Réflexions de Pank / Instantané #379 : Savons-nous vivre en paix ?

L'article explore la difficulté de l'humanité à vivre en paix, tant au niveau individuel que collectif. Il souligne la persistance des conflits, de la violence et de l'individualisme, malgré les efforts politiques et sociaux. L'auteur s'interroge sur la nature même de l'être humain, programmé pour l'homéostasie plutôt que pour la paix.

La paix pourrait être une idée commune, un monde qui ne vit pas sous les conflits et les violences absurdes. Ces dernières étant initiées par des instincts assez primitifs et une volonté de prise de pouvoir. Nous venons de fêter les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et ces 8 décennies, si nous n’avons pas, de notre côté en France, vécu en direct des guerres (plutôt avec des proxys), notre société n’est pas pacifiée.

Quoi que l’on fasse au niveau politique, économique ou social, il n’y aura jamais une satisfaction globale. Il y a sans cesse des conflits, de la violence verbale ou physique, il y a les idéologies, les tendances, ou les croyances qui entraînent encore une volonté d’imposer sa vision comme la seule qui soit juste.

Nous sommes dans un monde où, si les choses ne sont pas les pires, nous trouvons le moyen de dissoudre la solidarité, qui paradoxalement ne revient que lors de crises avant de disparaître dans un individualisme. On peut dire que c’est la cause d’un individualisme, mais nous savons que c’est la nature grégaire de l’humain qui, une fois satisfait, revient à se centrer non pas sur le groupe, mais sur soi.

Du coup, nous nous retrouvons dans un monde de paix qui ne peut se maintenir, comme si nous ne pouvions pas vivre sans conflit. Comme si la lutte pour maintenir la paix ne pouvait pas gagner face au besoin de lutte dans une guerre. Regardez le nombre de cessez-le-feu qui ne tiennent pas, certainement à cause d’un petit groupe de personnes qui estiment que la paix transitoire ne vaut pas le coup et balancent grenades et missiles…

Si on regarde individuellement qui est capable d’être en paix avec soi-même, il n’est pas certain que nous croisions beaucoup d’humains en paix. Alors comment voulez-vous que, déjà seuls avec nous, nous soyons en tension, nous puissions être en paix avec les autres, qui sont souvent tellement différents ? Nous sommes programmés pour de l’homéostasie, mais pas pour la paix…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections by Pank / Snapshot #379: Do we know how to live in peace?

Peace could be a common idea, a world that does not live under conflicts and absurd violence. The latter being initiated by rather primitive instincts and a desire for power. We have just celebrated the 80th anniversary of the end of the Second World War. And these 8 decades, if we have not on our side in France directly experienced wars (rather with proxies), our society is not pacified.

Whatever we do at the political, economic or social level, there will never be global satisfaction. There is constant conflict, verbal or physical violence, there are ideologies, trends, or beliefs that still lead to a desire to impose one’s vision as the only one that is right.

We are in a world where, if things are not the worst, we find a way to dissolve solidarity, which paradoxically only returns during crises before disappearing into individualism. It can be said that this is the cause of individualism, but we know that it is the gregarious nature of the human being who, once satisfied, returns to focus not on the group, but on himself.

As a result, we find ourselves in a world of peace that cannot be maintained, as if we could not live without conflict. As if the struggle to maintain peace could not win against the need to fight in a war. Look at the number of ceasefires that do not hold, certainly because of a small group of people who believe that transitional peace is not worth it and throw grenades and missiles…

If we look individually at who is capable of being at peace with oneself, it is not certain that we will meet many humans at peace. So how do you expect that, already alone with ourselves, we are in tension, we can be at peace with others, who are often so different? We are programmed for homeostasis, but not for peace…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #345 : La vague de la vie

Dans cette réflexion, Pank explore l'idée que la vie est dénuée de sens inhérent et la compare au surf. Il souligne l'importance de trouver un équilibre entre les hauts et les bas,  d'accepter les défis et de profiter des moments de grâce, tout en reconnaissant la nature imprévisible de l'existence.

Comme je vous le partage régulièrement, pour moi, la vie n’a pas de sens. Elle n’a pas de but, ou plutôt, je n’ai aucune mission ou autre dans la vie. Ce qui est amusant en parlant de cette facette perceptive, c’est de se dire que pour moi, la vie est neutre. On pourrait dire terne, c’est-à-dire pas flamboyante, mais pas obscure non plus.

Une vie est une sorte de “courbes” avec des sinusoïdes très modérées et parfois des pics en positif ou négatif. Certains cherchent à ce que la vie soit le bonheur, la joie, en somme, la coloration vive des choses. D’autres peuvent chercher à éviter d’avoir trop d’obscurité et de sombre.

Cette quête de joie ou d’éviter les peines devient très certainement un sens pour de nombreuses personnes. Pour moi, le jeu est de maintenir l’homéostasie sans trop de variables hautes et basses, parce que la vie nous apporte (et nous co-créons) du bon et du mauvais.

Je pourrais transformer cette sinusoïde en vague que nous prenons, que nous surfons. Et aussi absurde que cela puisse paraître, nous sommes poussés vers la plage, mais nous y retournons, soit pour se faire avaler par la vague en mode machine à laver, soit nous parvenons à glisser le long de cette courbe, alternant entre l’effort pour pagayer, la discipline de maintenir l’équilibre sur la planche, le focus sur le bon timing et finalement, par moments, être satisfait, parfois juste noyé un instant.

Parfois, sur cet océan, on reste assis sur notre planche et on regarde, on récupère, on voit des sets qui peuvent arriver, parfois avec plus de force que prévu, parfois trop difficiles pour nous, et nous prévoyons déjà que nous allons passer du temps dans l’eau. On arrive étonnamment à s’en sortir avec certaines vagues que nous pensions nous dévorer, et nous oublions que vivre sa glisse peut s’arrêter en un instant et nous entraîner dans les rouleaux.

La vie est un océan et pour chacun d’entre nous, il y aura de bonnes saisons et ses propres côtés positifs et d’autres à prendre en compte.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #345: The Wave of Life

As I regularly share with you, for me, life has no meaning. It has no purpose, or rather, I have no mission or anything else in life. What’s amusing when talking about this perceptive facet is realizing that for me, life is neutral. You could say dull, that is, not flamboyant, but not obscure either.

A life is a kind of « curves » with very moderate sine waves and sometimes peaks, positive or negative. Some seek for life to be happiness, joy, in short, the bright coloration of things. Others may seek to avoid having too much darkness and gloom.

This quest for joy or to avoid suffering certainly becomes a meaning for many people. For me, the game is to maintain homeostasis without too many high and low variables, because life brings us (and we co-create) good and bad.

I could transform this sine wave into a wave that we take, that we surf. And as absurd as it may seem, we are pushed towards the beach, but we return to it, either to be swallowed by the wave in washing machine mode, or we manage to slide along this curve, alternating between the effort to paddle, the discipline to maintain balance on the board, the focus on good timing, and finally, at times, being satisfied, sometimes just drowned for a moment.

Sometimes, on this ocean, we sit on our board and watch, we recover, we see sets that may arrive, sometimes with more force than expected, sometimes too difficult for us, and we already anticipate that we will spend time in the water. We surprisingly manage to get out of it with certain waves that we thought would devour us, and we forget that living your ride can stop in an instant and pull us into the barrels.

Life is an ocean, and for each of us, there will be good seasons and its own positive sides and others to take into account.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank