Réflexions de Pank / Instantané #435 Parentalité tardive et fossé numérique

Hier, je vous parlais dans un « short » du fait que certains hommes ont des enfants à un âge avancé pour cette « activité ». Je rebondissais sur l’actualité d’Élie Semoun, qui a eu un enfant à 61 ans.

Ce qui m’intéresse dans les rapports générationnels, c’est à quel point nous ne pouvons pas nous comprendre parce que nous n’avons pas les mêmes codes et références. On le voit avec les critiques infinies que les Gen Z portent sur les Boomers, le mot « Boomer » étant même devenu une insulte.

C’est normal, nous ne sommes pas là pour approuver les valeurs et les croyances des générations qui suivent et qui, pour la plupart, agissent en réactance, un peu comme des enfants rebelles dans la vision de l’analyse transactionnelle. C’est amusant de voir comment, lorsque le monde hormonal se stabilise ou diminue, lorsque les influences sociales changent et que le quotidien prend le pas sur la vie d’adolescent et de jeune adulte, on a l’impression qu’il y a une norme sociétale de ce qu’est un adulte.

Dans la parentalité tardive, il n’y aura aucun fondement commun à part les choses traditionnelles comme la religion ou la spiritualité. Tout le reste est déjà un produit, une pensée ou une référence à obsolescence programmée. Le pire, c’est que les parents, souvent complètement naïfs ou se référant à des articles de blogs, des « shorts » ou, pour les plus âgés, des journaux, parlent des « nouveaux dangers » de tel ou tel monde numérique.

Seulement, c’est déjà trop tard. Pour que des vidéastes ou autres fassent le buzz sur les côtés sombres de YouTube, TikTok ou Telegram, des millions de jeunes ont déjà été happés et enfermés dans des enfers numériques basés sur le racket et l’humiliation.

Alors, quand on a 60 ou 70 ans, quand son enfant est adolescent, à un moment où les règles et les normes vont être mises à rude épreuve, les parents plus âgés n’auront même pas idée de ce qui se passe parfois depuis des années pour leurs enfants dans le monde numérique. C’est comme il y a quelques décennies, où de nombreux parents ne savaient pas que leurs jeunes fumaient la cigarette ou du cannabis…

Le numérique va plus vite et touche tout le monde, mais surtout les nouvelles générations, et le fossé générationnel enfermera, peu importe l’éducation, ces deux mondes dans des sphères qui ne se toucheront plus.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #4345: Late Parenthood and the Digital Divide

Yesterday, I shared a « short » about the fact that some men have children at an advanced age for this « activity. » I was reacting to the news about Élie Semoun, who had a child at 61.

What interests me in intergenerational relationships is how little we can understand each other because we don’t share the same codes and references. We see this with the endless criticism that Gen Z directs at Boomers, with the word « Boomer » even becoming an insult.

It’s normal; we’re not here to approve of the values and beliefs of the generations that follow and who, for the most part, act in reactance, much like rebellious children in the view of transactional analysis. It’s amusing to see how, when the hormonal world stabilizes or declines, when social influences change, and daily life takes over from the life of a teenager and young adult, we get the impression that there is a societal norm for what an adult is.

In late parenthood, there will be no common ground apart from traditional things like religion or spirituality. Everything else is already a product, a thought, or a reference with built-in obsolescence. The worst part is when parents, often completely naive or referencing blog articles, « shorts, » or, for the older ones, newspapers, talk about the « new dangers » of this or that digital world.

But it’s already too late. For YouTubers or others to create a buzz about the dark sides of YouTube, TikTok, or Telegram, millions of young people have already been sucked in and trapped in digital hells based on blackmail and humiliation.

So, when you’re 60 or 70, and your child is a teenager, at a time when rules and norms will be severely tested, older parents will have no idea what has been happening for years to their children in the digital world. It’s like a few decades ago, when many parents didn’t know their teenagers were smoking cigarettes or cannabis…

The digital world moves faster and affects everyone, but especially the new generations, and the generational gap will, regardless of upbringing, lock these two worlds into spheres that will no longer touch each other.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #425 : Le pouvoir des récits

Si nos civilisations se sont développées partout dans le monde, c’est notamment grâce à la diffusion de messages à travers des histoires et des récits. Ce qui était à l’origine un partage verbal a pu être consigné dans des livres et conservé de génération en génération.

Nous sommes tous des conteurs d’histoires, chacun à notre manière. Certains sont meilleurs que d’autres, mais universellement, nous le sommes.

Aujourd’hui, les récits sont stratégiquement mis en avant pour se valoriser soi-même et surtout pour le commerce et l’influence, afin de motiver les auditeurs à venir écouter des contenus ou à acheter des produits.

Ceux qui n’osent pas raconter ces histoires, souvent partiellement vraies et adaptées aux auditoires, se retrouvent avec un temps de retard.

De plus en plus, les récits destinés à stimuler et à tenir en haleine doivent être extraordinaires et parfois provocateurs. Il devient de plus en plus complexe de maintenir l’attention sur son récit, dans une société numérique où tout a déjà été vu, su ou, pour certains, vécu virtuellement.

Cela entraîne une exagération, déjà inhérente à la nature du récit, mais à des niveaux stratosphériques. Ce qui aurait pu être considéré comme pathologique, une forme de mythomanie, voire absurde et ‘honteux’, ne devient qu’un moyen de maintenir l’attention et de générer de futures publications courtes (shorts ou snaps) qui feront partie de la stratégie du récit.

Développer sa capacité à raconter pour capturer l’attention et l’ouvrir peut changer des vies. Cependant, passer son temps à mentir pour son succès risque d’écrire une histoire que le conteur ne voudrait pas vivre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Thoughts / Snapshot #425 : The Power of Narratives

If our civilizations have developed all over the world, it is notably through the dissemination of messages in stories and narratives. What was once verbal sharing was preserved in books and passed down from generation to generation.

We are all storytellers, each in our own way. Some are better than others, but we are universally so.

Today, narratives are strategically put forward to promote oneself and, above all, for business and influence, motivating listeners to consume content or buy products.

Those who don’t dare to tell these stories—often partially true and adapted to the audience—will find themselves falling behind.

Furthermore, narratives designed to stimulate and captivate must be extraordinary and sometimes provocative. It is becoming increasingly complex to maintain attention on one’s story in a digital society where everything has already been seen, known, or, for some, virtually experienced.

This leads to exaggeration, already inherent to the nature of storytelling, but on a stratospheric level. What might have been considered pathological, a form of mythomania, or even absurd and ‘shameful,’ becomes merely a means of maintaining attention and generating future short publications (shorts or snaps) that will be part of the narrative strategy.

Developing the ability to tell stories to capture and open up attention can change lives. However, spending one’s time lying for success risks writing a story that the storyteller would not want to live.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #391 : Vivre l’expérience

Dans un monde de plus en plus numérique, l'article souligne l'importance persistante des expériences réelles. Malgré l'attrait du virtuel, l'auteur met en avant la valeur des moments vécus, partagés et ressentis, qui dépassent la simple capture de souvenirs numériques. Ces expériences, bonnes ou mauvaises, enrichissent notre histoire personnelle d'une manière qu'aucune technologie ne peut égaler.

Dans un monde particulièrement numérique et où la société nous promet que le bonheur réside dans le matériel, il est vraiment positif de voir que l’humain cherche encore à vivre l’expérience dans le réel. Que vous aimiez ou non les sports, comme nous avons pu le voir avec les JO ou hier soir avec le match de football, il y a une ferveur qui donne envie à beaucoup de personnes de sortir pour vivre le moment.

Le fameux « j’y étais », que beaucoup de supporters ou de simples passants partagent quelques années plus tard, alors que les vidéos et photos prises à ce moment-là n’ont plus d’intérêt. Dans ce monde numérisé de nos souvenirs, où ils sont parfois trop souvent filtrés par le téléphone qui filme, il y a ce moment où même ceux qui ont des téraoctets de données ne partagent que du vécu.

Beaucoup vous parlent de leurs voyages ou d’une situation et ne cherchent pas à vous embarquer dans la virtualité du souvenir, mais par la description de ce qui a été ressenti et perçu. La saveur du souvenir va au-delà des clichés et des films, parce que cette distance de l’instant ne donnera pas cette façon complètement subjective d’avoir perçu les événements.

Vivre les expériences, qu’elles soient bonnes, comme une liesse populaire, ou moins bonnes, nous donne de la nourriture, voire nous apporte des trésors qui nous sont complètement personnels, totalement déformés par nos émotions puis par le temps qui passe. Pour entrer dans la banque de données de nos souvenirs, pour construire une partie de notre histoire, de notre vie.

Se donner la possibilité d’aller tester une expérience, que ce soit en communion avec d’autres ou seul, apporte un plus qu’aucune expérience virtuelle ne pourra égaler, même si les technologies pourront s’en approcher.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #391: Living the Experience

In a particularly digital world and with a societal promise that happiness lies in the material, it is truly positive to see that humans still seek to live the experience in the real world. Whether you like sports or not, as we saw with the Olympics or yesterday evening with the football match, there is a fervor that makes many people want to go out and live the moment.

The famous « I was there » that many supporters or just passers-by share a few years later, when the videos and photos taken at that moment are no longer of interest. In this digitized world of our memories, where they are sometimes too often filtered by the filming phone, there is this moment when even those who have terabytes of data only share what they have experienced.

Many tell you about their travels or a situation and do not seek to embark you in the virtuality of the memory, but by describing what was felt and perceived. The flavor of the memory goes beyond clichés and films, because this distance from the moment will not give this completely subjective way of having perceived the events.

Living experiences, whether good, like a popular celebration, or less good, gives us food, even brings us treasures that are completely personal to us, totally distorted by our emotions and then by the passage of time. To enter the database of our memories, to build a part of our history, of our life.

Giving yourself the possibility of going to test an experience, whether in communion with others or alone, brings a plus that no virtual experience can equal, even if technologies can approach it.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #322 : L’illusion des liens dans un monde d’isolement

Cet article explore les illusions des liens créés dans le monde numérique, les déséquilibres qu'ils provoquent et l'importance de se reconnecter au monde réel pour éviter l'isolement et ses effets négatifs.

Vous savez que je ne suis pas un fan des réseaux sociaux parce qu’ils me semblent, pour la majorité d’entre nous, des mondes dans lesquels nous pouvons avoir une illusion de proximité avec les autres alors que nous ne restons que dans du numérique.

Il y a beaucoup de belles choses aussi dans les liens qui peuvent se créer sur les groupes, forums ou jeux en ligne. Le problème survient au moment de bascule, lorsque le monde extérieur au numérique et ses relations n’impactent plus autant la vie que le monde digital.

Si le quotidien loin des écrans vous entraîne dans un mal-être et une sensation d’isolement, il y a de fortes chances qu’un déséquilibre soit présent. Aussi cool que soient vos interactions sur le net, un manque réel subsiste.

Nous pourrions nous dire que ce monde secondaire est devenu, parfois, le seul monde connecté que nous avons dans la solitude de la pièce où nous nous trouvons. Nous pouvons même penser que c’est une compensation. Pourtant, en termes de nourriture psychique et émotionnelle, la qualité n’est pas la même.

Si des « likes » et autres échanges ou quêtes mises en place sur le net apportent des émotions et des moments de bonheur, ils s’apparentent à une sorte de « junk food » : cela remplit mais laisse une faim quelques heures plus tard, vous poussant à rechercher encore cette nourriture.

Alors que le contact, le toucher, le rapport à l’autre, l’échange autour d’un verre ou d’une activité offrent bien plus. Ils sortent de l’expectative, de la projection, ou du moins la limitent. Ils apportent une qualité et une « réalité » aux choses. Vous pourrez avoir la meilleure TV avec la définition ultime, cela ne vaudra jamais l’œil et la sensation kinesthésique du même lieu dans lequel vous vous trouvez.

L’isolement entraîne beaucoup de problèmes potentiels, jusqu’à plonger dans des déprimes. Il y a un confort dans cette illusion d’être avec du monde qui n’est pas là quand vous en avez besoin. S’imposer de sortir et de vivre des expériences hors du numérique reste encore une chose essentielle.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #322: The Illusion of Connection in a World of Isolation
You know I’m not a fan of social media because, for most of us, they seem like worlds where we can have an illusion of closeness with others while remaining confined to the digital realm.

There are also many beautiful things in the connections that can form through groups, forums, or online games. The problem arises when the balance tips, and the physical world outside the digital sphere and its relationships no longer impact our lives as much as the digital world does.

If your offline daily life leads to discomfort and a sense of isolation, there’s a strong chance that an imbalance is present. As cool as your online interactions may be, a real void remains.

We might tell ourselves that this secondary world has, at times, become the only connected world we have in the solitude of the room we occupy. We might even think it compensates for something. Yet, in terms of psychic and emotional nourishment, the quality is not the same.

