En Hypnose il peut y avoir une croyance qui nous met dans l’idée que l’esprit peut ‘tout faire’ sur le corps… Il est utile d’être plus modéré.
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Le physique est clef dans les sports de combat et les arts martiaux. Dans toute la dynamique sportive, vous allez voir des préparations physiques intenses et une nutrition optimale (ainsi que des smoothies spécifiques). Nous ne connaissons que trop bien les « cuttings » ou les régimes débiles que nous avons tous faits pour combattre dans une catégorie en dessous de notre poids naturel.
Quand on lit encore que les arts martiaux, c’est pour que les légers l’emportent sur les plus grands et gros, c’est ne pas connaître la différence que peut faire un physique, avec la taille, le poids, la souplesse et autre. Ce week-end, la double championne Olympique de Judo, Kayla Harrison, en moins de 78kg, a combattu ce week-end pour le titre UFC en moins de 61kg.
Quand on voit la différence de physique avec Pena ce dimanche, et la pleine domination de l’américaine qui a étouffé physiquement son adversaire. Est-ce que les plus légers peuvent battre les plus lourds ? Oui, ça arrive et on le voit en BJJ ou en Judo dans les compétitions japonaises.
Mais ça reste assez exceptionnel, le poids, avec bien sûr une technique acquise, va rendre très difficile la réussite des plus légers. Bien sûr, il y a les catégories mixtes, à partir de 85 kg, on voit des athlètes mettre à mal des plus de 100 et les moins de 70. Mais ce poids est déjà un bon gaillard. Il semble que la moyenne mondiale pour un homme est de 62 kg avec des différences entre l’Amérique du Nord avec 81kg et l’Asie à 58kg.
C’est toujours plaisant de voir la technique vaincre en combat la force de leurs adversaires mais à un certain niveau compétitif, il y a aussi de la technique à minima. On sait que les lourds sont les moins techniques et pourtant il est rare qu’un lourd léger ne vienne en lourd parce qu’ils risquent de ne pas gérer la différence de puissance et de poids.
À l’entraînement, s’il est possible, il est mieux de s’entraîner avec des partenaires au plus proche de son poids pour avoir un plaisir et une progression plus importante. Sinon, s’adapter au maximum pour que les deux puissent y gagner.
Martial Reflections of an Hypnofighter #388: The Importance of Weight
The physique is key in combat sports and martial arts. Throughout the sporting dynamic, you will see intense physical preparations and optimal nutrition (as well as specific smoothies). We know all too well the « cuttings » or silly diets that we have all done to fight in a category below our natural weight.
When we still read that martial arts are for the lightweights to win over the bigger and heavier, it is not knowing the difference that a physique can make, with size, weight, flexibility and more. This weekend, the double Olympic Judo champion, Kayla Harrison, in under 78kg, fought this weekend for the UFC title in under 61kg.
When we see the difference in physique with Pena this Sunday, and the full domination of the American who physically stifled her opponent. Can the lighter beat the heavier? Yes, it happens and we see it in BJJ or Judo in Japanese competitions.
But it remains quite exceptional, the weight, with of course an acquired technique, will make the success of the lighter very difficult. Of course, there are mixed categories, from 85 kg, we see athletes put at risk those over 100 and those under 70. But this weight is already a good fellow. It seems that the world average for a man is 62 kg with differences between North America with 81kg and Asia at 58kg.
It’s always nice to see the technique win in combat the strength of their opponents but at a certain competitive level, there is also technique at a minimum. We know that the heavyweights are the least technical and yet it is rare for a light heavyweight to come in heavy because they risk not managing the difference in power and weight.
In training, if possible, it is better to train with partners as close as possible to your weight to have more pleasure and progress. Otherwise, adapt as much as possible so that both can win.
Désolé, mais si. Nous le voyons bien dans les sports de combat : quand on observe le physique ou les visages des combattants, on peut assez souvent deviner si la personne que nous avons en face de nous a connu l’intensité de l’entraînement.
Certes, nous avons des « Muscimesci », mais quand on regarde leur physique, on voit quand même qu’ils sont solides. De même, nous pourrions dire que des gars avec des oreilles en chou-fleur ne sont clairement pas tous de bons lutteurs/grapplers.
Le corps, la façon de marcher, de se tenir, donne des informations. On pourrait se dire qu’il faudrait au moins 2 ou 3 indications, et porter un t-shirt Venum ou UFC ne fait pas partie des critères.
Quand on entre sur l’aire de combat, là aussi, certaines attitudes, regards, mouvements, straps, façon de respirer, donnent des informations en plus de ce que le physique peut exprimer immédiatement.
On peut dire que l’on ne sait pas, par exemple, avec des personnes âgées, leur niveau. Mais le temps, comme je vous le partage souvent, entame quand même bien les capacités martiales, sans même parler du physique. Il existe toujours des exceptions, mais si l’on devient exclusivement professeur et qu’on ne combat plus contre les jeunes au pic physique, c’est que l’expérience ne suffira pas ou n’évitera pas une blessure.
D’un autre côté, se faire des films parce que nous voyons des gars frapper comme des mules à l’échauffement ou pousser des « hush hush » en mode impressionnant, n’a aucune valeur. Ce ne sont pas des attitudes « profondes », c’est autant un moyen de poser une image qu’une façon de se rassurer.
Et enfin, penser à prêter attention aux regards, surtout quand le combat commence, cela peut donner des informations et comprendre d’un coup que l’opposant est déterminé…
Martial Reflections of a Hypnofighter #359: Does the Habit Make the Monk?
Sorry, but yes, it does. We see it clearly in combat sports: when we observe the physique or faces of the fighters, we can often guess if the person we face has experienced the intensity of training.
Certainly, we have « Muscimesci », but when we look at their physique, we still see that they are solid. Similarly, we could say that guys with cauliflower ears are clearly not all good wrestlers/grapplers.
The body, the way of walking, of standing, gives information. One might say that at least 2 or 3 indications are needed, and wearing a Venum or UFC t-shirt is not one of the criteria.
When entering the combat area, there too, certain attitudes, gazes, movements, straps, way of breathing, give information in addition to what the physique can immediately express.
One might say that we don’t know, for example, with older people, their level. But time, as I often share with you, still takes a toll on martial abilities, not to mention the physique. There are always exceptions, but if one becomes exclusively a teacher and no longer fights against young people at their physical peak, it’s because experience will not be enough or will not prevent injury.
On the other hand, getting carried away because we see guys hitting like mules in the warm-up or making impressive « hush hush » noises has no value. These are not « deep » attitudes; it’s as much a way to create an image as a way to reassure oneself.
And finally, remember to pay attention to the eyes, especially when the fight begins, it can give information and suddenly understand that the opponent is determined…
Cette nuit, le combat entre les deux protagonistes a montré à quel point le cardio et le volume restent des éléments cruciaux dans un combat. Je voyais Uman techniquement meilleur, mais j’apprécie la façon de combattre de Mérab, ce qui me faisait penser que si Uman parvenait à percuter fort et à mettre un down ou un KO dans les deux premiers rounds, il pourrait gagner.
Cependant, même si dans un premier temps les percussions du Russe étaient plus précises et impactantes que celles de Mérab, ce dernier, bien qu’un peu rougi, n’a pas eu d’élément qui aurait pu enrayer sa machine. Ainsi, round après round, il reprenait son action : avancer et agresser sans cesse avec un volume impressionnant en frappes et en takedowns.
C’est à ce moment que nous avons pu voir que, même si la technique d’Uman est exceptionnelle, le fait qu’un combattant ne cesse de provoquer du stress et des actions de plus en plus dangereuses sans montrer de signes d’essoufflement physique finit par avoir un impact.
La précision des techniques diminue, tout comme la justesse et le timing. En face, même s’il y a moins de frappes belles et puissantes, celles qui passent s’accumulent. Certes, elles ne causent pas de dégâts immédiats, mais leur cumul ne peut être ignoré.
C’est souvent pour cette raison que les athlètes de MMA moyens – je ne parle pas des élites – sont souvent assez pauvres techniquement. Ils maîtrisent quelques combinaisons, mais surtout, ils possèdent des physiques extraordinaires. Car il faut se rappeler que les arts martiaux sont des jeux de force, et que le physique est déterminant, surtout lorsque le temps d’opposition s’étend.
Martial Reflections of a Hypnofighter #318: Mérab vs Uman
Last night, the fight between the two protagonists demonstrated how crucial cardio and volume are in combat. I saw Uman as technically superior, but I appreciated Mérab’s fighting style, which led me to think that if Uman landed a strong strike and scored a knockdown or KO in the first two rounds, he could win.
However, even though the Russian’s strikes were initially more precise and impactful than Mérab’s, the latter, despite some visible wear, showed no signs of being slowed down. Round after round, he kept pushing forward and relentlessly attacking with a high volume of strikes and takedowns.
At this point, we saw that even though Uman’s technique was outstanding, the constant stress and increasingly dangerous actions caused by an opponent who seemed inexhaustible began to take their toll.
The precision of Uman’s techniques declined, as did his timing and accuracy. Meanwhile, Mérab, despite landing fewer clean and powerful strikes, kept connecting. Though his strikes didn’t cause immediate damage, their cumulative effect could not be ignored.
This is often why mid-level MMA athletes – not the elites – are generally less technically refined. They may master a few combinations, but above all, they have extraordinary physical conditioning. Martial arts, after all, are contests of strength, and physicality becomes decisive, especially in prolonged matches.