Réflexions de Pank / Instantané #419 : L’Art de Traverser

L'auteur explore la notion de "traverser" dans les sports de combat, où il s'agit d'imaginer que la frappe passe à travers l'adversaire. Cette idée est étendue à la vie, soulignant que souvent, l'échec n'est pas dû au manque de désir, mais à l'incapacité de maintenir l'effort au-delà du simple "toucher" l'objectif. Il encourage à se préparer non pas pour le minimum, mais pour aller au-delà de ce qui est attendu, transformant l'incertitude en mouvement continu.

Dans les sports de combat, et particulièrement dans les disciplines de frappe, une notion fondamentale nous est enseignée : celle de penser, visualiser, imaginer que notre frappe traverse l’adversaire. S’il est facile de l’appliquer dans une logique technique, cela devient plus difficile en plein combat.

C’est une excellente analogie avec la vie (particulièrement pour moi qui ne perçois la vie que comme une lutte). Ce qui nous fait parfois défaut, ce n’est pas le désir ardent, l’envie ou même une énergie débordante pour atteindre nos objectifs, ou simplement être « heureux ». C’est plutôt le fait de croire à tort qu’une fois l’objectif touché, la mission est accomplie.

Or, cela revient à frôler, à toucher, parfois même à saisir, mais un peu comme ces pinces de jeux de foire où le lot tombe juste au moment où la pince remonte. Nous avons l’énergie suffisante pour atteindre cet objectif ou sous-objectif, mais nous sommes incapables d’enchaîner. C’est comme un triathlète qui aurait tellement donné lors des deux premières épreuves qu’il ne pourrait plus rien délivrer pour la dernière.

C’est ici que l’idée de « traverser » prend tout son sens. Lorsque nous nous préparons à quelque chose, nous ne devons pas viser la justesse, mais la capacité d’aller au-delà. Se préparer pour trois rounds et être prêt pour cinq.

Aller au-delà, ou à minima, être prêt à s’engager vers cet au-delà, plus loin que ce que nous envisagions comme une fin. Cette notion de fin entraîne souvent une immobilité dans un monde d’incertitudes. Il s’agit plutôt de traverser, comme si le mouvement était désormais plus important que l’absence de mouvement.

Traverser sa vie plutôt que simplement avancer…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #419: The Art of Traversing

In combat sports, and particularly in striking disciplines, a fundamental notion is taught to us: that of thinking, visualizing, imagining that our strike traverses the opponent. While it’s easy to apply this in a technical context, it becomes more difficult in the midst of combat.

This is an excellent analogy for life (especially for me, who only perceives life as a struggle). What sometimes hinders us is not the ardent desire, the longing, or even overflowing energy to achieve our goals, or simply to be « happy. » It’s rather the mistaken belief that once the goal is touched, the mission is accomplished.

However, this amounts to merely grazing, touching, sometimes even grasping, but much like those carnival claw games where the prize drops just as the claw retracts. We have enough energy to reach that objective or sub-objective, but we are unable to follow through. It’s like a triathlete who has given so much in the first two events that they can no longer deliver for the last one.

This is where the idea of « traversing » takes on its full meaning. When we prepare for something, we shouldn’t aim for just enough, but for the capacity to go beyond. Preparing for three rounds and being ready for five.

To go beyond, or at the very least, to be ready to commit to that beyond, further than what we anticipated as an end. This notion of an end often leads to immobility in a world of uncertainties. Instead, it’s about traversing, as if movement is now more important than non-movement.

Traverse your life rather than simply moving forward…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #403 : Être Constant 

Une réflexion sur la constance et son rôle dans la réussite de nos projets, malgré les difficultés et l'incertitude.

Il est assez difficile de connaître les critères qui pourraient aider au quotidien les personnes qui viennent nous consulter. D’autant plus que dans l’hypnose, il reste cette attente, parfois un peu trop passive, de suggestions qui pourraient tout changer ou, pire, cette idée de reprogrammation des schémas internes, comme si on envoyait notre PC au service informatique de notre entreprise.

Il y a une infinité d’éléments qui peuvent influencer les comportements, et une chose semble assez récurrente : la constance. C’est vrai que c’est peut-être un point qui peut apporter des bénéfices. Combien de fois abandonnons-nous ou diminuons-nous nos engagements dans nos actions et objectifs du quotidien ou à moyen/long terme ?

Nous savons que les motivations intrinsèques comme extrinsèques ne sont parfois stimulantes que pendant quelques semaines ou mois, mais beaucoup de nos projets demandent des années. C’est donc une routine, un schéma qui doit s’inscrire en nous. Quoi qu’il arrive, je continue mon processus, je répète et je corrige ce qui n’est pas validé par les faits.

Recommencer et recommencer encore et encore sans jamais savoir si aujourd’hui, demain ou dans 10 ans ce que nous avons mis en place apportera un bénéfice. La constance va au-delà de la satisfaction d’y parvenir, parce qu’il est possible dès le début que nous ne parvenions pas à ce que nous avions en tête.

Il arrive que le résultat soit parfois plus incroyable et d’autres fois, assez décevant, et pourtant, en sachant que ce que nous visons puisse ne pas nous apporter ce que nous cherchons, nous utilisons quotidiennement et pendant des années de l’énergie, on investit dans la démarche pour avancer petit à petit et voir le projet se constituer, parfois s’écraser, ou s’égarer.

Pourtant, avec constance, recommencer à faire les efforts et les investissements avec cette lueur que peut-être ça va passer un jour… Être constant, c’est une qualité que nous pouvons tous développer, mais il faut savoir que ça va nous faire mal et qu’il n’y a jamais de garantie…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #403: Be Contant 

It is quite difficult to know the criteria that could help on a daily basis the people who come to us. Especially since in hypnosis, there remains this expectation, sometimes a little too passive, of suggestions that could change everything or, worse, this idea of reprogramming internal patterns, as if we were sending our PC to our company’s IT department.

There are an infinite number of elements that can influence behaviors, and one thing seems quite recurrent: constancy. It is true that this may be a point that can bring benefits. How many times do we abandon or diminish our commitments in our daily or medium/long term actions and objectives?

We know that intrinsic as well as extrinsic motivations are sometimes only stimulating for a few weeks or months, but many of our projects take years. It is therefore a routine, a pattern that must be inscribed in us. Whatever happens, I continue my process, I repeat and I correct what is not validated by the facts.

Starting over and over again without ever knowing if today, tomorrow or in 10 years what we have put in place will bring a benefit. Constancy goes beyond the satisfaction of achieving it, because it is possible from the beginning that we do not achieve what we had in mind.

It happens that the result is sometimes more incredible and other times, quite disappointing, and yet, knowing that what we are aiming for may not bring us what we are looking for, we use energy daily and for years, we invest in the approach to advance little by little and see the project take shape, sometimes crash, or go astray.

Yet, with constancy, start making the efforts and investments again with this glimmer that maybe it will happen one day… Being constant is a quality that we can all develop, but you have to know that it will hurt us and that there is never a guarantee…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #396 : Au pire

L'article explore l'idée de se préparer mentalement au pire comme stratégie pour mieux gérer le stress et l'anxiété. L'auteur suggère que visualiser les pires scénarios possibles peut aider à accepter l'incertitude et à se sentir plus préparé face à l'adversité.

J’aime bien cette expression : « au pire ». Nous ne nous posons pas toujours les questions, et nous ne projetons pas non plus avec le « au pire ». Pourtant, je trouve que ce recadrage nous apporte une préparation mentale et, tout simplement, une acceptation qu’il se passera ce pire.

Je pense que vous avez déjà eu ces moments incroyables où vous vous êtes pourri l’esprit avec les possibles pires choses qui pourraient se passer dans une décision, un acte ou autre, et de vous rendre compte que tout ça pour ça. C’est un peu avant ces entretiens ou ces combats, où il peut y avoir du stress et des projections dans notre tête.

Puis on arrive le jour J, que ça se passe bien ou mal, nos perceptions ne sont plus dans le futur absurde, mais dans le présent plus ou moins agréable et du « au pire » on commence à « faire avec ». C’est rarement pire que notre « au pire » et puis « le pire », c’est qu’une fois que c’est passé, ce n’était pas « si… ».

Il y a de rares exceptions où ce que nous pensions ok, voire ce que nous prévoyons comme le pire, est juste dû à notre manque de connaissance du monde, et que ce dernier est souvent plus imposant que l’on peut penser.

