Pank Hypnosophie #1061 : Apprendre dans la difficulté c’est mieux que l’apprentissage passif…

Un article sur les bienfaits de la difficulté dans l’apprentissage.

Source : https://www.psychologytoday.com/us/blog/curiosity-code/202504/why-struggling-the-right-way-helps-you-learn

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Les potentiels sont en vous.
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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
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Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #141 : La difficulté de valider

Je suis passionné par les arts martiaux et n’hésite pas à explorer des styles parfois considérés comme du Bullshido. Il arrive trop souvent que des instructeurs de divers systèmes, par le biais de suggestions et d’ancrages de douleur, présentent leur compétence de combat comme magique, avec des points paralysants ou des boules de ki incapacitantes.

Nous observons ces démonstrations dans un contexte spécifique, sachant que les élèves ou participants aux stages sont conditionnés à vouloir croire et découvrir. C’est une démarche similaire à celle de l’hypnose de spectacle.

Nous le voyons avec Xu Xiaodong qui, depuis quelques années, défie en combat MMA les maîtres de styles traditionnels orientés mysticisme. Dans les confrontations directes, l’influence et la technique s’avèrent inefficaces (ou si peu efficaces qu’elles ne produisent pas de résultats visibles).

Samedi dernier, j’expliquais à mes élèves avancés une technique que j’avais comprise du systema, un style que je trouve fascinant tant pour ses concepts que pour le bien-être qu’il procure. Je laissais mes élèves me saisir en clef articulaire, d’abord debout puis au sol, avec pour objectif de me libérer.

Le processus a fonctionné, mais mes élèves avancés y voyaient une supercherie. Pourtant, lorsqu’ils essayaient eux-mêmes, je parvenais à me libérer, même si c’était plus dans un contexte de « démonstration avec opposition » que de combat réel. Ce que j’ai trouvé amusant, malgré ma maîtrise limitée du concept que je démontrais, c’était la réaction des élèves.

Même en le ressentant directement, même en forçant davantage, je m’en sortais. Cela suscitait un doute et surtout une volonté de comprendre. Finalement, j’ai trouvé une analogie avec notre BJJ/luta et, soudain, mes élèves ont validé la technique, car toutes les bizarreries leur semblaient désormais disparues.

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Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #54 : Les arts martiaux sont-ils inclusifs?

Je lis souvent que tout le monde peut pratiquer les arts martiaux et que c’est une discipline ouverte à tous. Cependant, en réalité, cela ne me semble pas si juste que cela. Certes, tout le monde peut s’engager dans les aspects plus théoriques tels que les formes dans le vide, la body boxe, et autres, où l’accessibilité est plus évidente.
En revanche, lorsqu’il s’agit de la partie plus physique du combat, de nombreuses personnes ont du mal à y parvenir ou ne peuvent pas s’entraîner avec une intensité suffisante pour connaître une véritable évolution. Si l’on se réfère aux récits des arts martiaux japonais, on y trouve souvent des histoires de personnes chétives devenues fortes. Cependant, il faut garder à l’esprit que les premières années du karaté, par exemple, étaient centrées sur les kihon et les kata, et non sur les combats.

On retrouve une mythologie similaire autour d’Helio Gracie, qui, bien que frêle, était plutôt athlétique. Dans certains articles sur des écoles d’Aiki Jutsu, d’anciens professeurs expliquent que dans le Hakko Ryu, les techniques étaient démontrées à pleine puissance sans plus d’explications. Cela a malheureusement entraîné une diminution progressive du nombre de pratiquants qui se retrouvaient blessés.

Le problème du sport de combat réside dans la gestion de l’opposition, afin qu’elle ne soit pas trop intense, notamment en ce qui concerne les percussions. Sinon, les traumatismes et la peur risquent de faire quitter la salle assez rapidement. La force de Mas Oyama était d’avoir créé un style de karaté dur, mais moins dangereux que d’autres disciplines de combat. Les frappes se concentraient davantage sur le corps et moins sur le visage, limitant ainsi les risques pour les pratiquants. Cela permettait également aux enfants, quel que soit leur physique, de transformer leur corps à l’adolescence, bénéficiant d’une attention particulière portée à la pédagogie.

Cependant, pour des adultes qui n’ont peut-être pas fait de sport pendant des décennies, l’engagement dans les arts martiaux peut s’avérer plus difficile. Non pas que leur mental ne soit pas à la hauteur, mais parce que leur corps risque de subir des tensions voire des dégâts. J’ai souvent vu des personnes revenir dans les arts martiaux et disparaître au bout de 2 mois en raison de blessures ou d’une fatigue difficile à gérer.

Affirmer que tout le monde peut pratiquer ces sports est un peu exagéré. Même en proposant des cours spéciaux, si l’on maintient la norme en termes d’intensité et de combats, il est évident que la sélection se fait rapidement. On peut constater cela chaque mois de septembre, lorsque de nombreuses personnes ultra motivées disparaissent des clubs à travers la France. Même dans les systèmes de défense personnelle, on observe que lors des combats plus réguliers par rapport aux formes à deux, de nombreuses personnes gèrent très mal la situation ou se figent.

Si les arts martiaux étaient des systèmes plus individualisés, il pourrait être possible d’intégrer et de garder tout le monde. Cependant, un certain nombre de pratiquants peuvent rendre la gestion difficile pour l’enseignant, excluant ainsi de nombreuses personnes.

Et vous, pensez-vous que tout le monde peut pratiquer les arts martiaux dans des cours « normaux »?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #62: L’oubli des cadres

Il est assez amusant de constater comment les personnes, quand je propose des projets, suivent ou ne suivent pas le cadre établi. J’ai pris l’habitude de mettre en place quelques points très simples à pratiquer pour éviter de donner des règles trop complexes. Cependant, il est étonnant de voir à quelle vitesse les éléments clés sont souvent mis de côté lorsque le groupe se plonge dans le projet.

Ces expériences me montrent que si nous ne remettons pas régulièrement en question le cadre établi et qu’il n’y a pas de rappel à l’ordre régulier, nous nous éloignons rapidement de notre objectif initial. Cela démontre également à quel point nos idées initiales et les motivations qui nous poussent à avancer dans le projet peuvent se perdre en chemin.

Cela se formalise d’un point de vue individuel en relation avec nos systèmes de référence. Si des projets clairement définis avec une dizaine de personnes arrivent en 24 heures à mettre en place un nouveau cadre sans même s’en rendre compte, cela entraîne une réflexion, notamment sur l’influence du groupe sur nos objectifs.

Nous prenons du temps pour déterminer ce que nous souhaitons, mais une fois que nous sommes lancés, les retours d’actions, ainsi que les points de vue des autres, peuvent complètement altérer l’intention initiale. Recevoir des informations est une chose, mais rechercher les bonnes informations en est une autre. La plupart de nos environnements ne sont absolument pas suffisamment experts ou concernés par ce que nous décidons de mettre en place pour nous fournir des conseils et des orientations pertinentes.

Parfois, ces retours constants peuvent devenir plus bruyants que des outils exploitables pour nous-mêmes, laissant ainsi notre attention se disperser, avec des informations diverses à traiter plutôt que des actions à mener.

Vivant dans une société qui souffre d’un gros syndrome FOMO (Fear Of Missing Out), la peur de manquer une bonne information, nous oublions que toutes les informations ne se valent pas. Nous n’allons pas demander conseil à notre médecin pour des problèmes mécaniques, tout comme nous n’allons pas faire confiance à notre mécanicien pour un diagnostic médical.

Mais, comme nous avons tous le sentiment qu’il peut y avoir des choses intéressantes dans le flux d’informations des autres, plus nous nous éloignons de notre cadre précis pour atteindre notre objectif, plus nous risquons de nous écarter de ce dernier. Parfois, cela n’est pas crucial, juste énergivore, et nous pouvons alors nous remettre sur notre chemin. Cependant, cela peut également semer le doute ou diminuer notre motivation.

Revenir régulièrement à nos bases (cadre initial) est un élément essentiel qui nous permet de bien poser les questions et de savoir ce que nous cherchons, ainsi que ce que nous nous autorisons à prendre comme retours. En répétant ce processus, en nous concentrant sur ce que nous pensons être juste, en prenant le temps de réfléchir aux succès et aux échecs de notre projet, et en cherchant les raisons des plus et des moins, nous saurons quelle recherche mettre en place.

Nous pourrons alors prendre en compte un ensemble de flux que nous sélectionnerons comme valides ou du moins testables, plutôt que de rester sous le flot constant de questionnements et d’orientations de l’environnement qui lui-même n’a pas clairement compris ni défini ce qui s’organise dans notre cadre initial.

Prenez régulièrement le temps de vous rappeler d’où vous venez dans vos projets, les différentes règles qui ont été posées, sinon, comme quand nous étions gamins, nous risquons de partir dans une mauvaise direction.

Et vous, maintenez-vous les cadres que vous vous donnez ou auxquels vous avez décidé d’adhérer ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

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English Version

Martial Musings of Pank / Snapshot #62: Forgetting the Frameworks

It’s quite amusing to observe how people, when I propose projects, either follow or disregard the established framework. I’ve made it a habit to set up some very simple points to practice, to avoid giving overly complex rules. However, it’s surprising to see how quickly key elements are often set aside when the group dives into the project.

These experiences show that if we don’t regularly reassess the established framework and there’s no regular reminder, we quickly veer away from our initial goal. It also demonstrates how easily our initial ideas and motivations that drive us forward in the project can get lost along the way.

This is formalized from an individual perspective in relation to our reference systems. If well-defined projects involving a dozen people manage to establish a new framework within 24 hours without even realizing it, it sparks a reflection, especially on the group’s influence on our objectives.

We take the time to determine what we want, but once we’re underway, feedback from actions, as well as the perspectives of others, can completely alter the initial intention. Receiving information is one thing, but seeking the right information is another. Most of our environments are not at all experts or concerned enough about what we decide to implement, to provide us with relevant advice and guidance.

At times, these constant feedback loops can become noisier than useful tools for ourselves, causing our attention to scatter, dealing with diverse information to process rather than actionable steps.

Living in a society suffering from a severe FOMO (Fear Of Missing Out) syndrome, the fear of missing out on good information, we forget that not all information is equal. We wouldn’t seek advice from our doctor for mechanical problems, just as we wouldn’t trust our mechanic for a medical diagnosis.

Yet, as we all feel that there might be interesting things in the information flow from others, the further we deviate from our specific framework to reach our goal, the more we risk drifting away from it. Sometimes, it’s not critical, just draining, and we can get back on track. However, it can also sow doubt or diminish our motivation.

Returning regularly to our foundation (initial framework) is crucial, allowing us to pose the right questions and understand what we seek, as well as what feedback we allow ourselves to consider. By repeating this process, focusing on what we believe to be right, taking time to reflect on the successes and failures of our project, and seeking reasons behind both, we’ll know which direction to pursue.

We can then consider various streams of information that we’ll select as valid or at least testable, rather than being caught in the constant flow of questioning and influence from an environment that hasn’t fully understood or defined what’s organizing within our initial framework.

Regularly take the time to remind yourself where you come from in your projects, the different rules that have been set, otherwise, like when we were kids, we risk heading in the wrong direction.

And you, do you maintain the frameworks you set for yourself or those you’ve decided to adhere to?

Take what resonates with you, what is good and just for your journey.

Be One.
Pank

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #31 : L’épreuve des 100 combats

Demain, Antonio Tusseau propose à ses combattants 50 combats selon les règles du Kyokushin. J’apprécie énormément cette épreuve qui est particulièrement difficile dans le contexte du karaté. Souvenez-vous, ils se battent intensément, en excluant les frappes au visage. C’est un style rigoureux avec une mentalité orientée vers l’avancée constante.

Il est plus « facile » de réaliser ce genre d’épreuve en BJJ ou en Luta, car nous évitons les blessures et il est possible de temporiser. Dans les styles de combat avec des frappes, l’explosivité pour générer de l’impact est bien plus importante. Dans la culture du karaté, c’est Oyama qui a développé cette épreuve. Le problème actuel est que réaliser 100 combats avec le niveau actuel des pratiquants est devenu quasiment impossible.

Quand Oyama a commencé son style, il affirme avoir réalisé cette épreuve sur trois jours, mais il faut noter qu’il était bien plus grand et puissant que les karatékas de son époque, et personne n’avait alors le niveau de résistance et d’impact des pratiquants actuels.
C’est un peu comme comparer un boxeur du début du 20e siècle à un champion contemporain. La différence est si importante que l’on pourrait penser qu’il s’agit de deux sports distincts. Le fait de combattre en continu est bénéfique pour le dépassement de soi. C’est un véritable défi à la fois physique et mental. On ressent l’envie de pousser ses limites et d’aller au-delà.

Le problème demeure dans la récupération après l’épreuve, de nombreux participants finissaient à l’hôpital, avec une longue période de convalescence avant de pouvoir à nouveau enfiler un gi. Cela apporte certainement une satisfaction personnelle, mais cela est difficile à comprendre si on n’a pas soi-même éprouvé la difficulté de vivre autant de combats.

Je me suis demandé un moment si je ne devrais pas organiser une telle épreuve en Luta et en BJJ, juste pour le plaisir, en commençant par 30 ou 50 combats. Cependant, réaliser entre 150 et 250 minutes de randori d’affilée est vraiment tendu. Je pense que beaucoup d’entre nous ont déjà fait deux heures de randori sans pause. Mais les règles d’une telle épreuve sont assez difficiles, il ne faut pas perdre et ne pas être en mode gestion, ce qui rend la tâche plus délicate.

Si des partenaires arrivent « frais » face à des combattants déjà fatigués, ces derniers ne pensent qu’à vous soumettre, et cela pendant plusieurs heures. Il faudrait donc réfléchir à des solutions pour que cela puisse être viable. Des combats basés sur la soumission plutôt que sur les points, simplement parce que les approches de combat sont différentes, et le modèle de compétition n’aurait pas de sens pour ceux qui souhaitent se tester dans le grappling.

Le monde du combat est passionnant, surtout en période de paix. Nous pouvons nous lancer des défis de ce type, ce qui n’aurait aucun sens en temps de conflit. Nous pouvons nous épuiser voire accepter des blessures lors de tests et d’entraînements intensifs, alors que nous ne devrions jamais gaspiller d’énergie lorsque nous devons utiliser notre corps pour « survivre ».

Ainsi, à travers les mythes des arts martiaux et les légendes des défis, nous pouvons véritablement explorer et étudier les possibilités et les limites. Nous pouvons proposer 100 combats à des personnes qui pourront se reposer ensuite et recevoir des soins médicaux. Nous pouvons nous mettre dans des conditions extrêmes, suivre ces épreuves en combat, mais aussi lors de traversées en solitaire ou d’ascensions de montagnes, afin d’optimiser les méthodes et les outils.

Nous vivons une époque où le niveau de combat n’a jamais été aussi élevé, et je suis presque convaincu que même les récits des combattants des années 60, comme Kurosaki, ne valent pas grand-chose face à ce que nous avons atteint de nos jours. Nous continuerons de progresser dans les décennies à venir, et il est fort probable qu’un jour personne ne puisse accomplir les 100 combats.
Et vous, avez-vous déjà été confronté à des tests particulièrement difficiles dans votre style de combat ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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