Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Il y a un aspect de l’auto-hypnose que je trouve particulièrement fascinant : les transes profondes/Ultras. Je ne fais pas référence ici au niveau somnambulique, que je situe, sur l’échelle des phénomènes hypnotiques que j’utilise, au niveau où l’on peut expérimenter l’hypnoanalgésie et les hallucinations.
Je m’intéresse plutôt aux états Esdaile et Sichort. Bien que je travaille avec l’Ultra Height, je ne considère pas cela comme une transe profonde, car les phénomènes physiques sont très différents. Comme je l’ai mentionné dans un post précédent Réflexions de Pank / Instantané #255 : La recherche d’un état en hypnose, les transes profondes modifient complètement notre état physique et psychique. En revanche, la transe ascendante de Kein peut nous propulser dans un état de type Hyperimperia sans pour autant altérer de manière significative les sensations physiques.
Je comprends néanmoins pourquoi certains qualifient le niveau somnambulique de transe profonde, surtout lorsqu’on le compare à une transe légère comme celle recherchée en hypnose conversationnelle. Lors d’une discussion avec Lee Pascoe, jeudi dernier, sur le podcast, nous avons convenu que rester en état « alpha » permet de garder un sentiment de contrôle, ce qui est particulièrement utile dans une dynamique d’influence.
En effet, bien que certaines personnes parlent d’états seconds vécus lors d’hypnoses manipulatrices, la plupart du temps, les opérateurs commencent par conditionner en transe légère avant de conduire progressivement vers une transe plus profonde, de type somnambulique, où le « facteur critique/jugement » s’atténue de plus en plus.
Ce qui est difficile à appréhender, c’est la manière unique dont chacun peut décrire les expériences hypnotiques, qu’elles soient somnambuliques ou profondes. À un même niveau hypnotique, c’est-à-dire avec les mêmes phénomènes, deux personnes n’auront pas nécessairement des expériences subjectives similaires. Certains se sentiront déconnectés, tandis que d’autres se diront complètement conscients. Cela revient à ce que je disais concernant la place laissée ou non à l’état psycho-physique.
Les transes profondes/Ultras restent encore difficiles à appréhender quant à leur utilité. Nous sommes bien loin de l’époque d’Esdaile, où il fallait atteindre un état permettant une anesthésie pour une amputation. Aujourd’hui, grâce à l’expertise des praticiens, nous savons que le niveau somnambulique permet de réaliser des opérations sans douleur et sans anesthésiant.
Je vais publier quelques articles sur ce sujet, sachant que j’expérimente moi-même ces transes profondes en auto-hypnose au moins une fois par semaine.
Pank’s Reflections / Snapshot #256: Deep Trances / Ultras
There is one aspect of self-hypnosis that I find particularly fascinating: deep trances. I’m not referring here to the somnambulistic level, which on the scale of hypnotic phenomena I use, is where one can experience hypnoanalgesia and hallucinations.
I am more focused on the Esdaile and Sichort states. Although I work with Ultra Height, I don’t consider it a deep trance because the physical phenomena are very different. As I mentioned in a previous post Pank’s Reflections / Snapshot #255: The Search for a Hypnotic State, deep trances completely alter our physical and psychological state. However, Kein’s ascending trance can propel us into a Hyperimperia-like state without significantly altering physical sensations.
I do understand why some might classify the somnambulistic level as a deep trance, especially when compared to a light trance like the one sought in conversational hypnosis. During a discussion with Lee Pascoe last Thursday on the podcast, we agreed that staying in an “alpha” state allows one to maintain a sense of control, which is particularly useful in an influence dynamic.
Indeed, although some people talk about second states experienced during manipulative hypnosis, most of the time, operators begin by conditioning in a light trance before gradually moving into a deeper somnambulistic trance, where the « critical/judgment factor » dissipates more and more.
What is difficult to grasp is the unique way in which each person can describe hypnotic experiences, whether somnambulistic or deep. At the same hypnotic level, meaning with the same phenomena, two people might not have similar subjective experiences. Some might feel disconnected, while others feel completely aware. This ties back to what I mentioned about allowing or not allowing the psycho-physical state to take precedence.
Deep trances are still difficult to grasp in terms of their usefulness. We are far from the Esdaile period, where an amputation required an anesthetic state. Today, with the expertise of practitioners, we know that the somnambulistic level allows for pain-free operations without anesthetics.
I will be publishing a few articles on this topic, knowing that I experiment with these deep trances in self-hypnosis at least once a week.
Une autre partie de la réunion NGH sur le thème de la gestion de la douleur. Je parle de l’intérêt des transes profondes ( H-Ultras) pour apaiser les maux.
Une vidéo sur les transes en H-Ultras. Souvent on me demande à quoi cela peut servir.
Voici quelques réponses sur le sujet.
Depuis que je les utilise, je pense que c’est un outil extraordinaire pour la thérapie. Il est plus utile dans un processus, quand le partenaire a atteint une ‘certaine maturité’ dans sa démarche.