
Il y a un problème que toutes les personnes qui sont en quête de succès ou de perfection n’ont de cesse de répéter : celui de se donner des devoirs. « Je dois réussir ceci ou cela, je dois devenir meilleur, je ne dois pas faire d’erreur, je dois être aimable », etc.
À force, les personnes se retrouvent à saturer sur tout ce qu’elles mettent en place, simplement parce qu’elles se mettent une pression d’être les meilleurs, de ne pas vivre d’échecs, de faire mieux que tel ou tel autre. En somme, il y a un « Je dois » complètement totalitaire qui pourrit des vies sur des décennies.
Quand des consultants se disent que là, c’en est trop, ils viennent avec le DEVOIR de ne plus se sentir stressés et oppressés. En somme, même leur accompagnement est une obligation de réussite, sinon ils vont se considérer comme des personnes complètement nulles et sans valeur.
C’est là où une gymnastique sémantique peut être mise en place. La notion de pouvoir. Ce simple changement permet une orientation mentale sur un autre plan. Il n’y a plus de devoir à performer, mais le pouvoir de performer. Ce n’est plus une posture d’une puissance supérieure (mode posture parentale), mais une réappropriation de sa propre conscience de ses moyens et de ses pouvoirs, avec certes ses limites, mais qui vient de soi.
Cela pourrait ne pas être assez, mais à l’inverse du « Je dois » qui entraînera ad vitam de l’insatisfaction, le « Je peux » mènera à l’idée de faire mieux. La nuance, là aussi, est subtile : dans le pouvoir, nous admettons notre facette insatisfaite, et on se donne une démarche pour aller un peu plus loin, alors que dans le « Je dois », quoi qu’il arrive, ça ne sera pas bon.
Cet espace, cet oxygène apaise et offre alors un pouvoir qui prendra place sans devoir, juste avec le respect des efforts fournis.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #361: I Must vs. I Can
There’s a problem that all those seeking success or perfection constantly repeat: that of giving themselves duties. « I must succeed at this or that, I must become better, I must not make mistakes, I must be kind, » etc.
Eventually, people end up overwhelmed by everything they put in place, simply because they put pressure on themselves to be the best, to avoid failures, to do better than so-and-so. In short, there’s a completely totalitarian « I must » that ruins lives for decades.
When consultants say they’ve had enough, they come with the DUTY to no longer feel stressed and oppressed. In essence, even their coaching becomes an obligation to succeed, otherwise, they’ll consider themselves completely worthless and without value.
This is where a semantic shift can be implemented. The notion of « can. » This simple change allows for a mental orientation on another level. There’s no longer a duty to perform, but the power to perform. It’s no longer a posture of superior power (parental mode), but a reappropriation of one’s own awareness of one’s means and powers, with its limits, of course, but which comes from within.
This might not be enough, but unlike « I must, » which will lead to lifelong dissatisfaction, « I can » will lead to the idea of doing better. The nuance, here again, is subtle: in « can, » we acknowledge our dissatisfied side, and we give ourselves a process to go a little further, whereas in « I must, » no matter what happens, it won’t be good enough.
This space, this oxygen, soothes and then offers a power that will take place without duty, just with respect for the efforts made.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

