Réflexions de Pank / Instantané #271 : Les réponses “spontanées”

Découvrez comment les réponses spontanées en transe somnambulique révèlent des informations cachées et ouvrent de nouvelles voies dans l’accompagnement thérapeutique, sans rechercher un effet "whaou" mais des clés pour traiter le problème.

Dans le travail en transe somnambulique, nous savons que le consultant peut continuer à utiliser son conscient, particulièrement comme traducteur, mais paradoxalement aussi pour décider de ne pas dire certaines choses. Cette manière de fonctionner n’est pas mise en place pour déranger ou s’auto-saboter, c’est simplement qu’il ne voit parfois pas l’intérêt de partager une information qui pourrait pourtant être un véritable changement dans l’accompagnement.

Nous savons qu’en transe, beaucoup d’automatismes se mettent en place. Souvent, j’explique en formation que les premiers moments de la session sont comme les premiers coups de pied pour donner de l’élan à sa trottinette électrique avant qu’elle ne puisse rouler sans grand effort, juste en utilisant la molette de l’accélérateur ou en roue libre.

C’est très souvent ce qui se passe lorsque notre consultant est en transe somnambulique : il y a une « roue libre » des idées, pensées, images ou sensations. Des choses qui, parfois, ne semblent pas en lien avec la suggestion ou le questionnement, mais qui pourtant prennent sens à mesure que l’on suit ces mots, ces idées ou ces émotions qui surgissent.

C’est également ce moment où nous devons leur faciliter cette expression en répétant que tout ce qui se passe est bon à dire, pour éviter une rétention d’informations que, parfois, le conscient juge non pertinent de partager.

Dans ces réponses spontanées, il y a parfois des éléments étonnants, mais très souvent des choses connues. De nombreux partenaires de séance me disent qu’ils savaient qu’ils y avaient déjà pensé, ou que cela avait été mis en avant lors d’une thérapie, mais qu’ils avaient oublié.

En transe et dans cette phase automatique, nous ne cherchons pas un effet « whaou », simplement des clés supplémentaires pour traiter le problème et ouvrir des options quant à la direction stratégique que nous allons mettre en place.

#somnambulisme #transe #spontanéité #réponses #automatisme #conscient #subconscient

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #271: “Spontaneous” Responses

In somnambulistic trance work, we know that the client can continue using their conscious mind, particularly as a translator, but paradoxically also to decide not to say certain things. This way of functioning is not designed to disrupt or self-sabotage; it’s simply that sometimes, they don’t see the point in sharing information that could lead to a significant shift in the process.

We know that in trance, many automatisms are triggered. I often explain during training that the first moments of the session are like the initial pushes to get an electric scooter moving before it can roll effortlessly, using only the accelerator or coasting freely.

This is often what happens when our client is in a somnambulistic trance: there is a free flow of ideas, thoughts, images, or sensations. Things that may not seem related to the suggestion or questioning but which gain meaning as we follow these words, ideas, or emotions that arise.

It is also the moment where we need to facilitate their expression by repeating that everything that happens is worth saying, to avoid withholding information that the conscious mind sometimes deems irrelevant.

In these spontaneous responses, there are sometimes surprising elements, but often familiar ones. Many session partners tell me they knew they had already thought about it or that it had come up in therapy, but they had forgotten.

In trance and during this automatic phase, we are not seeking a “wow” effect, but rather additional keys to address the issue and open options regarding the strategic direction we will take.

#somnambulism #trance #spontaneity #responses #automatism #conscious #subconscious

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #46 : Le métier de praticien, bien plus que des séances

Lorsque l’on se lance dans ce métier, nous avons en tête le nombre de consultations que nous serons en mesure de réaliser. Nous comptons notre temps de travail en fonction de nos rendez-vous. Hier, lors d’un podcast sur l’argent avec des amis (https://youtu.be/tFao4A9J9m), nous avons pris un moment pour expliquer que le quotidien ne se résume pas seulement aux rencontres avec nos clients.

Il est spécifique à ce type de métier de passer de nombreuses heures à travailler sans aucune rémunération. Lorsque nous proposons une consultation entre 70 et 80 euros, nous pourrions à tort penser que notre taux horaire est équivalent. Cependant, cette somme payée par le client représente les heures d’études, de recherches, d’apprentissage, de rencontres et de diverses prestations depuis le début de notre pratique, sans que cela ne se traduise par un gain financier.

Le métier de praticien englobe autant le rôle de prospecteur, de vendeur, de publicitaire, d’élève que celui d’opérateur de séances. De plus, le cadre de travail est souvent bien différent de celui d’une boutique ou d’un emploi salarié. Il n’y a aucune garantie pour quoi que ce soit. Il n’est pas certain que les gens parlent de nous, ni que nous ayons des rendez-vous prévus pour les semaines à venir. L’incertitude peut être dérangeante pour la sérénité au quotidien.
Il est vrai que vous organisez votre journée comme vous le souhaitez, mais au départ, c’est surtout comme vous le pouvez. Les horaires de travail ne correspondent pas forcément à ce que vous aviez initialement prévu. Les clients aussi ont un emploi du temps chargé, ce qui entraîne des demandes pour des jours et des créneaux qui ne sont pas nécessairement ceux que vous auriez souhaités.

En plus de la compétence technique qui est constamment remise en question et perfectionnée, il y a une tension constante entre les moments sans séances, où l’on cherche comment en avoir, et les moments où il y en a, où l’on cherche à aider au mieux les personnes qui viennent nous voir.

Avec le temps, il est important de trouver ce qui est le plus juste pour nous, pas seulement ce qui nous rapporte des revenus. Il est vrai que certaines séances peuvent être très lucratives, comme des vaches à lait. Mais êtes-vous entré dans ce métier pour finir par reproduire le même schéma de séances encore et encore, en utilisant les mêmes mots pour gagner votre vie ?

Dans notre domaine, de nombreuses personnes se lancent, mais beaucoup finissent par arrêter leur activité par ennui et avec la sensation d’être enfermées dans une usine à scénarios. Entre « je prends du plaisir dans mon travail » et « je dois avoir un revenu suffisant pour vivre », il y a un écart. N’oublions pas que le praticien passe de longues journées, seul. Lorsqu’il n’a pas de clients, il étudie, travaille sur sa communication, réfléchit à ce qu’il pourrait mettre en place… Dans ces moments de liberté, il y a un poids qu’il faut prendre en compte. Une ambiance sans interaction, une autonomie qui fait que les autres sont rarement conscients de ce que vous faites.

Il n’y a pas de machine à café ni de point de rassemblement des praticiens. Même les groupes ne permettent pas cet exutoire. Ainsi, vous gérez votre quotidien, parfois très intense avec des séances intenses, et les jours où les choses se déroulent à un autre rythme, avec d’autres obligations, tout en gardant à l’esprit que vous devez continuer à faire ce que vous aimez pendant de nombreuses années encore.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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