Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #299 : La matraque télescopique, la meilleure arme de défense ?

La matraque télescopique est-elle la meilleure arme pour se défendre face aux agressions ? Malgré son illégalité, elle offre une alternative efficace pour neutraliser un agresseur armé d’un couteau tout en évitant des blessures mortelles. Une réflexion sur son usage et ses limites légales.

Chaque jour, des personnes ordinaires perdent la vie à cause d’un désaccord qui dégénère. Sortir un couteau est redevenu une manière tristement courante de résoudre les conflits.

Comme la police ne peut être omniprésente (sauf peut-être lors des Jeux Olympiques), les citoyens doivent se débrouiller avec les moyens à leur disposition. Cependant, les lois compliquent sérieusement les choses pour les personnes agressées, qui peinent à se défendre légalement tout en restant en sécurité.

Dans le domaine des armes de défense personnelle, il est difficile de ne pas basculer dans l’illégalité. J’avoue avoir adhéré à la philosophie philippine selon laquelle, face à un adversaire armé d’un couteau, il vaut mieux être armé soi-même. Mais si la police vous contrôle, vous serez sanctionné. Pire, si vous utilisez cette arme pour vous défendre, on vous demandera pourquoi vous possédiez un couteau lorsque vous avez été menacé.

J’apprécie les couteaux, mais je suis conscient que devoir blesser gravement un opposant, même pour sauver ma vie, est un dilemme moral. Par exemple, une attaque ciblant la jugulaire (angle 1) pourrait me valoir plusieurs années en prison.

Avec le temps, j’ai opté pour la matraque télescopique. Bien que cette arme soit toujours illégale, si un agent me contrôle, je préfère la remettre et payer l’amende. Mais en cas de danger, cette arme offre une chance de maintenir un agresseur à distance, notamment si celui-ci tente d’utiliser un couteau.

Pour les plus entraînés, un recul rapide, le déploiement de la matraque et un coup ciblé sur la main ou le bras peuvent suffire à désarmer un adversaire en un instant. Le bâton est une arme maniable, puissante et polyvalente. Bien que certaines écoles insistent sur les contrôles et les clés avec un bâton, je considère qu’il reste avant tout une arme de frappe efficace. Il peut éviter qu’un pré-combat ne se transforme en véritable affrontement, tout en neutralisant sans forcément blesser mortellement.

Prenez uniquement ce qui vous semble juste et adapté.

Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #299: Is the Telescopic Baton the Best Self-Defense Weapon?

Every day, ordinary people lose their lives because of a disagreement that escalates. Carrying a knife has unfortunately become a common way to resolve conflicts.

Since the police cannot be everywhere (except perhaps during the Olympics), citizens must make do with what they have. However, the laws significantly complicate matters for victims who struggle to defend themselves legally while ensuring their safety.

In the field of personal defense weapons, it’s challenging to avoid crossing into illegality. I admit to subscribing to the Philippine philosophy that if your opponent has a knife, you’re better off being armed yourself. However, if the police catch you, you’ll face penalties. Worse, if you use your weapon for self-defense, questions will arise about why you were carrying a knife in the first place when you were threatened.

I like knives, but I am aware that the idea of severely injuring an attacker, even to save my life, is a moral dilemma. For instance, targeting the jugular (angle 1) could result in several years in prison.

Over time, I opted for the telescopic baton. Although it’s still illegal, if a police officer stops me, I’m prepared to hand it over and pay the fine. But in case of danger, this weapon provides an opportunity to keep an assailant at bay, especially if they attempt to use a knife.

For those trained, a quick retreat, the baton’s deployment, and a strike to the hand or arm can swiftly disarm an attacker. Batons are versatile, powerful, and easy to handle. While many schools emphasize control techniques and locks with batons, I see them primarily as striking tools. They can prevent a pre-fight from escalating into a full-blown confrontation, neutralizing without necessarily causing fatal injuries.

Take only what resonates and feels right for you.

Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #297 : Chercher la fluidité

Dans cet article, Pank explore le concept de fluidité en combat, une alternative à l’explosivité fondée sur des mouvements continus et une gestion précise du temps. Il souligne les défis pratiques liés à cette approche, notamment en MMA et en BJJ, et met en lumière ses implications pour le quotidien, où la fluidité devient une philosophie d’adaptation face aux imprévus.

Assez régulièrement, dans les randoris, je me concentre sur un thème, que ce soit en percussion ou en préhension : chercher à être fluide. Paradoxalement, je peux avoir l’impression d’être plus rapide, alors que ce n’est pas forcément le cas.

En tentant de maintenir une tension relative, je ne cherche pas l’explosivité, souvent synonyme de mouvements saccadés, d’une forte tension suivie d’une explosion, puis d’un relâchement. À l’inverse, en conservant une tension suffisante pour travailler, tout en limitant ces mouvements saccadés qu’impose l’explosivité, le mouvement se déploie de manière continue.

La notion de temps devient alors essentielle et prend de plus en plus d’importance à mesure que la fluidité s’installe. Il s’agit de savoir à quel moment précis initier le mouvement. Souvent, lors d’une explosion, un léger contretemps nous oblige à compenser avec la puissance développée à cet instant précis.

Avec l’âge, les combattants les plus explosifs (sans compléments particuliers) perdent naturellement cette compétence. Cela peut créer une faiblesse dans leur style, surtout face à une nouvelle génération qui n’a pas de problème d’énergie ni d’explosivité.

Cependant, bien que séduisante sur le papier, la fluidité pose des défis en pratique. La prise de notre opposant, sa force, et la direction qu’il impose au combat doivent idéalement « glisser » sur nous. Mais ce genre de métaphore, comme celle du saule pleureur pliant sous la neige, reste poétique et bien éloigné des réalités d’un match de MMA, de BJJ ou de Luta Livre.

Cette quête de fluidité physique peut également se transposer dans le domaine cognitif : apprendre à ne plus se figer face aux imprévus, mais à rester adaptable et à avancer.

bjj #Jiujitsu #LutaLivre #force #explosivité #fluidité

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
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Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #297: Seeking Fluidity

Quite regularly in randoris, I focus on a theme, whether it’s striking or grappling: seeking fluidity. Paradoxically, I might feel faster, even though that’s not necessarily the case.

By trying to maintain relative tension, I avoid seeking explosiveness, which is often synonymous with jerky movements, alternating between high tension, explosion, and relaxation. Instead, by maintaining just enough tension to operate while limiting the jerky movements that explosiveness imposes, the motion unfolds more smoothly and continuously.

Time becomes essential and increasingly important as fluidity takes hold. It’s about knowing the exact moment to initiate a movement. Often, during an explosion, a slight off-timing forces us to compensate with the power generated at that precise instant.

With age, even the most explosive fighters (without particular supplements) naturally lose this skill. This can create a weakness in their style, especially against a younger generation with no issues in energy or explosiveness.

However, while fluidity is appealing on paper, it presents challenges in practice. The opponent’s grip, strength, and the direction they impose in combat should ideally « slide » off us. But such metaphors, like the willow bending under the snow, remain poetic and far removed from the realities of an MMA, BJJ, or Luta Livre match.

This quest for physical fluidity can also be transposed into the cognitive domain: learning to avoid freezing in the face of the unexpected and instead staying adaptable and moving forward.

bjj #Jiujitsu #LutaLivre #strength #explosiveness #fluidity

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Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #285 : 5 combats de suite, c’est beaucoup

La gestion de l'effort lors des compétitions de sports de contact est cruciale pour éviter les blessures graves. Ce texte s'interroge sur les limites à imposer en termes de nombre de combats par jour pour préserver la santé des athlètes amateurs, tout en soulignant l'importance de se tester et de progresser dans un cadre sécurisé.

Ce week-end, certains combattants de l’académie sont allés participer à la Coupe de France Zone Nord de Kmix, organisée par la Fédération de Karaté. Pour les trois quarts d’entre eux, c’était une première expérience en compétition, avec toutes les découvertes que cela implique.

L’un d’eux est parvenu jusqu’en finale, ce qui pose automatiquement des questions. Quatre combats de 2×3 minutes, suivis d’une finale en 2×4 minutes, représentent un cumul de dommages importants, en plus de la fatigue. Les tournois imposent cette gestion des efforts pour tenir jusqu’à la fin. Si l’on se donne à fond dans un combat, on risque de ne plus pouvoir être performant dans le suivant.

Le temps de repos entre les combats est souvent court, parfois un seul match, soit environ 8 minutes. Paradoxalement, plus le temps passe, plus l’adrénaline diminue, rendant les douleurs corporelles plus perceptibles. De même, lorsque les transitions entre les combats sont courtes, le corps manque d’énergie.

Il est difficile de trouver le juste équilibre pour que les athlètes restent performants. Avec la popularité croissante du MMA, de nombreuses personnes viennent se tester en compétition. Cela pourrait amener à réfléchir au nombre maximum de participants par catégorie pour limiter le nombre de combats dans une journée.

Il me semble que dépasser quatre combats — soit une durée équivalente à un combat pour le titre en UFC (25 minutes) — est difficile et potentiellement dangereux pour des amateurs pratiquant un sport de plein contact.

L’essentiel en compétition est de se tester et de progresser, pas de se bénir gravement et de devoir mettre des semaines à récupérer. En tout cas, bravo à ces combattants passionnés, qui mettent leurs corps à rude épreuve pour l’amour du sport.

kmix #mma #récupération #combat #blessure #athlète

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

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Réflexions martiales d’un hypnofighter #285 : 5 combats d’affilée, c’est trop

Ce week-end, quelques combattants de l’académie ont participé à la Coupe de France Zone Nord de Kmix, organisée par la Fédération de Karaté. Pour les trois quarts d’entre eux, il s’agissait de leur première expérience en compétition, avec toutes les découvertes que comporte le combat dans de tels événements.

L’un d’entre eux a réussi à atteindre la finale, ce qui ne manque pas de susciter des interrogations. Quatre combats de 2×3 minutes suivis d’une finale de 2×4 minutes entraînent une accumulation importante de dégâts, en plus de la fatigue. Les tournois demandent de gérer les efforts pour tenir le coup pendant les rounds. Si vous vous épuisez lors d’un combat, vous risquez de ne pas être performant lors du suivant.

Le temps de repos entre les combats est souvent court, parfois un seul match, environ 8 minutes. Paradoxalement, plus la compétition se prolonge, plus l’adrénaline retombe, ce qui fait que le corps ressent davantage de douleur. De même, les transitions plus courtes entre les combats font que le corps n’a pas le temps de récupérer de l’énergie.

Trouver le bon équilibre pour permettre aux athlètes de donner le meilleur d’eux-mêmes est un défi. Avec la popularité croissante du MMA, de nombreuses personnes viennent se tester. Il pourrait être intéressant d’envisager de limiter le nombre de participants par catégorie afin de réduire le nombre maximum de combats dans une journée.

À mon avis, dépasser quatre combats – soit l’équivalent de la durée d’un combat pour le titre dans l’UFC (25 minutes) – est difficile et potentiellement dangereux pour les amateurs dans les sports de contact.

Le but premier de la compétition est de se tester et de s’améliorer, pas de subir des blessures qui mettent des semaines à cicatriser. Dans tous les cas, félicitations à ces combattants passionnés qui poussent leur corps à bout par amour du sport.

kmix #mma #récupération #combat #blessure #athlète

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Soyez un,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #283 : S’interroger sur nos critiques

J’aime regarder des tutoriels ou des vidéos diverses sur les réseaux sociaux. Il y en a pour tous les goûts, chacun cherchant à partager sa passion pour un style ou une école. Si on met de côté la volonté de certains de faire du buzz ou de monétiser à tout prix, on est souvent dans une démarche de transmission de techniques ou de philosophie.

Tous les niveaux et tous les discours sont représentés, témoignant de la diversité dans la voie martiale. Ce qui revient fréquemment – et pas seulement dans les arts martiaux – c’est la virulence des commentaires. Les auteurs doivent parfois aller jusqu’à justifier leur grade, prouvant qu’ils sont bien ceintures noires ou plus.

On peut ne pas adhérer à certains systèmes techniques, et je suis moi-même critique. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je participe à des séminaires ou que j’échange au dojo avec d’autres pratiquants.

Souvent, c’est parce que nous ne partageons ni l’attente ni la philosophie du système que nous observons. Mon objectif de combat repose sur une notion d’efficacité testable, d’où mon intérêt pour le BJJ, la Luta et le MMA.

Ce qui est présenté dans des contextes « hypothétiques » de défense personnelle m’amène à spéculer sur mes compétences en situation réelle. Pourtant, si l’on accepte un cadre différent, il n’y a pas de problème à répéter des logiques de self-défense.

Ainsi, nous en arrivons à critiquer un style ou un vidéaste, un peu comme si, en tant que basketteurs, nous jugions des handballeurs sans considérer leurs règles mais en restant focalisés sur notre propre dribble.

Aller à la rencontre de ces disciplines avec un esprit ouvert, même si nous ne ressortons pas « convaincus », nous permet de découvrir, d’échanger et de prendre en compte une autre perspective.

artsmartiaux #pratique #partage #combat

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Pank
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Martial Reflections of a Hypno-Fighter #283: Questioning Our Criticisms

I enjoy watching tutorials or various videos on social media. There’s something for everyone, each person striving to share their passion for a style or school. Setting aside those aiming solely for clicks or monetization, we often see a genuine desire to share techniques or philosophy.

All levels and viewpoints are represented, reflecting the diversity within the martial path. What frequently appears – and not just in martial arts – is the harshness of the comments. Creators often find themselves justifying their rank, proving that they are indeed black belts or more.

We might not resonate with certain technical systems, and I am critical myself. This is, in fact, one of the reasons I attend seminars and exchange with other practitioners in the dojo.

Often, it’s because we don’t share the expectations or philosophy of the system we encounter. My combat objective is rooted in testable effectiveness, which is why I practice BJJ, Luta, and MMA.

The hypothetical contexts in self-defense sometimes lead me to speculate on my own competence in a real-life scenario. However, if we accept a different framework, there’s no issue in practicing a self-defense logic.

So, we find ourselves critiquing a style or a videographer, much like a basketball player might judge a handball player, ignoring their rules and focusing solely on dribbling.

Approaching these disciplines with an open mind, even if we don’t leave « convinced, » allows us to discover, exchange, and consider another perspective.

martialarts #practice #sharing #combat

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #269 : Quand les formes sont moins utiles que les concepts

Dans cet article, nous explorons l'importance des concepts par rapport aux formes dans les arts martiaux. À travers l'analyse des Taolu et Kata, nous voyons comment l'adaptation et la compréhension des principes fondamentaux dépassent la répétition mécanique des mouvements.

Il est essentiel, lorsque nous commençons un art martial, de travailler les formes. Des écoles comme le Wushu ou le Karaté proposent des séquences sous forme de Taolu ou de Kata. Il est important pour l’apprenant de pratiquer par mimétisme et de laisser son corps assimiler les mouvements à travers des répétitions, tout en bénéficiant des corrections apportées par le professeur.

Il est parfois amusant de constater qu’un Sifu ou un Sensei peut s’attarder sur des détails tels que les séquences ou les angles des bras, pour qu’après quelques années, nous nous retrouvions avec une « nouvelle » version « plus traditionnelle » du kata, avec des mouvements différents.

Lorsque nous avons pratiqué suffisamment longtemps et que nous avons pu tester ces formes en situation d’opposition, nous réalisons que certaines techniques n’ont pas lieu d’être dans un combat réel, tandis que d’autres nécessitent de nombreuses adaptations pour être efficaces.

C’est à ce moment-là que nous pouvons prendre le temps de créer des exercices. Non pas pour répéter mécaniquement les mouvements, mais pour plonger dans l’essence de ce qu’ils doivent entraîner. Nous nous concentrons alors sur des éléments conceptuels, ce qui nous permet de comprendre que, même si la forme n’est pas parfaite sur le papier (c’est-à-dire le kata), l’idée sous-jacente et surtout le résultat recherché peuvent être atteints avec une adaptation.

Une fois entrés dans le monde des concepts, la forme devient simplement une succession de logiques que nous cherchons à retrouver à travers une pratique moins formelle, mais plus en phase avec notre propre pratique.

kata #taolu #wushu #karate #style #adaptation #formes #concepts

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Martial Reflections of a Hypnofighter #269: When Forms Are Less Useful Than Concepts

It is essential, when we begin martial arts, to work on forms. Schools such as Wushu or Karate offer sequences in the form of Taolu or Kata. It is important for the learner to practice through mimicry and allow their body to assimilate movements through repetition, while benefiting from corrections provided by the instructor.

It is sometimes amusing to notice that a Sifu or Sensei might focus on details such as sequences or arm angles, only for us to find ourselves years later with a « new, » « more traditional » version of the kata, with different movements.

When we have practiced for a sufficient amount of time and have tested these forms in opposition phases, we realize that some techniques do not exist in a real fight, while others require numerous adaptations to be effective.

It is then that we can take time to create exercises, not to mechanically repeat movements, but to dive into the essence of what they are meant to train. We focus on conceptual elements, which allow us to understand that even if the form is not perfect on paper (i.e., the kata), the underlying idea and the desired result can be achieved through adaptation.

Once we enter the world of concepts, the form becomes merely a succession of logic that we seek to rediscover through a less formal, but more accurate practice for our personal needs.

kata #taolu #wushu #karate #style #adaptation #forms #concepts

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #263 : Frapper un homme au sol

Frapper un adversaire au sol est souvent critiqué comme une attitude de voyou. Cet article explore cette notion dans les contextes sportifs et de survie, en s'appuyant sur l'histoire des systèmes de combat et l'expérience des Gracie.

J’ai reçu récemment un commentaire qui soulignait que frapper un homme au sol est un comportement de voyou. Si je peux comprendre ce point de vue, car c’est une opinion récurrente depuis que j’ai vu l’UFC 1, il existe une idée un peu chevaleresque selon laquelle il ne faut pas continuer à frapper lorsque l’adversaire est au sol.

Les Gracie ont justement révolutionné le monde du combat en prouvant que, même au sol après des frappes ou une projection, il est possible de rester dangereux, voire de remporter le combat. Revenons un instant sur la notion « honteuse » de frapper un homme au sol. Dans un contexte sportif, en fonction des règles communes, comme dans la boxe, je comprends cette objection.

Cependant, si nous revenons à l’essence des systèmes de combat orientés survie, que ce soit sur un champ de bataille ou dans la rue, la situation est différente. Dans les ouvrages que j’ai lus sur les combats en armure en Europe, il est souvent mentionné qu’une stratégie consistait à faire tomber l’adversaire pour ensuite lui fracasser la tête, car il est compliqué de se relever. Dans la rue, si l’agresseur n’est pas mis KO, le laisser se relever représente un risque de se faire réattaquer. Il peut même avoir le temps de sortir ou de trouver une arme, mettant ainsi notre vie en danger.

Le combat de rue évite souvent le sol parce qu’il est dangereux, mais il arrive fréquemment qu’un affrontement y mène par déséquilibre, et il est alors crucial de savoir s’en sortir. Si frapper au sol est l’apanage des voyous, il faut que les gens de bien puissent eux aussi se défendre dans ces situations.

Revenons au monde sportif. Il est vrai que les coups de coude pleins tête, qui coupent et abîment surtout le cerveau, ne sont pas une bonne chose. Cela fait du spectacle, mais c’est problématique pour les athlètes. On pourrait répondre que c’est leur métier, mais jusqu’où peut-on accepter ces frappes, que ce soit debout ou au sol, surtout en amateur ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #263: Striking a Man on the Ground

I recently received a comment pointing out that hitting a man on the ground is a thug’s behavior. While I can understand this point of view—it’s a recurring opinion since I watched UFC 1—there’s a somewhat chivalrous idea of not continuing when the opponent is down.

The Gracies revolutionized the world of combat by showing that even on the ground, after being hit or thrown, it’s possible to remain dangerous and even win the fight. Let’s revisit the « shameful » notion of hitting a man on the ground. In a sporting context, depending on the common rules, such as in boxing, I get it.

However, if we return to the essence of survival-oriented combat systems, whether on a battlefield or in the streets, the situation changes. In the books I’ve read on armored combat in Europe, it was noted that one strategy was to knock the opponent down and smash his head, as it’s difficult to get up. On the street, if the attacker isn’t knocked out, letting him get up is a risk of being re-attacked. He might even have time to pull out or find a weapon, putting our lives in serious danger.

Street fights often avoid the ground because it’s dangerous, but frequent encounters lead to the ground due to imbalance, and one must know how to escape. If hitting on the ground is a thug’s thing, good people need to know how to defend themselves in these situations too.

Back to the sporting world, it’s true that elbow strikes to the head, which cut and especially damage the brain, are not a good thing. It makes for a spectacle, but it’s problematic for the athletes. You could say it’s their job, but how far can we accept these strikes, whether standing or on the ground, especially in amateur competitions?

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #272 : Les ceintures noires enfants

Explorez la question des ceintures noires chez les enfants, la symbolique derrière ce grade prestigieux, et les réalités techniques et physiques qui se cachent derrière. Quelles sont les attentes légitimes pour ces jeunes pratiquants dans le contexte des arts martiaux ?

Dans de nombreuses disciplines, il existe des ceintures noires pour les jeunes. Même si l’on aime dire que les grades ne sont pas toujours représentatifs, pour beaucoup, cette ceinture symbolise quelque chose d’important.

Cela est d’autant plus vrai pour les néophytes qui peuvent facilement juger une école ou un style en fonction de ses ceintures noires. En BJJ comme en Karaté Kyokushin, on sait qu’il s’agit d’un grade difficile à obtenir. En général, ces deux écoles produisent des gradés de qualité : on peut assez aisément les mettre dans un combat, et même sans garantir une victoire, il y aura une solidité technique, tactique et physique perceptible.

En revanche, je n’ai jamais vu d’enfants ceinture noire (moins fréquent en France que dans d’autres pays) qui soient réellement au niveau de ce grade. Ils peuvent avoir de belles techniques et être talentueux, mais un fait bien connu des professeurs est qu’à l’adolescence, un enfant peut perdre énormément d’aptitudes, et de jeunes prodiges peuvent devenir des pratiquants ordinaires à l’âge adolescent ou adulte.

Pensez-vous que le niveau de ceinture noire, même s’il représente pour beaucoup une validation de bases acquises et en cours de maîtrise, doit être jugé uniquement sur la forme, ou bien sur le fond, dans une optique d’opposition ou de combat ?

Devons-nous tant motiver les enfants que nous leur donnons un grade devenu symbole pour beaucoup ?

D’un autre côté, une question se pose moins souvent concernant les enfants, mais combien de ceintures de couleur pourraient battre des ceintures noires en combat ? Ne mériteraient-elles pas ce niveau ? Technique ou combat, bien sûr, il faut les deux, mais dans quelle proportion ?

#grade #enfant #ceinturenoire #combat #technique

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #272: Black Belts for Children

In many disciplines, black belts are available for young practitioners. Even though we like to say that ranks aren’t always representative, for many, this belt symbolizes something important.

This is especially true for beginners who can easily judge a school or style based on its black belts. In BJJ as in Kyokushin Karate, we know that it is a difficult rank to obtain. Generally, these two schools produce high-quality black belts: you can confidently put them in a fight, and even without guaranteeing victory, there will be noticeable technical, tactical, and physical solidity.

However, I have never seen children with black belts (less common in France than in other countries) who are truly at the level of that rank. They may have great techniques and be talented, but a well-known fact among instructors is that during adolescence, a child can lose a lot of skills, and young prodigies may become average practitioners in their teenage or adult years.

Do you think the black belt level, even though it represents for many a validation of mastered basics, should only be judged on form, or should it be assessed on substance, especially in the context of combat?

Should we motivate children so much that we give them a rank that has become a symbol for many?

On the other hand, a less commonly asked question about children is, how many colored belts can defeat black belts in combat? Do they not deserve that rank? Technique or combat—of course, we need both, but in what proportion?

#grade #children #blackbelt #combat #technique

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Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #255 : La mort dans le combat

Découvrez les réflexions d'un hypnofighter sur l'acceptation de la mort comme composante potentielle du combat en self-defense. Apprenez comment faire face à cette réalité dans une société moderne et pacifiée.

Nous nous entraînons pour le bien-être et, éventuellement, pour la self-defense. Nous pouvons nous exprimer dans les combats à l’académie comme en compétition. La majeure partie du temps, nous nous amusons. Il arrive parfois que nous ayons de petites blessures, mais globalement, nous sommes assez tranquilles dans notre état d’esprit.

Pour ceux qui sont plus orientés vers la self-defense, il y a un élément qui doit être admis plus que pour les sportifs (même si cela arrive) : c’est la mort. Nous ne vivons plus dans une époque où il y a une noblesse à se prendre une balle ou un coup de couteau, car nous n’avons plus de logique chevaleresque. Et pour les plus samouraïs d’entre nous, nous ne suivons pas le bushido.

Admettre que la défense personnelle lors d’une agression peut entraîner la mort est un élément à prendre en compte, mais qui est souvent occulté. Quand on suit des cours ou que l’on regarde des tutoriels, il y a toujours des techniques spectaculaires, avec ou sans armes, seul ou contre plusieurs personnes, mais on considère qu’une agression, voire une rixe, ne devrait se finir qu’avec quelques ecchymoses et éventuellement des fractures, mais de façon générale, vivant.

Cependant, nous le savons trop bien : quand il s’agit d’agressions au couteau, le succès de nos techniques est très faible, et donc la probabilité de ne pas s’en sortir est élevée. La mort est un élément qui intervient dans la gestion du stress, mais pas celui de tous les jours, celui qui est primitif : vivre ou mourir.

Qu’on le veuille ou non, dans une société pacifiée, et si en plus ce n’est pas notre métier, devoir gérer des personnes sous emprise ou atteintes de pathologies psychologiques qui agressent sans la moindre empathie risque effectivement de se terminer à la morgue. Alors, comment les professeurs enseignent-ils cette possibilité ?

Nous ne sommes pas dans les stéréotypes d’agression avec une émotion de colère mal gérée ou une extorsion de téléphone. Nous sommes dans une dynamique où une personne, pour un rapport de toute-puissance, peut attenter à votre vie de pratiquant lambda qui voulait souvent juste se rassurer. La perspective de la mort dans une simple agression est absurde, et pourtant statistiquement possible. Comment appréhender la mort dans un affrontement en tant que pratiquant ?

Pratiquant #mort #agression #réponse #préparation

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Martial Reflections of a Hypnofighter #255: Death in Combat

We train for well-being and, eventually, for self-defense. We can express ourselves in fights at the academy as well as in competition. Most of the time, we have fun. Sometimes we get minor injuries, but overall, we maintain a fairly calm mindset.

For those more focused on self-defense, there is one element that must be acknowledged more than by athletes (even if it does happen): death. We no longer live in an era where there is a nobility in taking a bullet or a knife wound, as there is no longer a chivalric code. And for those of you who feel like samurais, we no longer follow the bushido.

Acknowledging that personal defense during an assault may result in death is an element to consider, but it is often overlooked. When we attend classes or watch tutorials, there are always spectacular techniques, with or without weapons, alone or against multiple attackers. Yet, we tend to think that an assault or even a brawl should only end with a few bruises or possibly some fractures, but generally with everyone still alive.

However, we know all too well that in knife assaults, the success rate of our techniques is very low, and therefore the probability of not surviving is high. Death becomes a factor in managing stress, but not ordinary stress, rather the primal kind: to live or die.

Whether we like it or not, in a pacified society, and especially if it’s not our job, dealing with people under the influence or with psychological disorders who attack without empathy can indeed end in the morgue. So, how do teachers teach this possibility?

We are not dealing with stereotypical aggression involving poorly managed anger or phone extortion. We are dealing with a dynamic where a person, driven by a sense of omnipotence, may threaten your life as an ordinary practitioner who often just wants to feel reassured. The prospect of death in a simple assault is absurd, yet statistically possible. How do we face the possibility of death in a confrontation as a practitioner?

Practitioner #death #assault #response #preparation

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #254 : Revenons un peu sur Jiujitsu de Royce Gracie

Une analyse de l'approche de Royce Gracie au Jiujitsu, son impact à l'UFC, et l'évolution du MMA vers une stratégie plus orientée sur la position dominante. Comment le concept originel de Helio Gracie est-il confronté aux réalités modernes du combat ?

Si le Jiujitsu de la famille Gracie a été mis en avant au niveau mondial, c’est grâce à l’UFC. À cette période, la forme de Jiujitsu proposée était un modèle “martial” avec pour objectif de prouver l’efficacité du style. Le représentant de l’école sélectionné fut Royce. Il était le produit de la philosophie de combat de son père, Helio Gracie.

Royce a remporté le premier, le second et le quatrième tournoi. Ce dernier, organisé environ un an après le premier UFC, a présenté un match intéressant entre Royce et Keith Hackney. En regardant le combat, on peut observer le niveau de Royce face à un adversaire plus lourd, qui avait un passé en lutte, en boxe et en Kenpo.

Ce qui m’a marqué en revoyant ce match, c’est la difficulté pour Royce de réussir ses takedowns. Pourtant, dans le Gracie Jiujitsu, dans cette dimension “non sportive”, et selon la première génération de jiujitsuka sportifs, les générations actuelles ne représentent pas l’idée originale du Jiujitsu de Helio.

Pourquoi ? Parce que l’effort est rarement centré sur les projections ou les amenées au sol. Pourtant, Royce, un pur produit de l’essence de ce Jiujitsu de combat interstyle, est tellement en difficulté et à court d’options qu’il effectue un tirage de garde à 3min15, avec certes une tentative d’armbar, mais en se mettant sérieusement en danger.

Il encaisse beaucoup de frappes, ce qui m’amène à m’interroger : comment se fait-il que le Gracie Jiujitsu, qui est davantage orienté vers la self-defense et le combat global, enseigne une stratégie d’aller au sol de son propre chef ? Ce n’est pas vraiment de la self-defense, voire c’est dangereux sur du béton, avec tous les inconnus de la rue.

Après tout, il est vrai qu’il a réussi son armbar et, au tour suivant, il a placé un triangle sur Dan Severn. Plus tard, dans le jiujitsu sportif, il a été mis KO par Wallid Ismael, représentant l’école de Carlson Gracie, qui prônait à l’époque une philosophie encourageant les élèves à se retrouver en position dominante plutôt qu’en garde.

Aujourd’hui, lorsque l’on observe le niveau stratosphérique du MMA, cette vision semble plus juste que le principe d’Hélio qui considère la garde comme une option forte dans le combat. Il reste de rares jiujitsuka en MMA qui parviennent à finir sur le dos, mais c’est très rare et souvent après de nombreux traumatismes.

Royce est une légende, et il a bien fait de s’arrêter après cet UFC pour les tournois. En un an, le niveau avait déjà suffisamment évolué pour le mettre en difficulté, lui, 4e dan de son style. Le MMA était déjà en marche.
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UFC #RoyceGracie #Jiujitsu #Kenpo #KeithHackney

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Martial Reflections of a Hypnofighter #254: Let’s Revisit the Jiujitsu of Royce Gracie

If the Jiujitsu of the Gracie family was brought to the forefront on a global scale, it was thanks to the UFC. At that time, the form of Jiujitsu presented was a “martial” model aimed at proving the style’s effectiveness. The selected representative of the school was Royce. He was a product of the fighting philosophy of his father, Helio Gracie.
Royce won the first, second, and fourth tournaments. The latter, organized about a year after the first UFC, featured an interesting match between Royce and Keith Hackney. Watching the fight, we can see Royce’s level against a heavier opponent with a background in wrestling, boxing, and Kenpo.

What struck me when watching the match again was Royce’s difficulty in executing takedowns. Yet, in Gracie Jiujitsu, in this “non-sportive” notion, and if we listen to the first generation of sportive jiujitsukas, the current generations do not represent Helio’s idea of Jiujitsu.

Why? Because the effort is rarely focused on throws or takedowns. Yet Royce, a pure product of the essence of this interstyle combat Jiujitsu, is in such trouble and out of options that he attempts a guard pull at 3:15, with an armbar attempt, but putting himself in significant danger.

He takes a lot of strikes, which makes me question: how is it that Gracie Jiujitsu, which is more oriented toward self-defense and global combat, teaches a strategy of voluntarily going to the ground? It’s not truly self-defense; it’s even dangerous on concrete, with all the unknowns of the street.

However, he did manage to execute his armbar, and in the next round, he placed a triangle on Dan Severn. Later, in sportive jiujitsu, he was choked out by Wallid Ismael, who represented the Carlson Gracie school, which at the time had a philosophy guiding students to stay on top rather than in guard.

Looking at the stratospheric level of MMA today, this vision seems more accurate than Helio’s principle of seeing the guard as a strong option in combat. There are still rare MMA jiujitsukas who manage to finish from the back, but it is very rare and often comes after significant trauma.

Royce is a legend, and he was right to stop competing in tournaments after this UFC. Within a year, the level had already evolved enough to challenge him, a 4th dan in his style. MMA was already on the rise.

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #249 : Commencer par le combat…

Depuis janvier 2024, j'ai modifié l'approche de mes cours d'arts martiaux en commençant directement par les randoris et les combats. Cette méthode permet d'utiliser l'énergie et la concentration optimales des élèves dès le début, tout en offrant un entraînement plus productif et dynamique. Découvrez pourquoi cette approche est appréciée par mes élèves et comment elle peut transformer votre pratique des arts martiaux.

Depuis janvier 2024, j’ai décidé de commencer les cours par des randoris et des combats. Cela fait suite à ma réflexion sur la suppression de l’échauffement classique, en le remplaçant par des exercices en binôme et des formes correspondant à nos arts martiaux. Pendant deux ou trois saisons, je débutais les cours avec des exercices d’opposition en lutte debout, sans amenés au sol.

Après avoir obtenu un retour positif – à savoir que, sans échauffement classique, les élèves ne se blessent pas – j’ai décidé de mettre en place autre chose. Traditionnellement, dans la majorité des arts martiaux et sports de combat, on trouve un échauffement, un travail technique, et parfois un travail d’opposition.

Cependant, je trouvais que les combats n’étaient pas vraiment productifs, peut-être à cause de la fatigue accumulée par les pratiquants pendant l’entraînement. Je me souviens que certains de mes professeurs en BJJ ou en karaté m’expliquaient que les combats en fin de cours, lorsque peu de personnes sont encore lucides, étaient voulus pour inciter à se dépasser.

Pourtant, le combat – qui est factuellement le moment où l’on peut le plus se blesser – ne mériterait-il pas notre intérêt et notre énergie optimale ? De plus, le combat doit être ouvert et permettre de créer, quitte à ne pas réussir exactement ce que l’on cherche à faire. En début de cours, nous sommes en pleine forme, et nous pouvons plus facilement oser et tester, quitte à se faire contrer, car l’épuisement est encore loin.

En général, nous commençons donc les randoris (et non les kumites) au sol, sans travail d’amené au sol, chacun cherchant à produire sans tout bloquer. Ensuite, le troisième permet d’inclure la lutte debout et les amenés au sol. À partir du quatrième, nous pouvons intégrer les soumissions, et en général, les derniers peuvent se transformer en kumite, où l’unique intention est de soumettre.

Après ces combats, le travail technique est abordé avec une autre concentration, et beaucoup sont plus volontaires, contrairement à la situation où les combats ont lieu à la fin et certains n’attendent que cela.

Pour le moment, le retour est positif, les élèves apprécient. Le nouveau test sera cette rentrée avec des néophytes qui, après seulement trois minutes dans le dojo, se retrouvent déjà à combattre…

#bjj #jiujitsu #lutalivre #grappling #randori #combats #cours

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Martial Reflections of a Hypnofighter #249: Start with Combat…

Since January 2024, I decided to start my classes with randoris and combat. This decision follows my reflection on no longer doing a traditional warm-up, replacing it instead with partner drills and forms that correspond to our martial arts. For two or three seasons, I began the classes with stand-up grappling exercises without takedowns.

After receiving positive feedback — primarily ensuring that students did not get injured without a conventional warm-up — I decided to implement something different. Traditionally, in most martial arts and combat sports, there is a warm-up, a technical segment, and possibly some sparring.

However, I found that the combat wasn’t really productive, perhaps due to the fatigue accumulated by the practitioners throughout the training. I recall some of my instructors in BJJ or Karate explaining to me that the sparring sessions held at the end of class, when few people are still fully lucid, were intentional to encourage pushing beyond one’s limits.

Yet, since combat is factually the moment when injuries are most likely, shouldn’t it deserve our interest and optimal energy? Moreover, combat should be open and allow for creativity, even if we don’t always succeed in doing exactly what we aim for. At the beginning of the class, we are in peak condition, and it is easier to dare, to experiment, even if it means getting countered because exhaustion is still far away.

So generally, we start with randoris (not kumites) on the ground, without any takedown work, where each person seeks to create without fully blocking. Then, by the third round, we include stand-up grappling and takedowns. From the fourth round, we can introduce submissions, and generally, the last rounds can turn into kumites, where the sole intention is to submit.

After these sparring sessions, the technical work is approached with a different focus, and many students are more willing, unlike when the sparring is at the end and some are just waiting for that moment.

So far, the feedback has been positive, and the students appreciate it. The next test will be this season with newcomers who, after just three minutes in the dojo, find themselves already fighting…

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