Quand on commence nos pensées blicantes avec un « au pire », nous avons au moins en tête ce qui est possible. Je sais qu’on aime à dire qu’il faut un « self talk » positif et ne pas se répéter des choses négatives, mais viser le sommet. Je ne suis pas de ces gens-là. « Prépare la guerre pour avoir la paix » me correspond mieux, du coup, prépare-toi à la pire situation que tu peux imaginer (je parle pour les éléments qui vous stressent en amont) et comme ça, au moins, il n’y aura pas de « surprises » ou, à minima, vous aurez des options possibles préétablies et donc quelque chose sur quoi rebondir.

Au pire… ça ne marche pas…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #396: At worst

I quite like this expression: « at worst ». We don’t always ask ourselves the questions, and we don’t project with « at worst » either. Yet, I find that this reframing brings us mental preparation and, quite simply, an acceptance that this worst will happen.

I think you’ve already had those incredible moments where you’ve ruined your mind with the possible worst things that could happen in a decision, an act or other, and to realize that all that for that. It’s a bit before those interviews or those fights, where there can be stress and projections in our head.

Then we arrive on D-Day, whether it goes well or badly, our perceptions are no longer in the absurd future, but in the more or less pleasant present and from the « at worst » we start to « deal with ». It’s rarely worse than our « at worst » and then « the worst », it’s that once it’s over, it wasn’t « so… ».

There are rare exceptions where what we thought was ok, even what we foresee as the worst, is just due to our lack of knowledge of the world, and that the latter is often more imposing than we can imagine.

When we start our thoughts with an « at worst », we at least have in mind what is possible. I know that we like to say that we need a positive self-talk and not repeat negative things, but aim for the top. I’m not one of those people. « Prepare for war to have peace » suits me better, so prepare for the worst situation you can imagine (I’m talking about the elements that stress you upstream) and like that, at least, there will be no « surprises » or, at a minimum, you will have possible pre-established options and therefore something to bounce back on.

At worst… it doesn’t work…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #389 : Sérieusement, pensez-vous que vos efforts méritent quelque chose ?

Une réflexion sur la déconnexion entre efforts et résultats dans la vie, illustrée par des exemples sociaux et personnels. L'article explore l'idée que le mérite n'est pas toujours récompensé et que les conséquences de nos actions sont souvent imprévisibles. Il encourage à accepter l'incertitude et à tirer des leçons de chaque expérience.

Vos efforts « méritent »-ils un retour qui va dans votre sens ? Pourtant, la vie n’est absolument pas associée au mérite, on peut faire des efforts et ne rien obtenir. On le sait parfois avec les notions sociales, comme les réseaux, où une personne « pistonée » peut prendre la place de celui qui s’est battu à chaque étape d’un recrutement.

On a des sportifs qui donnent tout pour ne jamais arriver au sommet. Quand je lis que « l’on mérite telle ou telle chose simplement parce qu’on vit », je trouve que la suggestion est hyper négative et, pire, n’offre pas la possibilité de devenir antifragile.

On peut bien sûr se dire que ce que nous allons faire peut entraîner des conséquences, oui, mais pas forcément celles que nous attendons. Associer les efforts à des retours, oui, qu’ils soient positifs ou négatifs aussi. Regardez juste les personnes qui font des régimes et qui ne parviennent à rien ou, pire, qui reprennent tout.

De plus, nous connaissons les patterns, ces modèles que nous avons en nous et qui se répètent quasi automatiquement, alors dire à une personne qui a eu des relations toxiques, que maintenant elle mérite l’amour/le bonheur et la joie, n’est pas juste et, pire, si elle ne reste que dans une passivité, elle va très certainement recréer un processus et une conséquence similaires.

Ce n’est pas un mérite que de subir des conséquences, tout comme avoir des choses superbes qui se passent dans notre vie. Il y a des tas de paramètres qui font que parfois on sera satisfait, d’autres moins. Par contre, nos expériences, et nos efforts même s’ils peuvent nous paraître sans intérêt, sont juste des niveaux supplémentaires que nous prenons et qui, par cumul, offrent des possibles…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #389: Seriously, Do You Think Your Efforts Deserve Anything?

Do your efforts « deserve » a return that goes your way? Yet, life is absolutely not associated with merit; you can make efforts and get nothing. We sometimes know this with social notions, like networks, where a « connected » person can take the place of the one who fought at each stage of recruitment.

We have athletes who give everything to never reach the top. When I read that « we deserve this or that simply because we live, » I find that the suggestion is hyper-negative and, worse, does not offer the possibility of becoming antifragile.

We can of course say that what we are going to do can lead to consequences, yes, but not necessarily the ones we expect. Associating efforts with returns, yes, whether they are positive or negative too. Just look at people who diet and achieve nothing, or worse, regain everything.

Moreover, we know the patterns, these models that we have within us and that repeat almost automatically, so telling a person who has had toxic relationships that now they deserve love/happiness and joy is not fair and, worse, if they remain only in passivity, they will most certainly recreate a similar process and consequence.

It is not a merit to suffer consequences, just as having great things happen in our lives. There are tons of parameters that mean that sometimes we will be satisfied, others less so. On the other hand, our experiences, and our efforts even if they may seem pointless, are just additional levels that we take and which, by accumulation, offer possibilities…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #62 : Revenir à du connu quand l’incertitude règne.

Dans les styles d’oppositions, nous devons partir avec des stratégies et, comme je le répète souvent au dojo, les imposer. Que ce soit dans les Kumikata ou dans les cadres pour les frappes, nous devons exercer une pression afin que la première étape de notre stratégie et de notre technique soit validée.

Nous pouvons toujours prétendre avoir une multitude de réponses en BJJ ou en Luta, mais si cela peut être vrai sur le papier, ce n’est que rarement la réalité en situation de combat. Lorsque nous n’arrivons pas à mettre en place notre jeu, c’est-à-dire là où nous excellons le plus, il est fort probable que le retard que nous avons pris s’accumule.

Plus nous nous éloignons de ce que nous voulons mettre en place, plus notre partenaire peut potentiellement non seulement empêcher notre progression, mais aussi travailler lui-même vers différents objectifs stratégiques et techniques. À mesure que le retard s’accroît, les notions moins maîtrisées, les plans de secours, les « au cas où » risquent de faire appel à des éléments que nous maîtrisons moins. Par conséquent, il y a un risque que notre adversaire profite de l’occasion pour affirmer sa position dominante.

Lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu, il est crucial de revenir là où nous sommes le plus forts afin de repartir de zéro. Une chose est certaine : nos fondamentaux. Nous savons que ce sont les exercices et les formes corporelles qui sont la réponse à presque tout. Tout le monde les a utilisés et répétés pendant des milliers d’heures. Cela signifie que les mouvements sont assez naturels et qu’ils sont également efficaces. Les millions de randoris depuis les années 20 ont prouvé que cela fonctionnait, et ce, peu importe les gabarits.

Cela ne signifie pas que cela sera facile, car notre adversaire connaît lui aussi les bases et sait vers quoi vous voulez revenir. Les choses peuvent se faire de deux manières : en restant totalement calme soit en explosant. Les deux solutions vont puiser dans nos réserves physiques.

Il est important de comprendre que le BJJ et la Luta permettent de créer des leviers avec notre force, mais plus notre adversaire est solide dans certaines positions, plus notre force et nos aptitudes physiques devront être mises à l’épreuve. Nous espérons que la combinaison de la technique et de la puissance pourrait déjouer notre opposant.

Ce retour à zéro laissera probablement une sensation de fatigue, surtout dans les positions de base comme la garde fermée, où il sera difficile de bouger et d’ouvrir. Cela nécessitera encore plus d’énergie pour retourner vers nos points forts et notre stratégie, désormais connue de notre adversaire.

Et vous, retournez-vous souvent à vos bases quand rien ne va ou tentez-vous de nouvelles choses ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One.
Pank

#Réflexions #Hypnofighter #Stratégie #Fondamentaux #Combat #Adversité #Puissance #Technique #CombatMartial #RevenirÀLaBase #Résilience

HnO Podcast #67 / La vie continue #24 : L’incertitude, cette grande inconnue.

Aujourd’hui, nous échangeons autour de l’incertitude et de ce que cela peut générer.

Podcast de Éric et Jo : roninknowldge
Podcast de Dao : philosostreet

Tous les Jeudis, Formation en ligne.
Consultations avec Pank via Skype

Toutes vidéos HnO répertoriées ici : https://bit.ly/2UHyREj

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Mon Tipeee :
https://fr.tipeee.com/hno-hypnose

Sites :
https://hypnosefusion.com/
http://www.hno-hypnose.com

Mail : pankhno@gmail.com
Page FB : https://www.facebook.com/hnohypnose/
Skype : pank.hno

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #podcast