secondes (source : https://www.keg.com/news/the-first-8-seconds-capturing-the-attention-of-gen-z-students).

Cela signifie que, la demande étant infinie et l’offre rare, voire très rare, nous avons un marché des « strokes » avec un cours particulièrement élevé. Les gens se battent, comme pour le papier toilette durant la pandémie de COVID-19 ou le Nutella en promotion, pour attirer une unité d’attention sur eux, que ce soit à travers ce qu’ils partagent, ce qu’ils font ou ce qu’ils pensent.

Cependant, pour acquérir cette reconnaissance, ils en viennent à tenter de braquer les fournisseurs. Ils choquent, attaquent et, d’un point de vue concret, font tout et n’importe quoi pour faire du bruit.

Le « buzz » est le jackpot des accros aux « strokes » (les stoko dépendants), un peu comme une grosse somme à la loterie qui sera dépensée en un temps record.

Des solutions pourraient être envisagées, aussi simples que d’augmenter la production de ressources de reconnaissance. Les entreprises, c’est-à-dire nous pourrions par exemple développer la production de temps d’attention envers autrui, et idéalement avec une certaine qualité… Pour cela, il faudrait que nous, fournisseurs, qui sont paradoxalement aussi consommateurs, commencent à délaisser les besoins excessifs voire narcissiques de reconnaissance, et utilisent leur temps pour apporter de la valeur aux personnes avec lesquelles ils interagissent, plutôt que de chercher une reconnaissance artificielle. L’édulcorant du « stroke », les likes et vues numériques…

#reconnaissance #attention #numérisationdelavie #buzz #dépendance #libération #concentration #paradoxe

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #193: Need for Recognition vs. Attention Capacity

Following this morning’s video (https://youtu.be/ylbq5fQ1iHk), I believe it’s important to consider the attention paradox as a market. We observe supply and demand. The demand, more specifically the need, is to feel recognized. The « strokes, » which I define as units of recognition, are the end product of our market.

The supply is limited, represented by our capacity for attention. It is this that fuels recognition. The more people pay attention to what I am, do, or say, the more valued I feel. The cost of production has become very high since the era of algorithms and infinite scrolling.

Thus, we have limited resources, which, in my opinion, are more precious than gold because they are ephemeral, lasting only the lifetime of a human being. The extraction of attention is both simple: just offer them TikTok and the like, and individuals are absorbed like dogs with their ball; and complex, because our attention span on a subject is limited to 8 to 12 seconds (source: https://www.keg.com/news/the-first-8-seconds-capturing-the-attention-of-gen-z-students).

This means that, with demand being infinite and supply rare, even very rare, we have a « strokes » market with a particularly high rate. People fight, as for toilet paper during the COVID-19 pandemic or Nutella on sale, to draw a unit of attention to themselves, whether through what they share, what they do, or what they think.

However, to gain this recognition, they end up attempting to rob the suppliers. They shock, attack, and, from a practical viewpoint, do anything and everything to make noise.

The « buzz » is the jackpot for those addicted to « strokes » (the stoko-dependent), much like a large lottery sum that will be spent in no time.

Solutions could be considered, as simple as increasing the production of recognition resources. Companies, that is, we could, for example, develop the production of attention time towards others, and ideally with some quality… For this to happen, we, the suppliers, who are paradoxically also consumers, would need to start neglecting the excessive, even narcissistic needs for recognition, and use their time to add value to the people they interact with, rather than seeking artificial recognition. The sweetener of the « stroke, » the digital likes and views…

#recognition #attention #digitalizationoflife #buzz #addiction #liberation #concentration #paradox

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #192 : Le besoin de reconnaissance, le bon et le mauvais

Hier, en lisant un article sur la violence et la négativité sur les réseaux sociaux, des études récentes (https://arxiv.org/abs/2310.07779) révèlent que c’est la validation par les autres qui incite à ne jamais s’arrêter et à aller toujours plus loin. En effet, en reconnaissant avec des réactions et des reposts des idées qui reflètent une opinion que vous partagez sans l’exprimer directement, vous nourrissez les haters.

J’adore cette idée, car elle repose sur deux piliers fondamentaux de l’humain : le besoin de reconnaissance, qu’il soit positif ou négatif, importe peu, tant que le ‘moi’ est au centre de tout, ainsi que la prise de pouvoir. Ce que je trouve encore plus intéressant, c’est que ce sont les opposants des idées en ligne qui nourrissent ce monstre. Un cercle vicieux de qualité.

On sait que le pire pour un humain est d’être ignoré. Certains vont jusqu’à avoir des coups de folie, juste pour que, pendant un instant, leurs actes parfois atroces puissent mettre en lumière leur personne. Paradoxalement, ne pas intervenir face à des idées répugnantes (qui varient de plus selon les valeurs et croyances de chacun) permet le développement de ces idées.

Il y a une complexité où le numérique offre un terrain d’expérience fascinant. Ce qui est troublant, c’est que souvent, les idées et les vagues de haine surviennent sous un texte, une image ou une vidéo partagés sur les réseaux. Pourtant, il serait très simple de faire comme YouTube et de désactiver les commentaires. Sans commentaires, pas de discussions qui s’enveniment, pas d’appels à encore plus de haine contre un propos ou une personne.

Tous les réseaux pourraient faire cela, mais cela tuerait le monde de la reconnaissance virtuelle et l’intérêt que beaucoup trouvent à ces outils, celui de donner son opinion et d’argumenter, d’insulter ou d’adhérer à des propos. Et si une personne pouvait tweeter une idée sans que personne ne puisse rien dire directement en commentaire, cela tuerait le concept du réseau, mais surtout, les buzz seraient moins forts et les entreprises gagneraient moins d’argent avec la vente de publicités.

Les plateformes comme X, FB et YT ont tout intérêt à cette quête de reconnaissance des opinions, si possible blessantes, pour faire de l’argent. Il est aussi crucial qu’elles obtiennent de la reconnaissance en monnaie sonnante et trébuchante.

#Youtube #réseaux #X #facebook #reconnaissance #stroke #buzz #badbuzz

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #192: The Need for Recognition, the Good and the Bad

Yesterday, while reading an article about violence and negativity on social media, recent studies (https://arxiv.org/abs/2310.07779) show that it is validation from others that encourages never stopping and going further and further. Essentially, by recognizing with reactions and reposts ideas that reflect an opinion you share without directly expressing it, you are feeding the haters.

I love this idea, because it rests on two fundamental human pillars: the need for recognition, whether positive or negative doesn’t matter much, as long as the ‘self’ is at the center of everything, and the seizing of power. What I find even more interesting is that it is the opponents of online ideas who feed this monster. A vicious circle of quality.

We know that the worst thing for a human is to be ignored. Some even have fits of madness, just so that for a moment, their sometimes atrocious acts can highlight their person. Paradoxically, not intervening against distasteful ideas (which also vary depending on everyone’s values and beliefs) allows these ideas to develop.

There is a complexity where digital offers a fascinating experimental ground. What is disturbing is that often, the ideas and waves of hatred arise under a text, image, or video shared on networks. Yet, it would be very simple to do as YouTube does, and disable comments. Without comments, no discussions that turn sour, no calls for even more hatred against a statement or a person.

All networks could do this, but it would kill the world of virtual recognition and the interest that many find in these tools, that of giving one’s opinion and arguing, insulting or adhering to statements. And if a person could tweet an idea and no one could say anything directly in the comments, it would kill the concept of the network, but especially, the buzz would be weaker and companies would make less money from advertising sales.

Platforms like X, FB, and YT have every interest in this quest for recognition of opinions, if possible hurtful ones, to make money. It is also crucial that they obtain recognition in hard currency.

#Youtube #socialmedia #X #facebook #recognition #stroke #buzz #badbuzz

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #191 : S’écouter ou ne pas s’écouter

C’est un questionnement qui pourrait sembler simple mais qui ne l’est pas tant que ça. Autant je trouve que parfois nous sommes dans un monde qui est un peu trop sensible et parfois fragile, autant je trouve que très souvent nous ne sommes tout simplement pas aptes à nous écouter.

Plus encore pour ceux qui ont mis en place des efforts dans divers domaines de leur vie, ils ne savent plus s’écouter et plus précisément, ils ne savent plus comprendre les signaux. Ceux qui les entraînent à la rupture ou peut-être ceux qui indiquent que les choses se sont rompues.

La solution rhétorique est qu’il faut être dans le juste milieu des choses. Sauf que ça, c’est de la philosophie non pratique. Une personne qui a dépensé tout ce qu’elle peut pour atteindre des objectifs a justement appris que parfois, il faut se faire mal. Qu’il faut se contraindre et que souvent il y a des résultats. Nous aurons les contestataires qui me diront que c’est leur croyance qu’il faut se faire du mal pour y parvenir.

À cela, je peux témoigner sur des décennies d’accompagnement (donc expérience empirique) que tous ceux qui me parlaient d’attraction avec une croyance en l’abondance, 10-15 voire 25 ans après, leur vie n’est absolument pas celle qu’ils me vendaient. D’un autre côté, combien de personnes sont arrivées à une certaine satisfaction mais ne parviennent pas à obtenir ce qui les rendrait heureuses.

Pire encore, les efforts fournis se font sentir et se payent les années qui suivent avec un échec qui ne sera que trop long à digérer. Et c’est là où on peut se dire, les alarmes, les signaux, les événements qui montraient que là, ce n’était pas la peine de forcer plus au risque de s’abîmer ou totalement se détruire sur tous les plans.

À trop s’écouter, par contre, on peut vraiment passer à côté de belles choses, voire d’éléments qui peuvent changer une vie. Les moments et rencontres clés loupés parce que c’était mieux pour nous à un moment ou à un autre de se laisser « aller ».

Des erreurs d’un côté comme de l’autre, il y en aura, il faudra que nous puissions trouver assez de résilience pour ne pas cesser de nous en vouloir de ne pas avoir fait ou d’avoir trop fait.

#résilience #faire #action #nonfaire #nonaction #ecoutedesoi #dénidesoi

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #191: To Listen to Oneself or Not

It’s a question that might seem simple but isn’t quite so. As much as I feel that sometimes we live in a world that is a bit too sensitive and sometimes fragile, I also find that very often we simply are not able to listen to ourselves.

Even more so for those who have put efforts into various areas of their lives, they no longer know how to listen to themselves, more precisely, they no longer know how to understand the signals. Those that lead them to break or perhaps those that indicate that things have broken.

The rhetorical solution is that one must strike a balance. But that’s impractical philosophy. A person who has expended all they can to achieve goals has learned precisely that sometimes, one must endure pain. That one must constrain oneself and often there are results. We’ll have dissenters who will tell me that it’s their belief that one must suffer to succeed.

To this, I can testify from decades of mentoring (thus empirical experience) that all those who spoke to me of attraction with a belief in abundance, 10-15 or even 25 years later, their lives are absolutely not what they sold me. On the other hand, how many people have achieved a certain satisfaction but fail to obtain what would make them happy.

Even worse, the efforts made are felt and paid for in the years that follow with a failure that will take far too long to digest. And that’s where we can say, the alarms, the signals, the events that showed that there, it wasn’t worth pushing further risking damage or total destruction on all fronts.

On the other hand, by listening too much to oneself, one can really miss out on beautiful things, or even elements that can change a life. Key moments and meetings missed because it was better for us at one time or another to let ourselves « go ».

Mistakes will be made on both sides, we will need to find enough resilience to not stop blaming ourselves for not having done enough or having done too much.

#resilience #doing #action #notdoing #inaction #selflistening #selfdenial

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #190 : Reconnaissance et Valorisation

Nous sommes des êtres sociaux ; nous savons que nous avons besoin des autres. Même des personnes comme moi, plutôt misanthrope, j’ai complètement conscience que je n’existe dans une société que parce que nous sommes en interconnexion les uns avec les autres.

Pour cela, il est utile d’utiliser au mieux notre éducation sociale et, si possible, de développer notre intelligence sociale pour naviguer au mieux dans les flots des rencontres et des interactions du quotidien. Nous pouvons étudier des outils de communication pour amplifier l’impact de nos discours verbaux et paraverbaux.

Il y a également ceux qui ont des difficultés à partager, à échanger ou à simplement discuter, ne laissant que des onomatopées ou restant dans leur coin en attendant que chacun ne parle. Avec cet apprentissage du silence qui parfois se transforme en écoute.

Il y a pour tous une façon simple et qui ne prend souvent que quelques instants autant pour ouvrir une conversation qu’au cœur de nos sociabilisations : Reconnaître et valoriser. En Analyse transactionnelle, nous parlons souvent d’unité de reconnaissance. Il est utile de comprendre que cela peut être le discours, la personne, ses idées ou ses efforts.

Il n’y a pas forcément beaucoup de mots à dire ; parfois montrer un intérêt et rester curieux. Il n’y a pas non plus besoin de féliciter, mais comme le mot l’indique, reconnaître. En somme, admettre l’existence de l’autre ou d’une parole, redonner une place sociale et une fonction à cet instant ou à cette longue discussion.

Enfin, valoriser en apportant une réflexion, une question, une félicitation ou simplement un intérêt. Se rapprocher un peu plus du lien et orienter son attention sur le moment, l’autre, l’entité sociale qui vient de se créer, pour parfois simplement revenir à la solitude du quotidien quelques instants plus tard.

#communication #reconnaissance #solitude #écoute #valorisation #partage #société

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #190: Recognition and Valorization

We are social beings; we know that we need others. Even as someone quite misanthropic like myself, I am fully aware that I exist in a society only because we are interconnected with one another.

For this reason, it is useful to make the best use of our social education and, if possible, to develop our social intelligence to navigate the currents of everyday encounters and interactions. We can study communication tools to amplify the impact of our verbal and non-verbal expressions.

There are also those who have difficulty sharing, exchanging, or simply discussing, leaving only onomatopoeias or staying in their corners waiting for others to speak. With this learning from silence, which sometimes turns into listening.

There is a simple way for everyone that often takes only a few moments, both to start a conversation and at the heart of our socializations: to recognize and valorize. In Transactional Analysis, we often talk about units of recognition. It is useful to understand that this can be about speech, the person, their ideas, or their efforts.

There doesn’t necessarily need to be a lot of words; sometimes showing interest and staying curious is enough. There’s no need for compliments, but as the word suggests, to recognize. In essence, acknowledging the existence of another or a statement, giving it a social place and a function at that moment or during that long discussion.

Finally, to valorize by bringing in reflection, a question, a compliment, or simply an interest. To get a bit closer to the bond and to focus attention on the moment, the other, the social entity that has just been formed, to sometimes simply return to the solitude of daily life a few moments later.

#communication #recognition #solitude #listening #valorization #sharing #society

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions martiales d’un hypnofighter #179 : De la forme vers la non forme

Ce que je trouve vraiment excellent avec les systèmes de combat, c’est de voir comment on est conditionné à fonctionner d’une certaine manière pendant plusieurs années, la plupart du temps jusqu’à son shodan (Ceinture Noire 1er degré), avant de laisser ce conditionnement de côté.

Le MMA nous montre vraiment qu’une fois ses bases acquises, nous pouvons développer un style de combat propre. La multiplicité des dimensions de combat peut transformer un lutteur en striker et inversement. Ce qui est le plus marquant, c’est que ce qui serait interdit en boxe ou en karaté n’est plus vraiment valable.

D’ailleurs, tout athlète de haut niveau met en place des styles qui leur sont propres. L’anglaise comme le BJJ ont même donné des noms de combattants à des techniques que nous utilisons tous les jours, encore plus amusant, elles sont entrées dans les « basiques » de la discipline.

Quand j’étais jeune karatéka, on me répétait que je devais faire du karaté mon karaté. Comme je le propose à mes élèves de développer leur forme en jiujitsu, luta ou MMA, réussir à comprendre suffisamment les bases pour pouvoir les appliquer et les adapter à leur corpulence et leur vision du combat.

Ce qui fait que même si parfois nous pouvons deviner d’où viennent certains combattants, comme les pratiquants de 10th Planet qui ont un style et souvent un physique bien spécifique, beaucoup en MMA ou même dans différentes boxes, ne ressemblent pas forcément au « style » du gym dans lequel ils s’entraînent.

C’est cette idée d’accepter le moule (le kata) des écoles pour petit à petit retirer ce qui ne nous correspond pas autant et développer ce qui nous apporte le plus de bénéfices dans les affrontements. Oublier les façons académiques pour créer ses propres formes en respectant surtout les concepts sous-jacents aux techniques.

#karate #kyokushin #MMA #Jiujitsu #LutaLivre #Kihon #Kata #combat #base

Be one,

Pank

https://www.passioncombat.net

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Martial Reflections of a Hypnofighter #179: From Form to Formlessness

What I really find excellent about combat systems is seeing how we are conditioned to operate in a certain way for many years, usually until one reaches shodan (first-degree black belt), before setting aside this conditioning.

MMA truly shows us that once the fundamentals are mastered, we can develop our own style of fighting. The multitude of combat dimensions can turn a wrestler into a striker and vice versa. What is most striking is that what would be forbidden in boxing or karate is no longer really applicable.

Moreover, every high-level athlete develops styles that are unique to them. Boxing and BJJ have even named techniques after fighters which we use every day; amusingly, these have become « basics » in the discipline.

When I was a young karateka, I was told to make my karate my own. As I advise my students in jiujitsu, luta, or MMA, mastering the basics well enough to apply and adapt them to their own build and combat vision is crucial.

This means that although we can sometimes guess where certain fighters come from, like the practitioners from 10th Planet who often have a specific style and physique, many in MMA or in different boxing styles do not necessarily resemble the « style » of the gym they train in.

It’s this idea of accepting the mold (the kata) of schools to gradually remove what does not suit us as much and develop what brings us the most benefits in confrontations. Forgetting academic ways to create our own forms while respecting the underlying concepts of the techniques.

#karate #kyokushin #MMA #Jiujitsu #LutaLivre #Kihon #Kata #combat #base

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #189 : L’éphémère de l’intérêt

Il est assez fréquent que les consultants et même les personnes que je croise dans mon quotidien me fassent remarquer que le regard des autres est pesant. En réalité, on pourrait se dire que c’est l’idée que nous nous faisons de leur regard. Parce que concrètement, aujourd’hui, le regard de facilement 60% de la population est focalisé sur leur téléphone.

Au pire, oui, les personnes regardent s’il se passe quelque chose. Il y a même ceux qui deviennent des reporters Twitter et qui enregistrent les faits. Certes, mais votre vie est très rarement un buzz. La réalité, quand vous partagez des choses qui vous plaisent ou vos propres créations sur vos réseaux, donne un retour tellement bas que beaucoup cherchent justement un moyen pour être vu.

Doux paradoxe de notre monde actuel, où nous sommes de plus en plus narcissiques et en même temps il semble qu’il y ait de moins en moins de résistance au regard des autres. Beaucoup veulent être vus d’une certaine façon, mais surtout pas autrement que ce qu’ils pensent contrôler.

Je recadre avec des éléments concrets que j’ai la chance de voir via mes vidéos YouTube. Qui sont totalement lambda et n’intéressent quasiment personne. Sur dix minutes, la majeure partie des vidéos maintiennent entre 2 et 3 minutes l’attention, sur des short de 1 minute, 15 secondes.

Ce qui démontre que l’attention portée à votre personne, dans 99% des cas de votre quotidien, n’intéresse que quelques secondes. Même en présentation ou représentation, vous verrez que les auditeurs peuvent rapidement se plonger dans des documents ou leur PC/téléphone.

Prendre un moment pour se rappeler que personne ne s’intéresse vraiment à vous peut être une bonne chose… mais cela ouvre sur le thème récurrent que je partage… la sensation de solitude peut alors naître.

#Intéret #regard #Peur #Attente #Narcissisme # Solitude #ego 

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #189: Fleeting Interest

It is quite common for consultants and even people I encounter in my daily life to remark that the gaze of others is weighty. In reality, one could argue that it is the idea we have of their gaze. Because concretely, today, easily 60% of the population’s gaze is focused on their phones.

At worst, yes, people look if something is happening. There are even those who become Twitter reporters and record events. Certainly, but your life is rarely a buzz. The reality, when you share things you enjoy or your own creations on your networks, yields such a low return that many are precisely looking for a way to be seen.

A sweet paradox of our current world, where we are increasingly narcissistic and yet it seems that there is less and less resistance to the gaze of others. Many want to be seen in a certain way, but certainly not otherwise than what they think they control.

I reframe with concrete elements that I am fortunate to see through my YouTube videos. Which are completely ordinary and interest almost no one. In ten minutes, the majority of videos maintain attention between 2 and 3 minutes, with shorts of 1 minute, 15 seconds.

This demonstrates that the attention paid to your person, in 99% of cases in your daily life, interests only a few seconds. Even in presentation or representation, you will see that listeners can quickly immerse themselves in documents or their PC/phone.

Taking a moment to remember that no one really cares about you can be a good thing… but it opens up to the recurring theme that I share… the feeling of loneliness can then arise.

#Interest #Gaze #Fear #Expectation #Narcissism #Solitude #Ego

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #187 : Faut-il multiplier les masques ?

Je ne me considère pas comme féministe, probablement à cause de privilèges masculins dont je bénéficie consciemment ou inconsciemment. Lors d’une conversation avec une proche engagée pour les droits des femmes, j’exprimais l’opinion selon laquelle la majorité des hommes ne changeront probablement pas.

Je lui faisais remarquer que, même depuis l’émergence du mouvement #metoo, la violence des hommes envers les femmes n’a pas significativement diminué ; et si réduction il y a, elle semble davantage liée à la peur de la sanction. Cela suggère que si les hommes réduisent leur agressivité, c’est par crainte des conséquences. Ainsi, comme dans le débat entre nature et culture, la nature humaine tendrait vers une domination, tandis que la culture impose le port de masques sociaux dictant des comportements acceptables.

Cependant, lorsque les risques associés diminuent et que ces masques tombent, nous observons que de nombreux hommes, tant dans leurs paroles que dans leurs actes, se permettent des écarts et peuvent redevenir agressifs. Affirmer que nous (les hommes) ne sommes pas tous attirés, à différents niveaux, par le pouvoir, la compétition (physique, sociale, morale, intellectuelle,etc) et une certaine forme de violence me semble erroné. On peut citer l’exemple de cet homme apparemment inoffensif et aimant, qui peut néanmoins se montrer cruel envers les enfants ou les animaux. C’est juste qu’on peut être différent sur l’objet de notre compensation violente. Par exemple, de mon côté je m’entraine tous les jours pour aussi libérer ma nature.

Concernant les hommes se proclamant féministes, n’étant pas à leur place, je ne peux juger de leurs véritables intentions. Cependant, il existe des exemples d’hommes politiques prônant un discours #metoo, (qui montre leur nature de compétition par le mépris de ceux qui ne sont pas dans leurs idées),  tout en se montrant violents envers leur partenaire, comme Quatennens, ou nuisant psychologiquement, à l’instar de Bayou.

Je suis conscient que l’on pourrait me rétorquer que ces cas sont exceptionnels, mais ils représentent des hommes dissimulant sous des idéaux féministes. Notre discussion s’est achevée sur l’interrogation de la pertinence de promouvoir l’adoption de masques sociaux acceptables, principe fondamental de l’éducation.

Toutefois, il faut être vigilant : l’extrémiste, le fasciste, le haineux, quel que soit le sujet, peut sembler vertueux aux yeux de tous, tout en diffusant sa haine en privé ou en se cachant derrière des masques pour commettre des actes répréhensibles. Si la société parvient, par des lois et une éducation appropriée, à encourager le port du « costume de l’homme bien », il reste crucial de se rappeler que ce qui est exposé en pleine lumière sert parfois à occulter ce qui se trame dans l’ombre.

#violence #féminisme #haine #masques #mensonges #réactionnaire #résistance #éducation #lutte

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #187: Should We Multiply Masks?

I do not consider myself a feminist, probably due to the male privileges from which I benefit, either consciously or unconsciously. During a conversation with a close friend who is active in women’s rights, I expressed the opinion that the majority of men will probably not change.

I pointed out that, even since the emergence of the #metoo movement, violence against women by men has not significantly decreased; and if there is any reduction, it seems more linked to the fear of punishment. This suggests that if men are reducing their aggression, it’s because of the fear of consequences. Thus, as in the debate between nature and culture, human nature tends towards domination, while culture imposes the wearing of social masks dictating acceptable behaviors.

However, when the associated risks decrease and these masks fall, we observe that many men, both in their words and actions, allow themselves to deviate and can become aggressive again. To assert that we (men) are not all attracted, at different levels, to power, competition (physical, social, moral, intellectual, etc.), and a certain form of violence seems incorrect to me. One can cite the example of a man who appears harmless and loving but can still be cruel to children or animals. It’s just that we can be different regarding the object of our violent compensation. For example, on my part, I train every day to also release my nature.

Regarding men who claim to be feminists, not being in their shoes, I cannot judge their true intentions. However, there are examples of politicians who advocate a #metoo discourse, (showing their nature of competition by despising those who do not share their ideas), while being violent towards their partner, like Quatennens, or causing psychological harm, akin to Bayou.

I am aware that one could retort that these cases are exceptional, but they represent men hiding behind feminist ideals. Our discussion ended on the question of the relevance of promoting the adoption of acceptable social masks, a fundamental principle of education.

However, caution is necessary: the extremist, the fascist, the hater, regardless of the topic, can appear virtuous to everyone while spreading their hate in private or hiding behind masks to commit reprehensible acts. If society succeeds, through laws and appropriate education, in encouraging the wearing of the « good man costume, » it remains crucial to remember that what is exposed in broad daylight sometimes serves to obscure what happens in the shadows.

#violence #feminism #hate #masks #lies #reactionary #resistance #education #struggle

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank