Réflexions de Pank / Instantané #415 : Le respect

Je suis un homme assez extrême dans mes comportements et je fais des efforts pour tenter de comprendre les cadres afin de les « respecter ». C’est ennuyeux, contraignant et le bénéfice personnel n’est pas énorme. Pourtant, c’est en réfléchissant sur « ce qui ne va pas » dans notre système que je m’impose encore plus de tenir les limites, les règles et les attentes des différents univers que je croise au quotidien.

Tout système est bancal. Nous pouvons ne pas être d’accord avec telle ou telle loi dans notre pays, telle ou telle règle dans une entreprise ou telle ou telle sémantique attendue des individualités. De plus, chacun a vraiment ses codes, ses attentes de ce qu’il appelle le respect de sa personne.

Si nous ne pouvons pas toujours nous adapter aux autres, sachant que c’est énergivore et que nous avons l’option de ne pas entrer en contact, ou trop, avec eux, les règles d’un pays, et pour certains d’une religion ou de croyances, se placent en macro. Certains parlent d’une justice divine supérieure à celle des hommes ; je ne suis pas fan de la justice, mais je reste soumis à celle des hommes de mon espace (en l’occurrence mon pays ou celui où je veux vivre).

Respecter, c’est se soumettre et ne pas dépasser. Or, nous voyons que nous sommes de plus en plus dans l’individualisation des situations avec la considération qu’il n’y a pas à respecter une vitesse, une place, une éthique ou un individu, en créant des récits propres à chacun, comme si pour nous, il devait y avoir une exception.

C’est comme si la contrainte du respect était trop dérangeante et que ces « exceptions » ne voulaient pas faire l’effort. Du coup, quand on s’interroge sur les problèmes de nos systèmes, c’est que souvent la notion « d’effort collectif » a du sens, celui d’être respectueux et d’attendre que tous les rouages individuels et collectifs le restent, donc que les choses devraient fonctionner au moins pire…

À nous de remettre de la valeur au respect, et pas simplement pour des absurdités comme une salutation ritualisée par exemple…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #415 : Reflections on Respect

I am a man quite extreme in my behaviors, and I make efforts to try and understand frameworks in order to « respect » them. It’s annoying, restrictive, and the personal benefit isn’t huge. Yet, it’s by reflecting on « what’s wrong » with our system that I push myself even more to adhere to the limits, rules, and expectations of the different environments I encounter daily.

Every system is flawed. We may disagree with this or that law in our country, this or that rule in a company, or this or that expected semantic from individuals. Moreover, everyone truly has their own codes, their own expectations of what they call respect for themselves.

While we cannot always adapt to others, knowing that it’s energy-consuming and that we have the option not to interact, or interact too much, with them, the rules of a country, and for some, of a religion or beliefs, operate on a macro level. Some speak of a divine justice superior to that of men; I am not a fan of justice, but I remain subject to that of men in my space (in this case, my country or the one where I wish to live).

To respect is to submit and not to overstep. However, we see that we are increasingly in the individualization of situations, with the belief that there is no need to respect a speed, a place, an ethics, or an individual, by creating narratives specific to each, as if for us, there should be an exception.

It’s as if the constraint of respect were too bothersome, and these « exceptions » didn’t want to make the effort. Consequently, when we question the problems of our systems, it’s often because the notion of « collective effort » makes sense – that of being respectful and expecting all individual and collective cogs to remain so, meaning things should function at least acceptably…

It’s up to us to restore value to respect, and not just for absurdities like a ritualized greeting, for example…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

HnO Hypnosophie #877 : La contrainte, une option parfois nécessaire pour trouver des solutions.

Je reviens sur la notion de contrainte et la nécessité pour certaines situations et caractères d’en mettre en place.

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Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #54 : Les arts martiaux sont-ils inclusifs?

Je lis souvent que tout le monde peut pratiquer les arts martiaux et que c’est une discipline ouverte à tous. Cependant, en réalité, cela ne me semble pas si juste que cela. Certes, tout le monde peut s’engager dans les aspects plus théoriques tels que les formes dans le vide, la body boxe, et autres, où l’accessibilité est plus évidente.
En revanche, lorsqu’il s’agit de la partie plus physique du combat, de nombreuses personnes ont du mal à y parvenir ou ne peuvent pas s’entraîner avec une intensité suffisante pour connaître une véritable évolution. Si l’on se réfère aux récits des arts martiaux japonais, on y trouve souvent des histoires de personnes chétives devenues fortes. Cependant, il faut garder à l’esprit que les premières années du karaté, par exemple, étaient centrées sur les kihon et les kata, et non sur les combats.

On retrouve une mythologie similaire autour d’Helio Gracie, qui, bien que frêle, était plutôt athlétique. Dans certains articles sur des écoles d’Aiki Jutsu, d’anciens professeurs expliquent que dans le Hakko Ryu, les techniques étaient démontrées à pleine puissance sans plus d’explications. Cela a malheureusement entraîné une diminution progressive du nombre de pratiquants qui se retrouvaient blessés.

Le problème du sport de combat réside dans la gestion de l’opposition, afin qu’elle ne soit pas trop intense, notamment en ce qui concerne les percussions. Sinon, les traumatismes et la peur risquent de faire quitter la salle assez rapidement. La force de Mas Oyama était d’avoir créé un style de karaté dur, mais moins dangereux que d’autres disciplines de combat. Les frappes se concentraient davantage sur le corps et moins sur le visage, limitant ainsi les risques pour les pratiquants. Cela permettait également aux enfants, quel que soit leur physique, de transformer leur corps à l’adolescence, bénéficiant d’une attention particulière portée à la pédagogie.

Cependant, pour des adultes qui n’ont peut-être pas fait de sport pendant des décennies, l’engagement dans les arts martiaux peut s’avérer plus difficile. Non pas que leur mental ne soit pas à la hauteur, mais parce que leur corps risque de subir des tensions voire des dégâts. J’ai souvent vu des personnes revenir dans les arts martiaux et disparaître au bout de 2 mois en raison de blessures ou d’une fatigue difficile à gérer.

Affirmer que tout le monde peut pratiquer ces sports est un peu exagéré. Même en proposant des cours spéciaux, si l’on maintient la norme en termes d’intensité et de combats, il est évident que la sélection se fait rapidement. On peut constater cela chaque mois de septembre, lorsque de nombreuses personnes ultra motivées disparaissent des clubs à travers la France. Même dans les systèmes de défense personnelle, on observe que lors des combats plus réguliers par rapport aux formes à deux, de nombreuses personnes gèrent très mal la situation ou se figent.

Si les arts martiaux étaient des systèmes plus individualisés, il pourrait être possible d’intégrer et de garder tout le monde. Cependant, un certain nombre de pratiquants peuvent rendre la gestion difficile pour l’enseignant, excluant ainsi de nombreuses personnes.

Et vous, pensez-vous que tout le monde peut pratiquer les arts martiaux dans des cours « normaux »?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

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HnO Hypnosophie #512 : Comment gérez vous naturellement la contrainte ?

Nous sommes intrinsèquement par notre nature dans un monde de contrainte. Cette période est un bon laboratoire pour s’observer vis à vis de la contrainte et découvrir les ressources que nous avons mis en place naturellement.

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