Réflexions de Pank / Instantané #321 : « Il y a qu’à, il faut qu’on… » quand il n’y a pas de responsabilité

Ce texte explore les critiques émises par certains experts dans les médias et souligne l’écart entre la théorie et la pratique. Il invite à tester les idées sous pression et à assumer des responsabilités réelles pour mesurer leur validité.

Vous avez sûrement déjà vu, comme moi, des émissions sur YouTube où des experts variés – qu’ils interviennent dans les médias traditionnels ou alternatifs – critiquent la politique, l’économie, les entrepreneurs, ou tout autre domaine de leur spécialisation. Pourtant, bien souvent, ces mêmes experts n’ont jamais eu à gérer un pays, une industrie, une grande entreprise ou une crise majeure.

Ils expriment des idées pertinentes, qui semblent justes sur le papier, mais qui, étrangement, ne figurent jamais dans les plans des gouvernements ou des dirigeants d’entreprise. Prenons, par exemple, le marxisme : sur le plan théorique, ses critiques des autres systèmes et ses idées peuvent sembler attractives. Cependant, dans la pratique, toutes les nations ayant tenté d’appliquer cette théorie se sont heurtées à des échecs.

Tant qu’il n’y a pas de conséquences à ce que l’on dit, tant que nous ne sommes pas soumis au stress ou à la pression – qu’elle soit économique, sociale ou médiatique – nous restons des experts théoriques. Ces fameux “yaka-faukon” paraissent intelligents, pleins de solutions “simples” à mettre en œuvre, bien au chaud dans leurs studios ou leurs podcasts. Mais alors, pourquoi ces génies ne parviennent-ils pas au pouvoir ? Pourquoi ne deviennent-ils pas les décideurs qu’ils critiquent ? Que font-ils pour prouver que leurs alternatives fonctionnent ? Bien souvent, rien, ou à une échelle si réduite qu’elle n’est pas transférable à des contextes plus complexes.

Confrontez-vous au terrain, à des phases de stress et à des responsabilités concrètes. Souvent, comme l’a dit Mike Tyson, « on a tous un plan jusqu’à ce qu’on se prenne un premier coup de poing ».

Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #321: « If only they would, they should… » when there’s no accountability

You’ve probably seen, like me, various YouTube shows where experts – whether featured in traditional or alternative media – criticize politics, the economy, entrepreneurs, or their field of expertise. Yet, often, these same experts have never managed a country, an industry, a large company, or a major crisis.

They share ideas that sound relevant and seem right on paper but somehow never make it into the plans of governments or business leaders. Let’s take Marxism as an example: theoretically, its critiques of other systems and its ideas may appear appealing. However, in practice, every nation that has tried to implement this theory has faced failure.

As long as there are no consequences for what one says, as long as one isn’t subjected to stress or pressure – whether economic, social, or media-driven – one remains a theoretical expert. These “armchair experts” seem smart, full of “simple” solutions to implement, sitting comfortably in their studios or podcasts. But why don’t these geniuses ever gain power? Why don’t they become the decision-makers they criticize? What do they do to prove that their alternatives work? Often, nothing – or only at a scale so small that it cannot be transferred to larger, more complex contexts.

Test yourself in the real world, under stress, with concrete responsibilities to bear. Often, as Mike Tyson said, “everyone has a plan until they get punched in the face.”

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank

https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #320 : Entamer un accompagnement pour une nouvelle année

Le début d'année est une opportunité idéale pour entamer un accompagnement personnalisé. Qu'il s'agisse de surmonter des problématiques profondes ou d'atteindre de nouveaux objectifs, un praticien peut offrir un soutien adapté à vos besoins. Ce cheminement vous permettra d’observer votre évolution sur une année, en tirant parti des influences systémiques et saisonnières pour amplifier vos actions futures.

J’utilise volontairement la notion d’accompagnement plutôt que de thérapie, car cette dernière peut parfois s’orienter au-delà des symptômes et motivations initiales. Dans ce contexte, il est essentiel de bien comprendre ce que propose le praticien que vous choisissez de consulter.

En effet, certains praticiens se concentrent uniquement sur la gestion des symptômes et des problématiques liées au mal-être psychique, souvent en complément d’un cadre psychologique. D’autres, en revanche, orientent leur accompagnement vers des objectifs rarement associés à la thérapie traditionnelle, tels qu’un recadrage des perceptions ou une volonté d’atteindre des objectifs spécifiques.

Le terme « accompagnement » s’adapte parfaitement à ceux qui souhaitent atteindre un nouveau palier dans leur vie. Parfois, au fur et à mesure de l’avancée, des problématiques plus profondes peuvent émerger et nécessiter d’être traitées. À l’inverse, ce qui commence comme un travail sur un problème bien défini peut évoluer, une fois résolu, vers des envies connexes nécessitant également le soutien d’un praticien.

Le début d’année, avec ses nombreux potentiels, offre une belle opportunité pour poser des jalons, que ce soit pour avancer sur des problèmes personnels ou pour atteindre des objectifs différents. Les praticiens, selon les cadres qu’ils proposent, peuvent être un soutien précieux pour accompagner votre progression et approfondir votre conscience de vous-même.

L’avantage de débuter maintenant est de pouvoir observer votre évolution sur une année entière. Vous pourrez analyser les hauts et les bas en fonction des périodes et des saisons, et comprendre comment les influences systémiques et circonstancielles vous affectent ou vous renforcent. Cela vous permettra de vous prémunir contre les difficultés et d’amplifier vos actions pour les années à venir.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections of Pank / Snapshot #320: Starting a Journey of Guidance for a New Year

I deliberately use the term « guidance » rather than « therapy » because therapy often takes a direction that goes beyond initial symptoms and motivations. In this sense, it’s essential to understand what the practitioner you choose has to offer.

Indeed, some practitioners focus solely on managing symptoms and addressing issues of psychological discomfort, often within a psychological framework. Others, however, aim to help with goals not typically associated with therapy, such as reframing perceptions or achieving specific objectives.

The term « guidance » is well-suited for those who aim to reach a new level in their lives. As progress is made, deeper issues may arise that require attention. Conversely, what begins as a journey addressing a clearly defined problem may evolve into exploring related aspirations with the support of a practitioner.

The beginning of the year, full of potential, is an excellent time to set milestones, whether for personal growth or other objectives. Depending on their framework, practitioners can be valuable allies in supporting your progress and enhancing your self-awareness.

Starting now offers the added benefit of observing your evolution over an entire year. You can track your ups and downs across different periods and seasons and understand how systemic and circumstantial factors affect or strengthen you. This enables you to protect yourself from challenges and amplify your efforts for the years to come.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #319 : Le cumul des masques et son poids

Cet article explore l'impact des masques sociaux que nous portons dans différents contextes de vie. À force d'accumuler ces masques, nous risquons de perdre notre authenticité et de nous éloigner de nous-mêmes. Comment retrouver un équilibre et ne garder que ce qui est juste pour soi ?

Nous portons des masques sociaux pour éviter des souffrances et obtenir des avantages en fonction des contextes dans lesquels nous évoluons. Comme la plupart d’entre nous, nous nous retrouvons dans des cadres différents comme le travail, la famille, le sport ou les amis, il est donc probable que nous ne présentions pas les mêmes facettes de nous-mêmes.

Il est également possible que nous ayons appris, au fil de nos expériences de vie, à forcer ou à gommer certains aspects de notre personnalité pour obtenir le maximum de bénéfices. Nous jouons tous, plus ou moins, à ce jeu, et rares sont ceux qui restent exactement les mêmes dans tous les environnements de leur vie.

Le problème surgit lorsque, à force de porter ces masques et de les changer rapidement, nous les accumulons, rendant de plus en plus difficile la prise de « pauses », ces moments où nous retirons les costumes du quotidien. C’est comme si nous superposions plusieurs couches de vêtement : un pyjama, une tenue de sport, un costume pour le travail et un tablier de cuisine.

Cette accumulation peut mener à une surchauffe et nous faire perdre notre légèreté. Nous avons l’impression de devoir constamment adapter notre “attire” à l’environnement et à la situation. Cela devient comme un tableau où les couches successives saturent l’œil de l’observateur.

Si nous ne nettoyons pas ces couches, des déséquilibres peuvent survenir, voire des ruptures. Une sorte de distanciation s’installe vis-à-vis de ce que nous pensons subjectivement être nous-mêmes. Les cadres – qu’il s’agisse des situations ou des personnes – prennent alors de plus en plus de place.

Nous ne sommes plus nous-mêmes dans le monde ; le monde exige de nous une version de nous qui convient ou, au minimum, s’adapte. Et si ce système ne nous apporte (ou si nous ne filtrons) que des éléments négatifs, il est fort probable que ces « suggestions » altèrent nos masques et fissurent l’équilibre de notre être.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog


Reflections of Pank / Snapshot #319: The Accumulation of Masks and Its Weight

We wear social masks to avoid suffering and gain advantages depending on the contexts in which we find ourselves. Like most of us, we navigate different settings such as work, family, sports, and friends, making it likely that we do not present the same facets of ourselves.

It is also possible that, through our life experiences, we have learned to emphasize or suppress certain aspects of ourselves to maximize benefits. Most of us play this game to some extent, and few remain exactly the same across all areas of life.

The problem arises when, by constantly wearing and rapidly changing these masks, we accumulate them, making it increasingly difficult to take “breaks” – those moments when we remove the costumes of everyday life. It’s as if we were layering clothes: pajamas, sportswear, a work suit, and a kitchen apron.

This accumulation can lead to overheating and cause us to lose our sense of lightness. We feel as though we must constantly adapt our “attire” to our environment and situation. It becomes like a painting where the overlapping layers overwhelm the observer’s eye.

If we do not clean these layers, imbalances or even fractures can occur. A sort of distancing emerges from what we subjectively recognize as ourselves. The frameworks – whether situations or people – then take up more and more space.

We are no longer ourselves in the world; the world demands a version of us that fits or, at the very least, adapts. And if this system brings (or if we filter) only negative elements, it is highly likely that these “suggestions” will tint our masks and fracture the balance of our being.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #317 : Admettre les maladies psychiques

Certaines maladies mentales sont innées et méritent d'être reconnues, tout comme les invalidités physiques. Admettre ces réalités permettrait d'éviter des souffrances inutiles et d'aider les personnes concernées à mieux gérer leur condition.

Nous reconnaissons déjà l’existence des psychopathologies. Ce que je souhaite souligner, c’est notre déni face au fait que certaines personnes naissent malades. Tout comme des enfants naissent avec des anomalies physiques, certains naissent avec des troubles mentaux.

Pour préciser mon cadre, je m’intéresse particulièrement aux personnes atteintes de maladies mentales qui provoquent volontairement la souffrance d’autrui, sans ressentir aucune empathie ou, pire, en y trouvant du plaisir. Nous admettons que des psychopathes fonctionnent de cette manière et, si la société a la chance de les identifier, cela pourrait bénéficier à tous.

Cependant, certains enfants présentant ces troubles sont identifiés, mais les services compétents ne les prennent pas au sérieux, ou bien ils sont surprotégés par des parents persuadés que leur enfant peut changer. Pourtant, certains ne changeront jamais leurs schémas mentaux dissonants. Même si ces individus ne passent pas à l’acte pendant des années (ce qui est une bonne chose), il serait irresponsable de nier que cela pourrait arriver.

Nous acceptons plus facilement les invalidités physiques que les limitations psychiques. En hypnose, lorsqu’on explique que certains aspects de la personnalité ou des schémas ancrés dans le caractère ne peuvent être changés, certaines personnes se sentent offensées.

Comme si nous pouvions choisir tout ce que nous sommes dans ce monde. Si, comme moi, vous avez une tendance à des comportements violents, même en ayant conscience de cette tendance, il est essentiel de mettre en place une stratégie pour éviter les erreurs lorsque ce schéma se déclenche. Ce qui est en nous reste en nous. Comme je le propose régulièrement, cela fait partie de votre Normalité (PhiloTON).

Imaginez le nombre de personnes avec des « ombres » qui s’éveillent, de plus en plus influencées par les systèmes ou les événements de la vie. Elles peuvent devenir les pires versions d’elles-mêmes, alors qu’on n’aurait jamais suspecté une maladie… Tout comme certaines maladies physiques tardivement détectées, bien qu’elles se développaient depuis des années.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections of Pank / Snapshot #317: Acknowledging Mental Illness

We already recognize psychopathologies. What I want to emphasize is our denial of the fact that some people are born ill. Just as some children are born with physical anomalies, others are born with mental illnesses.

To clarify my perspective, I focus on individuals with mental disorders who deliberately cause suffering to others, either without feeling any empathy or, worse, by taking pleasure in it. We admit that psychopaths can operate this way, and if society is fortunate enough to identify them, everyone could benefit.

However, some children with these disorders are identified, but the relevant services fail to take them seriously, or they are overprotected by parents who believe their child can change. Yet, some will never alter their dissonant mental patterns. Even if these individuals do not act on their impulses for years (which is a good thing), it would be irresponsible to deny that this could happen.

We more readily accept physical disabilities than the limitations of the psyche. In hypnosis, when explaining that some aspects of personality or ingrained patterns cannot be changed, some people take offense.

As if we could choose everything we are in this world. If, like me, you have tendencies toward violent behaviors, even with awareness, it is crucial to implement a strategy to avoid mistakes when this pattern is triggered. What is within us remains within us. As I regularly propose, this is part of your Normality (PhiloTON).

Now imagine the number of people with « shadows » that awaken, increasingly influenced by systems or life events. They can become the worst versions of themselves, even though no one would have suspected a mental illness… just like physical illnesses sometimes go undetected for years, despite silently growing.

Take what resonates and is right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #316 : Ralentir

Apprendre à ralentir notre quotidien n’est pas une question de vacances, mais une nécessité pour retrouver un rythme naturel. Cet instantané explore l'importance d'accepter le temps d’intégration, de cicatrisation et de transformation dans une société où tout va trop vite.

Quand avez-vous ralenti votre quotidien pour la dernière fois ? Je ne parle pas de vacances, mais simplement d’aller moins vite dans votre façon d’agir, de penser ou de respirer. Souvent, nous n’avons pas conscience de nous-mêmes, de nos rythmes et de nos façons de faire. Nous sommes comme des automates.

Des machines qui veulent aller vite, ou peut-être même qui ne le souhaitent pas, mais qui agissent avec rapidité. Pendant longtemps, j’ai apprécié une idée issue de la Pure NLP, selon laquelle votre cerveau va plus vite que vous ne le pensez. C’est vrai : on peut le constater dans les dialogues ou les sessions, où des réponses subconscientes surgissent avec une étonnante rapidité.

Cependant, comme je l’ai déjà partagé dans mes réflexions, nous ne sommes pas réellement plus rapides. Notre nature, nos caractéristiques propres peuvent parfois accélérer certains aspects de nous-mêmes. On le remarque notamment face à des personnes ayant un cerveau « hors du commun ». Pourtant, les temps d’intégration, d’apaisement, ou même de cicatrisation, restent intrinsèquement lents.

C’est d’ailleurs l’une des demandes les plus fréquentes que nous recevons en cabinet : vouloir que les souffrances, les habitudes ou les changements se produisent rapidement. Cependant, les transformations suivent leur propre rythme, celui qui est normal pour nous. Et ce rythme est rarement rapide.

Même lorsque certaines techniques ou suggestions semblent provoquer des changements rapides dans les schémas de souffrance de nos consultants, ces résultats ne sont souvent que la conclusion de nombreuses heures, semaines ou années de répétition, de recherche d’un mieux-être. Nous sommes le point de bascule de toutes ces pérégrinations.

Prendre un instant, puis une succession lente de ces instants pour vivre. Cela peut stresser ceux qui veulent que tout bouge, que tout change. Nos cerveaux, accros à la dopamine, peuvent traverser un moment de « craving ». Mais ensuite, un temps sans temporalité peut s’installer, offrant une perception différente de ce qui est, en nous ou autour de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections by Pank / Snapshot #316: Slowing Down

When was the last time you slowed down your daily life? I’m not talking about taking a vacation, but simply acting, thinking, or breathing more slowly. Often, we are unaware of ourselves, our rhythms, and our ways of doing things. We operate like automatons.

Machines that either want to go fast or perhaps don’t even desire speed but act with it nonetheless. For a long time, I appreciated an idea from Pure NLP that suggests your brain works faster than you think. It’s true; this can be observed during conversations or sessions where subconscious responses emerge with astonishing speed.

However, as I’ve previously shared in my reflections, we’re not genuinely faster. Our nature and unique characteristics can sometimes accelerate parts of ourselves. We notice this particularly when encountering individuals with « extraordinary » brains. Yet, processes such as integration, soothing, and even healing inherently take time.

This is one of the most frequent requests we receive in our practices: wanting pain, habits, or changes to happen quickly. However, transformations occur at their own pace—the pace that is normal for us. And that pace is rarely fast.

Even when certain techniques or suggestions appear to rapidly alter a consultant’s patterns of suffering, these outcomes are often the culmination of countless hours, weeks, or years of repetition and the quest for betterment. We are merely the tipping point of all these journeys.

Take a moment, then a slow succession of such moments, to live. This might stress those who want constant movement and change. Our dopamine-driven brains might experience a moment of “craving.” But then, a timeless state can emerge, offering a different perception of what is, within us or around us.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #314 : Se connaître

Apprendre à se connaître permet de mieux anticiper nos réactions et comportements, mais cette quête est souvent freinée par une lutte interne entre nos aspirations idéalisées et la réalité de notre être. Accepter et s’aimer tel que l’on est ouvre les portes d’une vie plus simple et plus saine.

Plus nous apprenons à nous connaître, plus nous devenons aptes à anticiper nos réactions, nos pensées et nos comportements dans de nombreuses situations. Le problème est que, parfois, nous restons en lutte interne entre le récit que nous nous faisons de nous-mêmes et la réalité de ce que nous avons compris de nous.

Nous imaginons et anticipons des situations ou des comportements parfois de manière idéalisée. Cela peut nous conduire à refuser ce que nous sommes réellement, ce dont nous avons pourtant conscience. Ce refus crée une injonction contradictoire, qui mine progressivement notre confiance en nous.

Nous savons, consciemment ou inconsciemment, ce que nous sommes réellement grâce aux retours d’expériences accumulés. Cependant, nous persistons à croire qu’un jour, comme par magie, nos « programmes internes » se réactiveront autrement et transformeront soudainement nos actions ou orientations en cours.

Cette guerre entre ce que nous voulons être et ce que nous sommes réellement nous prive de tranquillité pendant des années. Nous passons un temps fou à nous décevoir, à attendre de nous-mêmes des réactions ou des fonctionnements qui, dans 80 % des cas, ne seront ni disponibles ni possibles.

S’accepter et s’aimer tel que l’on est, et non tel que l’on pourrait être, constitue une clé précieuse pour avancer dans la vie de manière plus simple et plus saine. Et cela, même si les autres attendent ou imaginent autre chose de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections by Pank / Snapshot #314: Knowing Yourself

The more we learn about ourselves, the better we become at anticipating our reactions, thoughts, and behaviors in various situations. However, the problem is that sometimes we remain in an internal struggle between the story we tell ourselves about who we are and the reality of what we’ve understood about ourselves.

We imagine and anticipate situations or behaviors, often idealized. This can lead us to reject who we truly are, even though we are aware of it. This rejection creates a contradictory injunction that gradually undermines our self-confidence.

We consciously or subconsciously know who we truly are through accumulated life experiences. Yet, we continue to believe that one day, as if by magic, our « internal programs » will reset themselves and suddenly transform our current actions or orientations.

This war between who we want to be and who we truly are robs us of years of tranquility. We spend an incredible amount of time disappointing ourselves, expecting reactions or behaviors from ourselves that, 80% of the time, will neither be available nor possible.

Accepting and loving yourself as you are, not as you could be, is a precious key to moving forward in life more simply and healthily—even if others expect or imagine something different from you.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #313 : S’imposer l’effort

Dans ce texte, Pank explore la nécessité de s’imposer des efforts pour avancer dans la vie, en priorisant l’action sur la réflexion ou l’émotion. Il prône l’importance de dépasser les attraits du confort pour accomplir ce qui doit être fait, valorisant ainsi les moments de bonheur après une série d’efforts.

Nous ne pouvons pas tout faire, nous ne pouvons pas tout le temps nous dépasser, et parfois nous n’avons ni l’envie ni les objectifs nécessaires pour entreprendre quoi que ce soit.

Néanmoins, comme la souffrance et l’effort font partie intégrante de nos histoires, nous n’avons pas à nous questionner, mais à agir. Attention, la notion d’action est souvent confondue avec l’idée de fuir le confort dans lequel nous pouvons nous trouver à un instant T. Je ne fais pas partie de ceux qui prônent la sortie de la zone de confort comme un leitmotiv universel.

Je crois que ce qui nous retient – la chaleur, le canapé, la nourriture ou une bonne émission – doit être évité lorsque nous ne sommes pas dans un état de plénitude. Faire des efforts, c’est prendre son sac et aller à la salle de sport, au travail, en déplacement, ou accomplir ce qui doit être fait, indépendamment de notre énergie, de notre envie ou du temps disponible.

La réflexion et l’émotion (deux centres utiles dans d’autres contextes) n’ont pas toujours leur place au moment de l’action. C’est le centre instinctif qui doit prendre le dessus pour nous pousser à agir, car les actes doivent être prioritaires. Vous pourrez toujours revenir sur ces actions a posteriori, pour évaluer leur retour sur investissement (ROI) et en tirer des enseignements.

L’effort signifie accepter que nous ne laissons plus place au choix. La décision est prise, et nous nous imposons les choses dans notre quotidien. La vie n’est pas une succession de bonheur et de plaisir, mais ces moments de satisfaction prennent toute leur valeur lorsque nous avons traversé une série d’efforts.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections of Pank / Snapshot #313: Embracing Effort

We cannot do everything, we cannot constantly push ourselves, and sometimes we lack both the desire and the goals to undertake anything.

However, as suffering and effort are integral parts of our stories, we should not question them but act. Be cautious, though, as the concept of action is often mistaken for the idea of fleeing the comfort we may find ourselves in at a given moment. I am not among those who advocate leaving the comfort zone as a universal motto.

I believe that what keeps us in place – warmth, the couch, food, or a good show – must be avoided when we are not in a state of fullness. Making an effort is about picking up your bag and going to the gym, to work, on a trip, or doing what must be done regardless of your energy, desire, or available time.

Reflection and emotion (two centers that are useful in other contexts) don’t always have their place when it’s time to act. The instinctive center must take the lead and drive us to action, as actions should be prioritized. You can always reflect on these actions afterward to evaluate their return on investment (ROI) and learn from them.

Effort means accepting that we no longer leave room for choice. The decision is made, and we impose certain things upon ourselves in our daily lives. Life is not a series of uninterrupted joy and pleasure, but these moments of satisfaction become truly valuable after a stretch of effort.

Take what is good and right for you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #313 : La complexité du Moi et du Nous

Cette réflexion explore la complexité de trouver un équilibre entre le développement personnel et les responsabilités envers le groupe. Comment s’exprimer pleinement sans perturber le collectif tout en respectant le bien commun ? Une approche nuancée du rapport entre individualité et société.

Il est complexe de répondre à cette injonction contradictoire, très occidentale et contemporaine : il faut se centrer sur soi-même et réussir, tout en prenant en compte les autres, la société et le groupe.

Nous ne sommes pas plus importants que le groupe, et pourtant, le développement de l’individualisme et l’illusion de notre autonomie, renforcés par les outils modernes, nous font parfois agir comme si nous étions les seuls acteurs dans toutes les situations. Cependant, ce n’est pas aussi simple.

La société fonctionne parce que nous acceptons des droits et des obligations avec des codes communs qui visent à fluidifier les interactions. Ces codes définissent des possibles et des limites, offrant un éventail de réponses individuelles dans nos relations avec les autres. Sur le plan juridique, le bien commun prime souvent sur les droits individuels. Par exemple, si ta maison se trouve sur un futur axe routier, elle pourra être détruite dans l’intérêt collectif.

Individuellement, nous avons tous le devoir de prêter attention aux autres, d’éviter les accidents et de contribuer à une vie quotidienne plus fluide. Paradoxalement, nous ne devons pas nous oublier complètement : il est essentiel d’oser exprimer qui nous sommes dans les différents domaines de notre vie.

Nous avons le droit d’être nous-mêmes et de ne pas ressentir de stress à exister, même si cela dérange un autre Moi. La limite se situe peut-être là où notre propre Moi perturbe un groupe suffisamment large pour bloquer un système qui, dans l’intérêt collectif, se doit de rester fluide. Alors, combien de Moi pouvons-nous déranger sans nous nuire, ni nuire au groupe ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections of Pank / Snapshot #313: The Complexity of the Self and the Group

It is complex to address this contradictory, highly Western, and modern injunction: focus on yourself and succeed, while also considering others, society, and the group.

We are not more important than the group, and yet, the rise of individualism and the illusion of our autonomy, reinforced by modern tools, sometimes makes us act as if we are the only ones in every situation. However, it’s not that simple.

Society functions because we accept rights and obligations governed by shared codes designed to facilitate interactions. These codes define possibilities and limits, offering a range of individual responses in relation to others. Legally, the common good often outweighs individual rights. For example, if your house is on a planned road development, it may be demolished in the interest of the collective.

Individually, we all have a duty to pay attention to others, prevent accidents, and foster ease in daily life. Paradoxically, we must not completely forget ourselves: it is essential to dare to express who we are in various areas of life.

We have the right to be ourselves and not stress about existing, even if it disturbs another Self. The boundary likely lies where our Self disrupts a group large enough to block a system that, in the collective interest, should remain fluid. So, how many Selves can we disrupt without harming ourselves or the group?

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #312 : Imposer son thérapeute

Recommander un bon praticien à ses proches est une démarche naturelle, mais la thérapie repose avant tout sur l’alliance thérapeutique et la connexion personnelle. Imposer un praticien, même compétent, peut entraver le processus. La thérapie doit être une quête individuelle, fondée sur des choix qui résonnent avec soi.

Il arrive fréquemment que, si nous avons eu un bon praticien qui a su nous aider, nous souhaitions le recommander à nos amis ou à notre famille qui en auraient besoin. Cela est tout à fait légitime. Cependant, un praticien – et plus encore la dynamique qui se crée dans l’accompagnement – ne peut être assimilé à une simple relation avec une entreprise de services classique.

Ce qui importe davantage que le praticien en lui-même, c’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique. Celle-ci joue un rôle essentiel dans le travail qui sera mis en place. Bien sûr, il est possible de créer une alliance avec n’importe quel praticien dans un cadre d’accompagnement. Mais cela reste une idée théorique.

Lorsque nous sommes face à une personne qui ne nous correspond pas, envers laquelle nous avons des a priori ou avec qui nous ressentons un faible désir d’engager un travail thérapeutique, il y a de fortes chances que, consciemment ou non, nous nous refermions. De plus, si nos attentes envers une séance d’hypnose sont excessives, le risque est grand que celle-ci n’apporte que peu de résultats.

Lorsque l’on suggère à un consultant de trouver un praticien avec lequel il pourrait ressentir une connexion, la réponse récurrente est souvent : « Oui, mais X m’a dit qu’il fallait que je vienne te voir. » Il peut s’agir d’un parent, d’un ami ou d’un collègue. Avec la meilleure des intentions, ces personnes insistent pour qu’on consulte leur praticien, celui qui les a aidés.

Mais ce n’est pas toujours la démarche la plus adaptée. La thérapie est une quête personnelle, avec ses propres protagonistes, ses erreurs et ses réussites dans les rencontres. Dès le départ, la recherche de la bonne personne pour vous accompagner doit être un choix personnel, et non l’imposition d’un praticien, même réputé pour ses compétences.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections by Pank / Snapshot #312: Imposing Your Therapist

It often happens that, when we have had a good practitioner who helped us, we want to recommend them to our friends or family who might benefit from their expertise. This is entirely legitimate. However, a practitioner – and even more so the dynamic that forms during the therapeutic process – is not like a relationship with a conventional service provider.

What matters more than the practitioner themselves is what is called the therapeutic alliance. This alliance plays a crucial role in the work to be done. Of course, it is theoretically possible to create such an alliance with any practitioner in a therapeutic context. However, this remains a theoretical idea.

When we face someone who does not resonate with us, toward whom we hold biases, or with whom we feel little desire to engage in therapy, there is a high likelihood that, consciously or unconsciously, we will close ourselves off. Moreover, if we hold excessive expectations for a hypnotherapy session, there is a significant chance that it will yield little benefit.

When suggesting to a client to find a practitioner with whom they might feel a connection, a common response is: “Yes, but X told me I had to see you.” This often comes from a parent, friend, or colleague. With the best of intentions, these individuals insist on consulting their practitioner, the one who helped them.

However, this is not always the best approach. Therapy is a personal journey, with its own characters, mistakes, and successes in the encounters along the way. From the outset, the search for the right person to guide you must be a personal choice, not the imposition of a practitioner, even one renowned for their skills.

Take only what feels right and true for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #309 : Prendre attention à nos récits

Nous sommes les auteurs de nos récits intérieurs, souvent influencés par des scénarios construits sur des perceptions biaisées. Ce texte invite à prendre conscience de l’impact de nos histoires sur nos états émotionnels et propose une réflexion pour transformer ces récits en outils de bien-être.

Nous sommes véritablement les auteurs professionnels de nos vies. C’est fascinant de constater à quel point nous croyons les récits que nous nous racontons, même lorsque les faits que nous vivons ou observons ne correspondent pas à ces récits. À tout moment, nous pouvons nous perdre dans nos histoires, rédigeant des volumes entiers pour valider notre réalité et notre vérité.

Prendre du recul, voire anticiper, permet de reconnaître que nous ne faisons que créer des scénarios. Le temps que nous consacrons à analyser et revisiter nos récits peut transformer nos états psycho-émotionnels. En apprenant à relire et à réorienter ces histoires, nous pouvons modifier notre perception et nos émotions.

Il est crucial de réaliser que les faits en eux-mêmes n’impliquent pas un état d’esprit présupposé. Ce qui influence notre état, qu’il soit positif ou négatif, c’est le prisme de nos récits. Si vous vous sentez hors d’un état de neutralité, comme en cas de stress, d’agacement, ou au contraire d’excitation et de désir, tournez votre regard vers votre monde intérieur pour comprendre ce qui se raconte en vous.

Il se peut qu’une activité prévue aujourd’hui ou demain vous ait placé en mode « écriture d’un scénario catastrophe » ou, à l’inverse, de surexcitation. Le plus problématique, en particulier pour les personnes anxieuses, est de revisiter leurs « bestsellers » dans leur bibliothèque mémorielle pour copier-coller des récits passés. Ces récits, souvent négatifs, influencent leur perception des faits futurs, bien avant qu’ils ne surviennent.

Sans chercher à changer immédiatement vos récits, prenez conscience de leur existence et de leur absurdité. Plus important encore, identifiez les états émotionnels qu’ils génèrent. C’est alors que vous pourrez envisager de « brûler ces livres intérieurs remplis de fausses informations ».

Ne conservez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #309: Paying Attention to Our Narratives

We are truly professional authors of our own lives. It’s fascinating to see how much we believe the stories we tell ourselves, even when the facts we experience or observe don’t match these narratives. At any moment, we can get lost in our stories, writing entire volumes to validate our reality and our truth.

Taking a step back, or even preemptively, allows us to recognize that we are merely creating scenarios. The time we dedicate to analyzing and revisiting these narratives can transform our psycho-emotional states. By learning to re-read and redirect these stories, we can alter our perception and emotions.

It is crucial to understand that facts themselves do not necessarily imply a predefined state of mind. What truly affects our state—whether positive or negative—is the lens of our narratives. If you find yourself outside a neutral state, such as stress, irritation, or conversely, excitement and desire, turn inward to see what story is unfolding within you.

Perhaps an activity planned for today or tomorrow has triggered a « catastrophic narrative » or, on the other hand, overstimulation. The most challenging part, particularly for anxious individuals, is revisiting their « bestsellers » in their mental library to copy-paste past narratives. These often-negative stories shape their expectations of future events long before they actually occur.

Without immediately seeking to rewrite your narratives, begin by acknowledging their existence and absurdity. Most importantly, identify the emotional states they generate. This awareness allows you to consider « burning those inner books filled with fake news. »

Keep only what is good and fair for you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog