
On n’est pas toujours au top. Combien de fois peut-on honnêtement se dire que ce que nous avons fait, dit ou été n’est pas une réussite ? Dans l’absolu, ce n’est vraiment pas grave de ne pas être bon. C’est agaçant, parfois vexant, mais c’est simplement ce que nous sommes à un instant T.
Parfois, nous avons la possibilité d’améliorer les choses, et parfois, même avec des efforts, le niveau reste très bas. Ma cuisine en est la preuve ! Ne pas être bon devrait simplement être considéré comme un état de fait, sans avoir besoin de le cacher ou de mentir à ce sujet.
Combien de personnes incompétentes ont mis en danger d’autres travailleurs parce qu’elles ont menti sur leurs compétences ? L’image que nous avons de nous-mêmes, et pire encore, celle que nous voulons projeter aux autres, peut entraîner un rejet de ces parties « non performantes », celles qui ne nous font pas briller ou, pire, qui nous font croire que nous sommes brillants.
Beaucoup de mes clients en cabinet me parlent de s’aimer, mais ne veulent pas accepter cette chose simple : quand on n’est pas bon sur quelque chose, on n’est tout simplement pas bon. Il n’y a pas lieu d’en faire tout un drame ou de commencer à se flageller.
Le plus haut niveau de prise en compte de notre possible médiocrité est de le savoir, de l’avoir digéré et d’en sourire, et mieux, d’en rire, de vivre avec une belle dérision.
Si vous attendez d’être parfait pour vous apprécier, vous allez passer des décennies à vous battre pour une chimère. Ayez conscience de vos défauts et valorisez vos points forts. C’est plus simple et vraiment plus agréable à vivre.
Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog
Pank’s Reflections / Snapshot #420: When We’re Not Good
We’re not always at our best. How many times can we truly say that what we’ve done, said, or been, isn’t a success? In the grand scheme of things, it’s really not a big deal not to be good. It’s annoying, sometimes vexing, but it’s simply who we are at a given moment.
Sometimes we have the opportunity to improve things, and sometimes, even with effort, the level remains very low. My cooking is proof of my point! Not being good should just be taken as a fact and not necessarily hidden, or worse, lied about.
How many incompetent people have endangered other workers because they lied about their skills? The image we have of ourselves, and worse, the one we want to sell to others, can lead to a rejection of these « not good » parts, those that don’t make us shine or, even worse, make us believe we are brilliant.
Many people in my practice talk about loving themselves but don’t want to accept this simple truth: when you’re not good at something, you’re simply not good. There’s no need to make a big deal out of it or start flagellating yourself.
The highest level of acknowledging our potential mediocrity is to know it, to have digested it, and to smile about it, and even better, to laugh about it, to live with a good sense of self-mockery.
If you wait to be perfect to appreciate yourself, you’ll spend decades just fighting for a chimera. Be aware of your flaws and value your strengths. It’s simpler and truly more pleasant to live.
Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog




