
Dans un monde particulièrement numérique et où la société nous promet que le bonheur réside dans le matériel, il est vraiment positif de voir que l’humain cherche encore à vivre l’expérience dans le réel. Que vous aimiez ou non les sports, comme nous avons pu le voir avec les JO ou hier soir avec le match de football, il y a une ferveur qui donne envie à beaucoup de personnes de sortir pour vivre le moment.
Le fameux « j’y étais », que beaucoup de supporters ou de simples passants partagent quelques années plus tard, alors que les vidéos et photos prises à ce moment-là n’ont plus d’intérêt. Dans ce monde numérisé de nos souvenirs, où ils sont parfois trop souvent filtrés par le téléphone qui filme, il y a ce moment où même ceux qui ont des téraoctets de données ne partagent que du vécu.
Beaucoup vous parlent de leurs voyages ou d’une situation et ne cherchent pas à vous embarquer dans la virtualité du souvenir, mais par la description de ce qui a été ressenti et perçu. La saveur du souvenir va au-delà des clichés et des films, parce que cette distance de l’instant ne donnera pas cette façon complètement subjective d’avoir perçu les événements.
Vivre les expériences, qu’elles soient bonnes, comme une liesse populaire, ou moins bonnes, nous donne de la nourriture, voire nous apporte des trésors qui nous sont complètement personnels, totalement déformés par nos émotions puis par le temps qui passe. Pour entrer dans la banque de données de nos souvenirs, pour construire une partie de notre histoire, de notre vie.
Se donner la possibilité d’aller tester une expérience, que ce soit en communion avec d’autres ou seul, apporte un plus qu’aucune expérience virtuelle ne pourra égaler, même si les technologies pourront s’en approcher.
Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #391: Living the Experience
In a particularly digital world and with a societal promise that happiness lies in the material, it is truly positive to see that humans still seek to live the experience in the real world. Whether you like sports or not, as we saw with the Olympics or yesterday evening with the football match, there is a fervor that makes many people want to go out and live the moment.
The famous « I was there » that many supporters or just passers-by share a few years later, when the videos and photos taken at that moment are no longer of interest. In this digitized world of our memories, where they are sometimes too often filtered by the filming phone, there is this moment when even those who have terabytes of data only share what they have experienced.
Many tell you about their travels or a situation and do not seek to embark you in the virtuality of the memory, but by describing what was felt and perceived. The flavor of the memory goes beyond clichés and films, because this distance from the moment will not give this completely subjective way of having perceived the events.
Living experiences, whether good, like a popular celebration, or less good, gives us food, even brings us treasures that are completely personal to us, totally distorted by our emotions and then by the passage of time. To enter the database of our memories, to build a part of our history, of our life.
Giving yourself the possibility of going to test an experience, whether in communion with others or alone, brings a plus that no virtual experience can equal, even if technologies can approach it.
Take what is right and good for you.
Be One
Pank