If “likes” and other exchanges or quests set up online bring emotions and moments of happiness, they are akin to “junk food”: they fill you up but leave you hungry a few hours later, driving you to seek out that nourishment again.

On the other hand, contact, touch, connection with others, sharing a drink or an activity, offers much more. It moves away from expectations, projections, or at least limits them, bringing a quality and a “reality” to things. You could have the best TV with the ultimate definition, but it will never match the eye and kinesthetic sensation of the actual place you find yourself in.

Isolation leads to many potential problems, even plunging into depression. There’s comfort in this illusion of being with people who aren’t there when you need them. Forcing yourself to go out and experience life beyond the digital realm remains an essential practice.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #264 : Vite, vite consommez

Cet article explore la surconsommation d'information à l'ère numérique, où le format court et le besoin constant de nouvelles influencent la qualité du journalisme et l'hygiène de vie informative des lecteurs.

Hier, pendant le live, sous le prisme où je lis des articles disponibles sans abonnement, nous avons le format court de l’information. Depuis le début du journal 20 minutes, nous voyons que nous pouvons consommer l’actualité en moins de 20 minutes, plus court qu’un journal télévisé. Depuis, le numérique a éliminé ces formats courts papier pour nous offrir des journalistes de nouvelles en continu.

Nous devons, ou plutôt nous pouvons, sous l’ombre du FOMO, consommer et connaître tout au long de la journée les dernières actualités. Cependant, nous sommes dans des « infopoubelles » qui sont structurées pour générer du clic plutôt que pour offrir une information pertinente.

Nous nous retrouvons avec des agrégateurs d’articles qui mettent en avant ce qui pourrait être suivi ou liké. Plus cela peut choquer ou intriguer, plus le lecteur pourra consommer. Et puis, quand on lit en quelques minutes une brève, nous nous retrouvons soit avec un engloutissement, comme on le ferait avec une barre sucrée qui ne nous nourrit pas, mais nous comble simplement.

Ce n’est pas le but de ces « cuisiniers de l’information » : il faut s’abonner et/ou lire les dossiers des magazines pour avoir un questionnement, une ouverture, même s’il y a une coloration politique. Encore que, il semble qu’il y ait une shrinkflation des articles : le nombre de mots a diminué, mais le packaging reste le même, avec des publicités ou des liens vers d’autres thèmes en plus.

Devons-nous devenir de simples consommateurs d’information ? Est-ce que le comportement passéiste d’écouter les actualités le matin et/ou éventuellement le soir ne nous suffisait pas ? Avons-nous besoin de « manger entre les repas informationnels », plutôt que de retrouver une hygiène de vie informative ?

Enfin, nos journalistes eux-mêmes sont-ils faits pour écrire des articles en mode TikTok ou Netflix, plutôt que d’étudier plus en profondeur les sujets afin d’offrir à leurs lecteurs de la qualité, qu’ils puissent eux-mêmes sentir qu’ils partagent leurs réelles compétences, plutôt que d’écrire des piges le plus rapidement possible pour ne pas perdre le « buzz » de l’instantanéité ?

information #actualité #FOMO #journalisme #consommation

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #264: Quick, Quick, Consume

Yesterday during the live session, under the lens where I read articles available without subscription, we encountered the short format of information. Since the inception of the 20 Minutes newspaper, we see that we can consume news in less than 20 minutes, shorter than a television news broadcast. Since then, digital has eliminated these short paper formats to offer us continuous news journalists.

We must, or rather, we can, under the shadow of FOMO, consume and know the latest news throughout the day. However, we are in a trash news environment, structured to generate clicks rather than provide adjusted information.

We find ourselves with article aggregators that highlight what might be followed or liked. The more shocking or intriguing, the more the reader might consume. And then, when we read a brief in a few minutes, we either find ourselves consuming it like we would a sugary bar — not nourishing but simply filling us up.

This is not the aim of these « information cooks »: one must subscribe and/or read magazine dossiers to find questioning, an opening, even if there is political coloration. Yet, there seems to be a « shrinkflation » of articles: the word count has decreased, but the packaging remains the same, with ads or links to other topics added in.

Should we become mere consumers of information? Wasn’t the old habit of listening to the news in the morning and/or possibly in the evening enough for us? Do we need to « snack between informational meals » rather than return to an informative lifestyle?

Finally, are our journalists themselves made to write articles in TikTok or Netflix mode, rather than study the topics more deeply to offer their readers quality, so they themselves feel they are sharing their real skills, instead of writing as fast as possible to catch the « buzz » of instantaneity?

information #news #FOMO #journalism #consumption

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Réflexions de Pank / Instantané #262 : Quand ne pas s’adapter devient une excuse

La pandémie n’est pas une excuse pour l’échec des entreprises. Cet article explore comment l’incapacité à s’adapter aux nouvelles réalités économiques et numériques conduit à des faillites, et appelle à une évolution nécessaire dans le monde de l’entrepreneuriat.

J’imagine que, tout comme moi, vous avez déjà remarqué qu’il est difficile de s’adapter, ou parfois de s’ajuster, aux mouvements de la vie, que ce soit dans les idées, les comportements ou les technologies. Pourtant, la grande majorité d’entre nous recherche les mises à jour et s’adapte.

Il est possible que nous soyons passéistes, que nous pensions que c’était mieux avant. Nous sommes rarement dans l’excuse, parfois dans l’agacement, mais rien de plus. Cependant, depuis la pandémie, vous avez peut-être lu des articles ou vu des émissions où l’on vous explique que de grandes entreprises françaises sont en liquidation. Et les journalistes ne cessent de répéter la même chose : depuis le COVID, telle ou telle entreprise n’a pas récupéré et doit donc fermer.

On parle d’entreprises qui, pour beaucoup, ont été subventionnées, mais qui ont surtout conservé un modèle économique ou de vente similaire. Si cette période unique de 2020 nous a appris quelque chose, c’est que le numérique et les achats en ligne allaient dominer l’économie et les relations humaines.

Pourtant, si vous regardez les sites et les processus de vente mis en place depuis cette période de mé-consommation imposée, toutes les entreprises françaises sont restées sur des modèles dépassés mais qui, “avant, fonctionnaient très bien.” Cette incapacité à trouver une alternative et, surtout, à s’adapter coûte aux salariés. Entre une adaptation qui peut, malheureusement, entraîner des plans de licenciement dans un premier temps, et la fermeture définitive qui met tout le monde sur le carreau, il y a un fossé.

Comment est-il possible, alors que tout était sous les yeux et que, pour le coup, vu la période complètement figée économiquement, qui offrait un temps de réflexion et de décisions ? On le sait, des grands groupes comme Blockbuster Video (le Vidéo Futur américain) ont manqué l’occasion de s’associer avec Netflix à ses débuts.

Non, la pandémie n’est pas une excuse. La réalité, c’est que beaucoup d’entreprises, plus ou moins importantes, ne parviennent pas à être en veille pour s’adapter, ce qui entraîne des faillites. À quand des structures qui, comme chacun d’entre nous tente de le faire, oseront s’adapter plutôt que de se trouver des excuses ?

adaptation #entrepreneuriat #salariat #nostalgie #passéisme #erreur #opportunité

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #262: When Not Adapting Becomes an Excuse

I imagine that, like me, you have already noticed that it is difficult to adapt, or sometimes to adjust, to the movements of life, whether in ideas, behaviors, or technologies. Yet, the vast majority of us seek updates and adapt.

It is possible that we are nostalgic, thinking that things were better before. We rarely make excuses; sometimes there is annoyance, but nothing more. However, since the pandemic, you may have read articles or seen programs where they explain that major French companies are going bankrupt. And journalists keep repeating the same thing: since COVID, certain companies have not recovered and therefore have to close.

We are talking about companies that, in many cases, have been subsidized but have mostly kept a similar business or sales model. If this unique period of 2020 has taught us anything, it is that digital and online shopping would dominate the economy and human relationships.

Yet, if you look at the websites and sales processes implemented since this period of imposed overconsumption, all French companies have remained on outdated models that « used to work very well. » This inability to find an alternative and, above all, to adapt costs employees dearly. Between adapting, which may unfortunately lead to layoffs initially, and definitive closure, which leaves everyone out in the cold, there is a significant gap.

How is it possible, when everything was in plain sight, and given the economically frozen period that offered time for reflection and decision-making? We know that major groups like Blockbuster Video (the American Vidéo Futur) missed the opportunity to associate with Netflix at its beginnings.

No, the pandemic is not an excuse. The reality is that many companies, whether big or small, fail to stay alert and adapt, leading to bankruptcies. When will we see structures that, like each of us tries to do, dare to adapt rather than find excuses?

adaptation #entrepreneurship #employment #nostalgia #nostalgicism #mistake #opportunity

Be one,

Pank

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