
Je fais suite à la capsule de ce matin : https://youtu.be/0_-if82HfTM. Nous assistons à une forme de censure du mot, phénomène récurrent dans nos sociétés. Autrefois, les mots interdits étaient dictés par la religion. Aujourd’hui, ce sont les médias, qu’ils soient sociaux ou nationaux, qui imposent leurs tabous. Certains mots ne peuvent être prononcés sans risquer un procès, une interdiction de publication, ou même la démonétisation.
Cela pourrait sembler anodin puisqu’il suffirait de trouver des périphrases ou des synonymes. Cependant, un mot a un sens spécifique qui peut éveiller les consciences et révéler des liens de cause à effet cruciaux, comme nous le voyons régulièrement en Hypno-Analyse.
Prenons l’exemple du mot « gros ». Il décrit un fait, une réalité, un volume, à l’instar des mots « grand » ou « petit ». Il n’y a rien d’émotionnel, aucune structure de pouvoir ou de domination dans son usage.
Cependant, ces dernières années, dire à quelqu’un qu’il est gros semble être devenu une insulte. Mais dire à quelqu’un qu’il est blond ou grand est-il insultant ? De nouveaux néologismes ont émergé, comme « grossophobie », qui sont surutilisés.
Refuser d’admettre un fait tel qu’être gros, et continuer à chercher des synonymes ou des analogies, empêche de reconnaître la réalité. Sans la bonne information ou le bon diagnostic, comment pouvons-nous pleinement appréhender le réel ? Si nous n’utilisons pas les mots justes pour décrire les choses, le basketball ou le handball pourraient simplement être réduits à des jeux de balle rebondissante.
Nous n’offrons pas une vraie perception du réel. Dire d’une personne qu’elle est solide, potelée, en surpoids ou obèse n’a pas le même sens. Et cette personne pourrait être un bodybuilder, un géant, ou simplement malade.
Il est temps d’oser dire les choses comme elles sont, et de ne surtout pas accepter la censure, quitte à être critiqué. Utiliser les mots justes peut ouvrir des voies de compréhension et de comportements appropriés.
#mot #verbe #poids #définition #pouvoir #réalité #sens #censure
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #167: « You’re fat »… No, it’s not an insult
Following this morning’s video: https://youtu.be/0_-if82HfTM. We are witnessing a form of word censorship, a recurring phenomenon in our societies. Previously, forbidden words were dictated by religion. Today, it is the media, whether social or national, that impose their taboos. Some words cannot be spoken without risking a lawsuit, a publication ban, or even demonetization.
This might seem trivial since it would suffice to find periphrases or synonyms. However, a word has a specific meaning that can awaken consciences and reveal crucial cause-and-effect links, as we regularly see in Hypno-Analysis.
Take, for example, the word « fat ». It describes a fact, a reality, a volume, just like the words « tall » or « short ». There is nothing emotional, no power structure or domination in its use.
However, in recent years, telling someone they are fat seems to have become an insult. But is telling someone they are blonde or tall insulting? New neologisms have emerged, like « fatphobia », which are overused.
Refusing to admit a fact such as being fat, and continuing to search for synonyms or analogies, prevents recognizing reality. Without the right information or diagnosis, how can we fully understand the real? If we do not use the correct words to describe things, basketball or handball could simply be reduced to bouncing ball games.
We do not offer a true perception of reality. Saying a person is sturdy, chubby, overweight, or obese does not mean the same thing. And this person could be a bodybuilder, a giant, or just sick.
It is time to dare to say things as they are, and especially not to accept censorship, even if it means being criticized. Using the right words can open paths to understanding and appropriate behaviors.
#word #verb #weight #definition #power #reality #meaning #censorship
Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank