Réflexions de Pank / Instantané #420 : Accepter notre imperfection

Ce texte explore l'idée d'accepter nos imperfections et nos moments de "non-performance" plutôt que de les cacher ou de se flageller. L'auteur souligne les dangers de mentir sur ses compétences et l'importance de l'auto-acceptation. Il encourage à reconnaître sa propre médiocrité avec humour et à valoriser ses forces plutôt que de viser une perfection inatteignable pour trouver le bonheur et la sérénité.

On n’est pas toujours au top. Combien de fois peut-on honnêtement se dire que ce que nous avons fait, dit ou été n’est pas une réussite ? Dans l’absolu, ce n’est vraiment pas grave de ne pas être bon. C’est agaçant, parfois vexant, mais c’est simplement ce que nous sommes à un instant T.

Parfois, nous avons la possibilité d’améliorer les choses, et parfois, même avec des efforts, le niveau reste très bas. Ma cuisine en est la preuve ! Ne pas être bon devrait simplement être considéré comme un état de fait, sans avoir besoin de le cacher ou de mentir à ce sujet.

Combien de personnes incompétentes ont mis en danger d’autres travailleurs parce qu’elles ont menti sur leurs compétences ? L’image que nous avons de nous-mêmes, et pire encore, celle que nous voulons projeter aux autres, peut entraîner un rejet de ces parties « non performantes », celles qui ne nous font pas briller ou, pire, qui nous font croire que nous sommes brillants.

Beaucoup de mes clients en cabinet me parlent de s’aimer, mais ne veulent pas accepter cette chose simple : quand on n’est pas bon sur quelque chose, on n’est tout simplement pas bon. Il n’y a pas lieu d’en faire tout un drame ou de commencer à se flageller.

Le plus haut niveau de prise en compte de notre possible médiocrité est de le savoir, de l’avoir digéré et d’en sourire, et mieux, d’en rire, de vivre avec une belle dérision.

Si vous attendez d’être parfait pour vous apprécier, vous allez passer des décennies à vous battre pour une chimère. Ayez conscience de vos défauts et valorisez vos points forts. C’est plus simple et vraiment plus agréable à vivre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #420: When We’re Not Good

We’re not always at our best. How many times can we truly say that what we’ve done, said, or been, isn’t a success? In the grand scheme of things, it’s really not a big deal not to be good. It’s annoying, sometimes vexing, but it’s simply who we are at a given moment.

Sometimes we have the opportunity to improve things, and sometimes, even with effort, the level remains very low. My cooking is proof of my point! Not being good should just be taken as a fact and not necessarily hidden, or worse, lied about.

How many incompetent people have endangered other workers because they lied about their skills? The image we have of ourselves, and worse, the one we want to sell to others, can lead to a rejection of these « not good » parts, those that don’t make us shine or, even worse, make us believe we are brilliant.

Many people in my practice talk about loving themselves but don’t want to accept this simple truth: when you’re not good at something, you’re simply not good. There’s no need to make a big deal out of it or start flagellating yourself.

The highest level of acknowledging our potential mediocrity is to know it, to have digested it, and to smile about it, and even better, to laugh about it, to live with a good sense of self-mockery.

If you wait to be perfect to appreciate yourself, you’ll spend decades just fighting for a chimera. Be aware of your flaws and value your strengths. It’s simpler and truly more pleasant to live.

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #413 : Trouver du plaisir dans l’effort

Ce texte explore la nécessité d'accepter l'effort comme une constante de la vie, indépendamment du résultat. Il souligne que l'effort ne garantit pas le succès, et que l'échec est une possibilité normale. L'auteur propose de déplacer la perspective du "plaisir" à celle du "bénéfice" intrinsèque de l'effort, même en l'absence de réussite externe. Ces bénéfices peuvent inclure la reconnaissance de sa propre capacité à persévérer et la découverte de leçons précieuses, permettant de continuer malgré la difficulté et l'absence de résultats immédiats.

Si nous n’avons pas vraiment le choix dans la vie que de faire des efforts pour obtenir ce que l’on veut, que ce soit en nous ou dans nos environnements, nous allons devoir apprendre à nous habituer à cette dépense d’énergie.

Comme nous en avons déjà parlé, un effort ne « mérite » pas un résultat attendu ; il n’y a aucune raison que nous obtenions ce que nous désirons même si nous nous battons comme un beau diable pour l’avoir. C’est déjà un élément que nous devons admettre au commencement. Même si nous savons que nous pouvons orienter notre dialogue interne vers des idées « positives » vis-à-vis de nos objectifs, nous ne devons néanmoins pas nous mentir et la possibilité des échecs est normale.

Une fois que nous savons que pour une grande majorité d’entre nous, nous allons devoir fournir des efforts sans être assuré du résultat et que cela peut demander beaucoup de temps, sur le papier, ça ne donne pas vraiment envie. Et c’est là que nous pouvons y mettre ou plutôt y développer une notion de plaisir.

Le mot n’est pas juste, je dirais plutôt du bénéfice à l’effort, mais attention, cela n’a rien à voir avec la réussite. Que nous parvenions là où nous le souhaitons ou pas, les efforts que nous aurons fournis nous auront apporté des bénéfices, même si parfois, il faut se creuser la tête pour les trouver.

Cela peut être simplement le fait de se dire que nous sommes capables de faire des efforts. Cela peut être décevant parce que cela peut ne pas nous avoir apporté de résultat, mais nous cherchons ce que cela nous apporte.

Ce qui est intéressant, et on pourrait dire pour 80% des choses que nous mettons en place, c’est que nous pouvons apprendre à regarder les bénéfices de nos efforts dans nos actions. Ça ne retire pas que c’est difficile, parfois profondément ennuyant, mais au moins nous cherchons à ne pas nous effondrer au moindre effort sans résultat, et continuons bon gré mal gré, un jour de plus…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #413: Finding Pleasure in Effort

If we don’t really have a choice in life but to make efforts to get what we want, whether it’s within ourselves or in our environments, we will have to learn to get used to this expenditure of energy.

As we have already discussed, an effort does not « deserve » an expected outcome; there is no reason for us to get what we desire even if we fight tooth and nail for it. This is already something we must admit from the start. Even if we know that we can orient our internal dialogue towards « positive » ideas regarding our goals, we must nevertheless not lie to ourselves, and the possibility of failure is normal.

Once we know that for a large majority of us, we will have to make efforts without being assured of the result and that this can take a lot of time, on paper, it doesn’t really sound appealing. And that’s where we can introduce, or rather develop, a notion of pleasure.

The word isn’t quite right; I would rather say the benefit of effort, but be careful, this has nothing to do with success. Whether we achieve what we want or not, the efforts we have made will have brought us benefits, even if sometimes, we have to rack our brains to find them.

This can simply be the fact of telling ourselves that we are capable of making efforts. It can be disappointing because it may not have brought us a result, but we look for what it does bring us.

What is interesting, and one could say for 80% of the things we implement, is that we can learn to look at the benefits of our efforts in our actions. This doesn’t negate that it’s difficult, sometimes profoundly boring, but at least we seek not to collapse at the slightest effort without result, and continue willy-nilly, one more day…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #323 : La peur d’essayer

La peur d’échouer peut nous paralyser, mais elle fait partie intégrante de nos expériences de vie. Essayer malgré la peur est un acte courageux qui nous permet de grandir. Cet article explore l’impact des échecs, la force des tentatives, et l’importance de reconnaître nos succès, même les plus modestes.

Nous pouvons tous avoir des raisonnements où nous pensons que les tentatives que nous faisons sur des projets ou actions inconnus nous mèneront à l’échec. Et il ne faut pas se mentir, c’est souvent le cas. Nous allons cumuler un paquet d’erreurs, de frustrations et d’échecs sur les projets ou les ambitions que nous avons.

C’est souvent un jeu avec notre ego. Nous pensons pouvoir atteindre ou réaliser certaines choses, et puis la réalité nous ramène à des résultats très éloignés de nos attentes. Du coup, nous pouvons entrer dans une démarche où nous n’essayons plus grand-chose, préférant nous enfermer dans une phase de retenue.

Nos récits intérieurs nous entraînent à penser que, de toute façon, nous n’y arriverons pas. Et alors ? Ce n’est pas la fin du monde, peut-être juste la fin d’une illusion, mais rien de plus. C’est difficile parfois, et nous n’arriverons jamais sur certains projets. Cela fait aussi partie de la vie.

Nous ne pouvons pas réussir dans tous nos projets ou dans tous les domaines de notre vie. Mais ce n’est pas une raison pour s’empêcher de vivre. Les tests, les tentatives, font partie intégrante de nos expériences de vie. Si nous restons uniquement sur des idées, sans jamais passer à l’action, nous entrons dans un marasme intérieur et un mépris de soi.

Et pourtant, à aucun moment nous ne sommes méprisables d’avoir échoué. Nous avons tenté. Il y a aussi tous ces succès que nous ne prenons même pas en compte parce que nous les considérons comme normaux, faciles, ou parce qu’un autre discours intérieur idiot nous fait penser que perdre est insupportable.

Ayez peur, mais essayez quand même. C’est comme un manège à sensations fortes : parfois, vous adorerez, et parfois, vous aurez juste envie de vomir. Mais c’est aussi un des jeux de la vie.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #323: The Fear of Trying

We can all have moments of reasoning where we believe that attempts at unfamiliar projects or actions will inevitably lead to failure. And let’s not lie to ourselves—it often does. We’ll accumulate a series of mistakes, frustrations, and failures in the projects or ambitions we pursue.

It’s often a game with our ego. We think we can achieve or do certain things, but reality brings us back to results far from what we expected. As a result, we might adopt a mindset where we stop trying, preferring to remain in a phase of restraint.

Our inner narratives lead us to think that we’ll fail no matter what. So what? It’s not the end of the world—maybe the end of an illusion, but nothing more. It’s tough sometimes, and we’ll never succeed at certain projects. That’s also part of life.

We can’t succeed in all our projects or in every area of our lives. But that’s no reason to stop living. Tests and attempts are essential parts of our life experiences. If we only dwell on ideas without taking action, we sink into inner stagnation and self-contempt.

Yet at no point are we despicable for failing. We tried. And there are also all those successes we don’t even acknowledge because we consider them normal, easy, or because another foolish inner narrative tells us that failure is unbearable.

Feel the fear, but try anyway. It’s like a roller coaster—sometimes you’ll love it, and other times, you’ll just want to throw up. But that’s part of life’s game.

Take what feels good and right for you.

Be one.
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #314 : Se connaître

Apprendre à se connaître permet de mieux anticiper nos réactions et comportements, mais cette quête est souvent freinée par une lutte interne entre nos aspirations idéalisées et la réalité de notre être. Accepter et s’aimer tel que l’on est ouvre les portes d’une vie plus simple et plus saine.

Plus nous apprenons à nous connaître, plus nous devenons aptes à anticiper nos réactions, nos pensées et nos comportements dans de nombreuses situations. Le problème est que, parfois, nous restons en lutte interne entre le récit que nous nous faisons de nous-mêmes et la réalité de ce que nous avons compris de nous.

Nous imaginons et anticipons des situations ou des comportements parfois de manière idéalisée. Cela peut nous conduire à refuser ce que nous sommes réellement, ce dont nous avons pourtant conscience. Ce refus crée une injonction contradictoire, qui mine progressivement notre confiance en nous.

Nous savons, consciemment ou inconsciemment, ce que nous sommes réellement grâce aux retours d’expériences accumulés. Cependant, nous persistons à croire qu’un jour, comme par magie, nos « programmes internes » se réactiveront autrement et transformeront soudainement nos actions ou orientations en cours.

Cette guerre entre ce que nous voulons être et ce que nous sommes réellement nous prive de tranquillité pendant des années. Nous passons un temps fou à nous décevoir, à attendre de nous-mêmes des réactions ou des fonctionnements qui, dans 80 % des cas, ne seront ni disponibles ni possibles.

S’accepter et s’aimer tel que l’on est, et non tel que l’on pourrait être, constitue une clé précieuse pour avancer dans la vie de manière plus simple et plus saine. Et cela, même si les autres attendent ou imaginent autre chose de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #314: Knowing Yourself

The more we learn about ourselves, the better we become at anticipating our reactions, thoughts, and behaviors in various situations. However, the problem is that sometimes we remain in an internal struggle between the story we tell ourselves about who we are and the reality of what we’ve understood about ourselves.

We imagine and anticipate situations or behaviors, often idealized. This can lead us to reject who we truly are, even though we are aware of it. This rejection creates a contradictory injunction that gradually undermines our self-confidence.

We consciously or subconsciously know who we truly are through accumulated life experiences. Yet, we continue to believe that one day, as if by magic, our « internal programs » will reset themselves and suddenly transform our current actions or orientations.

This war between who we want to be and who we truly are robs us of years of tranquility. We spend an incredible amount of time disappointing ourselves, expecting reactions or behaviors from ourselves that, 80% of the time, will neither be available nor possible.

Accepting and loving yourself as you are, not as you could be, is a precious key to moving forward in life more simply and healthily—even if others expect or imagine something different from you.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #260 : La rentrée, une occasion de se donner des orientations

La rentrée est l'occasion idéale pour réfléchir à de nouvelles orientations, habitudes et objectifs de croissance personnelle et professionnelle. Découvrez des stratégies pour transformer les changements positifs en routines durables, rester motivé et trouver l'équilibre sans épuisement.

Nous sommes un peuple qui fonctionne par saison. Depuis bien longtemps, nous avons pris l’habitude, après la pause estivale, de reprendre une nouvelle année. Nous nous retrouvons dans une nouvelle classe, dans une nouvelle saison associative, ou face à de nouvelles grilles de programmes sur les médias.

Si vous remarquez justement ces derniers, nous sommes souvent dans la nouveauté : de nouvelles émissions, de nouvelles façons d’aborder les choses. Pour chacun d’entre nous, cela peut signifier la reprise de l’école pour les enfants, la reprise d’activités professionnelles ou paraprofessionnelles, et les licences dans les clubs qui redémarrent à cette rentrée.

Nous avons donc une bonne opportunité pour réfléchir aux orientations que nous souhaitons prendre. Quand nous étions enfants, il fallait réussir sa classe, obtenir un diplôme, ou, pour les sportifs, viser des ambitions régionales ou nationales. Mais lorsqu’on ne fait pas partie de ces organisations qui orientent naturellement vers une “performance” à atteindre, qu’est-ce qui pourrait vous stimuler ?

Ne nous leurrons pas, notre vie est routinière, ponctuée d’événements qui modifient parfois nos automatismes, mais la force de l’habitude est immense. Il est donc utile de se demander si l’orientation que vous souhaitez prendre peut devenir une routine. Que ce soit un apprentissage, une attention portée au corps, une reprise d’activité, est-ce que cela peut s’intégrer d’une manière ou d’une autre dans un planning qui finira par s’absorber naturellement dans votre vie ?

Les grands changements sont toujours possibles, mais nous savons que lorsque cette dynamique de reprise va s’atténuer, il y aura une inertie qui s’installera rapidement. Un effort suffisant devrait donc être mis en place, sinon, nous risquons d’arrêter, de remettre à plus tard, à demain ou à la semaine prochaine.

Cherchez ce qui peut continuer à vous apporter quelque chose et que vous allez rendre habituel dans votre quotidien. Les efforts, oui, mais pas jusqu’à la saturation.

Bonne rentrée, bonne motivation, et bonne habitiuation !

#rentrée2024 #sport #art #habitudes #pattern #effort #ajustement #automatisme

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #260: Back to School, an Opportunity to Set New Directions

We are a people who operate by seasons. For a long time, we have been accustomed to starting a new year after the summer break. We find ourselves in a new class, a new season for associations, or facing new program schedules in the media.

If you pay attention to the latter, we are often immersed in new things: new shows, new ways of approaching things. For each of us, this can mean the return to school for the children, the resumption of professional or paraprofessional activities, and the start of licenses in clubs at this time of year.

We have a great opportunity to reflect on the directions we wish to take. When we were children, we had to pass our classes, earn a diploma, or, for athletes, aim for regional or national ambitions. But when we’re not necessarily part of those organizations that naturally steer us toward a “performance” to achieve, what could stimulate you?

Let’s not deceive ourselves; our lives are routine, punctuated by events that sometimes modify our habits, but the force of habit is immense. Therefore, it is useful to ask whether the direction you wish to take can become a routine. Whether it’s learning something new, paying attention to your body, or resuming an activity, can it somehow fit into a schedule that will gradually integrate into your life?

Big changes are always possible, but we know that when this dynamic of starting anew begins to fade, inertia will quickly set in, and sufficient effort must be made. Otherwise, we risk stopping, postponing to tomorrow or next week.

Find what can continue to bring you value and what you will make a habit of in your daily life. Efforts, yes, but not to the point of saturation.

Happy back-to-school season, good motivation, and good adaptation!

#BackToSchool2024 #Sport #Art #Habits #Patterns #Effort #Adjustment #Automation

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank-Instantané #240 : Le NON intérieur

Je vous proposais hier un MP3 pour développer l’impact de votre NON dans votre dialogue intérieur. En cabinet, il y a fréquemment des demandes ou des indices sur la difficulté de dire non aux autres et, plus généralement, d’imposer ses limites sans céder aux diverses pressions. Rappelons que nous sommes des êtres sociaux et qu’un refus peut potentiellement entraîner un rejet, ce pour quoi nous ne sommes pas particulièrement bien programmés. La raison est simple : primitivement, nous souhaitions éviter de nous retrouver isolés.

Réussir à dire non aux autres peut parfois être difficile, surtout quand les personnes en face de nous sont des stratèges de la communication ou des figures d’autorité, voire simplement à cause de la pression sociale. Une chose à laquelle nous ne pensons pas souvent est que, souvent, nous ne réussissons pas à maintenir notre NON envers nous-mêmes.

Nous le voyons avec nos diverses addictions, qu’elles soient alimentaires, numériques, ou liées à la stimulation. Nous pouvons décider quelque chose et, deux heures plus tard, faire l’inverse de notre intention. Je ne parle même pas des influences extérieures : simplement nous-mêmes, nous mettons en place des compromis, voire nous entrons dans des transes fermées qui nous coupent de nos propres auto-suggestions constructives, nous laissant dans un automatisme que nous observons mais sur lequel nous n’avons pas de prise.

Renforcer notre capacité à avoir un NON absolu pour soi-même, sans négociation ni stratégie d’évitement, mais un véritable ancrage qui fait cesser toute activité pouvant nous faire céder. Cesser notre lutte contre les principes d’autorité que nous avons pu internaliser et offrir la possibilité de comprendre que si nous sommes intransigeants et inquisiteurs avec nous-mêmes, ce n’est pas pour nous faire du mal, mais au contraire, pour notre bien.

Comme pendant notre éducation, cela peut prendre un certain temps avant que cela soit effectif. Néanmoins, puisque nous sommes en contact permanent avec nous-mêmes, observant le nombre de fois où nous exprimons un refus dans le monde du travail, de la famille ou plus généralement dans la société, cela peut être un excellent élément pour comprendre l’état que nous vivons quand notre NON est véritablement un NON.

Si vous parvenez à développer, dans les jours ou semaines à venir, un NON qui permet de mettre fin automatiquement à des automatismes physiques, psychiques ou émotionnels, imaginez ce que cela pourrait vous apporter d’incroyablement constructif pour votre vie.

direNON #refus #disciplineactive #Ancrage #Potentiel

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank
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Reflections of Pank-Instantané #240: The Inner NO

Yesterday, I shared an MP3 about the impact of your NO in your inner dialogue. In counseling sessions, there are frequently requests or indications about the difficulty of saying no to others and, more generally, of setting boundaries without yielding to various pressures. Let’s remember that we are social beings and that a refusal can potentially lead to rejection, which we are not particularly well programmed to handle. The reason is simple: primitively, we wanted to avoid finding ourselves isolated.

Saying no to others can sometimes be difficult, especially when the people in front of us are communication strategists or authority figures, or simply due to social pressure. One thing we don’t often consider is that we often fail to maintain our NO with ourselves.

We see this with our various addictions, whether they are related to food, digital consumption, or stimulation. We may decide something and, two hours later, do the opposite of our intention. I’m not even talking about external influences; just with ourselves, we make compromises, or we enter closed trances that cut us off from our own constructive self-suggestions, leaving us in an automatic mode that we observe but have no control over.

Strengthening our ability to have an absolute NO for ourselves, without negotiation or avoidance strategies, but a true grounding that stops any activity that might make us give in. Ending our struggle against the internalized principles of authority and offering the possibility to understand that if we are also intransigent and inquisitive with ourselves, it is not to harm us but, on the contrary, to help us.

Just like during our education, it may take some time for this to become effective. Nevertheless, since we are constantly in contact with ourselves, observing the number of times we express a refusal in the workplace, in the family, or more generally in society, this can be an excellent element to understand the state we experience when our NO is truly NO.

If you manage to develop in the coming days or weeks a NO that automatically ends physical, psychic, or emotional automatisms, imagine what incredibly constructive things it could bring to your life.

SayNO #Refusal #ActiveDiscipline #Grounding #Potential

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank