Réflexions de Pank / Instantané #417 : Accepter que nous ne pourrons jamais être Soi

Ce texte explore la quête incessante du "vrai soi" à travers les prismes religieux, spirituels et psychologiques, notamment le concept freudien du Ça et du Surmoi. Il argumente que l'idée d'un soi purement naturel est illusoire, car l'être humain est intrinsèquement un mélange de pulsions innées et d'influences culturelles. L'acceptation de cette dualité est présentée comme essentielle pour vivre en société et permettre l'expression de diverses facettes de soi.

Dans la quête intérieure, que ce soit par une religion, une spiritualité ou la psychologie, un questionnement surgit quant à ce que nous sommes vraiment. C’est d’ailleurs une récurrence dans la culture pop de voir une espèce de mutation de l’être au travers d’épreuves qui donnent une sorte d’éveil d’un soi véritable.

Beaucoup sont dans cette quête, cherchant soit à remplir une mission de vie, soit à devenir ce qu’ils pensent réellement être. Et pourtant, s’il est stimulant de se dire que nous sommes peut-être plus ou autre chose que ce que nous sommes actuellement, il est fort probable que nous ne puissions jamais être purement soi.

Reprenons un concept freudien facile à comprendre : il y a les pulsions (le Ça) et les règles imposées (le Surmoi). On pourrait se dire que si nous voulions retourner à notre « nature profonde », il faudrait se défaire de la culture, ou du moins la minimiser si cette dernière étouffe notre nature.

Pourtant, plus on s’associe à ses pulsions, plus cela peut devenir infernal dans les cadres sociaux et dans sa propre vie. Vous voyez quotidiennement ce que cela donne dans les faits divers quand nous sommes guidés par nos pulsions. Le Surmoi, lui, peut et même doit empêcher un excès du Ça, pour éviter des comportements problématiques pour soi et pour les autres.

Être un soi sans limite est potentiellement un soi premier, ou plutôt primitif, qui ne peut vivre en communauté. C’est pour cette raison que nous ne sommes ni nature ni culture, mais un mélange des deux. Et que derrière cette quête d’un soi plus naturel et authentique, nous voudrions voir le nous sans les ajustements que les systèmes familiaux et sociaux ont formés.

Mais, même si cette culture est parfois de piètre qualité, elle apporte certains codes et signaux qui offrent la possibilité à un fragment ou à une large partie de soi d’exister, alors qu’il est fort probable que si nous n’étions que nature, cela ne serait pas le cas.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #417: Accepting that we can never truly be Ourself

In the inner quest, whether through religion, spirituality, or psychology, a question arises as to what we truly are. It is, moreover, a recurring theme in pop culture to see a kind of mutation of the being through trials that lead to an awakening of a true self.

Many are on this quest, seeking either to fulfill a life mission or to become what they truly believe they are. And yet, while it is stimulating to think that we might be more or something different from what we currently are, it is highly probable that we can never be purely ourselves.

Let’s revisit an easy-to-understand Freudian concept: there are impulses (the Id) and imposed rules (the Superego). One might think that if we wanted to return to our « deep nature, » we would have to shed culture, or at least minimize it if it stifles our nature.

However, the more one aligns with their impulses, the more infernal it can become within social frameworks and in one’s own life. You see daily what happens in the news when we are guided by our impulses. The Superego, for its part, can and even must prevent an excess of the Id, to avoid problematic behaviors for oneself and for others.

To be a self without limits is potentially a primary, or rather primitive, self that cannot live in a community. This is why we are neither nature nor culture, but a blend of both. And behind this quest for a more natural and authentic self, we would like to see ourselves without the adjustments that family and social systems have formed.

But, even if this culture is sometimes of poor quality, it brings certain codes and signals that offer the possibility for a fragment or a large part of oneself to exist, whereas it is highly probable that if we were only nature, this would not be the case.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #414 : L’anneau gastrique virtuel : une approche hypnotique pour la gestion du poids

Cet article explore l'anneau gastrique virtuel comme outil hypnotique pour la gestion du poids. Il souligne l'importance de l'auto-hypnose pour personnaliser l'approche, évaluer l'impact des émotions sur l'alimentation et rétablir une relation saine avec la nourriture. L'objectif est de définir un cadre subconscient pour une alimentation équilibrée et consciente, complémentaire à l'avis d'un nutritionniste, visant une meilleure santé physique et mentale à long terme.

Il existe un nombre infini de techniques, de stratégies et de suggestions qui peuvent être utilisées en hypnose. Pour la gestion du poids, nous en connaissons de nombreuses qui peuvent donner un coup de pouce aux consultants, et d’autres qui ne leur apportent pas grand-chose. L’anneau gastrique virtuel est l’un de ces outils.

Ce qui est intéressant avec la pose de l’anneau, c’est qu’il devient un outil personnalisé pour chaque personne qui va l’utiliser. Comme beaucoup des techniques partagées en hypnose, celle-ci implique un travail fréquent d’auto-hypnose, pour maintenir le contact avec l’outil, pour faire le bilan de sa journée alimentaire, mais aussi pour évaluer l’impact des circonstances et des émotions. Cela permet de saisir comment ces différents aspects ont pu influencer sa relation à l’alimentation.

Cette relation doit être rééquilibrée, la pose de l’anneau ne se substituant en rien à la consultation d’un nutritionniste qualifié. Ce qui est soutenu par l’anneau, c’est la relation avec l’aliment, avec la satiété, et possiblement avec les pulsions. L’objectif de l’hypnose et de cet outil est d’offrir la fin d’un rapport complexé vis-à-vis de la nourriture.

Oser se dire que manger est bien et qu’on peut aimer ou avoir faim sans pour autant déclencher des pensées limitantes du type : « oui, mais si je mange, je vais grossir » ou « est-ce que je saurais m’arrêter… ».

L’anneau, c’est accepter de mettre un cadre, une limite que le subconscient rappelle en douceur, une quantité nécessaire, sans les parasitages émotionnels, sociaux ou culturels.

Activer un nouvel ancrage (par exemple, pouce-index) permet de se dire qu’on se fixe un cadre, qu’on se concentre sur une alimentation optimale, mais aussi avec plaisir, pour s’orienter et surtout maintenir une bonne santé physique et mentale à long terme.

Un programme MP3 d’hypnose gratuit est disponible : https://hno-mp3-hypnose.com/hypnose-et-anneau-gastrique-virtuel-systeme-bagh/

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #414: The Virtual Gastric Band: A Hypnotic Approach to Weight Management

There are an infinite number of techniques, strategies, and suggestions that can be used in hypnosis. For weight management, we know many that can give consultants a boost, and others that do not bring much benefit. The virtual gastric band is one of these tools.

What’s interesting about the virtual band placement is that it becomes a personalized tool for each person who uses it. Like many techniques shared in hypnosis, this one involves frequent self-hypnosis work, to maintain contact with the tool, to review one’s daily food intake, and also to evaluate the impact of circumstances and emotions. This helps to understand how these different aspects may have influenced one’s relationship with food.

This relationship must be rebalanced; the virtual band placement in no way replaces consulting a qualified nutritionist. What the band supports is the relationship with food, with satiety, and possibly with cravings. The goal of hypnosis and this tool is to offer an end to a complex relationship with food.

Daring to tell oneself that eating is good and that one can enjoy or be hungry without triggering limiting thoughts like: « yes, but if I eat, I’ll gain weight » or « will I be able to stop… ».

The band is about accepting to set a framework, a limit that the subconscious gently reminds us of, a necessary quantity, without emotional, social, or cultural interference.

Activating a new anchor (for example, thumb-index finger) allows one to tell oneself that a framework is being set, that one is focusing on optimal eating, but also with pleasure, to guide oneself and, above all, maintain good physical and mental health in the long term.

A free hypnosis MP3 program is available: https://hno-mp3-hypnose.com/hypnose-et-anneau-gastrique-virtuel-systeme-bagh/

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #397 : L’humain est un prédateur

Une réflexion sur la nature prédatrice de l'être humain, souvent masquée par la culture et la socialisation, mais qui peut resurgir dans des situations de stress ou de besoin. L'article explore cette dualité et la difficulté d'étouffer cette violence inhérente.

Nous avons parfois du mal à admettre que la culture ne supplante pas nos natures. Si nous savons que nous sommes grégaires et donc que nous nous organisons en groupe pour continuer à survivre, nous restons néanmoins des prédateurs. Nous pouvons toujours rire des félins que sont les chats en les comparant à leurs cousins les lions ou tigres.

Pourtant, si vous connaissez un peu le comportement des chats des rues, vous verrez qu’un chat peut être méchamment dangereux, même pour nous, les prédateurs ultimes, et qu’on peut facilement se faire griffer, voire perdre un œil, avec ses petites boules de poils qui ronronnent quand ils semblent satisfaits et en sécurité.

Nous oublions donc que nous ne sommes ni bien ni mal, nous sommes remplis de pulsions et d’incohérences qu’une société, que des systèmes comme la famille ou autre, cherche à éduquer. Nous voyons que si nous ne mettons pas en place une sorte de forçage à la Singapourienne, nous nous retrouvons avec une incapacité à rester civiques, à penser en groupe, tant que nous ne sommes pas en danger ou dans le besoin (et encore, malheureusement, les mouvements de foule quand il y a des aides prouvent que nous ne restons que des êtres individuels qui pensent simplement à survivre).

Quand on voit ce que les jeunes, donc ceux qui ont moins eu de temps au conditionnement social, à minima de l’école si les systèmes familiaux ne l’ont pas proposé, nous voyons à quel point la peur et la prise de pouvoir dans la masse, ou le groupe, ramènent à cette volonté de prédation.

J’entends que beaucoup aimeraient étouffer cette violence inhérente à l’humain, pour ma part, comme avec les chats, je pense qu’il faut tenter de sécuriser et apporter ce qu’il faut à l’humain tout en sachant que certains resteront insensibles à cela et que beaucoup peuvent laisser leurs natures prédatrices reprendre le pouvoir, n’importe quand…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #397: Humans are Predators

We sometimes struggle to admit that culture doesn’t supplant our natures. While we know we are gregarious and therefore organize ourselves in groups to continue to survive, we nevertheless remain predators. We can always laugh at felines like cats, comparing them to their cousins, lions or tigers.

Yet, if you know a little about the behavior of street cats, you will see that a cat can be viciously dangerous, even for us, the ultimate predators, and that one can easily get scratched, even lose an eye, with these little balls of fur that purr when they seem satisfied and safe.

We therefore forget that we are neither good nor bad, we are filled with impulses and inconsistencies that a society, that systems like the family or other, seeks to educate. We see that if we do not put in place a kind of Singaporean-style enforcement, we end up with an inability to remain civic, to think as a group, as long as we are not in danger or in need (and even then, unfortunately, the crowd movements when there is aid prove that we remain only individual beings who simply think about surviving).

When we see what young people, therefore those who have had less time for social conditioning, at least from school if family systems have not offered it, we see how much fear and the taking of power in the mass, or the group, brings back to this will to predation.

I hear that many would like to stifle this violence inherent in humans, for my part, as with cats, I think we must try to secure and provide what is needed to humans while knowing that some will remain insensitive to this and that many can let their predatory natures regain power, anytime…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #270 : Être aussi son ombre

Explorez la réflexion sur les zones d'ombre humaines et les pulsions primitives qui façonnent notre comportement. Apprendre à reconnaître et maîtriser cette obscurité est essentiel pour rester un être social acceptable. Un texte puissant sur la nature humaine, la violence, et l'effort de maîtrise de soi.

Comme je vous le proposais ce matin dans la vidéo : https://youtu.be/YUuViWuoB4E, les actualités et les réactions des différents groupes peuvent nous permettre de sortir de nos récits. Quand je lis sur les réseaux que de nombreux hommes se défendent avec des #notallmen, je peux comprendre leur point de vue : ils ne veulent pas être assimilés à ceux qui ont déjà été condamnés pour des actes problématiques.

Pourtant, il est évident que beaucoup de nos processus cognitifs et comportementaux sont similaires chez les mâles et les femelles, et ce, depuis des millénaires. Malgré 80 ans de déconstruction massive et l’importance accordée à l’éducation, nous constatons aujourd’hui que quatre générations (en prenant 20 ans par génération) ont été nourries par ces idées que tout est une question d’éducation ou de construction sociale. Pourtant, ces mêmes générations sont témoins du procès de Mazan, des refus d’obtempérer, de la multiplication des féminicides et d’autres comportements aberrants dans la société.

Je reste un homme, et je sais, pour côtoyer beaucoup d’autres hommes, que nous partageons certainement les mêmes défauts et zones d’ombre que les générations précédentes. Bien que beaucoup aient intégré des réactions conditionnées par l’éducation, dès que le stress envahit le corps, tout peut s’effondrer.

Lorsque des pulsions primitives surgissent et que l’incapacité à restaurer le facteur critique se manifeste, comme cela peut arriver dans des relations sexuelles, des comportements abjects et violents peuvent émerger, laissant toute théorie sociale derrière pour ne révéler que l’animalité brute.

Je parle pour moi, en tant qu’homme, et j’admets avoir des pulsions, des envies, des désirs, et même des automatismes destructeurs, voire dangereux pour les autres. Cela fait partie de mon être, et chaque jour, en fonction de ma capacité à me gérer et à éviter de me laisser submerger par mes fonctions primitives, je reste un être social « acceptable » qui ne bascule pas dans l’illégalité.

Cependant, il est très possible qu’un jour, je me retrouve en cellule, incapable de gérer mes pulsions dans une situation dégénérée, particulièrement dans un contexte de violence.

Le travail sur soi et ses ombres est complexe. Une chose est sûre : nous ne sommes jamais à l’abri d’une pulsion prenant le contrôle de notre corps et de notre esprit, nous entraînant dans des actes répréhensibles. Croire que nous sommes au-dessus de cette nature souvent sombre, c’est précisément ce qui nous fait baisser la garde et accepter des comportements déviants qui restent encore tolérables par la société.

C’est à nous de faire les efforts nécessaires, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour le bien commun de notre société. Nous ne devons pas être libres de céder à nos ombres, mais apprendre à nous connaître et à reconnaître nos limites pour garder le contrôle de notre obscurité.

ombre #obscurité #violence #haine #société #empathie #travailpersonnel #maîtrise

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #270: Also Being One’s Shadow
As I suggested to you this morning in the video: https://youtu.be/YUuViWuoB4E, the news and the reactions of different groups can allow us to step out of our narratives. When I read on social networks that many men defend themselves with #notallmen, I can understand their point of view, not wanting to be equated with those already convicted of problematic actions.

However, it is clear that many of our cognitive and behavioral processes are similar in both males and females, and have been for millennia. Despite 80 years of widespread deconstruction and the importance placed on education, we see today that four generations (assuming 20 years per generation) have been raised with the idea that everything is an educational or social construct. Yet, these same generations witness the Mazan trial, refusals to comply, the rise of femicides, and other societal aberrations.

I remain a man, and I know from being around many other men that we likely share the same flaws and shadows as previous generations. Although many have absorbed conditioned reactions (education), when stress invades the body, everything can collapse.

When primitive urges arise, and there is an inability to reinstate critical thinking, as can happen in sexual relations, abject and violent behaviors can surface, leaving social theories behind to reveal only raw animality.

I speak for myself as a man, admitting that I have urges, desires, and even automatic responses that are completely destructive, even dangerous to others. This is part of my being, and every day, depending on my ability to manage myself and avoid being overwhelmed by my primal functions, I remain a socially « acceptable » person who doesn’t fall into illegality.

Yet, it is quite possible that, particularly in violence, I may one day find myself in a cell for not being able to control my impulses in a situation that spiraled out of control.

Working on oneself and one’s shadows is complex. One thing is certain: we are never entirely safe from an impulse taking control of our body and mind, leading us to reprehensible acts. Thinking that we are above this often dark nature of ourselves is precisely what makes us relax our guard and start accepting deviant behaviors that are still socially acceptable.

It is up to us to make the effort, not only for ourselves but for the common good of the system and society. We should not feel free to let our shadows reign, but rather, we must learn to know ourselves and recognize our limits to maintain mastery over our darkness.

shadow #darkness #violence #hatred #society #empathy #personalwork #selfcontrol

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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