Réflexions de Pank / Instantané #387 : Réflexions sur les valeurs, la culture commune et les relations intergénérationnelles

L'article explore l'importance des valeurs et de la culture commune dans les relations, en particulier entre les générations. Il souligne comment le manque de références culturelles partagées et les différences de valeurs peuvent mener à des incompréhensions et des tensions. L'auteur prend l'exemple des débats intergénérationnels et des difficultés rencontrées dans le monde du travail.

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques semaines, je vous partageais une étude sur les relations (amoureuses) qui se maintenaient le mieux, et les deux critères principaux : les valeurs et la culture commune.

Quand je lis et entends les débats intergénérationnels, et les tensions que les générations plus âgées peuvent avoir avec les plus jeunes, je me dis que c’est normal que les relations soient complexes, voire impossibles, si nous n’avons pas de lien spécial avec elles. Que ce soit la famille, la proximité systémique, etc.

Et vous constatez alors que la plus grande compréhension se fait spontanément parce que la culture est proche, voire commune. C’est pour cette raison que des « proches » auront toujours une anecdote, une compréhension de l’histoire du jeune, ou de son environnement immédiat, ce qui permettra des points de référence sur lesquels toute la relation pourra se tisser, ou à minima se donner un respect mutuel.

La rupture, qui est déjà bien entamée par l’absence de référence culturelle commune, comme par exemple le décès de Werenoi, meilleur vendeur musical l’an passé, est une découverte pour les générations plus anciennes, même passionnées par du Hiphop, mais old school.

Ce qui est le plus simple à constater, c’est les valeurs qui sont pleinement opposées, et je ne parle pas des pauvres Boomers et du « c’est une autre époque » qui ne cesse de se faire clouer au pilori, dès qu’on parle de leurs façons de penser ou comportements. Mais même des Millenials, et on peut prendre leur façon d’appréhender les Z au travail pour voir que les valeurs sont opposées, au minimum tellement différentes que des managers s’arrachent les cheveux et ne veulent plus les embaucher.

La question n’est pas de savoir qui a raison ou tort, sachant que les valeurs sont tellement ancrées en chacun de nous que ne serait-ce que chercher à comprendre, et pire encore accepter, est trop énergivore. Du coup, si l’effort n’est pas fourni, il y a rupture, chacun restant confiné dans ce qui est le plus simple à gérer, et diminuant le commun…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #387:  Reflections on Values, Common Culture, and Intergenerational Relationships

You may remember that a few weeks ago, I shared a study on the (romantic) relationships that lasted the longest, and the two main criteria: values and common culture.

When I read and hear the intergenerational debates, and the tensions that older generations can have with younger ones, I tell myself that it’s normal for relationships to be complex, even impossible, if we don’t have a special connection with them. Whether it’s family, systemic proximity, etc.

And you then realize that the greatest understanding happens spontaneously because the culture is close, even common. This is why « close » people will always have an anecdote, an understanding of the young person’s history, or their immediate environment, which will allow for points of reference on which the whole relationship can be built, or at least give each other mutual respect.

The break, which is already well underway due to the absence of a common cultural reference, such as the death of Werenoi, the best-selling musical artist last year, is a discovery for older generations, even those passionate about Hiphop, but old school.

What is easiest to see is the values that are completely opposed, and I’m not talking about the poor Boomers and the « it’s another era » that keeps getting nailed to the pillory, as soon as we talk about their ways of thinking or behaviors. But even Millennials, and we can take their way of understanding the Zs at work to see that the values are opposed, at a minimum so different that managers tear their hair out and no longer want to hire them.

The question is not to know who is right or wrong, knowing that values are so ingrained in each of us that even trying to understand, and worse, to accept, is too energy-consuming. So, if the effort is not made, there is a break, each remaining confined to what is easiest to manage, and diminishing the common ground…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #294 : Les exemples du quotidien

anciens, arts martiaux, budoka, dojo, persévérance, sagesse, motivation, partage, générations, apprentissage

Pour beaucoup de pratiquants, et plus particulièrement ceux qui aiment les sports de combat, les exemples à suivre sont souvent les champions. De plus, l’hyper-proximité numérique peut donner l’impression que nous ne sommes pas si éloignés de ce modèle.

Pourtant, à mes yeux, il existe des pratiquants qui leur sont supérieurs. Certes, pas physiquement ni même techniquement. En combat, ils ne sont plus les dangers qu’ils ont pu être, mais ils sont encore là, présents régulièrement, voire quotidiennement, dans nos salles et dojos.

Les anciens. À mes yeux, ils représentent ce qu’est un budoka : un chercheur sur la voie du combat. Lorsque la lutte n’est plus uniquement égotique face aux autres, mais qu’elle devient un combat vis-à-vis de soi-même, de son corps et de son énergie. Beaucoup de pratiquants partagent cette idée que les arts martiaux ne se résument pas au combat.

Je pense qu’avec le temps, un retour à l’essentiel s’impose : quand le niveau physique diminue, la motivation, la rigueur et la régularité prennent toute leur importance. Nous ignorons souvent les blessures physiques et morales qu’ils ont cumulées au fil de leurs décennies de vie et de pratique.

Pourtant, ils sont là, avec une humilité sincère. Les grades et autres reconnaissances deviennent secondaires. Leur plus grande réussite est d’être encore présents sur ces tatamis, à avancer, échanger et partager avec les nouvelles générations, mais aussi avec les plus anciens. Ces derniers, conscients que leur apogée est derrière eux, se préparent à un après martial.

#temps #âge #ancien #exemple #dojo

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net

Martial Reflections of a Hypnofighter #294: Everyday Examples

For many practitioners, especially those who love combat sports, champions are often the examples to follow. Moreover, the hyper-digital proximity can give the impression that we are not so far from this model.

However, in my view, there are practitioners who surpass them. Certainly not physically nor technically. In combat, they are no longer the threats they once were, but they are still there, regularly or even daily, in our halls and dojos.

The elders. To me, they embody what it means to be a budoka: a seeker on the path of combat. When the struggle is no longer solely egotistical against others but becomes a battle against oneself, one’s body, and one’s energy. Many practitioners share this belief that martial arts go beyond combat.

I believe that as time passes, a return to the fundamentals becomes essential: when physical abilities diminish, motivation, discipline, and consistency remain paramount. We often overlook the physical and emotional scars they have accumulated over decades of life and practice.

Yet, they are still there, with sincere humility. Titles and other forms of recognition become secondary. Their greatest achievement is simply being present on the tatami, progressing, exchanging, and sharing with younger generations, as well as with fellow elders. The latter, knowing their peak is behind them, also prepare for life after martial arts.

#time #age #elders #examples #dojo

Take only what is good and right for you.

Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net